La Pierre ce qui est permanent

La Pierre ce qui est permanent
Et sur laquelle certains voulaient y construire un église, un FAUX, car construction, artifice, formes.
« Les noms et les formes qui constituent le monde changent continuellement et ont une fin. C’est pourquoi on les qualifie de mythya [faux, irréel, monde, opinion(1)]. Limiter le Soi et le prendre pour ces noms-les-formes est mythya. Considérer tout comme étant le Soi est la Réalité ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 12-9-1946).

Le Libéré vivant ne pense qu’à l’écran, comme le Soi, l’écran n’est pas influencé par les images projetées dessus, comme le libéré vivant ne pense qu’au papier en tant que support, comme le support écran, que les lettres ou les images y apparaissent ou non (exemple donné par Ramana Maharshi au 12-9-1946, et qui est identique aux nombreux exemples avec l’écran de cinéma et les images projetées dessus et les spectateurs participants).

« Il n’y a rien de plus étrange. On n’atteint pas le Soi en faisant quelque chose, mais en restant tranquille [NE PAS mettre en valeur le temps devenu COM-MERCE ou SOCIAL-COMMERCE, ou RÉPUBLIQUE-COM-MERCE et salariat de l’industrie du faire/fer qui rouille], et en étant ce que l’on EST » (Ramana Maharshi au jour le jour, 4-10-1946).

L’écran ou le papier, le SUPPORT, donné en exemple par Ramana Maharshi correspond AU MONDE DES ESSENCES, et les images projetées sur l’écran comme les lettres ”projetées” sur le papier ne sont que LE MONDE CRÉÉ, celui que Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux appelle « monde des accidents » (le spatio-temporel, les étoiles, le jour, la nuit, etc.) : le monde créé : l’HOTC, Histoire-Opinions-Temps qui Coule.

Ainsi, le monde, le ‘moi’ ou l’actuel consommateur soumis à la consommation du monde nécessairement fabriqué par les financiers des industries capitalistes, n’est ni réel ni irréel, IL EST DE L’ORDRE DE LA CROYANCE, DE L’ILLUSION : TOUT SE PASSE ”COMME SI”, ”POUR AINSI DIRE”, comme des images projetées, alors on y croit puisqu’on pense que tout semble se tenir, et que ça forme une HISTOIRE, UN HOTC. Alors quand une magie parle toutes les magies parlent, et quand une se tait toutes se taisent. CE MONDE EST UN LANGAGE, UN SYSTÈME DE SIGNES ET D’INFORMATIONS, SANS PLUS, SANS RÉFÉRENT À L’ÉCRAN DE CINÉMA OU SANS RÉFÉRENT AU PAPIER (pour rappel des exemples cités plus haut), donc SANS RÉFÉRENT AUX SIGNIFIANTS(2).

Il y a bien DEUX LOIS DE SUCCIONS :
– La Vraie Loi de Succion, celle des ESSENCE : Le VRAI CONVENTIONNEL ne peut qu’être l’ESSENCE au sens de Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 47 : « C’est que je veux bien fabriquer, ce que j’ai fait toute ma vie. Mais je ne veux pas être « fabriqué ». Je veux être soumis aux Essences mais non aux accidents [le spatio-temporel et les opinions, l’histoire, LA LOI]. C’EST CELA LA LIBERTÉ ».
Les Essences en Dehors du spatio-temporel, en Dehors des ”ismes” (social, éducatif, sentimental et conventionnel), en Dehors du monde des accidents. Le ”isme” fabrique la LOI avec les êtres coulés dans un moule, une matrice imaginée par les « têtes d’œufs », un monde qui n’est rien de plus qu’un complexe social d’opinions.

– La loi de succion vulgaire sera celle des NOMS-LES-FORMES qui, depuis trop longtemps, FORMENT COM-merce et système financier et bancaire dans ce monde ni réel ni irréel. Ce monde qui CROIT, puisque l’ancien nom des banquiers était : MARCHANDS DE CONFIANCE. « Il n’y a pas deux personnes au monde qui soient pareilles » (Ramana Maharshi au jour le jour, 2-1-1946 après-midi). CE MONDE DE LA « CRÉATION » OU DU BIG BANGISME EST LE DOMAINE DES ACCIDENTS OU DU SPATIO-TEMPOREL, LA DIVERSITÉ COM-merciale qui engendre sans arrêts des besoins. Si deux humains ont vécu le même événement, ils ne l’ont pas interprété de la même façon, n’en ont pas tiré la même leçon. C’est le domaine des accidents et non des essences.
Le régime républicain et sa ”démocratie” comme le catholicisme FABRIQUE des consommateurs-électeurs dans un MOULE, une MATRICE imaginée par des « têtes d’œufs », et ce n’est rien de plus qu’un complexe social d’opinions.

