Disparition de la valeur d’échange ou dualité sujet-objet

Disparition de la valeur d’échange ou dualité sujet-objet source du dollar et du capitalisme.
Disparition de la loi de succion vulgaire amplifiée depuis le Néolithique et la voie de l’Agriculture, car la loi de succion vulgaire ou dualité du sujet vers un objet ne pourra pas se reproduire indéfiniment, PARCE QUE SA LOI A SA SOURCE DANS LE SPATIO-TEMPOREL(1), et que tout bouge tout le temps, il arrive alors que l’ORGANISATION étant arrivé à sa perfection temporelle, TOUT FINIT PAR S’ÉCROULER COMME BABEL ; le capitalisme n’a jamais été mieux organisé, grâce à ses machines, et comme il a sa source dans la dualité sujet-objet, IL NE PEUT QUE S’ÉCROULER DANS SA PERFECTION DE « SPÉCIALISTE ». C’est alors que le social, les peuples, vont se réveiller.
Le capitalisme étant arrivé à sa perfection, arrivé à sa maturité absolue, il entame alors sa vieillesse et devra en mourir.

VALEUR : même Thème que la dualité du PUR-IMPUR ou BON-MAUVAIS, donc du domaine de l’OPINION et du SPATIO-TEMPOREL. Valeur ou ¨Pur” est ce qui est en SANTÉ, ce qui n’est pas mêlé à un élément impur, venant par son contact, l’altérer, le profaner. L’impur sera ce qui DÉRANGE L’ORDRE, le ”service d’ordre” de l’humain sera alors comme un ”médecin”. La pureté ou valeur sera synonyme de SANTÉ. Pourriture et cadavre engendrent la sensation de DÉGOÛT, car cela nous rappelle qu’ici-bas Nous ne sommes pas « éternel », comme voudrait le faire croire l’égrégore autonome du capitalisme. Mais POURRITURE ET CADAVRE = RENONCEMENT-PUTRÉFACTION : « Renonce à cette vie [de consommateurs et donc d’entretien du capitalisme] si tu veux vivre ! » (Ramana Maharshi 396, 12-4-1937).

VALEUR D’ÉCHANGE = SOURCE DES DIFFÉRENCES ET FORCÉMENT ÉCHANGISME ET DUALITÉ SUJET-OBJET.
Il est étrange que ce monde construit sur la valeur des différences, sur le Dedans différent du Dehors, sur les différences de ”prix” et de diplômes et autres, sur le sujet différent de l’objet, ne jure, NE RÊVE QUE D’ÉGALITÉ, NE RÊVE QUE D’UNITÉ, donc de NON-DIFFÉRENCE, D’INDIFFÉRENCIÉ (faux, tel son ”Vivre ensemble”, son inclusivisme, son mondialisme facilité par ses technologies des machines du capitalisme).

Au moment où la loi de succion dépendante de la dualité sujet-objet et Dedans-Dehors découvre qu’elle est complètement dépendante de cette dualité, elle se réveille de sa soumission. RAPPEL : un phénomène ne peut en examiner un autre, la PENSÉE, ou le MENTAL ainsi produit à l’état de veille et de rêve apparaît COMME SI cela était possible.
Par exemple quand on voit apparaître une forme dans un miroir en croyant que l’on voit une image ; la forme et l’apparence de son reflet forme comme la dualité sujet-objet, donc comme deux choses différentes. De même en est-il pour la pensée ainsi produite et pour l’objet conscientisé appelé ”image” ou ”reflet” : ils Nous apparaissent comme des objets différents, d’où la possible naissance d’une VALEUR, d’une OPINION.

