Disparition de la valeur d’échange ou dualité sujet-objet source du dollar et du capitalisme.
Disparition de la loi de succion vulgaire amplifiée depuis le Néolithique et la voie de l’Agriculture, car la loi de succion vulgaire ou dualité du sujet vers un objet ne pourra pas se reproduire indéfiniment, PARCE QUE SA LOI A SA SOURCE DANS LE SPATIO-TEMPOREL(1), et que tout bouge tout le temps, il arrive alors que l’ORGANISATION étant arrivé à sa perfection temporelle, TOUT FINIT PAR S’ÉCROULER COMME BABEL ; le capitalisme n’a jamais été mieux organisé, grâce à ses machines, et comme il a sa source dans la dualité sujet-objet, IL NE PEUT QUE S’ÉCROULER DANS SA PERFECTION DE « SPÉCIALISTE ». C’est alors que le social, les peuples, vont se réveiller.
Le capitalisme étant arrivé à sa perfection, arrivé à sa maturité absolue, il entame alors sa vieillesse et devra en mourir.
VALEUR : même Thème que la dualité du PUR-IMPUR ou BON-MAUVAIS, donc du domaine de l’OPINION et du SPATIO-TEMPOREL. Valeur ou ¨Pur” est ce qui est en SANTÉ, ce qui n’est pas mêlé à un élément impur, venant par son contact, l’altérer, le profaner. L’impur sera ce qui DÉRANGE L’ORDRE, le ”service d’ordre” de l’humain sera alors comme un ”médecin”. La pureté ou valeur sera synonyme de SANTÉ. Pourriture et cadavre engendrent la sensation de DÉGOÛT, car cela nous rappelle qu’ici-bas Nous ne sommes pas « éternel », comme voudrait le faire croire l’égrégore autonome du capitalisme. Mais POURRITURE ET CADAVRE = RENONCEMENT-PUTRÉFACTION : « Renonce à cette vie [de consommateurs et donc d’entretien du capitalisme] si tu veux vivre ! » (Ramana Maharshi 396, 12-4-1937).
VALEUR D’ÉCHANGE = SOURCE DES DIFFÉRENCES ET FORCÉMENT ÉCHANGISME ET DUALITÉ SUJET-OBJET.
Il est étrange que ce monde construit sur la valeur des différences, sur le Dedans différent du Dehors, sur les différences de ”prix” et de diplômes et autres, sur le sujet différent de l’objet, ne jure, NE RÊVE QUE D’ÉGALITÉ, NE RÊVE QUE D’UNITÉ, donc de NON-DIFFÉRENCE, D’INDIFFÉRENCIÉ (faux, tel son ”Vivre ensemble”, son inclusivisme, son mondialisme facilité par ses technologies des machines du capitalisme).
Au moment où la loi de succion dépendante de la dualité sujet-objet et Dedans-Dehors découvre qu’elle est complètement dépendante de cette dualité, elle se réveille de sa soumission. RAPPEL : un phénomène ne peut en examiner un autre, la PENSÉE, ou le MENTAL ainsi produit à l’état de veille et de rêve apparaît COMME SI cela était possible.
Par exemple quand on voit apparaître une forme dans un miroir en croyant que l’on voit une image ; la forme et l’apparence de son reflet forme comme la dualité sujet-objet, donc comme deux choses différentes. De même en est-il pour la pensée ainsi produite et pour l’objet conscientisé appelé ”image” ou ”reflet” : ils Nous apparaissent comme des objets différents, d’où la possible naissance d’une VALEUR, d’une OPINION.
Quand le « marché est saturé », la valeur d’échange ou la loi de succion vulgaire s’effondre, puisque dépendante du spatio-temporel. Puisque dépendante de la COPRODUCTION CONDITIONNÉE : « CECI ÉTANT, CELA SE PRODUIT » : DE LA PRODUCTION DE CECI NAÎT CELA.
