Qu’est-ce que c’est l’intelligence et qui pense

Qu’est-ce que c’est l’intelligence et qui pense ?
INTELLIGENCE : saisir, re-cueillir, d’où : écouter, lire et voir par les sens du mental-corps nécessairement dans la dualité sujet-objet, donc dans la mise en valeur du temps (l’idéation, la raison qui calcul et fabrique des concepts, des priori et des a-priori et leur posteriori) ; mise en valeur sujet-objet qui tombe dans le temps qui coule et son espace en devant s’en arrêt s’y adapter sous peine d’en crever : c’est ce monde des accidents et de l’instatabilité QUI SINGE LA VRAIE INSTABILITÉ DU SAINT CHAOS.

Page dédiée à Pauline Carton, une Personne libre.

INTELLIGENCE = LA POSSESSION, LA SAISIE, LA RACINE DU MAL(1)
Parce que l’intelligence vient nécessairement de l’ego. Et d’où l’ego s’élève-t-il ? De la Conscience infinie et Conscience abstraite ou pure intelligence, et donc Félicité qui n’est pas la conscience conceptuelle appelée ”raison”, qui de ce fait SE FOND dans la Félicité naturelle.

– Q. : S’agit-il de l’âme ?
– M. : âme, mental, ego ne sont que des mots. Il n’y a pas d’entités de cette sorte. La conscience est la seule vérité.
– Q. : Alors cette conscience ne peut procurer aucun plaisir.
– M. : Sa nature est Félicité. Seule la Félicité est. Il n’y a donc pas de jouisseur pour jouir du plaisir. Jouisseur et jouissance – les deux se fondent en elle.
– Q. : Dans la vie ordinaire, il y a plaisir et souffrance. Ne devrions-nous pas rester seulement avec le plaisir ?
– M. : Le plaisir consiste à tourner le mental vers l’intérieur et à l’y maintenir ; la souffrance, à le tourner vers l’extérieur. Seul le plaisir existe. L’absence de plaisir est appelée souffrance. Notre nature est plaisir – Félicité (ânanda).
– Q. : Est-ce l’âme ?
– M. : Dieu et âme ne sont que des conceptions mentales.
– Q. : Dieu n’est-Il qu’une conception mentale ?
– M. : Oui. Pensez-vous à Dieu pendant le sommeil ?
– Q. : Mais le sommeil est un état de torpeur.
– M. : Si Dieu est réel, Il doit toujours être présent. Vous restez bien la même durant les états de sommeil et de veille. Si Dieu est aussi vrai que votre Soi, Dieu doit être présent dans le sommeil, comme l’est le Soi. Cette pensée de Dieu ne surgit qu’à l’état de veille. Qui pense en ce moment même ?
– Q. : Je pense.
– M. : Qui est ce ‘je’ ? Qui le dit ? Est-ce le corps ?
– Q. : C’est le corps qui parle.
– M. : Le corps ne parle pas. Si c’était le cas, parlait-il durant le sommeil ? Qui est ce ‘je’ ?
– Q. : Le ‘je’ à l’intérieur du corps.
– M. : Êtes-vous à l’intérieur ou à l’extérieur du corps ?
– Q. : Je suis certainement à l’intérieur du corps.
– M. : Le savez-vous quand vous dormez ?
– Q. : Quand je dors, je reste également dans mon corps.
– M. : Êtes-vous consciente d’être dans le corps pendant le sommeil ?
– Q. : Le sommeil est un état de torpeur.
– M. : Le fait est que vous n’êtes ni à l’intérieur ni à l’extérieur. Le sommeil est l’état naturel de l’être.

– Q. : Alors le sommeil doit être un meilleur état que celui de veille.
– M. : Il n’y a pas d’état supérieur ou inférieur. Que ce soit en sommeil profond, en rêve ou en état de veille, vous êtes exactement la même. Le sommeil est un état de bonheur dans lequel il n’y a pas de souffrance. Le sentiment de manque, de douleur, etc., ne se manifeste que pendant l’état de veille [la racine du mal(1)].
Quel changement a eu lieu ? Vous êtes la même personne dans les deux états et cependant il y a une différence en ce qui concerne le bonheur. Pourquoi ? Parce que le mental s’est maintenant manifesté.
Ce mental s’élève après la pensée ‘je’. La pensée ‘je’ s’élève de la Conscience. Si l’on demeure en elle, on est toujours heureux.
– Q. : L’état de sommeil est l’état dans lequel le mental est tranquille. Je le considère comme le pire des états.
– M. : Si c’est ainsi, pourquoi tout le monde désire-t-il le sommeil ?
– Q. : C’est le corps qui s’endort lorsqu’il est fatigué.
– M. : Le corps dort-il ?
– Q. : Oui. C’est la condition dans laquelle les forces du corps sont réparées.
– M. : Admettons-le, mais le corps lui-même dort-il et se réveille-t-il ? Vous venez de dire vous-même que le mental est tranquille pendant le sommeil. Les trois états appartiennent au mental.
– Q. : Mais ne sont-ils pas des états de l’âme dont l’effet se produit par les sens, le corps, etc. ?
 M. : Ils ne relèvent ni du corps ni de l’âme. L’âme reste toujours pure et non contaminée. Elle est le substrat parcourant ces trois états. Quand l’état de veille prend fin, je suis ; quand l’état de rêve prend fin, je suis ; quand le sommeil profond prend fin, je suis. Ils se succèdent et cependant, je suis encore. Ils sont comme les images d’un film projetées sur un écran. Elles n’affectent pas l’écran. De même, je ne suis pas affecté quand l’un ou l’autre de ces états prend fin. Si ces états relevaient du corps, vous seriez consciente de votre corps en sommeil. L’êtes-vous ?
– Q. : Non.
– M. : Sans être conscient du corps, comment peut-on dire que le corps existe pendant le
sommeil ?
– Q. : Parce qu’on le retrouve toujours au réveil.
– M. : Le sens du corps est une pensée ; la pensée appartient au mental, le mental s’élève après la pensée ‘je’ et la pensée ‘je’ est la pensée-racine. Si celle-ci est tenue fermement, les autres pensées disparaîtront. Alors il n’y aura plus de corps, plus de mental, ni même d’ego.
– Q. : Que restera-t-il alors ?
– M. : Le Soi dans toute sa pureté.
– Q. : Comment s’y prendre pour faire disparaître le mental ?