Quand le « marché est saturé », la valeur d’échange ou la loi de succion vulgaire s’effondre, puisque dépendante du spatio-temporel. Puisque dépendante de la COPRODUCTION CONDITIONNÉE : « CECI ÉTANT, CELA SE PRODUIT » : DE LA PRODUCTION DE CECI NAÎT CELA.
Production interdépendante : enchaînement sans fin des causes et effets, ou ”ceci étant, cela se produit” ; de la production de ceci naît cela. En d’autres termes, l’ignorance conditionne les formations karmiques ; les formations karmiques conditionnent la conscience conceptualisante, qui calcul ; conscience qui calcul fabrique le nom-la-forme ; le nom-la-forme conditionne les sources des cinq sens ; les sources des sens conditionnent le contact et les échanges ; le contact du social conditionne les sensations ; la sensation conditionne la loi de succion ou soif ; la loi de succion conditionne la possession ; la possession conditionne le devenir ou évolution ; l’évolution conditionne la naissance ; la naissance conditionne le vieillissement et la mort, les afflictions, les lamentations, la souffrance, la tristesse et les tourments. C’est ainsi qu’une énorme masse de souffrance se produit.
Il en résulte que quand cesse l’ignorance ou que lorsque le rideau s’ouvre, les formations karmiques cessent ; quand les formations karmiques cessent, cesse la conscience conceptualisante ; quand cesse cette conscience cessent les noms-les-formes, et ainsi de suit jusqu’à ce que cesse la naissance, la vieillesse et la mort. « C’est cela que le Vainqueur [sens de Réalisé et non pas du winner actuel] appelle « production interdépendante ». (Pour référence au Soûtra du Diamant [Soûtra de la Pousse de riz]).

« L’objet est irréel. Tout drishya, y compris l’ego, constitue l’objet. Lorsqu’on élimine l’irréel, la Réalité subsiste. Quand une corde est prise par erreur pour un serpent, il suffit de détruire la fausse perception du serpent pour que se révèle la vérité. Sans l’élimination des fausses perceptions, la vérité n’apparaît pas ». (Ramana Maharshi 25, 4-2-1935).

– Q. : Mais quand et comment la disparition du monde objectif (drishya-vilaya) peut-elle être effectuée ?
– M. : Elle est accomplie lorsque le sujet relatif, c’est-à-dire le mental, est éliminé. Le mental est le créateur du sujet et de l’objet et la cause de la conception dualiste. C’est donc lui qui provoque la fausse notion d’un soi limité et de toute la souffrance qui en découle.
– Q. : Qu’est-ce que le mental ?
– M. : Le mental est l’une des formes sous lesquelles la vie se manifeste. Un morceau de bois ou une machine compliquée ne sont pas appelés mental. La force vitale se manifeste comme activité de vie et également comme phénomène conscient, nommé mental.
– Q. : Quelle est la relation entre le mental et l’objet ? Est-ce que le mental entre en contact avec quelque chose distinct de lui-même, c’est-à-dire le monde ?
– M. : Le monde est appréhendé par les sens dans les états de veille et de rêve ; il est l’objet de perceptions et de pensées, les deux étant des activités mentales. Si l’activité mentale du rêve et de l’état de veille n’existait pas, il n’y aurait pas de perception du monde ni la conclusion qu’il existe.
Dans le sommeil profond, cette activité est absente ; donc les objets et le monde n’existent pas pour nous dans cet état. En conséquence, la « réalité du monde » ne peut être créée que par l’ego, par son émergence du sommeil ; et cette réalité est engloutie ou disparaît lorsque l’âme reprend sa propre nature dans le sommeil profond. L’apparition et la disparition du monde sont comparables à l’araignée qui tisse sa toile et puis la résorbe. Dans cet exemple, l’araignée est sous-jacente aux trois états, ceux de veille, de rêve et de sommeil profond. Une telle araignée en l’homme est appelée âtman (le Soi), tandis que la même en rapport avec le monde (considéré comme issu du Soleil) est appelée brahman (l’Esprit suprême). « Celui qui est dans l’homme est le même que Celui qui est dans le Soleil (Sa yash câyam purushe / yash câsâr āditye / sa ekah) ».
Tant que le Soi ou l’Esprit suprême est non manifesté et sans activité, il n’y a pas de couples d’opposés, comme par exemple sujet et objet ou drik et drishya. Si l’on pousse la recherche jusqu’à la cause ultime de la manifestation du mental, l’on s’apercevra que le mental n’est pas autre chose que la manifestation de la Réalité qui est aussi appelée âtman ou brahman.
Le mental est nommé sûkshma-sharîra ou « corps des pensées », et le jîva, c’est l’âme individuelle. Le jīva est l’essence qui permet la croissance de l’individualité. On l’appelle encore personnalité. La pensée, ou le mental, est considérée comme une phase ou une des formes dans lesquelles le jīva se manifeste, la phase antérieure de cette manifestation étant la vie végétative. Le mental se manifeste toujours en rapport avec – ou agissant sur – quelque chose qui est non mental ou matière ; il ne se manifeste jamais seul. Par conséquent, mental et matière coexistent.
(Même entretien 25)