Production interdépendante : enchaînement sans fin des causes et effets, ou ”ceci étant, cela se produit” ; de la production de ceci naît cela. En d’autres termes, l’ignorance conditionne les formations karmiques ; les formations karmiques conditionnent la conscience conceptualisante, qui calcul ; conscience qui calcul fabrique le nom-la-forme ; le nom-la-forme conditionne les sources des cinq sens ; les sources des sens conditionnent le contact et les échanges ; le contact du social conditionne les sensations ; la sensation conditionne la loi de succion ou soif ; la loi de succion conditionne la possession ; la possession conditionne le devenir ou évolution ; l’évolution conditionne la naissance ; la naissance conditionne le vieillissement et la mort, les afflictions, les lamentations, la souffrance, la tristesse et les tourments. C’est ainsi qu’une énorme masse de souffrance se produit.
Il en résulte que quand cesse l’ignorance ou que lorsque le rideau s’ouvre, les formations karmiques cessent ; quand les formations karmiques cessent, cesse la conscience conceptualisante ; quand cesse cette conscience cessent les noms-les-formes, et ainsi de suit jusqu’à ce que cesse la naissance, la vieillesse et la mort. « C’est cela que le Vainqueur [sens de Réalisé et non pas du winner actuel] appelle « production interdépendante ». (Pour référence au Soûtra du Diamant [Soûtra de la Pousse de riz]).
« L’objet est irréel. Tout drishya, y compris l’ego, constitue l’objet. Lorsqu’on élimine l’irréel, la Réalité subsiste. Quand une corde est prise par erreur pour un serpent, il suffit de détruire la fausse perception du serpent pour que se révèle la vérité. Sans l’élimination des fausses perceptions, la vérité n’apparaît pas ». (Ramana Maharshi 25, 4-2-1935).
– Q. : Mais quand et comment la disparition du monde objectif (drishya-vilaya) peut-elle être effectuée ?
– M. : Elle est accomplie lorsque le sujet relatif, c’est-à-dire le mental, est éliminé. Le mental est le créateur du sujet et de l’objet et la cause de la conception dualiste. C’est donc lui qui provoque la fausse notion d’un soi limité et de toute la souffrance qui en découle.
– Q. : Qu’est-ce que le mental ?
– M. : Le mental est l’une des formes sous lesquelles la vie se manifeste. Un morceau de bois ou une machine compliquée ne sont pas appelés mental. La force vitale se manifeste comme activité de vie et également comme phénomène conscient, nommé mental.
– Q. : Quelle est la relation entre le mental et l’objet ? Est-ce que le mental entre en contact avec quelque chose distinct de lui-même, c’est-à-dire le monde ?
– M. : Le monde est appréhendé par les sens dans les états de veille et de rêve ; il est l’objet de perceptions et de pensées, les deux étant des activités mentales. Si l’activité mentale du rêve et de l’état de veille n’existait pas, il n’y aurait pas de perception du monde ni la conclusion qu’il existe.
Dans le sommeil profond, cette activité est absente ; donc les objets et le monde n’existent pas pour nous dans cet état. En conséquence, la « réalité du monde » ne peut être créée que par l’ego, par son émergence du sommeil ; et cette réalité est engloutie ou disparaît lorsque l’âme reprend sa propre nature dans le sommeil profond. L’apparition et la disparition du monde sont comparables à l’araignée qui tisse sa toile et puis la résorbe. Dans cet exemple, l’araignée est sous-jacente aux trois états, ceux de veille, de rêve et de sommeil profond. Une telle araignée en l’homme est appelée âtman (le Soi), tandis que la même en rapport avec le monde (considéré comme issu du Soleil) est appelée brahman (l’Esprit suprême). « Celui qui est dans l’homme est le même que Celui qui est dans le Soleil (Sa yash câyam purushe / yash câsâr āditye / sa ekah) ».
Tant que le Soi ou l’Esprit suprême est non manifesté et sans activité, il n’y a pas de couples d’opposés, comme par exemple sujet et objet ou drik et drishya. Si l’on pousse la recherche jusqu’à la cause ultime de la manifestation du mental, l’on s’apercevra que le mental n’est pas autre chose que la manifestation de la Réalité qui est aussi appelée âtman ou brahman.