Le CHRIST apporte la VRAIE LOI DE SUCCION, mais le catholicisme et récemment le républicanisme et sa démocratie IMPOSENT LEUR VULGAIRE LOI DE SUCCION : L’UNIFORME, LE FIGÉ, LE COAGULÉ en forme de son monde numérique imposé par les machines des industries du capitalisme ; son langage n’est donc que de la MAGIE verbale, du VENT, des images ou des lettres qui défilent sur un écran ou sur du papier, ET ON Y CROIT. Voilà pourquoi, surtout en France, LA LAÏCITÉ EST LE COMBLE DE LA CROYANCE, À L’IDENTIQUE DE LA STANCE 16,9 de Nagarjuna : « ”Un jour je m’éteindrai libre de toute appropriation, le nirvana m’adviendra”. Prendre les choses ainsi, c’est le comble de l’appropriation ».
« Un jour je m’éteindrai », ou le récent « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux », équivalant du messianisme du : « Un jour mon prince viendra » ou « Un jour le messie (ou le E.T.) viendra et il me délivrera ».

– La Vraie Loi de Succion = Conscience fondamentale Individuelle, la partie du SENTIMENT OCÉANIQUE IMMORTEL(3).

– Loi de succion vulgaire ou Plomb-pesanteur (attraction nullement universelle) = CROIRE (CALCULER) à une « délivrance » individuelle par la consommation ou par l’utilitarisme (le faire/fer). Donc LE CONTRAIRE DU « SOIS TRANQUILLE ET SACHE QUE JE SUIS DIEU ».

LA CONCORDE (républicaine ou COM-merciale)

« Il n’y a rien de plus étrange. On n’atteint pas le Soi en faisant quelque chose, mais en restant tranquille [NE PAS mettre en valeur le temps devenu COM-MERCE ou SOCIAL-COMMERCE, ou RÉPUBLIQUE-COM-MERCE et salariat de l’industrie du faire/fer qui rouille], et en étant ce que l’on EST » (Ramana Maharshi au jour le jour, 4-10-1946).

« Le moksha [la libération] consiste à savoir que vous n’êtes jamais né. « Reste tranquille et sache que je suis Dieu ».
Rester tranquille veut dire ne pas penser. Ce qu’il faut, c’est savoir et non pas penser ». (Ramana Maharshi 131, 6-1-1936).

« Le sentiment d’être celui qui agit est la servitude et non pas les actions elles-mêmes [celui qui agit et QUI SE CROIT : ses célèbres ”droits d’auteurs” depuis le 1789 français et son Beaumarchais : homme d’affaires, espion et marchand d’armes, à l’origine du « droit d’auteur » la possession].
Reste tranquille et sache que je suis Dieu. Ici, la tranquillité est l’abandon total [PUTRÉFACTION ou RENONCEMENT], sans trace d’individualité [sans trace de possession]. Le calme prévaut et il n’y a plus d’agitation mentale. L’agitation mentale est la cause du désir, du sentiment d’être celui qui agit et de la personnalité. Si cela s’arrête, la tranquillité s’instaure. Là, « savoir » veut dire « être ». Il ne s’agit pas du savoir relatif qui implique la triade connaissance, sujet et objet.
[…] « Je suis ce JE-SUIS ». « JE-SUIS » est Dieu et non pas le fait de penser
« Je suis Dieu » [équivalent du A=A, la fausse tautologie].
Réalisez JE-SUIS » et ne pensez pas « JE SUIS ». Il est dit : « Sache que je suis Dieu » et non pas « Pense que je suis Dieu »
Plus tard, Shrî Bhagavân [Ramana Maharshi] reprit : « Il est dit : “Je suis ce JE-SUIS.” Cela veut dire qu’on doit demeurer en tant que ‘je’. On est toujours le seul ‘Je’ [SINGULARITÉ, IDIOTÈS]. On n’est rien d’autre. Et cependant, on demande “Qui suis-je ?”. Seule une victime de ses illusions demanderait “Qui suis-je ?” et non un homme pleinement conscient de lui-même. C’est la fausse identification du Soi avec le non-Soi qui incite à demander “Qui suis-je ?” » [le scribe de la page souligne] ». (Ramana Maharshi 354, 8-2-1937).

