
L’existant précède-t-il l’Être ? Le condamné à vivre précède-t-il l’Être ?
Le Soi est-Il dépendant de la Matière ?
– Si tout est conscience, y compris les objets extérieurs, et qu’il n’y a pas de conscience sans objet extérieur, quelle est alors la vérité de la Conscience, Infinie, SEULE ?
La réponse si jamais elle existe ne peut qu’être contenu dans le ”Qui suis-je ?” et dans son prolongement : ”Je suis ce JE-SUIS”. (voir ci-dessous après les extraits de Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux).
« La soumission de l’être à l’existant peut fort bien faire appel, elle aussi, à une certaine forme d’ascèse, et c’est ce que fait le communisme. J’ai lu, sous la plume d’un doctrinaire marxiste, L’existant, cette question : « l’existant précède-t-il l’Être ? ». A s’en tenir à la filiation des termes, la question est absurde, car il est évident que l’ex-istant, extérieur, projeté, n’a de sens qu’en fonction de l’Être à partir duquel il est projeté, de la même façon que c’est le centre qui confère sa définition à la circonférence, et non l’inverse. Cependant, si les prises de conscience ne se reconnaissent pour moteur que l’expérience vécue par la part sensible des choses extérieures, alors la matière peut fort bien être tenue pour la source de toutes choses, et l’Être comme une création de la terre. Mais alors, l’intellect est nécessairement conduit à introduire dans la notion de matière les prédicats de l’Etre, que les chrétiens voient en Dieu.
J’appelle « opinion » toute conception de l’Être en soi issue de l’expérience de l’existant [au sens ici du spatio-temporel et des cinq sens de l’humain]. Dans cette vision des choses, aucune doctrine ne peut être immuable parce qu’elle a sa source dans le temps. C’est pourquoi la doctrine communiste est perpétuellement fluante, souple, se pliant aux circonstances. De là ses contradictions toujours imprévues qui déroutent tant les Occidentaux, et qui pourtant n’en sont pas dans la morphologie de la pensée communiste. Doit-on conclure qu’elle n’est pas axée sur de l’immuable ? Non. Le communisme tourne toujours autour d’un postulat :
« Nos sens physiques et l’expérimentation scientifique étant les seules voies par lesquelles l’homme prend conscience de tout ce qui existe, et étant donné comme vérité de sens commun qu’il ne peut y avoir contradiction dans la vérité, les schèmes abstraits par lesquels nous intellectualisons le connu ne doivent pas être contradictoires. Là où deux opinions sont contraires, une seule est bonne et l’autre doit disparaître; ou toutes deux ont tort et une troisième doit les éliminer par dépassement dialectique ». La méthode par laquelle s’accomplit cette sélection des opinions s’appelle le « matérialisme dialectique historique et scientifique ».
Pourquoi historique ? Parce que la perception de l’existant s’accomplit dans le temps, dans l’histoire. C’est le temps qui a créé l’univers.
Pourquoi scientifique ? Parce que la matière étant la source de toutes choses, l’homme est nécessairement, lui aussi, issu de la matière. La méthode scientifique qui vaut pour la matière, vaut donc également pour la connaissance de l’homme. L’homme devient donc un objet pour l’homme [d’où la naissance du capitalisme(1)]. L’homme qui possède comme objets un ou d’autres hommes est celui qui est reconnu comme possédant le mieux la doctrine, et l’homme-objet possédé est celui qui se reconnaît ignorant de la doctrine et qui consent à se laisser former, fabriquer, par son possesseur qu’il reconnaît comme ayant pénétré plus avant dans les arcanes de la matière et du temps. Ainsi, le communisme ne fait que conduire à ses dernières conséquences logiques le règne de l’opinion, aboutissant à une religion et une mystique renversées, en creux, au renoncement volontaire de l’homme à sa liberté propre.
Tout homme qui a foi en un terminus du processus dialectique, en des « lendemains qui chantent », et qui chanteront quand l’homme aura enfin trouvé sa vie communielle avec le cosmos, quand il aura enfin trouvé le contact vivant avec ses sources les plus profondes qui sont dans la matière, quand il aura bouclé la boucle, que l’Oméga aura rejoint l’Alpha, tout homme qui a la foi communiste est prêt à sacrifier, non pas son intellect, essence ontologique dont il ne peut pas plus se séparer qu’il ne peut se couper la tête, mais tout son savoir, c’est-à-dire tous les accidents-connaissance qui ont pris chair autour de l’intellect-essence ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, écrit n°1 de 1960, extraits).