– M. : Il n’y a pas besoin de vouloir le détruire. Penser cela ou le souhaiter est en soi une pensée [le scribe de la page souligne].
Si on cherche le penseur, les pensées disparaîtront.
– Q. : Vont-elles disparaître d’elles-mêmes ? Cela semble si difficile.
– M. : Elles disparaîtront parce qu’elles sont irréelles. L’idée de difficulté est en soi un obstacle à la Réalisation. Elle doit être dépassée. Rester le Soi n’est pas difficile.
– Q. : Il paraît facile de penser à Dieu dans le monde extérieur alors qu’il semble si difficile de rester sans pensées.
– M. : C’est absurde. Regarder le monde extérieur est facile et regarder à l’intérieur est difficile !
Cela doit être l’inverse !
– Q. : Je ne comprends pas. Tout cela est si difficile.
– M. : Cette idée de difficulté est le principal obstacle. Un peu de pratique vous fera penser
différemment.
– Q. : Quelle est la pratique ?
– M. : Trouver la source de la pensée ‘je’.
– Q. : C’était l’état avant ma naissance.
– M. : Pourquoi pensez-vous à la naissance et à la mort ? Êtes-vous réellement née ? Le mental se manifeste, et cela est appelé naissance. Après le mental, s’élève la pensée du corps – le corps est perçu ; puis s’élève la pensée de la naissance, celle de l’état avant la naissance, de la mort, de l’après-mort… Toutes ces pensées n’appartiennent qu’au mental. De qui est-ce la naissance ?
– Q. : Ne suis-je pas née en ce moment même ?
– M. : Tant qu’il s’agit du corps, la naissance est réelle. Mais le corps n’est pas le ‘Je’. Le Soi ne naît ni ne meurt. Il n’y a donc rien de nouveau. Les Sages voient tout dans le Soi et tout venant du Soi.
En lui, il n’y a pas de diversité. C’est pourquoi il n’y a ni naissance ni mort.
– Q. : Si le sommeil est un si bon état, pourquoi ne cherche-t-on pas à y rester toujours ?
– M. : On n’est jamais qu’en sommeil. L’état présent, celui de veille, n’est pas plus qu’un rêve. Et le rêve ne peut se dérouler que durant le sommeil. Le sommeil est donc à la base de ces trois états. Et la manifestation de ces trois états n’est encore qu’un rêve qui, à son tour, est un autre sommeil. Ainsi, ces états de rêve et de sommeil n’ont pas de fin.
Il en va de même de la naissance et de la mort qui sont, elles aussi, des rêves dans un sommeil.
En vérité, il n’y a ni naissance ni mort.
(Ramana Maharshi, entretien 244, du 29-8-1936).

Un maître demanda un jour à un disciple :
– D’où vient-tu ?
Le disciple répondit qu’il venait de tel et tel endroit.
Le maître s’enquit alors :
– Y penses-tu ?
Le disciple répondit que oui, souvent.
Le maître dit alors :
– Celui qui pense est le mental (la raison) ; l’environnement est ce à quoi il pense. Cet environnement comprend des montagnes, des rivières, des terres, des maisons, des gens, des animaux et ainsi de suite [dans l’arche de Noé…]. Maintenant, retourne ta pensée [le Retournement de la Lumière(2), le ”QUI SUIS-JE ?”] pour penser au mental qui pense : s’y trouve-t-il autant de choses ?

