La sortie de l’Univers = tenter de se connaître soi-même, et le même sortie = tenter de se connaître À TRAVERS les autres de sa même espèce (le social) !
C’est pourquoi la connaissance de l’humain par l’humain est une fumisterie principale, puisque toute science naît de la dualité d’un sujet qui étudie un objet ; et que le sujet : l’humain, étant ontologiquement, en ses essences, le résumé, la globalité de l’Être et de l’Univers, il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant d’un ”Univers” qui lui serait extérieur. C’est géométriquement impossible. Pourtant, ce monde actuel fonctionne sur cette IMPOSSIBILITÉ, puisqu’il fonctionne
en « COMME SI », en GRAND JEU DU FAIRE SEMBLANT.
« Sortir de l’Univers » c’est LE COM-MERCE : obtenir quelque chose AU DEHORS, QUELQUE CHOSE qui est séparé de vous, un objet séparé de vous comme si l’Univers était séparé de vous, ce qui va créer un sentiment d’incomplétude, dans la dualité du manque et du reste. QUAND ON RESSENT QUE SEUL LE Soi est présent, la Félicité naturelle permanente demeure, la dualité du manque et du reste disparaît.
Mais en adhérant à des pensées incorrectes, vous « sortez » de l’Univers, en attribuant la cause du Soi à des causes extérieures et vous tombez dans la dualité du manque et du reste.
L’opinion-dialectique que ”Nous sommes nostre cerveau” est une opinion-dialectique fabriquée. Comme pour la Vérité que personne ne peut posséder, personne n’a la droit d’opinioner que la conscience dépend uniquement de « l’action » du cerveau : l’expérience et le phénomène par lequel un nom-la-forme acquiert quelque chose des événements et des objets de son environnement proche NE SONT PAS LA PRODUCTION DU CORPS-MENTAL.
Si la ”conscience”, la ”raison” (les échanges d’informations ou de signaux), n’est pas présente pendant la période de sommeil profond, C’EST QUE CETTE CONSCIENCE DE L’ÉTAT DE VEILLE EST FAUSSE : ELLE S’INSCRIT DANS LE GRAND JEU DU FAIRE SEMBLANT, LA CROYANCE.
« Comment peut-on jamais appréhender nostre nature véritable qui brille et transcende tous les concepts, en s’aidant d’un mental qui s’est déployé et s’est développé en
concepts ? ». C’est l’exemple de la SORTIE de l’Univers, ici cité par Ramana Maharshi dans Padamalai.
LA PENSÉE, LA RAISON-OPINION-DIALECTIQUE C’EST LE DIABLE, LE SATAM GRAND ARCHITECTE GRAND ORGANISATUEUR.
« Ne vous liez pas à la pensée qui se déploie [idéation] comme la déesse qui dévore les hommes de son amour. Détruisez-la en demeurant dans le Soi.
Si vous succombez à ses charmes et que vous l’embrassez, hélas elle détruira votre vie en vous noyant dans l’ivresse de l’orgueil.
Cette démone, l’activité mentale [l’idéation], possède la grande expertise de vous caresser amoureusement avec de faux semblants [les opinions].
Tenez vous le pour dit ! À partir de maintenant, n’approchez pas cette femme absolument immorale, sans même murmurer son nom.
Cette femme, l’activité mentale, est la grande démone dont l’étreinte signifie, pour tous, la mort.
Elle possède cette maîtrise incompréhensible qui envoûte tout le monde. Cette une femme extrêmement rusée, une voleuse passée maître dans l’art du stratagème [le Grand Jeu du Faire Semblant].
Cette meurtrière, cette femme belle et séduisante, est pécheresse abominable qui a complètement ruiné la vie de maints chercheurs spirituels.
Une femme de basse extraction et malfaisante qui hait et tourmente votre
Femme légitime : la Paix [véritable] ». (Padamalai).
« Ne combattez pas l’activité mentale, ce serait la prendre pour réelle. Si par l’investigation du dedans [le Retournement de la Lumière(0)] vous découvrirez ce qu’elle est, elle cessera d’exister ». (Padamalai).