Pour résoudre ce dilemme, le communisme a franchi le Rubicon en décrétant que l’homme n’est qu’une émanation de la matière, prenant ainsi une position diamétralement opposée à celle des mystiques chrétiens, saint Ignace entre autres, qui enseignent la sainte indifférence envers les choses de la Terre.
Cette indifférence du cœur pour la raison intellectuelle n’est pas si facile qu’il peut le sembler, car cela suppose qu’on place l’amour, les valeurs du cœur, bien au-dessus des valeurs intellectuelles. C’est l’abandon de tout orgueil intellectuel et c’est terriblement difficile [le RENONCEMENT-PUTRÉFACTION]. Car on tombe facilement dans l’illusion que c’est par amour de la Vérité qu’on recherche la science, alors qu’en réalité la science fait naître l’orgueil intellectuel et devient sa propre finalité [cas de l’actuelle aliénation technologique dont l’”intelligence artificielle”]. L’opinion se pare alors du titre de pensée, d’Esprit, et se soumet le cœur. Il devient obligatoire d’avoir des sentiments qui ne contredisent pas les dogmes scientifiques. d’où la prétention de « fabriquer » des sentiments qui leur soient conformes. Il s’agit réellement d’une foi, d’une religion, d’une identification du cœur et de l’intellect avec la matière. Et c’est cela qu’a codifié et réglementé la dialectique marxiste qui se présente ainsi comme théologie inversée, une anti-théologie. Elle tend à réaliser une impossible fusion de la mémoire sensible et de l’intellect et, du même coup, de la volonté qui ne peut que s’identifier à ce que réclament les lois du monde physique.
C’est l’illusion démoniaque que la Paix peut se réaliser par résorption des conflits entre la sensibilité, l’intellect et la volonté après épuisement du mouvement pendulaire de la dialectique, par aboutissement à une unité ontologique de l’âme. Mais ce ne pourrait être qu’une unité arithmétique [la production, le chiffre de l’informatique, la quantité, le winnerisme enfin], et non pas métaphysique et qualitative, telle que la réclame le dogme catholique de la Trinité. Ce refus de la Trinité apparente le communisme à l’Islam. L’un la nie au nom de Dieu, l’autre au nom de la Terre » (Jean Coulonval)
Le temps n’existe que s’il y a une personne pour le voir, et à l’état de veille.
« Les existentialistes croient pouvoir rendre logique le fait « eucharistie » en déclarant que c’est notre connaissance qui structure les choses. Cela veut dire, si je comprends bien, que les choses n’ont pas d’en-soi, si ce n’est celui que leur confère l’acte de les connaître. Ce serait l’intellect qui confère une réalité aux choses que nous percevons [rejoint le fait qu’il n’y a pas de conscience sans objet, et inversement……]
Histoire de fou ! Qu’y a-t-il au fond de cette histoire ? Quand je mange du pain, que je bois du vin, je sais bien que ce n’est pas mon intellect qui les a faits ce qu’ils sont. Il n’a besoin pour lui-même ni de pain ni de vin. Mais je sais que, en la totalité de ma nature d’homme, il y a essentiellement, ontologiquement, absolument tout ce qui constitue l’ensemble de la création. Il y a en moi du minéral, du végétal, de l’animal et de l’homme. Évidemment, il n’y a en moi rien de ce qui fait que du silex est du silex et non pas du schiste ou du calcaire ; rien non plus des caractères accidentels qui font qu’une carotte est une carotte, ou un chien un chien. Mais il y a dans mon corps, mes os, mon sang, mes muscles, ma cervelle, des éléments qui vivent selon les lois du minéral, d’autres selon les lois du végétal, d’autres selon les lois animales, d’autres enfin selon les lois de l’homme. Et si je crois à la révélation, je dirai qu’il peut s’ajouter à toutes ces lois de la création qui régissent mon en-soi d’homme, une forme de vie, des lois de vie en Dieu [le scribe de la page souligne et ajoute les entre-crochets] ».
(Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 4 le 27 janvier 1969 à Mgr Combes Professeur à l’Université du Latran)
- PRINCIPE DES PRINCIPES.
- Perce-Voir que les choses naissent en INTERDÉPENDANCES, ce qui fait qu’ELLES N’ONT PAS DE CARACTÉRISTIQUE : ELLE NE NAISSENT PAS à proprement parler. Ce principe du SANS-NAISSANCE(2) soumet chaque nom-la-forme et la PARTAGE avec tous les autres noms-les-formes, ce que explique le sens des EAUX PRIMORDIALES, qui peut aussi s’appeler DIMENSION ABSOLUE où les choses relatives ne s’opposent jamais les unes les autre et jamais elles ne se contrarient. C’est encore le SAINT CHAOS ou ÂGE D’OR = miracles et métamorphoses sont la banalité de l’extrême plasticité de cette DIMENSION ABSOLUE. Les objets et les êtres peuvent voler aussi bien que n’importe quel oiseau, les animaux peuvent se métamorphoser en humain et l’inverse, les cultures germent spontanément et la chair des animaux dépecés repousse dans l’Instant.
- QUATRE ASPECTS DE LA DIMENSION ABSOLUE.
– L’ensemble des choses, faits, ou événements relatifs.
– Le Centrum de leur commune Essence(3).
– La Demeure où n’existe aucune opinion : faits et principe ne se contredisent pas, puisque les faits ne sont que l’EFFET ou la manifestation, l’apparence, du principe, Principe du Principe de tous les possibles, et que, par là-même, IL EST LE X DU ”N’EST PAS X”, d’où là encore Nous rejoignons les EAUX PRIMORDIALES ou le SAINT CHAOS, L’ÂGE D’OR.
– Enfin, la Dimension Absolue ou la ”Patrie du Rien du Tout la Vraie Demeure” : les choses ou phénomènes s’intègrent les uns aux autres comme le montre le SENTIMENT OCÉANIQUE(4), c’est-à-dire qu’elles ne sont pas un ‘je’ aux côtés d’autres ‘je’ ou consommateurs, ce qui fait que CE N’EST LA PATRIE DU RIEN DU TOUT, puisque le consommateurs se définit par le SOCIAL : il se définit par rapport à l’autre consommateur, il est donc limité PAR CE QUI LE DIFFÉRENCIE.
Par rapport au Soi, il ne peut y en avoir qu’Un :
« Si vous affirmez que vous voyez les objets ou que vous ne connaissez pas l’Unité réelle, vous devez en conclure qu’il y a deux soi : le connaisseur et l’objet connaissable. Or, personne n’admettrait qu’il existe en lui-même deux soi. L’homme réveillé dit que c’était lui qui était plongé dans le sommeil profond, mais qu’il était inconscient. Il ne dit pas que le dormeur était différent de celui ici présent. Il n’y a qu’un Soi. Ce Soi est toujours conscient. Il ne change pas. Il n’existe rien d’autre que le Soi ». (Ramana Maharshi 144, 23-1-1936).
« Lorsqu’on parle de Réalisation, cela implique l’existence de deux soi : l’un qui réalise, et l’autre qui doit être réalisé. On cherche à réaliser ce qui n’est pas encore réalisé. Une fois que nous admettons notre existence, comment se fait-il que nous ne connaissions pas notre Soi ?
– Q. : À cause de nos pensées, de notre mental.
– M. : Tout à fait. C’est le mental qui empêche et voile notre bonheur. Comment savons-nous que nous existons ? Si vous dites que c’est à cause du monde environnant, alors comment pouvez-vous savoir que vous existiez pendant votre sommeil profond ?
(Ramana Maharshi 146, 26-1-1936).
Par contre, le ‘Je’ vécu dans le sentiment des EAUX PRIMORDIALES n’est pas un dividu aux côtés d’autres dividus (vrai sens du mot ”individu”, car le mot ”individu” renvoie à celui qui est DIVISÉ PAR LE RELATIF, DONC UN DIVIDU, LA SAISIE). Le ‘Je’ naturel de la Réalisation n’est pas la perception d’une collectivité, d’une multitude. Il est au-delà de la quantité cosmique.
