Qu’est-ce que c’est l’intelligence et qui pense ?
INTELLIGENCE : saisir, re-cueillir, d’où : écouter, lire et voir par les sens du mental-corps nécessairement dans la dualité sujet-objet, donc dans la mise en valeur du temps (l’idéation, la raison qui calcul et fabrique des concepts, des priori et des a-priori et leur posteriori) ; mise en valeur sujet-objet qui tombe dans le temps qui coule et son espace en devant s’en arrêt s’y adapter sous peine d’en crever : c’est ce monde des accidents et de l’instatabilité QUI SINGE LA VRAIE INSTABILITÉ DU SAINT CHAOS.
Page dédiée à Pauline Carton, une Personne libre.
INTELLIGENCE = LA POSSESSION, LA SAISIE, LA RACINE DU MAL(1)
Parce que l’intelligence vient nécessairement de l’ego. Et d’où l’ego s’élève-t-il ? De la Conscience infinie et Conscience abstraite ou pure intelligence, et donc Félicité qui n’est pas la conscience conceptuelle appelée ”raison”, qui de ce fait SE FOND dans la Félicité naturelle.
– Q. : S’agit-il de l’âme ?
– M. : âme, mental, ego ne sont que des mots. Il n’y a pas d’entités de cette sorte. La conscience est la seule vérité.
– Q. : Alors cette conscience ne peut procurer aucun plaisir.
– M. : Sa nature est Félicité. Seule la Félicité est. Il n’y a donc pas de jouisseur pour jouir du plaisir. Jouisseur et jouissance – les deux se fondent en elle.
– Q. : Dans la vie ordinaire, il y a plaisir et souffrance. Ne devrions-nous pas rester seulement avec le plaisir ?
– M. : Le plaisir consiste à tourner le mental vers l’intérieur et à l’y maintenir ; la souffrance, à le tourner vers l’extérieur. Seul le plaisir existe. L’absence de plaisir est appelée souffrance. Notre nature est plaisir – Félicité (ânanda).
– Q. : Est-ce l’âme ?
– M. : Dieu et âme ne sont que des conceptions mentales.
– Q. : Dieu n’est-Il qu’une conception mentale ?
– M. : Oui. Pensez-vous à Dieu pendant le sommeil ?
– Q. : Mais le sommeil est un état de torpeur.
– M. : Si Dieu est réel, Il doit toujours être présent. Vous restez bien la même durant les états de sommeil et de veille. Si Dieu est aussi vrai que votre Soi, Dieu doit être présent dans le sommeil, comme l’est le Soi. Cette pensée de Dieu ne surgit qu’à l’état de veille. Qui pense en ce moment même ?
– Q. : Je pense.
– M. : Qui est ce ‘je’ ? Qui le dit ? Est-ce le corps ?
– Q. : C’est le corps qui parle.
– M. : Le corps ne parle pas. Si c’était le cas, parlait-il durant le sommeil ? Qui est ce ‘je’ ?
– Q. : Le ‘je’ à l’intérieur du corps.
– M. : Êtes-vous à l’intérieur ou à l’extérieur du corps ?
– Q. : Je suis certainement à l’intérieur du corps.
– M. : Le savez-vous quand vous dormez ?
– Q. : Quand je dors, je reste également dans mon corps.
– M. : Êtes-vous consciente d’être dans le corps pendant le sommeil ?
– Q. : Le sommeil est un état de torpeur.
– M. : Le fait est que vous n’êtes ni à l’intérieur ni à l’extérieur. Le sommeil est l’état naturel de l’être.
– Q. : Alors le sommeil doit être un meilleur état que celui de veille.
– M. : Il n’y a pas d’état supérieur ou inférieur. Que ce soit en sommeil profond, en rêve ou en état de veille, vous êtes exactement la même. Le sommeil est un état de bonheur dans lequel il n’y a pas de souffrance. Le sentiment de manque, de douleur, etc., ne se manifeste que pendant l’état de veille [la racine du mal(1)].
Quel changement a eu lieu ? Vous êtes la même personne dans les deux états et cependant il y a une différence en ce qui concerne le bonheur. Pourquoi ? Parce que le mental s’est maintenant manifesté.