« Il est un fait bien connu et accepté, que l’on ne peut tuer le mental qu’en s’aidant de lui. Cependant, au lieu de déclarer d’emblée : « Le mental est là et je veux en finir avec lui », vous commencez par rechercher d’où il provient et vous découvrirez qu’il n’existe nullement(2). Un mental tourné vers le Dehors [donc dans la sortie de l’Univers] a pour résultat les pensées et les objets. Tourné vers le Dedans, il devient le Soi ». (Padamalai).
Pas de différence entre le mental et le Soi : « Le mental orienté vers le Dedans est le Soi ; tourné vers le Dehors, il devient l’ego et le monde tout entier. Le coton tissé en vêtements divers est appelé par des noms différents. L’or façonné en bijoux porte aussi des noms variés. Il n’en demeure pas moins que tous les vêtements sont en coton et que tous les bijoux sont en or. Le un est réel, la multitude n’est que noms et formes.
Mais, l’activité mentale n’existe pas séparément du Soi, autrement dit, elle ne possède pas d’existence indépendante [ce qui fait croire à la fameuse ”INDIVIDUALITÉ”, le ”RESPONSABLE” ou ”SPÉCIALISTE”, bref, le ”ROI” cher au régime républicain et son CONSOMMATEUR]. Le Soi existe sans elle, elle n’existe jamais sans le Soi [et c’est le Centre qui est nulle part mais sans qui la Circonférence ne serait partout] ».
DÉ-couvrir ou RE-couvrir le mental par son Dé-c.
« Quand on arrange les pensées par ordre de valeur, la pensée ‘je’ est la plus importante de toutes. L’idée ou la pensée de personnalité est également la racine ou l’origine de toutes les autres pensées étant donné que chaque idée ou pensée [opinion] ne survient qu’en tant qu’idée ou pensée de quelqu’un et qu’on ne les a jamais vu exister dissociées de l’ego [c’est pourquoi elles ne sont qu’opinions]. C’est donc l’ego qui déploie l’activité-pensée. Les deuxième et troisième personnes n’apparaissent qu’aux yeux de la première personne. En conséquence, elles ne surviennent qu’après l’émergence de la première personne, ainsi, toutes les trois semblent s’élever et retomber simultanément. Remontez, donc, jusqu’à la cause ultime du ‘je’ ou personnalité ». (Padamalai).
« Si la conscience-mental se résorbe dans la source d’où elle avait émergé, l’expérience d’être, la perfection absolue, s’unira à vous Ici et Maintenant ». (Padamalai).
« Le Concept ou l’opinion du monde ne s’évanouira que par la destruction du mental […] Le mental qui se sera éteint dans la pure Conscience, l’Être tous simplement, ressurgira et revivra en tant que réalité omniprésente(3) ». (Padamalai)
« Le Concept ou l’opinion du monde ne s’évanouira que par la destruction du mental » : ainsi la fameuse ”RAISON” à la mode des riches perruques poudrées de leur siècle français des loupiotes est PUREMENT COMMERCIAL, si la ”raison” disparaît, le commerce disparaît, le calcul, Wall Street et la City disparaissent, le politisme étatique économique opinionesque disparaît……
Le Sentiment Océanique(3) SAIT qu’il sait que l’astre solaire, celui qui a donné le concept de feu vulgaire, de métallurgie ou de thermodynamique, N’EST PAS LE CENTRUM CENTRI : les Vrais Êtres ou Conscience Infinie arpentent « L’Univers » au sein de l’infini des « systèmes cosmiques » DANS UN SANS COMMENCEMENT NI FIN. Le Centre ou Centrum Centri n’est nulle part mais sans Lui, pas de Circonférences ou de « Systèmes cosmiques » partout à l’infini.
CE QUI SAUVERA L’HUMANITÉ EST L’INSIGNIFIANT, L’INUTILITÉ, LE NON-NÉCESSAIRE, LE LOSER DONC.