En ce ‘Je’ se réalise, en naturel, la non-différenciation du sujet et de l’objet comme s’efface l’opposition entre Moi-Collectif et Moi-Individuel, toile de fond de tous les régimes étatiques.
Dans les EAUX PRIMORDIALES ou Sentiment Océanique, les choses ou phénomènes du fait de leur commune Essence DE VACUITÉ s’intègrent les unes aux autres, et parce que, en Vacuité, l’Un est multiple de l’Un(5) et le multiple est Un ; comme le Grand et le Petit se contiennent l’un l’autre(6) et que chaque instance du Seul Réel se trouve constamment ”osciller” à l’infini.

La Dimension Absolue est donc LE SAINT CHAOS OU ÂGE D’OR, LE BLANC DE L’INSTANT, cette « claire Lumière » VIDE, VIERGE NOIRE (insaisissable), qui s’exprime dans les quatre aspects de la Dimension Absolue mentionnée plus haut.
Notes.
1. « Privilège du petit nombre [l’oligarchie, la chefferie étatique en général], le capitalisme est impensable sans la complicité active de la société [les électeurs-consommateurs] » (réf. Fernand Braudel).
2. Tout ce qui se nomme « civilisation » est construit sur l’ego, sur le calcul, sur le possessif du ‘moi’ du : « Votre santé, Votre député, Votre voyante, Votre boulanger, Votre QR code, Votre passe vaccinal, etc. », ce qui est une usine à production de SOUS-HUMAINS ou en SURSIS : EN TRANSIT….
Il y INVERSION par rapport aux Peuples du Soleil :
Système politique des Incas : pur système socialiste ou communiste (au sens communautaire et non dans le sens du capitalisme d’État du communisme ou socialisme de l’URSS et de l’actuelle Chine) : un gouvernement patriarcal, MAIS SANS L’INVENTION ÉCONOMIQUE DE L’ARGENT.
LE SEUL EGO CHEZ CES PEUPLES DU SOLEIL ÉTAIT L’INCA. Ces Peuples qui croyaient à un Dieu unique (mentionné dans le Pop Wuh (Livre de la trame des événements ; « pop » en maya signifie « temps » et trame ou natte ; Wuh signifie « livre »).
Le peuple vis-a-vis du souverain était vu comme un DON, et non comme un droit. Le peuple renonçait à tout droit personnel, la nation, l’État (ou la communauté dans ce cas) était soumis à l’Inca. « Sous ce régime extraordinaire, un peuple raffiné à beaucoup d’égards, chez qui l’industrie et l’agriculture avaient fait, comme on l’a vu, de grands progrès, ne connaissaient pas la monnaie. Il n’avait rien qui méritât le nom de propriété. Il ne pouvait exercer aucun métier, se livrer à aucun travail, à aucun amusement, autres que ceux que la loi avait spécialement réglés. Les Péruviens ne pouvaient changer de résidence ou d’habits qu’avec la permission du gouvernement. Ils ne jouissaient pas même de liberté qui appartient aux plus misérables dans les autres pays, celle de choisir leurs femmes. L’esprit impératif du despotisme ne leur permettait pas d’être heureux ou malheureux, autrement qu’il n’était réglé par la loi. Le pouvoir d’agir librement – droit inestimable et inné de tout être humain – était annulé au Pérou.
Le mécanisme étonnant du gouvernement péruvien pouvait résulter uniquement du concours de l’autorité morale et de la puissance positive dans la personne du chef de l’État, porté à un degré sans exemple dans l’histoire de l’homme. Cependant une forte preuve de sa conduite généralement sage et modérée, c’est qu’il ait pu si heureusement fonctionner, et durer si longtemps contrairement aux goûts, aux préjugés et aux principes de notre nature », écrit William H. Prescott dans : Aztèques et Incas – Grandeur et décadence de deux empires fabuleux.

DESPOTISME TECHNOLOGIQUE IMPOSÉ PAR LE SYSTÈME CAPITALISTE DE L’ÉTAT, DU SALARIAT, DE LA MARCHANDISE.