La seule chose permanente est la Réalité ; et cela est le Soi. Vous dites : « Je suis », « Je suis en train de marcher », « Je suis en train de parler, de travailler, etc. ». Ajoutez un trait d’union à « Je suis » chaque fois, et cela devient « JE-SUIS ». Cela est la Réalité permanente et fondamentale. Cette vérité fut enseignée par Dieu à Moïse quand Il lui dit
« Je suis ce JE-SUIS ». « Sois tranquille et sache que JE-SUIS Dieu ».
Donc « JE-SUIS » est Dieu.
Vous savez que vous êtes. Vous ne pouvez nier votre existence à aucun moment. Car pour nier votre existence, il faut que vous existiez. C’est cela (la pure Existence) que l’on entend par un mental tranquille. Le mental est la faculté d’extériorisation de l’individu. S’il est tourné vers l’intérieur, il devient peu à peu tranquille. C’est alors que seul prévaut le « JE-SUIS ». « JE-SUIS » est toute la Vérité ». (Raman Maharshi 503, 17-8-1938).

Notes.
1. « J’appelle ”opinion” toute conception de l’Être en soi issue de l’expérience de l’existant. Dans cette vision des choses, aucune doctrine ne peut être immuable parce qu’elle a sa source dans le temps ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 1 de 1960).

« La vision intellectuelle est une synthèse lorsque 1′« œil » de l’intellect se situe au centre de tout l’existant, de tout le réel, étant entendu que n’est pas réel seulement ce qui affecte les sens physiques, nous parvient par le truchement des sens, mais aussi tout ce qui possède l’Être, tout ce qui est. A partir de ce centre, l’œil a une vue imprenable sur tout l’existant. Il se situe au lieu même du « moteur immobile ». Deux individus situés intellectuellement en ce même lieu n’exprimeront pas nécessairement les mêmes choses, ni de la même façon. Car ce que l’intellect perçoit à partir de ce lieu, c’est l’indéfini, ce à quoi il n’y a pas de limites assignables, et chacun n’exprimera de cet indéfini que ce qui l’intéresse, ce qui l’affecte en son être particulier.

Cependant, sauf ambiguïté de vocabulaire, les visions, les paysages de pensée de ces deux individus ne pourront jamais être contradictoires. Ils ne seront jamais ennemis. (Il y a diversité de dons, mais c’est le même esprit. Corinthiens 12 4-11, 12 4-12).

Au contraire, entre deux systèmes intellectuels, ou deux syncrèses, qui ne sont que des systèmes de systèmes, la contradiction existe nécessairement. Pourquoi ? Parce que, dans ce cas, l’ œil intellectuel ne se situe pas au lieu du moteur immobile, il ne coïncide pas avec ce que la doctrine catholique appelle le « Verbe ». Autrement dit, l’intellect perd son autonomie, il « aliène» sa « personne » au profit de ses perceptions sensibles. Ce sont les sens, les perceptions « dans le temps », conçu d’une façon linéaire entre un passé et un avenir, qui dictent à l’intellect ce qu’il doit exprimer. Or, ces données sensibles dans le temps varient d’un instant à l’autre en chaque individu, et ne peuvent jamais être identiques chez deux individus ; cela par la nature même des choses.

Cependant, l’intellect-personne tend par nature, par sa fonction ontologique, à figer, ossifier, conférer un semblant d’absolu et de valeur éternelle à une connaissance du sensible, qui pourtant, par nature, ne peut en avoir. Cet ersatz d’absolu, je l’appellerai
« opinion ». L’opinion n’est jamais en sécurité, elle porte en elle l’angoisse de pouvoir être remise en question. Aussi est-elle toujours en position de défense, ou d’attaque. Aussi, l’opinion est nécessairement sectaire, intolérante. Tout ce qui n’adhère pas à l’opinion, absolutisée collectivement sous le nom de « parti », est ennemi ».
(Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 4 à Mgr. Combes, Professeur à l’Université du Latran, 27-1-1969).