Se sentir « inutile », « bon à rien », est la marque de génie qui ne trompe pas. (Cas d’Albert Einstein d’après sa correspondance à quelques amis). Ce « sentir inutile » est donc le Principe de la Connaissance.
LE VRAI FEU SAUVERA CE MONDE, LE VRAI FEU OU L’IN-SIGNIFIANT, LE DÉRISOIRE, L’INUTILE, LE PAUVRE, LE LOSER (« Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ». Matthieu 20,16).
Le corps-mental n’est que TEMPORAIRE (la mise en valeur du temps des Juifs, Attali, etc.), LES CONFORTS DU MONDE SONT LA SOURCE DES SOUFFRANCES ET ÇA COMMENCE NÉCESSAIREMENT PAR LA DÉCOUVERTE DU FEU VULGAIRE ET DE LA THERMODYNAMIQUE : LE CONFORT DE LA THERMODYNAMIQUE = SE FAIRE PRENDRE ET SE SOUMETTRE À LA MATRICE DU PHÉNOMÈNE SPATIO-TEMPOREL ET DE LA « RAISON » ET DES GROS EGO CONTAMINÉ PAR LE POUR-VOIR.
RENONCEMENT ou PUTRÉFACTION, LE FLÉAU = ANÉANTISSEMENT DU MENTAL.
« Tant que le mental n’a pas été détruit, aucun aspirant censé ne doit se reposer sur ses lauriers tout en pensant avoir fait tout ce qu’il fallait » (Padamalai). Équivalent de : « Un mental purifié est élixir, un mental vidé est remède. On dit du mental qu’il est purifié quand il ne s’attache plus à rien. On le dit vidé lorsqu’il ne garde plus rien en lui. Mais si l’on s’attarde sur le vide de cette vacuité, c’est que la vacuité n’est pas encore vide. Un mental vide et qui ne pense pas à sa vacuité, voilà ce qu’on appelle la véritable Vacuité », dit Le Secret de la Fleur d’Or, traduction de Thomas Cleary.
Le Vrai Fléau, c’est le mental, c’est la raison. Et le vrai Fléau ce sont les cinq sens de l’humain et leur monde soumis à leurs cinq sens.
Notes.
0. « Lorsqu’on utilise cette technique pour la première fois, on a l’impression d’un non-être dans l’être. Mais une fois le travail achevé, quand on a un corps au-delà du corps, on a l’impression d’un être dans le non-être [le « sentiment océanique » de Jean Coulonval] ».
« Ce n’est qu’au bout de cent jours de travail concentré que la lumière est réel, qu’elle est le feu du mental. Car au bout de cent jours, la lumière jaillit spontanément : de même que le rapport entre une femme et un homme forme l’embryon, soudain, d’un point d’authentique énergie positive, surgit une perle. Il convient de l’observer, calmement, tranquillement. Le retournement de la lumière est le processus de « mise à feu ». […] La Lumière n’est ni en soi ni en dehors de soi. Les montagnes, les rivières, le soleil, la lune et toute la Terre participent aussi de cette Lumière qui ne se trouve pas seulement en soi. Toutes les opérations de l’intelligence, la connaissance et la sagesse, participent également de cette Lumière qui ne se trouve donc pas en dehors de soi. De même que la Lumière du ciel et de la terre emplit l’univers, la Lumière d’un seul Être s’étend naturellement aux cieux et embrasse la Terre. Voilà pourquoi si l’on retourne la Lumière, le monde entier se retourne également », dit si clairement le Secret de la Fleur d’Or.
1. LA VALEUR D’ÉCHANGE ENTRE DEDANS ET DEHORS et RESTE ET MANQUE DE LA SOUMISSION AUX MARCHANDISES, LA SOUMISSION À LA LOI DE SUCCION, LE PLOMB PESANTEUR.
– Quelle est donc la racine du mal ?
– La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
– La saisie de quoi ?
– La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme ; le connaisseur, la connaissance et le connu].
– Comment arrêter cette saisie ?
– En recourant à l’introuvable, car dans l’introuvable il n’y a pas de saisie.