Le monde oligarchique des impérialistes sionistes repose sur l’ego, la possession du votre ceci, votre cela, il repose sur les ”Plus ça change et plus c’est la même chose” du FRIC/FLIC/GRIC-GROC ET GUERRES, les dictateurs ne font que « CHANGER D’AUBERGE » ET DE DÉCORATION. Ces dictateurs ne savent pas expérimenter le Pur Soi et ils imposent leur ego au monde entier COMME S’ILS MONTRAIENT LEUR CUL OU AUTRES CHOSES AUX GENS.
OLIG ARCHIE SIONISTES US = V(I)OLEURS.
L’oligarchie impérialiste de la City de Londres et de Wall Street sont particulièrement conditionnés et passe d’un état à un autre au gré des circonstances du monde des accidents ou spatio-temporel, le monde du Plomb-Pesanteur ou LOI DE SUCCION VULGAIRE ET SAISIE.
L’entretien 244 ci-dessus du Maharshi exprime le Retournement de la Lumière, alors comment des gens qui ne se connaissent pas peuvent-il imposer leurs opinions au monde ? C’EST CELA LA DÉFINITION D’UNE DICTATURE, DES PLUS SOURNOISES, puisqu’on enchaîne plus les esclaves pout les faire travailler ! ON LES ENCHAÎNE PAR LE MENTAL, PAR LES MANIPULATIONS DU DEHORS DE TOUTES SORTES. TOUS PARTIS POLITIQUES, TOUT « ISME », en religions, en philosophie, en politique, en technologie donc en économie, TEND À IMPOSER À L’ENSEMBLE. C’est pourquoi tout ”parti”, tout ”isme” est un genre de dictature.

« Au gré des circonstances du monde des accidents » = ce monde PROBABILISTE, EN ”COMME SI” : LA MISE EN VALEUR DU TEMPS EST EN ”COMME SI’, PROBABILISTE. ”COMME SI” = CROIRE, AUX IMAGES PROJETÉES SUR L’ÉCRAN DE CINÉMA ou CROIRE AUX OMBRES SUR LES MURS : L’HOMO RELIGIOSUS A BESOIN DE CROIRE : AUX REPÈRES, IL A PEUR DU NOIR ET DU VIDE ET DE NE PLUS AVOIR DE ”RAISON” DE VIVRE. ALORS IL CROIT AUX SCIENCES, AUX TECHNOLOGIES ET AU POLITISME DU CAPITALISME, AUX RELIGIONS, AU SURNATUREL, AUX ”COMME SI” ET AUX DIEUX QU’IL FABRIQUE, piloté par sa loi de succion vulgaire, le PLOMB-PESANTEUR.

Si vous vous promenez sur un sentier près d’une forêt, vous y verrez des cailloux proches de vos yeux, et tout aussi proche au bord du sentier des RONCES ; mais si vous discernez au loin un lézard qui se chauffe au soleil sur une grosse pierre lui servant de radiateur, quand vous arriverez proche de lui, inutile de tenter de lui arracher la queue, il aura nécessairement disparu depuis longtemps. Inutile alors une fois chez vous de tenter de vous éjecter de l’ascenseur pour jeter un œil sur le prochain tirage du loto. C’est une définition du ”COMME SI”.
Ce modèle de civilisation construite sur le matérialisme TOTALITAIRE COMME UNE RELIGION NOUVELLE est mourant, LA PREUVE : LA MODE À L’”INTELLIGENCE ARTIFICIELLE” LIÉE AU CAPITALISME ET SES INDUSTRIES MORTIFÈRES, POLLUANTES, TANTÔT DOGMATIQUES ET FIXISTES, TANTÔT QUI RISQUENT DE LORGNER CERTAINES PAROISSES ÉSOTÉRIQUES : D’UN CÔTÉ COMME DE L’AUTRE C’EST LA PRISON, L’ENFERMEMENT, LA FIXATION OU COAGULATION, comme attacher un Instant qui passe à un autre Instant.

Un des procédés d’Éveil de la Fleur-d’Or est exprimé par cette formule
mnémothechnique :
1 – L’invité chez l’invité.
2 – L’hôte chez l’invité.
3 – L’invité chez l’hôte.
4 – L’hôte chez l’hôte.

Le 1 correspond au mental ordinaire qui vagabonde sans cesse. Le 2 correspond au premier stade du Retournement de la Lumière ou approche vers le Soi. Le 3 correspond à un mental dompté permettant la Vraie Création. Le 4 correspond au Soi, source primordiale de la Conscience, le POINT FOCAL LA VRAIE DEMEURE DU SENS DEMEURE.
Il y a comme deux « moi » ou hôte sans forme. « Un maître a remarqué à ce propos : « Si vous pouvez vous éveiller à ”l’authentique” [donc au Serpent ou Dragon] qui est en vous, vous comprendrez que quitter une état pour entrer dans un autre revient à ”descendre à l’auberge”. En thermes psychologiques, cela tend à suggérer que celui qui a compris la présence de l’hôte réel peut entrer et sortir à sa guise des pensées, des sentiments, des humeurs et des personnalités, du moment qu’il reste centré dans l’Esprit primordial [Principe Originel Universel ou Soi) et n’est donc pas susceptible de tomber sous l’emprise du contenu d’états de conscience conditionnés », écrit cette remarque importante Thomas Cleary dans sa Postface du Secret de la Fleur d’Or.
Cleary cite le cas du Sage Tchouang-tseu qui en se réveillant d’une rêverie ne sait plus s’il est un homme qui a rêvé qu’il était un papillon, ou s’il est un papillon qui rêvait qu’il était un homme. Cette « histoire » est destiné à ramener au POINT FOCAL, le CENTRUM CENTRI : ouverture ou Vraie Création sans noms-les-formes : expérimenter le Soi de l’hôte sans noms-les-formes dans toute la pureté de sa Félicité. Là il n’y a plus le conditionnement du monde des accidents et on reste dans le domaine de l’expérience ordinaire ; les Taoïstes appellent cela revenir à « la racine du Ciel et de la Terre ».
Rêve du papillon et preuve de FRACTALE…

Une fois le Dragon dompté, il n’y a plus besoin de « loi » puisqu’il n’existe plus aucune erreur nécessairement résultat de la dualité sujet-objet. L’invention du Cosmos (du big bang, des montagnes, océans, etc.) n’est nécessaire que depuis que les humains s’en écartent. Un fois l’ego dompté il n’y a plus besoin de Cosmos, ou plutôt il vient à nous si besoin !