2. Le Saint Chaos évacué, l’IDENTIFICATION, le signe, l’information naissait et avec elle naissait le CONVENTIONNEL OU DEHORS, QUI DONNA NAISSANCE À LA SAISIE, À LA LOI DE SUCCION VULGAIRE ET UTILITAIRE : le SIGNIFIÉ, donc la copie, puisque différent du Signe. Nous voyons une fumée, signe, et nous y associons l’opinion d’un feu, signifié : nous voyons des nuages sombres, signe, et nous y associons : ”Il va pleuvoir”, signifié ou effet de la cause ”nuages sombres”. La Coïncidentia Oppositorum de signifié-signifiant constituent le VERBE, le LANGAGE de tous les noms-les-formes, ce qui veut dire que le LANGAGE SE TROUVE AUSSI DANS LA PLUS PETIOTE POUSSIÈRE QUI VOLTIGE SOUS LE SOLEIL D’UN APRÈS-MIDI D’ÉTÉ. CAR TOUT LANGAGE S’APPUIE SUR LE MENTAL….. CE MONDE ACTUEL DE GENÈSE 1, 1-2 EST UN SUPER CHAOS ARTIFICIEL CONSTRUIT SUR LA LOI DE SUCCION VULGAIRE OU PLOMB-PESANTEUR.

Prolongement.
COMME ZEUS ET SES ÉCLAIRS : le Signe ou Signifié : L’EFFET, complément contraire du Signifiant : LA CAUSE OU LA PENSÉE DU SIGNE comme Zeus est la Pensée des éclairs, le Signifié ou Signe-Effet (phénomène).

Nous voyons des empruntes de pas sur le sol : le Signe ou Signifié : L’EFFET.
Par le mental qui calcul, nous y associons : ”Un être humain est passé par là”, c’est le Signifiant : LA CAUSE, LA PENSÉE DU SIGNE, l’humain qui vient de passer en laissant ses traces, ET ON Y CROIT, TOUT SEMBLE SE TENIR. Cette BALANCE SIGNIFIANT-SIGNIFIÉ constitue LA LOI DE SUCCION, ET VULGAIRE, ET AUTHENTIQUE. C’est pourquoi Jean 14,2 pouvait écrire : « IL Y A PLUSIEURS DEMEURES DANS LA MAISON DE MON PÈRE », d’où les risques d’INTERFÉRENCE, ou les ”FAUX DIEUX”
Cette BALANCE SIGNIFIANT-SIGNIFIÉ n’est autre que ce qu’on appelle à l’état de veille : UN LANGAGE.

  • – Les Anciens pensaient en terme d’INTUITION : DIRECT.
    – Les Modernes pensent en terme de choses, d’objets, alors que les Anciens les voyaient comme des fonctions d’acquisitions d’information : « Les signes ont été considérés au Moyen-Âge comme faisant intrinsèquement partie des choses, tout comme leur nom ; au XVIIè siècle, les signes deviennent des ”modes de représentation”. Les représentations finissent par être radicalement distinguées des choses représentées. Pour représenter de manière fidèle, la langue doit être amenée le plus près possible des mots ». (David R. Olson, L’univers de l’écrit – Comment la culture écrite donne forme à la pensée, page 220).
  • « Mais il semble peu douteux que l’écriture et la lecture aient joué un rôle essentiel dans la genèse d’un bouleversement, par lequel nous sommes passés d’une pensée sur les choses à une pensée sur les représentations des choses, c’est-à-dire à une pensée sur la pensée [donc le RE et une distance entre, le RE de réitérer ou copier, RENDRE FAUX : Le Vrai devient faux dès qu’il est copié ou vu]. Notre conception moderne du monde et de nous-mêmes est, pourrait-on dire, un sous-produit de l’invention du monde sur le papier » (David R. Olson).

LA PENSÉE MODERNE HUMAINE EST DEVENUE UNE PENSÉE-OBJET, COMME UNE CASSEROLE, COMME UN SMARTPHONE OU UNE AUTOMOBILE, DONC TOUTES CHOSES POUR COM-PRENDRE DE L’INFORMATION. EN CE SENS, NOUS PLAÇONS L’OUTIL « COMME SI » IL EXISTAIT AVANT L’INFORMATION À COM-PRENDRE : l’outil smartphone pour COM-prendre, l’automobile pour COM-prendre.
De nos jours on voit l’intuition comme un objet, et Nous voyons les Anciens avec les outils de leur temps pour acquérir de l’information, c’est la logique actuelle matérialiste qui opinione cela.