Ce mental s’élève après la pensée ‘je’. La pensée ‘je’ s’élève de la Conscience. Si l’on demeure en elle, on est toujours heureux.
– Q. : L’état de sommeil est l’état dans lequel le mental est tranquille. Je le considère comme le pire des états.
– M. : Si c’est ainsi, pourquoi tout le monde désire-t-il le sommeil ?
– Q. : C’est le corps qui s’endort lorsqu’il est fatigué.
– M. : Le corps dort-il ?
– Q. : Oui. C’est la condition dans laquelle les forces du corps sont réparées.
– M. : Admettons-le, mais le corps lui-même dort-il et se réveille-t-il ? Vous venez de dire vous-même que le mental est tranquille pendant le sommeil. Les trois états appartiennent au mental.
– Q. : Mais ne sont-ils pas des états de l’âme dont l’effet se produit par les sens, le corps, etc. ?
M. : Ils ne relèvent ni du corps ni de l’âme. L’âme reste toujours pure et non contaminée. Elle est le substrat parcourant ces trois états. Quand l’état de veille prend fin, je suis ; quand l’état de rêve prend fin, je suis ; quand le sommeil profond prend fin, je suis. Ils se succèdent et cependant, je suis encore. Ils sont comme les images d’un film projetées sur un écran. Elles n’affectent pas l’écran. De même, je ne suis pas affecté quand l’un ou l’autre de ces états prend fin. Si ces états relevaient du corps, vous seriez consciente de votre corps en sommeil. L’êtes-vous ?
– Q. : Non.
– M. : Sans être conscient du corps, comment peut-on dire que le corps existe pendant le
sommeil ?
– Q. : Parce qu’on le retrouve toujours au réveil.
– M. : Le sens du corps est une pensée ; la pensée appartient au mental, le mental s’élève après la pensée ‘je’ et la pensée ‘je’ est la pensée-racine. Si celle-ci est tenue fermement, les autres pensées disparaîtront. Alors il n’y aura plus de corps, plus de mental, ni même d’ego.
– Q. : Que restera-t-il alors ?
– M. : Le Soi dans toute sa pureté.
– Q. : Comment s’y prendre pour faire disparaître le mental ?
– M. : Il n’y a pas besoin de vouloir le détruire. Penser cela ou le souhaiter est en soi une pensée [le scribe de la page souligne].
Si on cherche le penseur, les pensées disparaîtront.
– Q. : Vont-elles disparaître d’elles-mêmes ? Cela semble si difficile.
– M. : Elles disparaîtront parce qu’elles sont irréelles. L’idée de difficulté est en soi un obstacle à la Réalisation. Elle doit être dépassée. Rester le Soi n’est pas difficile.
– Q. : Il paraît facile de penser à Dieu dans le monde extérieur alors qu’il semble si difficile de rester sans pensées.
– M. : C’est absurde. Regarder le monde extérieur est facile et regarder à l’intérieur est difficile !
Cela doit être l’inverse !
– Q. : Je ne comprends pas. Tout cela est si difficile.
– M. : Cette idée de difficulté est le principal obstacle. Un peu de pratique vous fera penser
différemment.
– Q. : Quelle est la pratique ?
– M. : Trouver la source de la pensée ‘je’.
– Q. : C’était l’état avant ma naissance.
– M. : Pourquoi pensez-vous à la naissance et à la mort ? Êtes-vous réellement née ? Le mental se manifeste, et cela est appelé naissance. Après le mental, s’élève la pensée du corps – le corps est perçu ; puis s’élève la pensée de la naissance, celle de l’état avant la naissance, de la mort, de l’après-mort… Toutes ces pensées n’appartiennent qu’au mental. De qui est-ce la naissance ?
– Q. : Ne suis-je pas née en ce moment même ?
– M. : Tant qu’il s’agit du corps, la naissance est réelle. Mais le corps n’est pas le ‘Je’. Le Soi ne naît ni ne meurt. Il n’y a donc rien de nouveau. Les Sages voient tout dans le Soi et tout venant du Soi.
En lui, il n’y a pas de diversité. C’est pourquoi il n’y a ni naissance ni mort.
– Q. : Si le sommeil est un si bon état, pourquoi ne cherche-t-on pas à y rester toujours ?