« Voyez celui qui voit et vous trouverez que tout est le Soi. Changez votre façon de voir. Regardez vers l’intérieur. Trouvez le Soi. Qui est le substrat du sujet et de l’objet ? Trouvez-le et tous vos problèmes seront résolus ». (Ramana Maharshi 331, 18-1-1937).

« Un personnage apparaît sur un écran de cinéma observant le monde entier. Quelle est la réalité du sujet et de l’objet dans le même film ? Un être illusoire observe un monde illusoire.
– Q. : Pourtant, je suis le témoin du film.
– M. : Vous l’êtes, bien entendu. Vous et le monde êtes aussi réels que le personnage du film et le monde du film.
« Le monde est perçu par le mental à travers les sens. Il relève donc du mental. Celui qui voit voit le mental et les sens comme étant dans le Soi et non pas séparés de lui. Celui qui agit, en restant non affecté par l’action, se purifie de plus en plus jusqu’à ce qu’il réalise le Soi ». (Ramana Maharshi, entretiens 443-444, 8-1-1938).

« Le Soi est toujours conscient. Quand le Soi s’identifie à celui qui voit, il voit des objets. La création du sujet et de l’objet est la création du monde. Sujets et objets sont des créations dans la pure Conscience. Vous voyez des images bouger sur un écran de cinéma. Quand vous portez votre attention sur les images, vous n’êtes pas consciente de l’écran. Pourtant les images ne peuvent pas être vues en l’absence de l’écran. Le monde équivaut aux images et la Conscience à l’écran. La Conscience est pure. Elle est identique au Soi qui est éternel et immuable. Éliminez le sujet et l’objet, et seule demeurera la pure Conscience ». (Ramana Maharshi 453, 8-2-1938).

« Le Soi est la source du sujet et de l’objet. Quand l’ignorance prévaut, le sujet est pris pour la source. Le sujet est le connaisseur et ne constitue qu’un élément de la triade [connaisseur, connu, connaissance] dont les trois éléments ne peuvent exister indépendamment l’un de l’autre. Si bien que le sujet, ou le connaisseur, ne peut pas être l’ultime Réalité. Celle-ci réside au-delà du sujet et de l’objet(2). Quand elle sera réalisée, il n’y aura plus de place pour des doutes.

Bhidyate hridayagranthish
chidyante sarvasamshayâh
[MāU II.2, 8]

« Le noeud du coeur est tranché ; les doutes sont dissipés ». C’est cela la signification de pratyaksha et non pas ce que vous pensez. Seul l’avidyā-nâsha [la suppression de l’ignorance] est la réalisation du Soi. Mais la notion de la réalisation du Soi est aupachârika [métaphorique]. Ce n’est qu’un euphémisme pour désigner l’élimination de l’ignorance ».
(Entretien 500, 10-6-1938).

« Dans cette strophe 45 il est dit que tous sont d’accord sur un point, à savoir sur l’état au-delà de la dualité et de la non-dualité, au-delà du sujet et de l’objet, au-delà du jīva et de Dieu, en bref, au-delà de toutes les différences. C’est donc l’état libre de l’ego. La question est « Comment l’atteindre ? ». En renonçant au monde, dit la strophe. Par « monde », il faut entendre ici les pensées qui s’y rapportent. Si ces pensées ne s’élèvent pas, l’ego ne se manifeste pas. Il n’y aura ni sujet ni objet. Tel est cet état.
(Entretien 567, 3-6 novembre 1938).