  • Si vous pensez à « votre » développement personnel dans la logique mortifère égrégorienne du ”votre ceci, votre cela”, vous tombez dans les ”Plus ça change et plus c’est la même chose” du politisme capitaliste : vous ne faites que ”changer d’auberge” : vous quittez un état pour entrer dans un autre. Principe du capitalisme quo ne change jamais car lié à l’ego, à la saisie.
    Mais, celui qui a vraiment compris le sens de l’HÔTE, exprimé dans le Secret de la Fleur d’Or, est comme L’ÉCRAN de cinéma qui n’est pas influencé par les images projetées dessus : une séquence d’incendie ne va pas brûler l’écran, un océan projeté dessus ne va pas le mouiller : VOUS ÊTES ALORS EN ZÉRO INDIEN ; VOUS ENTREZ ET SORTEZ COMME VOUS VOULEZ DES AUBERGES : VOUS NE VOUS FIXEZ PAS (comme Pauline Carton qui habitât toujours à l’hôtel et ne se fixa jamais dans une ”maison à soi” ou un ”appartement à soi”).
    Du ”moment” où la Personne se vit comme l’écran de cinéma : ”NEUTRE”, dans LE BLANC DE L’ÉCRAN-INSTANT, DANS LA CONSCIENCE INFINIE, DANS LE Soi, cette Personne N’EST PAS CONDITIONNÉ par la racine du mal(1) : le contenu d’états de conscience conditionnés, LA QUANTITÉ, LE CHIFFRE, ce que la technologie capitaliste appelle ”intelligence artificielle”.

Notes.
1. LA VALEUR D’ÉCHANGE ENTRE DEDANS ET DEHORS et RESTE ET MANQUE DE LA SOUMISSION AUX MARCHANDISES, LA SOUMISSION À LA LOI DE SUCCION, LE PLOMB PESANTEUR.
– Quelle est donc la racine du mal ?
– La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
– La saisie de quoi ?
– La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme ; le connaisseur, la connaissance et le connu].
– Comment arrêter cette saisie ?
– En recourant à l’introuvable, car dans l’introuvable il n’y a pas de saisie.
– Qu’est-ce que l’introuvable ?
– La fin du dualisme.
– Qu’est-ce que le dualisme ?
– La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)

2. « Lorsqu’on utilise cette technique pour la première fois, on a l’impression d’un non-être dans l’être. Mais une fois le travail achevé, quand on a un corps au-delà du corps, on a l’impression d’un être dans le non-être [le « sentiment océanique » de Jean Coulonval] ».
« Ce n’est qu’au bout de cent jours de travail concentré que la lumière est réel, qu’elle est le feu du mental. Car au bout de cent jours, la lumière jaillit spontanément : de même que le rapport entre une femme et un homme forme l’embryon, soudain, d’un point d’authentique énergie positive, surgit une perle. Il convient de l’observer, calmement, tranquillement. Le retournement de la lumière est le processus de « mise à feu ». […] La Lumière n’est ni en soi ni en dehors de soi. Les montagnes, les rivières, le soleil, la lune et toute la Terre participent aussi de cette Lumière qui ne se trouve pas seulement en soi. Toutes les opérations de l’intelligence, la connaissance et la sagesse, participent également de cette Lumière qui ne se trouve donc pas en dehors de soi. De même que la Lumière du ciel et de la terre emplit l’univers, la Lumière d’un seul Être s’étend naturellement aux cieux et embrasse la Terre. Voilà pourquoi si l’on retourne la Lumière, le monde entier se retourne également », dit si clairement le Secret de la Fleur d’Or. Centrum Centri, se concentrer là-dessus « pour passer la Porte [Stargate] », pour vivre le Point Focal…
Riplée (Ripley) définit la Putréfaction, la mort des corps et division de la Matière, comme la conduisant à la division, donc au démontage, soit LA CORRUPTION SUIVIT DE LA GÉNÉRATION (voir plus bas la recomposition de la Barque du Passeur (a)) : « la Putréfaction est l’effet de la chaleur des corps entretenue continuellement, et non d’une chaleur appliquée manuellement. Il faut donc se donner garde de pousser la chaleur excitante et extérieur au-delà d’un degré tempéré : la matière se réduirait en cendre sèche et rouge, au lieu du noir, et tout périrait », dit fort à propos Dom Antoine-Joseph Pernety à l’article Putréfaction dans son Dictionnaire Mytho-Hermétique.

a. La MAIN VIVE EST DU THÈME DU PASSEUR, DU PONTIFE, CELUI QUI FAIT PASSER LE PONT, CELUI QUI OUVRE, comme l’Égyptien ancien qui arrivé à un cours d’eau aurait besoin de le traverser, il appellerait alors un passeur et lui demanderait de lui amener la barque et de le faire traverser, comme le Pontife, comme la Main vive ou la Main Ouverte (rien à cacher).