Le mental est nommé sûkshma-sharîra ou « corps des pensées », et le jîva, c’est l’âme individuelle. Le jīva est l’essence qui permet la croissance de l’individualité. On l’appelle encore personnalité. La pensée, ou le mental, est considérée comme une phase ou une des formes dans lesquelles le jīva se manifeste, la phase antérieure de cette manifestation étant la vie végétative. Le mental se manifeste toujours en rapport avec – ou agissant sur – quelque chose qui est non mental ou matière ; il ne se manifeste jamais seul. Par conséquent, mental et matière coexistent.
(Même entretien 25)
« Voyez celui qui voit et vous trouverez que tout est le Soi. Changez votre façon de voir. Regardez vers l’intérieur. Trouvez le Soi. Qui est le substrat du sujet et de l’objet ? Trouvez-le et tous vos problèmes seront résolus ». (Ramana Maharshi 331, 18-1-1937).
« Un personnage apparaît sur un écran de cinéma observant le monde entier. Quelle est la réalité du sujet et de l’objet dans le même film ? Un être illusoire observe un monde illusoire.
– Q. : Pourtant, je suis le témoin du film.
– M. : Vous l’êtes, bien entendu. Vous et le monde êtes aussi réels que le personnage du film et le monde du film.
« Le monde est perçu par le mental à travers les sens. Il relève donc du mental. Celui qui voit voit le mental et les sens comme étant dans le Soi et non pas séparés de lui. Celui qui agit, en restant non affecté par l’action, se purifie de plus en plus jusqu’à ce qu’il réalise le Soi ». (Ramana Maharshi, entretiens 443-444, 8-1-1938).
« Le Soi est toujours conscient. Quand le Soi s’identifie à celui qui voit, il voit des objets. La création du sujet et de l’objet est la création du monde. Sujets et objets sont des créations dans la pure Conscience. Vous voyez des images bouger sur un écran de cinéma. Quand vous portez votre attention sur les images, vous n’êtes pas consciente de l’écran. Pourtant les images ne peuvent pas être vues en l’absence de l’écran. Le monde équivaut aux images et la Conscience à l’écran. La Conscience est pure. Elle est identique au Soi qui est éternel et immuable. Éliminez le sujet et l’objet, et seule demeurera la pure Conscience ». (Ramana Maharshi 453, 8-2-1938).
« Le Soi est la source du sujet et de l’objet. Quand l’ignorance prévaut, le sujet est pris pour la source. Le sujet est le connaisseur et ne constitue qu’un élément de la triade [connaisseur, connu, connaissance] dont les trois éléments ne peuvent exister indépendamment l’un de l’autre. Si bien que le sujet, ou le connaisseur, ne peut pas être l’ultime Réalité. Celle-ci réside au-delà du sujet et de l’objet(2). Quand elle sera réalisée, il n’y aura plus de place pour des doutes.
Bhidyate hridayagranthish
chidyante sarvasamshayâh
[MāU II.2, 8]
« Le noeud du coeur est tranché ; les doutes sont dissipés ». C’est cela la signification de pratyaksha et non pas ce que vous pensez. Seul l’avidyā-nâsha [la suppression de l’ignorance] est la réalisation du Soi. Mais la notion de la réalisation du Soi est aupachârika [métaphorique]. Ce n’est qu’un euphémisme pour désigner l’élimination de l’ignorance ».
(Entretien 500, 10-6-1938).
« Dans cette strophe 45 il est dit que tous sont d’accord sur un point, à savoir sur l’état au-delà de la dualité et de la non-dualité, au-delà du sujet et de l’objet, au-delà du jīva et de Dieu, en bref, au-delà de toutes les différences. C’est donc l’état libre de l’ego. La question est « Comment l’atteindre ? ». En renonçant au monde, dit la strophe. Par « monde », il faut entendre ici les pensées qui s’y rapportent. Si ces pensées ne s’élèvent pas, l’ego ne se manifeste pas. Il n’y aura ni sujet ni objet. Tel est cet état.