  • Un phénomène ne peut en examiner un autre.

    La racine du mal de sa dualité Dedans-Dehors ou Manque-Reste, ne devrait pas exister, car cette absence de dualité ne peut que s’appeler : INSAISISSABLE, IMPÉNÉTRABLE, DONC LA SALETÉ, L’IMPUR, L’INNOMMABLE, LE SANS-NOM, LE VAURIEN (sans valeur donc insaisissable).

    En effet, est opinioné comme ”sale” tout ce qui se situe dans la dualité sujet-objet, l’objet ici étant l’identification au ”sale”, à l’impure, au vaurien. Quand l’objet a été SAISI, IDENTIFIÉ, il n’est plus sale, il devient une VALEUR. Est « sale » ou « impur » tout ce qui, après SAISI OU EXAMEN, n’est ni comme ceci ni comme cela considéré comme sale, ni comme quoi que ce soit d’identifiable. Seul est opinioné comme « sale » tout objet NON-IDENTIFIÉ, DONC « INNOMMABLE », qui exprime par ce seul mot l’idée de l’indéterminé et l’idée de dégoûtant, de PUTRÉFACTION, ce qui fait la liaison entre le caché, l’inexistence, L’IMPÉNÉTRABLE assimilé à l’immonde. Le racisme, la haine de l’autre, ne peut provenir que de la NON-IDENTIFICATION, L’INNOMMABLE. La Laïcité à la française qui se veut ”la vérité” en une accessibilité pour chacun est l’ennemi de l’Innommable, du Caché, du ”Sale”.

    Le SEUL RÉEL tant caché, impénétrable : POUR QU’IL NE SOIT PAS « SALE » : INEXISTENCE DE LA DUALITÉ DEDANS-DEHORS, illustré par : LÀ OÙ L’ON ENTRE SANS ENTRER, CE NE PEUT QU’ÊTRE L’IMPÉNÉTRABLE, L’INSAISISSABLE, L’INNOMMABLE.

ENTRER SANS ENTRER = LA RÉALISATION DU Soi(3)

BREF, L’OPINION DE PUR-IMPUR OU DE BON-MAUVAIS N’EST QU’OPINION ET COMMERCE DE PRODUCTIONS CONDITIONNÉES. TOUTES VALEURS SONT ILLUSIONS.
La seule chose à faire et de pratiquer l’absence de dualité Dedans-Dehors : la recherche intérieure et être « JE-SUIS » : « JE-SUIS est la Réalité. Je suis ceci ou cela est irréel. « JE-SUIS » est la Vérité, un autre nom pour le Soi. « Je suis Dieu » ne correspond pas à la Vérité ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 22-3-1946 après-midi). « JE-SUIS », ou CENTRUM CENTRI.

LA SEULE VALEUR POSSIBLE EST CELLE DE L’ABSENCE DE VALEUR : L’INNOMMABLE, L’INSAISISSABLE, LE VAURIEN.
« C’est par le sans-désir et la quiétude
que l’Univers se règle de Lui-même ».
Dit la fin du Verset 37 du Tao-tö king. Commercialiser le monde c’est ”SORTIR” de l’Univers pour en faire la dualité SUJET-OBJET.