« Le gouvernement du Pérou était un despotisme, d’un caractère doux, mais absolu et non tempéré dans sa forme. Le souverain était placé à une hauteur infinie au-dessus de ses sujets. Le plus fier seigneur, malgré l’identité d’origine, ne pouvait paraître en sa présence que les pieds nus et les épaules chargées d’un léger fardeau en signe d’hommage. Comme représentant du Soleil, il était à la tête du sacerdoce et présidait aux solennités religieuses les plus importantes. Il levait des armées, et d’ordinaire les commandait en personne. Il établissait les taxes, faisait les lois, et en confiait l’exécution à des juges de son choix, qu’il révoquait à son gré. Il était la source commune d’où émanaient les dignités, le pouvoir, les traitements. En un mot, selon l’expression bien connue d’un despote européen, il était lui-même l’État », écrit Prescott au chapitre : La conquête du Pérou.
Prescott ajoute, que le gouvernement est fait pour l’homme, tandis qu’au Pérou, l’homme ne semblait fait que pour le gouvernement [COMME AUJOURD’HUI OÙ LE FRANÇAIS, OU L’AMÉRICAIN, OU D’UNE AUTRE NATION EST FAIT POUR L’ÉTAT OU NOUVEL ORDRE MONDIAL ET LA CITY DE LONDRES ET SES BANQUES]. Prescott ajoute cette remarque fondamentale : « Le Nouveau Monde est le théâtre sur lequel ces deux systèmes politiques, de nature si opposée, ont été mis en pratique. L’empire des Incas a passé et n’a pas laissé de traces. L’autre grande expérience dure encore [la notre], expérience qui doit résoudre le problème si longtemps discuté dans l’Ancien Monde de l’aptitude de l’homme à se gouverner lui-même. Malheur à l’humanité, si elle doit échouer ». Parce que l’être humain naturellement n’a pas le besoin d’un État, donc d’un gouvernement. Merci beaucoup Monsieur William H. Prescott.
Il est possible que les Incas, Mayas et autres Peuples du Soleil (sens du Centre qui est nulle part) soient la réincarnation d’un Univers précédant.
Notez que si l’humain invente un Dieu, il le fait afin d’être spirituellement et matériellement nourrie et soutenue par Lui. De nos jours, ce « dieu », c’est l’argent et sa marchandise et la théophanique république.
Chez les Peuples du Soleil et du Pop Wuh, le MATRIARCAT DOMINE, car leur économie est construite sur L’HORTICULTURE, la chasse et la pèche ; les outils sont surtout en BOIS. Les Toltèques étaient des maîtres artisans du bois : « Que l’homme construit, formé, apparaisse dans la clarté pour nous invoquer, nous vénérer, l’homme moulé en bois clair. […] Qu’ils soient façonnés, les hommes sculptés dans le bois, qu’ils parlent, qu’ils conversent entre eux, sur toute la surface de la Terre ». dit le Pop Wuh.
Les Maya étaient sous la dépendance de la LOI DE SUCCION : leurs Dieux n’accordaient des faveurs qu’en échange de sang, d’offrandes d’encens et de nourriture. CONTRADICTION AVEC LE SENS DU DIEU-AMOUR ET GRATUIT : « Le Royaume des Cieux est en vous » (sans condition et pour tous).
3. ESSENCE : dans le sens par exemple du principe de l’outil appelé tour : déplacer un outil coupant sur une pièce qui tourne, produisant des copeaux. N’existerait-il rien au monde, pas même la Création, que ce principe SERAIT, Essence éternelle du tour ; mais ce qui ne serait pas, c’est le tour concret, et on peut en réaliser une infinité de modèles à partir du principe ou Essence : l’ex-istant. Un tour ne peut engendrer son principe, ni aucun machine, même construite par un transhumaniste : la recherche ou le bricolage peuvent éveiller l’idée d’un principe, elles ne le créent pas.…. Quand un humain découvre un principe, c’est qu’il le portait déjà en lui, comme une plaque photographique non révélée, dans les structures intimes de son être.