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Ambiance pour un paysage

 » Essai 11c – Ambiance pour un paysage « 

Composition : Michel Roudakoff
Pour : 2 Flûtes, 2 Hautbois, 2 Clarinettes en Si, 2 Bassons, 1 Cor en Fa, 2 Trompettes en Ré, 1 Trombone. Timbales, Violons 1 et 2, Altos, Violoncelles, Contrebasses.

Première diffusion : mercredi 12 octobre 2005
sur Radio Nova

Partition : paysage_essai2025_score

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Grégarisme = Réalité = passer un contrat

Grégarisme = Réalité = passer un contrat dans ce monde de la
SENTATION-SENTI-MENT.

LE ”COMME SI” = SIGNER UN CONTRAT : ON Y CROIT, et ainsi on fabrique le ”réel”.

Donc commencer par Nous demander : ”QUI SUIS-JE ?” C’est-à-dire : pourquoi est-ce que toutes choses que Nous voyons autour de Nous semble réelles ? Et Nos sens, senti-ment Nous illusionnent ce qui Nous entoure en construisant un modèle-contrat-grégarisme appelé ”monde”, ou univers, dans lequel Nous sommes inclus.

La totalité de ce MONDE CONTRACTUEL illusionné comme ”AU DEHORS” est ainsi UNE PENSÉE : UN CONSTRUCTION DE NOSTRE CORPS-MENTAL ET SES CINQ SENS.
ET AINSI ILLUSIONNÉ EN ”COMME SI”, COMME AYANT SIGNÉ UN CONTRAT, UN GRÉGARISME, NOUS AVONS LA CERTITUDE, ”COMME SI” Nous possédions la Vérité, que ce contrat, cette construction, ce modèle de ”réalité”, est ”réel”, et comme ce monde est construit par des PENSÉES FUGACES, CE MONDE EST NÉCESSAIREMENT TOUT AUSSI FUGACE, TOUT AUSSI EN ”COMME SI”.

Pensées appelées ”rêveries, phantasmes imagination”. Depuis longtemps nostre cerveau ne semble avoir aucun problème pour distinguer ce qu’il appelle à l’état de veille : ”réalité” à distinguer de ce qu’il appelle : ”imagination”, ou ”délire”. Le mental doit y parvenir en DÉCIDANT, À L’ÉTAT DE VEILLE, lequel de ces modèles représente LE DEDANS, et le DEHORS(1)

Actuellement beaucoup d’humain CROIENT que la ”réalité” consiste à récolter partout plein de petites vérités, plein de ”modèles” ou d’INFOS, les plus ”stables” possibles, pour constituer AU FINAL, la ”réalité” : c’est le système de l’”intelligence artificielle” qui procède par QUANTITÉ en CROYANT accéder à la QUALITÉ !
S’il en était ainsi, depuis que l’humain CROIT s’être développé suite à sa découverte du feu vulgaire, l’humain devrait vivre au Paradis : plus aucune guerre ne devrait exister, et l’opinion ne devrait pas pouvoir exercer sa tyrannie…

À L’ÉTAT DE VEILLE, RÉCOLTER PARTOUT PLEIN DE PETITES VÉRITÉS, OU D’INFOS, POUR EN FORMER UNE GROSSE ET SE CROIRE ”ARRIVÉ”, ET AINSI CROIRE POSSÉDER LA VÉRITÉ, EST PAR ESSENCE L’INSTABILITÉ MÊME. Car si vous vous endormez, si vous éprouvez la PANique, votre mental, votre ”raison” ne vous sera d’aucun secours pour A_viser, pour recourir à vos infos, vos PONCIFS, VOS CONTRATS, VOS CONVENTIONS, appelées ”réalité”.

Éliminer la racine du mal(1), c’est la COÏNCIDENTIA OPPOSITORUM : conjonction du temporel et du spirituel, conjonction du Moi-Collectif et du Moi-Individuel. La conjonction du physique et du métaphysique, avec évidemment la promesse du SALUT TOTAL, avec le Retour de PAN, la GLOBALITÉ DE LA BOULE : DIA-BOLIQUE : À TRAVERS LA BOULE, LA TRANSPARENCE, LA VERTICALE (comme ce s’envoyer en l’R ou dans un vaisseau ”spatial”).
Le christianisme déformé par l’Église de Rome a fait du DIA-ble le Malin, la raison qui calcul tout, identifiant PAN et DIAble comme MODÈLE DU MAL.

Or le sens véritable de DIA-ble veut bien dire : À TRAVERS : TRANS-EN-DENSE : MONTER, VERTICALE.