Notes.
1. « J’appelle « opinion » toute conception de l’Être en soi issue de l’expérience de l’existant [au sens ici du spatio-temporel et des cinq sens de l’humain]. Dans cette vision des choses, aucune doctrine ne peut être immuable parce qu’elle a sa source dans le temps. C’est pourquoi la doctrine communiste est perpétuellement fluante, souple, se pliant aux circonstances. De là ses contradictions toujours imprévues qui déroutent tant les Occidentaux, et qui pourtant n’en sont pas dans la morphologie de la pensée communiste. Doit-on conclure qu’elle n’est pas axée sur de l’immuable ? Non. Le communisme tourne toujours autour d’un postulat :

« Nos sens physiques et l’expérimentation scientifique étant les seules voies par lesquelles l’homme prend conscience de tout ce qui existe, et étant donné comme vérité de sens commun qu’il ne peut y avoir contradiction dans la vérité, les schèmes abstraits par lesquels nous intellectualisons le connu ne doivent pas être contradictoires. Là où deux opinions sont contraires, une seule est bonne et l’autre doit disparaître; ou toutes deux ont tort et une troisième doit les éliminer par dépassement dialectique ». La méthode par laquelle s’accomplit cette sélection des opinions s’appelle le « matérialisme dialectique historique et scientifique ».

Pourquoi historique ? Parce que la perception de l’existant s’accomplit dans le temps, dans l’histoire. C’est le temps qui a créé l’univers.

Pourquoi scientifique ? Parce que la matière étant la source de toutes choses, l’homme est nécessairement, lui aussi, issu de la matière. La méthode scientifique qui vaut pour la matière, vaut donc également pour la connaissance de l’homme. L’homme devient donc un objet pour l’homme [d’où la naissance du capitalisme]. L’homme qui possède comme objets un ou d’autres hommes est celui qui est reconnu comme possédant le mieux la doctrine, et l’homme-objet possédé est celui qui se reconnaît ignorant de la doctrine et qui consent à se laisser former, fabriquer, par son possesseur qu’il reconnaît comme ayant pénétré plus avant dans les arcanes de la matière et du temps. Ainsi, le communisme ne fait que conduire à ses dernières conséquences logiques le règne de l’opinion, aboutissant à une religion et une mystique renversées, en creux, au renoncement volontaire de l’homme à sa liberté propre.

Tout homme qui a foi en un terminus du processus dialectique, en des « lendemains qui chantent », et qui chanteront quand l’homme aura enfin trouvé sa vie communielle avec le cosmos, quand il aura enfin trouvé le contact vivant avec ses sources les plus profondes qui sont dans la matière, quand il aura bouclé la boucle, que l’Oméga aura rejoint l’Alpha, tout homme qui a la foi communiste est prêt à sacrifier, non pas son intellect, essence ontologique dont il ne peut pas plus se séparer qu’il ne peut se couper la tête, mais tout son savoir, c’est-à-dire tous les accidents-connaissance qui ont pris chair autour de l’intellect-essence ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, écrit n°1 de 1960, extraits).

2. Seul un TOTAL peut connaître un TOTAL. Mais depuis des millénaires, le ‘moi’ ne peut être un Total, une globalité, un infini, puisqu’il se définit par rapport à un ‘toi’ ou par rapport à un autre consommateur, il est ainsi limité par ce qui le différencie de ce ‘toi’.

3. RÉALISATION du Soi = ENTRER SANS ENTRER : Le ”CONNAÎTRE TOI-MÊME PAR TOI-MÊME” n’est pas correct. Car ”connaître” suppose la dualité du sujet face à l’objet à connaitre, comme s’il y avait deux Soi, une qui connaît, un autre qui est connu, ainsi que le processus de connaître.
« L’état que nous appelons ”Réalisation” est simplement d’être soi-même et non pas de connaître ou de devenir quelque chose. Être réalisé, c’est être ce qui EST et ce qui a toujours été. On ne peut pas décrire cet état, ON NE PEUT QUE L’ÊTRE [AU SENS DU TROU : ENTRER SANS ENTRER, A-temporel, et suivant l’exemple de l’aquarelliste faisant UN avec le paysage, avec la tour en pierres]
Bien-sûr, nous parlons habituellement de ”Réalisation du Soi” faute d’un meilleur terme. Comment ”réaliser” ou rendre réel ce qui seul est Réel ? Ce que nous faisons tous, c’est ”réaliser” ou considérer comme réel ce qui est irréel. Nous devons renoncer à cette habitude”. (Ramana Maharshi au jour le jour, 22-3-1946, après-midi)

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L’existant précède-t-il l’Être ? Le condamné à vivre précède-t-il l’Être ?