(Entretien 567, 3-6 novembre 1938).
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Un phénomène ne peut en examiner un autre.
La racine du mal de sa dualité Dedans-Dehors ou Manque-Reste, ne devrait pas exister, car cette absence de dualité ne peut que s’appeler : INSAISISSABLE, IMPÉNÉTRABLE, DONC LA SALETÉ, L’IMPUR, L’INNOMMABLE, LE SANS-NOM, LE VAURIEN (sans valeur donc insaisissable).
En effet, est opinioné comme ”sale” tout ce qui se situe dans la dualité sujet-objet, l’objet ici étant l’identification au ”sale”, à l’impure, au vaurien. Quand l’objet a été SAISI, IDENTIFIÉ, il n’est plus sale, il devient une VALEUR. Est « sale » ou « impur » tout ce qui, après SAISI OU EXAMEN, n’est ni comme ceci ni comme cela considéré comme sale, ni comme quoi que ce soit d’identifiable. Seul est opinioné comme « sale » tout objet NON-IDENTIFIÉ, DONC « INNOMMABLE », qui exprime par ce seul mot l’idée de l’indéterminé et l’idée de dégoûtant, de PUTRÉFACTION, ce qui fait la liaison entre le caché, l’inexistence, L’IMPÉNÉTRABLE assimilé à l’immonde. Le racisme, la haine de l’autre, ne peut provenir que de la NON-IDENTIFICATION, L’INNOMMABLE. La Laïcité à la française qui se veut ”la vérité” en une accessibilité pour chacun est l’ennemi de l’Innommable, du Caché, du ”Sale”.
Le SEUL RÉEL tant caché, impénétrable : POUR QU’IL NE SOIT PAS « SALE » : INEXISTENCE DE LA DUALITÉ DEDANS-DEHORS, illustré par : LÀ OÙ L’ON ENTRE SANS ENTRER, CE NE PEUT QU’ÊTRE L’IMPÉNÉTRABLE, L’INSAISISSABLE, L’INNOMMABLE.
ENTRER SANS ENTRER = LA RÉALISATION DU Soi(3)
BREF, L’OPINION DE PUR-IMPUR OU DE BON-MAUVAIS N’EST QU’OPINION ET COMMERCE DE PRODUCTIONS CONDITIONNÉES. TOUTES VALEURS SONT ILLUSIONS.
La seule chose à faire et de pratiquer l’absence de dualité Dedans-Dehors : la recherche intérieure et être « JE-SUIS » : « JE-SUIS est la Réalité. Je suis ceci ou cela est irréel. « JE-SUIS » est la Vérité, un autre nom pour le Soi. « Je suis Dieu » ne correspond pas à la Vérité ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 22-3-1946 après-midi). « JE-SUIS », ou CENTRUM CENTRI.
LA SEULE VALEUR POSSIBLE EST CELLE DE L’ABSENCE DE VALEUR : L’INNOMMABLE, L’INSAISISSABLE, LE VAURIEN.
« C’est par le sans-désir et la quiétude
que l’Univers se règle de Lui-même ».
Dit la fin du Verset 37 du Tao-tö king. Commercialiser le monde c’est ”SORTIR” de l’Univers pour en faire la dualité SUJET-OBJET.
Notes.