Sur les modèles mémoriels censés construire la ”réalité”, ils sont souvent construits AUTOUR D’UN POINT DE VUE ÉLEVÉ : LA VERTICALE. Les scènes sont vues ”COMME SI” on se trouvait au-dessus.
Si vous trouvez cela étrange, essayez de vous souvenir de la dernière fois où vous êtes allé au restaurant ou de votre dernière balade dans la forêt. D’où voyez-vous la scène ? Si c’est d’en haut, comme dans les rêves où l’on vole, alors DIA-ble devient compréhensible : le A-TRAVERS devient parlant, le PASSAGE, LE GATE GATE(2) DU FLUX DEVIENT ÉVIDENT.

LA VERTICALE DES EAUX PRIMORDIALES (que le christianisme transformera en ”Salut”, en ”aller au ciel” : que la laïcité matérialiste de l’économie mondiale de la drogue transformera en S’ENVOYER EN L’R : chez les jeunes actuels avec leur PTC [Pète-Ton-Crâne], jeunes paumés, manipulés, qui SIGNENT UN CONTRAT AVEC L’ÉCONOMIE MONDIALE DE LA DROGUE, LÉGALE OU ILLÉGALE C’EST LE MÊME FOND CAPITALISTE CONVENTIONNEL ET RÉPUBLICAIN ET SALARIAL DU CONSOMMATEUR, DE L’USAGER).
LA VERTICALE des lointains souvenirs des Eaux Primordiales, comme le rappel à l’évidence les drogues hallucinogènes et aux évidences que sont les expériences pathologiques : schizophrénie, syndromes confusio-oniriques, bouffées délirantes polymorphes, et simplement nos rêves et nos phantasmes (pour réf. au psychiatre de courant C.G. Jung : Pierre Solié, dans : Médecines initiatiques, aux sources des psychothérapies).

Un Modèle mémoriel VU D’EN HAUT devient ESSENCE-CIEL par rapport à un modèle sensoriel dicté par le conventionnel de l’opinion LA VISION HORIZONTALE MATÉRIALISTE :

Le modèle vu d’en haut semble réel EN ”COMME SI” DANS LE CIEL, DANS LA VERTICALE, en ”COMME SI” parce qu’alors tout SEMBLE ÊTRE LA BANALITÉ DE LA FÉLICITÉ DES EAUX PRIMORDIALES. Voilà ce que devrait être le Vrai Comme Si, et non plus un modèle de CROYANCE DE FAIRE SEMBLANT : SIGNER UN CONTRAT, DEVENIR UN USAGER, UN CONSOMMATEUR, UN PLOMB-PESANTEUR : passions, actes de Faire/Fer, agents-patients ou fruits de vendeurs-clients, sont tous du ”COMME SI”, SOUS TOUS UN CONTRAT DU GRAND JEU DU FAIRE SEMBLANT D’Y CROIRE, FAIRE SEMBLANT DE CROIRE À L’HISTOIRE. S’il n’y a plus d’histoire, LE CONTRAT EST ROMPU, le monde disparaît comme dans la parabole des neuf milliards de noms de Dieu où les étoiles s’éteignent les unes après les autres ”COMME SI” vaincu par l’intelligence artificielle représentée par l’ordinateur nouveau démiurge du transhumanisme.

La plus puissante drogue en ce monde s’appelle : « LA VIE », ou
« RÉALITÉ », que certains goinfres dévorent.

Concernant cette ”réalité” ou ”vie”, si vous savez comment se forment les ’formes’ des formes, vous faites de la JONGLERIE D’ATOMES, VOUS ARRANGEZ OU DÉ-RANGEZ, ou pour votre malheur, ou pour la médecine universelle de ceux qui n’y connaissent rien aux formes et qui croient au corps……. Vous arrangez pour la Bonté au sens de la Félicité naturelle, au-delà de la dualité pur-impur ou bien-mal, ou Dedans-Dehors.
En naissant on passe déjà un premier contrat….. avec la mort….. On passe un CONTRAT AVEC LA MATRICE, UN CONTRAT AVEC LE PLOMB-PESANTEUR DE CE MONDE DES ACCIDENTS, UN CONTRAT AVEC LA RACINE DU MAL(1).

En naissance, nous signons nécessairement ou naturellement un CONTRAT AVEC L’IMAGE MATERNELLE ET PATERNELLE (imago, modèle, fondations).

POURQUOI, ou POUR-QUOI ? UNE MISSION ? (autre Variation du Thème du ”QUI SUIS-JE ?”)

Notes.
1. LA VALEUR D’ÉCHANGE ENTRE DEDANS ET DEHORS et RESTE ET MANQUE DE LA SOUMISSION AUX MARCHANDISES, LA SOUMISSION À LA LOI DE SUCCION, LE PLOMB PESANTEUR.
– Quelle est donc la racine du mal ?
– La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
– La saisie de quoi ?
– La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme ; le connaisseur, la connaissance et le connu. ”Les triades ne sont que des apparences dans le temps et l’espace, tandis que la Réalité s’étend au-delà et derrière elles. Elles sont comme un mirage qui cache la Réalité. Elles proviennent de l’illusion [elle proviennent du ”Comme si”]” (Ramana Maharshi, entr. 28, 4-2-1935) ; jusqu’à la gloutonnerie spirituelle].
– Comment arrêter cette saisie ?
– En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
– Qu’est-ce que l’introuvable ?
– La fin du dualisme.
– Qu’est-ce que le dualisme ?
– La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
L’INTROUVABLE DONC L’INNOMMABLE, LE TERRORISTE, L’EXCRÉMENT COMME DIEU SONT CACHÉS.