L’existant précède-t-il l’Être ? Le condamné à vivre précède-t-il l’Être ?
Le Soi est-Il dépendant de la Matière ?
– Si tout est conscience, y compris les objets extérieurs, et qu’il n’y a pas de conscience sans objet extérieur, quelle est alors la vérité de la Conscience, Infinie, SEULE ?
La réponse si jamais elle existe ne peut qu’être contenu dans le ”Qui suis-je ?” et dans son prolongement : ”Je suis ce JE-SUIS”. (voir ci-dessous après les extraits de Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux).

« La soumission de l’être à l’existant peut fort bien faire appel, elle aussi, à une certaine forme d’ascèse, et c’est ce que fait le communisme. J’ai lu, sous la plume d’un doctrinaire marxiste, L’existant, cette question : « l’existant précède-t-il l’Être ? ». A s’en tenir à la filiation des termes, la question est absurde, car il est évident que l’ex-istant, extérieur, projeté, n’a de sens qu’en fonction de l’Être à partir duquel il est projeté, de la même façon que c’est le centre qui confère sa définition à la circonférence, et non l’inverse. Cependant, si les prises de conscience ne se reconnaissent pour moteur que l’expérience vécue par la part sensible des choses extérieures, alors la matière peut fort bien être tenue pour la source de toutes choses, et l’Être comme une création de la terre. Mais alors, l’intellect est nécessairement conduit à introduire dans la notion de matière les prédicats de l’Etre, que les chrétiens voient en Dieu.

J’appelle « opinion » toute conception de l’Être en soi issue de l’expérience de l’existant [au sens ici du spatio-temporel et des cinq sens de l’humain]. Dans cette vision des choses, aucune doctrine ne peut être immuable parce qu’elle a sa source dans le temps. C’est pourquoi la doctrine communiste est perpétuellement fluante, souple, se pliant aux circonstances. De là ses contradictions toujours imprévues qui déroutent tant les Occidentaux, et qui pourtant n’en sont pas dans la morphologie de la pensée communiste. Doit-on conclure qu’elle n’est pas axée sur de l’immuable ? Non. Le communisme tourne toujours autour d’un postulat :

« Nos sens physiques et l’expérimentation scientifique étant les seules voies par lesquelles l’homme prend conscience de tout ce qui existe, et étant donné comme vérité de sens commun qu’il ne peut y avoir contradiction dans la vérité, les schèmes abstraits par lesquels nous intellectualisons le connu ne doivent pas être contradictoires. Là où deux opinions sont contraires, une seule est bonne et l’autre doit disparaître; ou toutes deux ont tort et une troisième doit les éliminer par dépassement dialectique ». La méthode par laquelle s’accomplit cette sélection des opinions s’appelle le « matérialisme dialectique historique et scientifique ».

Pourquoi historique ? Parce que la perception de l’existant s’accomplit dans le temps, dans l’histoire. C’est le temps qui a créé l’univers.

Pourquoi scientifique ? Parce que la matière étant la source de toutes choses, l’homme est nécessairement, lui aussi, issu de la matière. La méthode scientifique qui vaut pour la matière, vaut donc également pour la connaissance de l’homme. L’homme devient donc un objet pour l’homme [d’où la naissance du capitalisme(1)]. L’homme qui possède comme objets un ou d’autres hommes est celui qui est reconnu comme possédant le mieux la doctrine, et l’homme-objet possédé est celui qui se reconnaît ignorant de la doctrine et qui consent à se laisser former, fabriquer, par son possesseur qu’il reconnaît comme ayant pénétré plus avant dans les arcanes de la matière et du temps. Ainsi, le communisme ne fait que conduire à ses dernières conséquences logiques le règne de l’opinion, aboutissant à une religion et une mystique renversées, en creux, au renoncement volontaire de l’homme à sa liberté propre.