1. « J’appelle « opinion » toute conception de l’Être en soi issue de l’expérience de l’existant [au sens ici du spatio-temporel et des cinq sens de l’humain]. Dans cette vision des choses, aucune doctrine ne peut être immuable parce qu’elle a sa source dans le temps. C’est pourquoi la doctrine communiste est perpétuellement fluante, souple, se pliant aux circonstances. De là ses contradictions toujours imprévues qui déroutent tant les Occidentaux, et qui pourtant n’en sont pas dans la morphologie de la pensée communiste. Doit-on conclure qu’elle n’est pas axée sur de l’immuable ? Non. Le communisme tourne toujours autour d’un postulat :
« Nos sens physiques et l’expérimentation scientifique étant les seules voies par lesquelles l’homme prend conscience de tout ce qui existe, et étant donné comme vérité de sens commun qu’il ne peut y avoir contradiction dans la vérité, les schèmes abstraits par lesquels nous intellectualisons le connu ne doivent pas être contradictoires. Là où deux opinions sont contraires, une seule est bonne et l’autre doit disparaître; ou toutes deux ont tort et une troisième doit les éliminer par dépassement dialectique ». La méthode par laquelle s’accomplit cette sélection des opinions s’appelle le « matérialisme dialectique historique et scientifique ».
Pourquoi historique ? Parce que la perception de l’existant s’accomplit dans le temps, dans l’histoire. C’est le temps qui a créé l’univers.
Pourquoi scientifique ? Parce que la matière étant la source de toutes choses, l’homme est nécessairement, lui aussi, issu de la matière. La méthode scientifique qui vaut pour la matière, vaut donc également pour la connaissance de l’homme. L’homme devient donc un objet pour l’homme [d’où la naissance du capitalisme]. L’homme qui possède comme objets un ou d’autres hommes est celui qui est reconnu comme possédant le mieux la doctrine, et l’homme-objet possédé est celui qui se reconnaît ignorant de la doctrine et qui consent à se laisser former, fabriquer, par son possesseur qu’il reconnaît comme ayant pénétré plus avant dans les arcanes de la matière et du temps. Ainsi, le communisme ne fait que conduire à ses dernières conséquences logiques le règne de l’opinion, aboutissant à une religion et une mystique renversées, en creux, au renoncement volontaire de l’homme à sa liberté propre.
Tout homme qui a foi en un terminus du processus dialectique, en des « lendemains qui chantent », et qui chanteront quand l’homme aura enfin trouvé sa vie communielle avec le cosmos, quand il aura enfin trouvé le contact vivant avec ses sources les plus profondes qui sont dans la matière, quand il aura bouclé la boucle, que l’Oméga aura rejoint l’Alpha, tout homme qui a la foi communiste est prêt à sacrifier, non pas son intellect, essence ontologique dont il ne peut pas plus se séparer qu’il ne peut se couper la tête, mais tout son savoir, c’est-à-dire tous les accidents-connaissance qui ont pris chair autour de l’intellect-essence ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, écrit n°1 de 1960, extraits).
2. Seul un TOTAL peut connaître un TOTAL. Mais depuis des millénaires, le ‘moi’ ne peut être un Total, une globalité, un infini, puisqu’il se définit par rapport à un ‘toi’ ou par rapport à un autre consommateur, il est ainsi limité par ce qui le différencie de ce ‘toi’.
3. RÉALISATION du Soi = ENTRER SANS ENTRER : Le ”CONNAÎTRE TOI-MÊME PAR TOI-MÊME” n’est pas correct. Car ”connaître” suppose la dualité du sujet face à l’objet à connaitre, comme s’il y avait deux Soi, une qui connaît, un autre qui est connu, ainsi que le processus de connaître.
« L’état que nous appelons ”Réalisation” est simplement d’être soi-même et non pas de connaître ou de devenir quelque chose. Être réalisé, c’est être ce qui EST et ce qui a toujours été. On ne peut pas décrire cet état, ON NE PEUT QUE L’ÊTRE [AU SENS DU TROU : ENTRER SANS ENTRER, A-temporel, et suivant l’exemple de l’aquarelliste faisant UN avec le paysage, avec la tour en pierres]
Bien-sûr, nous parlons habituellement de ”Réalisation du Soi” faute d’un meilleur terme. Comment ”réaliser” ou rendre réel ce qui seul est Réel ? Ce que nous faisons tous, c’est ”réaliser” ou considérer comme réel ce qui est irréel. Nous devons renoncer à cette habitude”. (Ramana Maharshi au jour le jour, 22-3-1946, après-midi)