Ils sont introuvables pour la raison naturelle que Nous sommes l’Univers et que la racine du mal fait SORTIR de l’Univers comme pour l’examiner et POUR-VOIR comment il fonctionne : ON SORT DU TROU POUR EXAMINER LE TROU, et comme dans un Trou il n’y a rien d’autre que le Trou : pas de Trou à voir.
POUR-VOIR OU POUVOIR SIGNIFIERA ALORS : D’É-couvrir : augmentation de l’ego par l’opinion ou le recouvrement de toutes choses par le MASQUE, LE RIDEAU DE SON EGO, CE SERA LA CHUTE : SORTIR, DEHORS, SAISIR… ET TENTER D’AMÉLIORER LA CONDITION HUMAINE…

TOUT EST FAIT POUR QUE LES MASSES S’ATTACHENT UNIQUEMENT À LA LETTRE OU À L’UTILITAIRE, À LA RAISON, CONFORMÉMENT À CE MONDE EN TRAIN DE SE DIGITALISER, DE SE NUMÉRISER.
C’EST CE MONDE DU SÉCURITAIRE TOTALITAIRE QUE VEULENT FABRIQUER LES CANCÉREUX DU POUVOIR, DONC INSTITUER CE MONDE D’ESCLAVES COMME BIEN ANNONCÉ DÉJÀ PAR LE MATHNAWÎ.

LOI DE SUCCION DANS LE MATHNAWÎ, LIVRE CINQUIÈME 719-752 : « Un petit oiseau chassait un ver : un chat saisit cette occasion et s’en empara. L’oiseau était dévorant et chose dévorée, et, absorbé dans sa chasse, ne savait pas qu’il y avait un autre chasseur.
Bien que le voleur chasse des objets, cependant le chef de la police avec les ennemis du voleur sont sur ses traces.
Son mental est occupé avec les biens, les verrous, la porte : il est inconscient du préfet et du tumulte qui s’élève à l’aube. Il est absorbé par sa passion pour le gain qu’il ne prend pas garde à ceux qui le recherchent et le poursuivent.
Si l’herbage boit l’eau pure, ensuite l’estomac d’un animal s’en nourrira.
Cette herbe est dévorante et décorée : il en va ainsi pour toute chose qui existe, excepté Dieu. Étant donné qu’Il est Celui (dont il est dit) : Il vous nourrit et n’est pas nourri, Dieu n’est pas dévorant et dévoré, comme la chair et la peau.
Comment ce qui est dévorant et dévoré serait-il en sûreté contre ce qui dévore et qui réside dans une cachette ?
La sécurité de ceux qui sont susceptibles d’être dévorés traîne le deuil à sa suite ; va vers le Portail [le « Gate gate pâragate… »] de Celui qui n’est pas nourri.

Chaque imagination dévore une autre imagination [surtout dans cette tyrannie de l’opinion] : une pensée se nourrit d’une autre pensée. Tu ne peux être libéré de toute imagination ni t’endormir de façon à t’évader complètement. Tes pensées sont comme les frelons, et ton sommeil comme l’eau (dans laquelle tu es plongé) : quand tu t’éveilles, les frelons reviennent.
Et maintes imaginations pareilles à des frelons volent et t’emportent tantôt ici, tantôt là.
Cette imagination est la moindre de ceux qui dévorent : le Tout-Puissant connaît les autres [Zéro indien…]
Écoute, enfuis-toi loin de la troupe de tous ceux qui dévorent, vers Celui qui a dit : « Je suis ton protecteur » [équivalent de la Parole du Christ : « Qui perd sa vie la gagne »].
Ou vers celui qui a acquis ce pouvoir de protection, si tu ne peux te hâter vers le Protecteur Lui-même. […] Tu as pris pour guide ta raison qui est devenue infantile, étant voilée par le voisinage de l’âme charnelle [la tyrannie de l’opinion, l’égrégore du moment, surtout celui de la folie du sanitaire en 2020-X, celui du réchauffisme allant avec l’aliénation de l’économie tout azimut consommateur sous prétexte et à la suite du covidisme et du réchauffisme se poursuivant avec la ”guerre en Ukraine-Gaza”].
[…]
L’avidité pour la chasse fait oublier qu’on est soi-même une proie [le citoyen la proie de l’autre, la proie des élections et des virus, du politisme, de l’inflation économique fabriquée et des banques et de la SAISIE OU LOI DE SUCCION] : le chasseur s’efforce de gagner des cœurs [du consensus], alors qu’il a perdu le sien ».

2. « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi).
Gate gate ou Flux : le EST, c’est-à-dire le FLUX-MOUVEMENT de Réaliser son Soi ou son EST, donc devenir LUI-MÊME, sa TOTALITÉ son JEHOVAH (le Vrai, pas le démiurge faiseur de l’Ancien Testament).
Le démiurge de ce ”testament” n’est autre que le DEHORS : les objets, événements ou faits, noms-les-formes, condition ou causisme, géométrie ou espace, pesanteur ou loi de succion vulgaire, etc., qui tous donnent naissance à des ”ismes”, des CONT-RATS à USINAGE qui peuvent être écartés de ce Gate gate (Éveil).