– M. : On n’est jamais qu’en sommeil. L’état présent, celui de veille, n’est pas plus qu’un rêve. Et le rêve ne peut se dérouler que durant le sommeil. Le sommeil est donc à la base de ces trois états. Et la manifestation de ces trois états n’est encore qu’un rêve qui, à son tour, est un autre sommeil. Ainsi, ces états de rêve et de sommeil n’ont pas de fin.
Il en va de même de la naissance et de la mort qui sont, elles aussi, des rêves dans un sommeil.
En vérité, il n’y a ni naissance ni mort.
(Ramana Maharshi, entretien 244, du 29-8-1936).
Un maître demanda un jour à un disciple :
– D’où vient-tu ?
Le disciple répondit qu’il venait de tel et tel endroit.
Le maître s’enquit alors :
– Y penses-tu ?
Le disciple répondit que oui, souvent.
Le maître dit alors :
– Celui qui pense est le mental (la raison) ; l’environnement est ce à quoi il pense. Cet environnement comprend des montagnes, des rivières, des terres, des maisons, des gens, des animaux et ainsi de suite [dans l’arche de Noé…]. Maintenant, retourne ta pensée [le Retournement de la Lumière(2), le ”QUI SUIS-JE ?”] pour penser au mental qui pense : s’y trouve-t-il autant de choses ?
Le monde oligarchique des impérialistes sionistes repose sur l’ego, la possession du votre ceci, votre cela, il repose sur les ”Plus ça change et plus c’est la même chose” du FRIC/FLIC/GRIC-GROC ET GUERRES, les dictateurs ne font que « CHANGER D’AUBERGE » ET DE DÉCORATION. Ces dictateurs ne savent pas expérimenter le Pur Soi et ils imposent leur ego au monde entier COMME S’ILS MONTRAIENT LEUR CUL OU AUTRES CHOSES AUX GENS.
OLIG ARCHIE SIONISTES US = V(I)OLEURS.
L’oligarchie impérialiste de la City de Londres et de Wall Street sont particulièrement conditionnés et passe d’un état à un autre au gré des circonstances du monde des accidents ou spatio-temporel, le monde du Plomb-Pesanteur ou LOI DE SUCCION VULGAIRE ET SAISIE.
L’entretien 244 ci-dessus du Maharshi exprime le Retournement de la Lumière, alors comment des gens qui ne se connaissent pas peuvent-il imposer leurs opinions au monde ? C’EST CELA LA DÉFINITION D’UNE DICTATURE, DES PLUS SOURNOISES, puisqu’on enchaîne plus les esclaves pout les faire travailler ! ON LES ENCHAÎNE PAR LE MENTAL, PAR LES MANIPULATIONS DU DEHORS DE TOUTES SORTES. TOUS PARTIS POLITIQUES, TOUT « ISME », en religions, en philosophie, en politique, en technologie donc en économie, TEND À IMPOSER À L’ENSEMBLE. C’est pourquoi tout ”parti”, tout ”isme” est un genre de dictature.
« Au gré des circonstances du monde des accidents » = ce monde PROBABILISTE, EN ”COMME SI” : LA MISE EN VALEUR DU TEMPS EST EN ”COMME SI’, PROBABILISTE. ”COMME SI” = CROIRE, AUX IMAGES PROJETÉES SUR L’ÉCRAN DE CINÉMA ou CROIRE AUX OMBRES SUR LES MURS : L’HOMO RELIGIOSUS A BESOIN DE CROIRE : AUX REPÈRES, IL A PEUR DU NOIR ET DU VIDE ET DE NE PLUS AVOIR DE ”RAISON” DE VIVRE. ALORS IL CROIT AUX SCIENCES, AUX TECHNOLOGIES ET AU POLITISME DU CAPITALISME, AUX RELIGIONS, AU SURNATUREL, AUX ”COMME SI” ET AUX DIEUX QU’IL FABRIQUE, piloté par sa loi de succion vulgaire, le PLOMB-PESANTEUR.
Si vous vous promenez sur un sentier près d’une forêt, vous y verrez des cailloux proches de vos yeux, et tout aussi proche au bord du sentier des RONCES ; mais si vous discernez au loin un lézard qui se chauffe au soleil sur une grosse pierre lui servant de radiateur, quand vous arriverez proche de lui, inutile de tenter de lui arracher la queue, il aura nécessairement disparu depuis longtemps. Inutile alors une fois chez vous de tenter de vous éjecter de l’ascenseur pour jeter un œil sur le prochain tirage du loto. C’est une définition du ”COMME SI”.