3. SENTIMENTS OCÉANIQUES : Le sentiment océanique englobe toutes choses, pareil au ”cent mille cours d’eau différents” qui tous sont l’eau de l’Océan à saveur unique mais comprenant toutes les saveurs, tel le Centre est nulle part et la Circonférence est partout. Celui qui demeure dans le sentiment océanique se baigne dans TOUTES LES EAUX : LES EAUX PRIMORDIALES.
Le sentiment océanique du ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. (Réf. à Ramana Maharshi 92 du 7-11-1935).

« Tout comme les fleuves, en se déversant dans l’océan, perdent leur individualité et qu’ensuite les eaux de l’océan s’évaporent pour retomber en pluie sur les montagnes, puis s’écouler en rivières et retourner à l’océan, ainsi les individus, qui entrent en sommeil, perdent leur individualité et reviennent comme individus, selon leurs vâsanâ (tendances) antérieurs, sans en être conscients. Par conséquent, même dans la mort, le sat [réel, juste, existence absolue] n’est pas perdu ». (Ramana Maharshi, entretien 108 du 29-11-1935).
Voir aussi la page : Sentiment océanique Sahaja.

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Putréfaction = démontage et remontage

Putréfaction = démontage et remontage
« Dans la question ”Qui suis-je ?”, le ‘je’ [avec le j minuscule] désigne l’ego. En essayant de suive sa trace et de trouver ainsi sa source, on s’aperçoit qu’il n’a pas d’existence séparée mais qu’il se fond dans le vrai ‘Je’ [avec le ‘J’ majuscule].
[…] Quelque soit la Voie que vous suivez, vous devez vous perdre dans l’Un. L’abandon n’est complet que si vous arrivez au stade où vous pouvez dire : ”Tu es Tout” et ”Que Ta volonté soit faite” [la non-dualité : dans le Seul Réel il n’existe ni dualité ni non-dualité, comme il n’existe ni liberté ni non-liberté]
[…]
L’abandon du Soi paraît facile parce que les gens s’imaginent que, s’ils prononcent simplement les mots ”Je m’abandonne” et remettent leur fardeau au Seigneur, ils sont libres et peuvent faire ce qu’ils veulent. Mais en réalité, une fois que vous vous êtes abandonné, vous ne pouvez avoir ni préférences ni aversions [l’opinion, le choix et la possession du ceci ou du cela donc le COM-merce]. Votre volonté doit disparaître, laissant la place à celle du Seigneur. Cette mort de l’ego n’est pas différente du jnâna [Éveil, Connaissance, Sagesse]. Ainsi, quelle que soit la voie que vous empruntez, vous devez arriver au jnâna, à l’Unité.

[…] Il est inutile de commencer à réformer le pays [comme en France faire un coup d’État en 1789 et faire couper la tête d’un roi et de beaucoup de personnes] avant de s’être réformé soi-même. Le premier devoir de chaque homme est de réaliser sa vraie Nature. Après cela, s’il ressent le besoin de réformer le pays ou la nation, qu’il le fasse. […] Il n’y a pas deux personnes au monde qui soient pareilles [sauf dans cet actuel monde numérique informatique des industries du capitalisme qui veut UNIFORMISER TOUT LE MONDE] et qui agissent de la même manière. Nous avons beau essayer d’effacer les différences extérieures, elles persistent malgré tout. Les tentatives des soi-disants réformateurs sociaux, par exemple les brahmo-samajistes [mouvement réformateur de 1828 à Calcutta] qui voulaient abolir les classes et les différences créées par le système des castes, n’ont nullement réussi, ils n’ont fait que créer de nouvelles divisions, et ajouter de nouvelles castes et classes déjà existantes. La seule solution pour chacun est de réaliser sa Vraie Nature.

[…]
Voyez s’il est né [l’irréel]. Vu d’une autre perspective, l’irréel n’existe pas. Seul le Soi existe. Quand vous essayez d’identifier l’ego, fondement de l’existence du monde et de tout le reste [étoiles, galaxies etc.] vous vous apercevez que l’ego n’existe pas [le mode du ”N’ÊTRE PAS”(1)] et de ce fait toute cette création n’existe pas non plus ».
(Ramana Maharshi au jour le jour, 2-1-1946 après-midi).