Une bonne image du Gate gate est l’Eau (Primordiale) QUI N’EST JAMAIS ELLE-MÊME :
C’EST LE SAINT CHAOS : L’INSOLITE, LE JAMAIS PAREIL EST LA RÈGLE.
MIRACLES ET MÉTAMORPHOSES SONT LA NATURE DE L’ABSOLUE INSTABILITÉ DE L’ÉTAT DES EAUX PRIMORDIALES, LE SAINT CHAOS.

N’importe quels objet et êtres peuvent voler, les animaux se métamorphosent en humains et les humains en animaux, les cultures germent spontanément et la chair des animaux dépecés repousse dans l’INSTANT.
Le Saint Chaos aussi appelé : « ÂGE D’OR ».

LA CATASTROPHE ARRIVE QUAND UNE VIBRATION, UN PARASITE, UN DEHORS VA IMPOSER UN « ORDRE », DONC UNE FLÈCHE DE TEMPS AU SAINT CHAOS.
Le temps coulera dans un seul sens, il sera le Kronos (Chronos) DÉVORANT, LOI DE SUCCION TUANT.
CETTE FLÈCHE DU TEMPS DEVIENDRA L’HISTOIRE IMPOSÉE OU F(R)ICTION, et de nos jours COMMERCE ET POLITISME ET ESCLAVAGE MENTAL.
Cette nouvelle mutation S’IMPOSERA AU GLOBE TERRESTRE : mers et continents, montagnes et fleuves furent distribués dans un spatio-temporel ou MONDE DES ACCIDENTS, d’où l’invention du TIQOUN COMMERCIAL PAR LES RABBINISTES RÉPARATEURS DE LEUR MONDE.
Les groupes humanoïdes, ceux qui se tiennent debout (VERTICALE cité plus haut par DIA-ble : à travers), reçurent des instructions et lois (des modèles), et la mort, à cause de la flèche du temps dans un seul sens, vint sanctionner, pour probablement des milliards de millénaires, cette transmutation du Saint Chaos au Cosmos où le principe de causalité balayera le principe d’incertitude et d’omnipotence magique.

Depuis l’éviction du Saint Chaos, ce monde est VERBALISÉ (administré, langage parlé puis écrit, signaux et signifiant), et FIXATION universitaire ou CONSTANTES (modèles genre ”vitesse de la lumière”) soit un ENSEMBLE DE ”VÉRITÉS” BASIQUEMENT COAGULÉES, CONTRACTUELLES, et donc ne relevant plus du Gate gate ou Saint Chaos.

Mais comme tout est en sans commencement ni fin DANS LE GATE GATE, LE FLUX, LA TRANSPARENCE, LA VERTICALE, alors toute partie de la Connaissance sera, par son propre : « Je suis ce JE SUIS », une GATE OU PORTE TEL QUE LE SENS DU ZÉRO INDIEN :
IL N’EXISTE ABSOLUMENT AUCUN ÉLÉMENT, DE L’INFINIMENT PETIT À L’INFINIMENT GRAND, COAGULÉ, DE CONNAISSANCE.
LA CONNAISSANCE C’EST LE GATE GATE, L’ÉVEIL, LE FLUX, LA VERTICALE, LE SAINT CHAOS.
SAINT CHAOS OU ZÉRO INDIEN SONT UNE MÊME CHOSE DANS LEUR ABSOLUE LABILITÉ.

Le Tao-tö king résume cela dans le Verset 78 :
”Rien n’est plus souple et plus faible que l’eau,
Mais pour enlever le dur et le fort, rien ne la surpasse
Et rien ne saurait la remplacer.

Le faiblesse a raison de la force ;
La souplesse a raison de la dureté.
Tout le monde le sait
Mais personne ne peut le mettre en pratique.

Ainsi le saint a-t-il dit :
Accepter toutes les immondices du royaume,
C’est être le seigneur du sol et des céréales(a).
Accepter les maux du royaume
C’est être le monarque de l’Univers.

Les paroles de Vérité semblent paradoxales”.
(Traduction : Liou Kia-hway).

ÉVEIL ou GATE GATE = processus de la vie même QUI S’INSTANTE D’INSTANT EN INSTANT : dans le Saint Chaos Nous ne sommes pas seulement en train de parler de ”connaissance” et de son ”mouvement”, car si on se COAGULE, LÀ, ON SORT DE L’UNIVERS OU ON REGARDE LE DOIGT QUI MONTRE LA LUNE, ON TOMBE ALORS DANS LA RACINE DU MAL (1). NOUS sommes l’Univers, sans dedans ni dehors,
c’est le Seul Réel ou Éveil, sans dedans ni dehors.

a. Dans l’antiquité, le Roi est obligé de faire offrande au Dieu du Sol et au Dieu des Céréales. Car ce sont la Terre et les Céréales qui font vivre le peuple. Le Roi, chef suprême, a seul le droit et le devoir de sacrifier au Dieu du Sol et au Dieu des Céréales. C’est ainsi qu’on peut dire qu’”il est le seigneur du Sol et des Céréales”.

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