Ce modèle de civilisation construite sur le matérialisme TOTALITAIRE COMME UNE RELIGION NOUVELLE est mourant, LA PREUVE : LA MODE À L’”INTELLIGENCE ARTIFICIELLE” LIÉE AU CAPITALISME ET SES INDUSTRIES MORTIFÈRES, POLLUANTES, TANTÔT DOGMATIQUES ET FIXISTES, TANTÔT QUI RISQUENT DE LORGNER CERTAINES PAROISSES ÉSOTÉRIQUES : D’UN CÔTÉ COMME DE L’AUTRE C’EST LA PRISON, L’ENFERMEMENT, LA FIXATION OU COAGULATION, comme attacher un Instant qui passe à un autre Instant.
Un des procédés d’Éveil de la Fleur-d’Or est exprimé par cette formule
mnémothechnique :
1 – L’invité chez l’invité.
2 – L’hôte chez l’invité.
3 – L’invité chez l’hôte.
4 – L’hôte chez l’hôte.
Le 1 correspond au mental ordinaire qui vagabonde sans cesse. Le 2 correspond au premier stade du Retournement de la Lumière ou approche vers le Soi. Le 3 correspond à un mental dompté permettant la Vraie Création. Le 4 correspond au Soi, source primordiale de la Conscience, le POINT FOCAL LA VRAIE DEMEURE DU SENS DEMEURE.
Il y a comme deux « moi » ou hôte sans forme. « Un maître a remarqué à ce propos : « Si vous pouvez vous éveiller à ”l’authentique” [donc au Serpent ou Dragon] qui est en vous, vous comprendrez que quitter une état pour entrer dans un autre revient à ”descendre à l’auberge”. En thermes psychologiques, cela tend à suggérer que celui qui a compris la présence de l’hôte réel peut entrer et sortir à sa guise des pensées, des sentiments, des humeurs et des personnalités, du moment qu’il reste centré dans l’Esprit primordial [Principe Originel Universel ou Soi) et n’est donc pas susceptible de tomber sous l’emprise du contenu d’états de conscience conditionnés », écrit cette remarque importante Thomas Cleary dans sa Postface du Secret de la Fleur d’Or.
Cleary cite le cas du Sage Tchouang-tseu qui en se réveillant d’une rêverie ne sait plus s’il est un homme qui a rêvé qu’il était un papillon, ou s’il est un papillon qui rêvait qu’il était un homme. Cette « histoire » est destiné à ramener au POINT FOCAL, le CENTRUM CENTRI : ouverture ou Vraie Création sans noms-les-formes : expérimenter le Soi de l’hôte sans noms-les-formes dans toute la pureté de sa Félicité. Là il n’y a plus le conditionnement du monde des accidents et on reste dans le domaine de l’expérience ordinaire ; les Taoïstes appellent cela revenir à « la racine du Ciel et de la Terre ».
Rêve du papillon et preuve de FRACTALE…
Une fois le Dragon dompté, il n’y a plus besoin de « loi » puisqu’il n’existe plus aucune erreur nécessairement résultat de la dualité sujet-objet. L’invention du Cosmos (du big bang, des montagnes, océans, etc.) n’est nécessaire que depuis que les humains s’en écartent. Un fois l’ego dompté il n’y a plus besoin de Cosmos, ou plutôt il vient à nous si besoin !
- Si vous pensez à « votre » développement personnel dans la logique mortifère égrégorienne du ”votre ceci, votre cela”, vous tombez dans les ”Plus ça change et plus c’est la même chose” du politisme capitaliste : vous ne faites que ”changer d’auberge” : vous quittez un état pour entrer dans un autre. Principe du capitalisme quo ne change jamais car lié à l’ego, à la saisie.