De nos jours : « L’Incarnation, la Rédemption, les nouveaux cieux et la nouvelle terre sont des mystères. Le croyant dit, selon le concept courant de la foi : « Je ne comprends pas, mais je crois ».
Désormais, les croyants ne suffisent plus. Il faut des « sachants ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 12 à Jean E. Charon). Et paradoxalement avec le tous connectés de l’informatique et du numérique IL Y A DE MOINS EN MOINS DE SACHANTS, D’ÉVEILLÉS, parce que le socialisme du monothéisme unilatéral républicain fabrique EN GROS, UNIFORMISE : le même soupe pour tous, principe DE L’UTILITARISME.

Le Soi le Vrai FEU, le CHRIST au sens générique :
« Le mental est comparé à une barre de fer. En contact avec le feu, elle devient incandescente. Elle peut, comme le feu, brûler des objets, mais, contrairement au feu, elle a une forme précise. Si nous la martelons, c’est elle qui reçoit les coups et non le feu. La barre est le jivatman [le soi individuel, le ‘je’], et le feu, le Soi ou paramâtman [Soi suprême, Brahman] » (Ramana Maharshi au jour le jour, 26-6-1946).

Note.
1. La Réalité n’est pas réel, seule l’IDÉE de la Réalité est réelle : ce qui est dépourvue de Nature propre : le mode du ”N’ÊTRE PAS” puisque A EST A, et SEULEMENT, SINGULIÈREMENT est A, non double, en mode de ”N’ÊTRE PAS”, le mode du NON-AGIR :

Qui agit échoue.
Qui retient perd.
Le saint n’agit pas et n’échoue pas.
Il ne retient rien et ne perd donc rien.
Tao-tö king, Verset 64, extrait, trad. Liou Kia-hway)

Le monde, le ‘moi’ de l’individu ne sont ni réels ni irréels, ils sont de l’ordre de l’ILLUSION, LE GRAND JEU DU FAIRE SEMBLANT, ON Y CROIT, ON FAIT DANS LA LAÏCITÉ, CE COMBLE DE LA CROYANCE (surtout en France). TOUT SE PASSE « COMME SI » : ON CROIT À L’HISTOIRE, TOUT SEMBLE SE TENIR, COMME QUAND UNE MAGIE PARLE TOUTES LES MAGIES PARLENT, QUAND UNE SE TAIT TOUTES SE TAISENT.
CE MONDE « FLOTTE », COMME UNE VILLE DE GÉNIES CÉLESTES QUI SE FABRIQUE MUTUELLEMENT DES DIEUX : « Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ». Ramana Maharshi, entretien 264, du 20 octobre 1936.

A ET A : La recherche de sa propre identité est une entreprise vaine puisqu’elle implique la dualité du sujet vers son objet, comme la dualité du A=A.
Or A EST A : il n’est autre que A, N’EST AUTRE QUE LE Soi. « Il n’y a rien d’autre que le Soi » (Ramana Maharshi).

Dans ce monde, surtout actuel, L’ÉVIDENCE, est ce qu’il y a de plus difficile à prendre conscience, parce que L’ÉVIDENCE est la VRAIE NATURE DE CHACUN. L’ÉVIDENCE DU « Je suis ce JE-SUIS ». Cette ÉVIDENCE a été assassiné par l’ego et sa mise en valeur du temps et donc du monde et son spatio-temporel (quantité cosmique, étoiles, galaxies, etc.)

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Charles Lecocq Ali-Baba

Charles Lecocq Ali-Baba
Prélude et Introduction

Ali-Baba, opéra comique en 3 actes et 8 tableaux, de A. Vanloo et W. Busnach, musique de Charles Lecocq. Représenté pour la première fois au théâtre de l’Alambra à Bruxelles, le 11 novembre 1887. Direction : Albert Oppeinheim.
Arrangement et orchestration de Michel Roudakoff en référence à celle de Charles Lecocq. Par ailleurs musique assez décevante, quelconque, avec quelques phrases intéressantes, mais avec des tutti à la sonorité assez ”bouillie”, ce qui n’est pas le cas des tutti d’Aimé Maillart.

Pour : Piccolo, Flûte, 2 Hautbois, 2 Clarinettes en Si, 2 Bassons, 2 Cors en Fa, 2 Trompettes en Si, 3 Trombones, Timbales, Percussions, Violons 1 et 2, Altos, Violoncelles, Contrebasses.

Partition : lecoq_ali-baba_Score

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