– Qu’est-ce que l’introuvable ?
– La fin du dualisme.
– Qu’est-ce que le dualisme ?
– La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
2. Phrase clé de Lovecraft l’Initié : « Espèce de crétin, Warren est mort ! » (Pour mourir, il faut être MASQUÉ d’une naissance).
Randolph Carter et son ami Warren Harley se rendent dans un cimetière, Warren part à l’exploration souterraine d’une tombe et reste en contact téléphonique filaire avec Randolph resté en surface. Au bout d’un temps la voix de Warren lui renvoie l’épouvante de son angoisse. Et finalement « à l’autre bout du fil » lorsque Randolph interroge très angoissé son ami, une voix lui répond une chose surprenante illustrant fort bien ce qu’il se passe dans notre monde actuel :
« ESPÈCE DE CRÉTIN, WARREN EST MORT ! »
(Dans Démons et Merveilles, chapitre Témoignage de Randolph Carter, dernière ligne).
Bref, la totale illusion, l’Enfer, la Chute, nous la créons nous-même comme nous avons créés Dieu et les Dieux.
« Supposons qu’un homme, dans ce hall [l’ashram de Ramana Maharshi), s’endort. Dans son sommeil, il rêve qu’il se rend quelque part, s’égare, erre de village en village, d’une montagne à l’autre et cherche des jours entiers, sans eau ni nourriture. Il souffre beaucoup, s’informe de son chemin auprès de gens, et trouve finalement le bon endroit. Soulagé, il entre dans ce hall. Là, il ouvre les yeux, il est surpris. Tout cela a eu lieu durant un court moment et c’est seulement en se réveillant qu’il se rend compte qu’il n’a été nulle part. C’est la même chose avec notre vie présente [le scribe de la page souligne]. Quand s’ouvre l’œil de la Connaissance, l’homme réalise qu’il demeure en permanence en son propre Soi ». (Ramana Maharshi, 29-11-1947).
IDEM : « La Libération est déjà en vous ; vous devez simplement vous débarrasser des choses extérieures [la racine du mal(1)] qui se sont imposées à vous » (Ramana Maharshi, 21-11-1947).
Idem, le 29-11-1947 : « Les pratiques spirituelles ne servent pas à connaître son propre Soi, qui est omniprésent, mais seulement à se libérer des objets de désir(1). Une fois qu’on les a tous abandonnés, on demeure tel que l’on EST. Ce qui existe toujours est le Soi, tout ne naît que du Soi. On peut savoir cela quand on a réalisé le Soi. Tant que l’on n’a pas acquis cette connaissance, tout ce que l’on voit dans ce monde paraît réel ».
Dire que les choses existent, comme le temps, implique quelqu’un qui les voit. Il doit y avoir quelqu’un qui puisse dire : ”Je le vois, je l’entends, je le veux”…
3. SENTIMENT OCÉANIQUE : Le sentiment océanique englobe toutes choses, pareil au ”cent mille cours d’eau différents” qui tous sont l’eau de l’Océan à saveur unique mais comprenant toutes les saveurs, tel le Centre est nulle part et la Circonférence est partout. Celui qui demeure dans le sentiment océanique se baigne dans TOUTES LES EAUX : LES EAUX PRIMORDIALES.
Le sentiment océanique du ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. (Réf. à Ramana Maharshi 92 du 7-11-1935).
« Tout comme les fleuves, en se déversant dans l’océan, perdent leur individualité et qu’ensuite les eaux de l’océan s’évaporent pour retomber en pluie sur les montagnes, puis s’écouler en rivières et retourner à l’océan, ainsi les individus, qui entrent en sommeil, perdent leur individualité et reviennent comme individus, selon leurs vâsanâ (tendances) antérieurs, sans en être conscients. Par conséquent, même dans la mort, le sat [réel, juste, existence absolue] n’est pas perdu ». (Ramana Maharshi, entretien 108 du 29-11-1935).
Voir aussi la page : Sentiment océanique Sahaja.