ESSENCE : ce qui existe de toute éternité à l’état latent, en Vraie Télépathie, et qu’on a appris à connaître au fur et à mesure de l’évolution de notre cerveau. Ce qui n’a pas l’Essence ne peut produire l’Essence. « L’essence qui voit est la seule chose qu’on ne puisse attribuer à rien » dit Le Secret de la Fleur d’Or. « Mais, lorsqu’on voit le voir, si ce voir n’est pas le voir, l’essence qui voit est alors aussi attribuable à quelque chose. Cela renvoie à l’essence qui voit, telle qu’elle s’exerce dans la continuité répétitive de la conscience habituelle – ce que les Écritures bouddhiques évoquent en ces termes : « Faire usage de la conscience habituelle et répétitive [la raison], c’est faire erreur ». L’AVERTISSEMENT TRADITIONNEL : « NE POINT ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT ».
4. Le sentiment océanique englobe toutes choses, pareil au ”cent mille cours d’eau différents” qui tous sont l’eau de l’Océan à saveur unique mais comprenant toutes les saveurs, tel le Centre est nulle part et la Circonférence est partout. Celui qui demeure dans le sentiment océanique se baigne dans TOUTES LES EAUX : LES EAUX PRIMORDIALES.
Le sentiment océanique du ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. (Réf. à Ramana Maharshi 92 du 7-11-1935).
« Tout comme les fleuves, en se déversant dans l’océan, perdent leur individualité et qu’ensuite les eaux de l’océan s’évaporent pour retomber en pluie sur les montagnes, puis s’écouler en rivières et retourner à l’océan, ainsi les individus, qui entrent en sommeil, perdent leur individualité et reviennent comme individus, selon leurs vâsanâ (tendances) antérieurs, sans en être conscients. Par conséquent, même dans la mort, le sat [réel, juste, existence absolue] n’est pas perdu ». (Ramana Maharshi, entretien 108 du 29-11-1935).
Voir aussi la page : Sentiment océanique Sahaja.
5. ATTENTION !!! DANS CE MONDE ACTUEL OÙ TOUT EST INVERSÉ, L’Un multiple de l’Un N’EST PAS L’INDISTINCTION OU L’INCLUSIVISME DU RÉGIME ACTUEL DU MONOTHÉISME UNILATÉRAL RÉPUBLICAIN et nécessairement capitaliste. Un ”Un”, une ”Unité” caricaturée par le ”Vivre ensemble” républicain et consumériste qui se voudrait ”Unité”.
En effet, la fausse spécialisation : tout le monde est devenu le Spécialiste, le UN, le ”ROI”, ou le ”PRENDRE SUR SOI” (le ”responsable”, l’électeur) va permettre effectivement l’uniformité en singerie du Sentiment Océanique, et, par là-même, CE FAUX ”UN”, CETTE FAUSSE UNITÉ NE CONNAÎT PAS DE LIMITES : ON PEUT DIVISER SANS FIN UN CORPS INDIFFÉRENCIÉ OU RÉDUIT EN (fausses) EAUX PRIMORDIALES, en faux ”Vivre ensemble”.
Comme écrit dans la page sur les ”Spécialistes” : LE SPÉCIALISTE N’EST PAS UN ÊTRE, mais un AVOIR (multipliable à l’infini), ce qui permet effectivement aux Schwab-Harari de prophétiser : « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux ».
Ces FAUSSES eaux primordiales vont effectivement prendre le sens de la mise en valeur du temps, un DORG (Demain On Rase Gratis, puisque ”Vous ne posséderez rien et vous serez heureux”. Bref ce monde inclusif du tous connectés par machines du capitalisme sera LES OMBRES DE LA CAVERNE DE PLATON, si bien AUGMENTÉES ET ORGANISÉES que l’humain transhumanisté, rassuré, sécurisé et parfaitement épanoui, ne souhaiterait plus rien suivant la formule des Schwab-Harari, et suivant la formule de Simone Weil : cet humain là aura toutes les raisons « DE SE CROIRE AU PARADIS PAR ERREUR » (Simone Weil cité par Gustave Thibon, dans L’ignorance étoilée, p. 202).
6. D’après Jean Coulonval, dans la réalité, il ne peut exister de plus petits grains de Matière insécables, de corpuscule isolé qui serait un volume Euclidien. Ni à l’opposé un plus grand volume Euclidien qui serait la plus grande sphère possible contenant la totalité cosmique nageant dans un espace à l’infini……