Mais, celui qui a vraiment compris le sens de l’HÔTE, exprimé dans le Secret de la Fleur d’Or, est comme L’ÉCRAN de cinéma qui n’est pas influencé par les images projetées dessus : une séquence d’incendie ne va pas brûler l’écran, un océan projeté dessus ne va pas le mouiller : VOUS ÊTES ALORS EN ZÉRO INDIEN ; VOUS ENTREZ ET SORTEZ COMME VOUS VOULEZ DES AUBERGES : VOUS NE VOUS FIXEZ PAS (comme Pauline Carton qui habitât toujours à l’hôtel et ne se fixa jamais dans une ”maison à soi” ou un ”appartement à soi”).
Du ”moment” où la Personne se vit comme l’écran de cinéma : ”NEUTRE”, dans LE BLANC DE L’ÉCRAN-INSTANT, DANS LA CONSCIENCE INFINIE, DANS LE Soi, cette Personne N’EST PAS CONDITIONNÉ par la racine du mal(1) : le contenu d’états de conscience conditionnés, LA QUANTITÉ, LE CHIFFRE, ce que la technologie capitaliste appelle ”intelligence artificielle”.
Notes.
1. LA VALEUR D’ÉCHANGE ENTRE DEDANS ET DEHORS et RESTE ET MANQUE DE LA SOUMISSION AUX MARCHANDISES, LA SOUMISSION À LA LOI DE SUCCION, LE PLOMB PESANTEUR.
– Quelle est donc la racine du mal ?
– La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
– La saisie de quoi ?
– La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme ; le connaisseur, la connaissance et le connu].
– Comment arrêter cette saisie ?
– En recourant à l’introuvable, car dans l’introuvable il n’y a pas de saisie.
– Qu’est-ce que l’introuvable ?
– La fin du dualisme.
– Qu’est-ce que le dualisme ?
– La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
2. « Lorsqu’on utilise cette technique pour la première fois, on a l’impression d’un non-être dans l’être. Mais une fois le travail achevé, quand on a un corps au-delà du corps, on a l’impression d’un être dans le non-être [le « sentiment océanique » de Jean Coulonval] ».
« Ce n’est qu’au bout de cent jours de travail concentré que la lumière est réel, qu’elle est le feu du mental. Car au bout de cent jours, la lumière jaillit spontanément : de même que le rapport entre une femme et un homme forme l’embryon, soudain, d’un point d’authentique énergie positive, surgit une perle. Il convient de l’observer, calmement, tranquillement. Le retournement de la lumière est le processus de « mise à feu ». […] La Lumière n’est ni en soi ni en dehors de soi. Les montagnes, les rivières, le soleil, la lune et toute la Terre participent aussi de cette Lumière qui ne se trouve pas seulement en soi. Toutes les opérations de l’intelligence, la connaissance et la sagesse, participent également de cette Lumière qui ne se trouve donc pas en dehors de soi. De même que la Lumière du ciel et de la terre emplit l’univers, la Lumière d’un seul Être s’étend naturellement aux cieux et embrasse la Terre. Voilà pourquoi si l’on retourne la Lumière, le monde entier se retourne également », dit si clairement le Secret de la Fleur d’Or. Centrum Centri, se concentrer là-dessus « pour passer la Porte [Stargate] », pour vivre le Point Focal…
Riplée (Ripley) définit la Putréfaction, la mort des corps et division de la Matière, comme la conduisant à la division, donc au démontage, soit LA CORRUPTION SUIVIT DE LA GÉNÉRATION (voir plus bas la recomposition de la Barque du Passeur (a)) : « la Putréfaction est l’effet de la chaleur des corps entretenue continuellement, et non d’une chaleur appliquée manuellement. Il faut donc se donner garde de pousser la chaleur excitante et extérieur au-delà d’un degré tempéré : la matière se réduirait en cendre sèche et rouge, au lieu du noir, et tout périrait », dit fort à propos Dom Antoine-Joseph Pernety à l’article Putréfaction dans son Dictionnaire Mytho-Hermétique.
a. La MAIN VIVE EST DU THÈME DU PASSEUR, DU PONTIFE, CELUI QUI FAIT PASSER LE PONT, CELUI QUI OUVRE, comme l’Égyptien ancien qui arrivé à un cours d’eau aurait besoin de le traverser, il appellerait alors un passeur et lui demanderait de lui amener la barque et de le faire traverser, comme le Pontife, comme la Main vive ou la Main Ouverte (rien à cacher).