Tout homme qui a foi en un terminus du processus dialectique, en des « lendemains qui chantent », et qui chanteront quand l’homme aura enfin trouvé sa vie communielle avec le cosmos, quand il aura enfin trouvé le contact vivant avec ses sources les plus profondes qui sont dans la matière, quand il aura bouclé la boucle, que l’Oméga aura rejoint l’Alpha, tout homme qui a la foi communiste est prêt à sacrifier, non pas son intellect, essence ontologique dont il ne peut pas plus se séparer qu’il ne peut se couper la tête, mais tout son savoir, c’est-à-dire tous les accidents-connaissance qui ont pris chair autour de l’intellect-essence ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, écrit n°1 de 1960, extraits).

Pour résoudre ce dilemme, le communisme a franchi le Rubicon en décrétant que l’homme n’est qu’une émanation de la matière, prenant ainsi une position diamétralement opposée à celle des mystiques chrétiens, saint Ignace entre autres, qui enseignent la sainte indifférence envers les choses de la Terre.

Cette indifférence du cœur pour la raison intellectuelle n’est pas si facile qu’il peut le sembler, car cela suppose qu’on place l’amour, les valeurs du cœur, bien au-dessus des valeurs intellectuelles. C’est l’abandon de tout orgueil intellectuel et c’est terriblement difficile [le RENONCEMENT-PUTRÉFACTION]. Car on tombe facilement dans l’illusion que c’est par amour de la Vérité qu’on recherche la science, alors qu’en réalité la science fait naître l’orgueil intellectuel et devient sa propre finalité [cas de l’actuelle aliénation technologique dont l’”intelligence artificielle”]. L’opinion se pare alors du titre de pensée, d’Esprit, et se soumet le cœur. Il devient obligatoire d’avoir des sentiments qui ne contredisent pas les dogmes scientifiques. d’où la prétention de « fabriquer » des sentiments qui leur soient conformes. Il s’agit réellement d’une foi, d’une religion, d’une identification du cœur et de l’intellect avec la matière. Et c’est cela qu’a codifié et réglementé la dialectique marxiste qui se présente ainsi comme théologie inversée, une anti-théologie. Elle tend à réaliser une impossible fusion de la mémoire sensible et de l’intellect et, du même coup, de la volonté qui ne peut que s’identifier à ce que réclament les lois du monde physique.

C’est l’illusion démoniaque que la Paix peut se réaliser par résorption des conflits entre la sensibilité, l’intellect et la volonté après épuisement du mouvement pendulaire de la dialectique, par aboutissement à une unité ontologique de l’âme. Mais ce ne pourrait être qu’une unité arithmétique [la production, le chiffre de l’informatique, la quantité, le winnerisme enfin], et non pas métaphysique et qualitative, telle que la réclame le dogme catholique de la Trinité. Ce refus de la Trinité apparente le communisme à l’Islam. L’un la nie au nom de Dieu, l’autre au nom de la Terre » (Jean Coulonval)

Le temps n’existe que s’il y a une personne pour le voir, et à l’état de veille.

« Les existentialistes croient pouvoir rendre logique le fait « eucharistie » en déclarant que c’est notre connaissance qui structure les choses. Cela veut dire, si je comprends bien, que les choses n’ont pas d’en-soi, si ce n’est celui que leur confère l’acte de les connaître. Ce serait l’intellect qui confère une réalité aux choses que nous percevons [rejoint le fait qu’il n’y a pas de conscience sans objet, et inversement……]

Histoire de fou ! Qu’y a-t-il au fond de cette histoire ? Quand je mange du pain, que je bois du vin, je sais bien que ce n’est pas mon intellect qui les a faits ce qu’ils sont. Il n’a besoin pour lui-même ni de pain ni de vin. Mais je sais que, en la totalité de ma nature d’homme, il y a essentiellement, ontologiquement, absolument tout ce qui constitue l’ensemble de la création. Il y a en moi du minéral, du végétal, de l’animal et de l’homme. Évidemment, il n’y a en moi rien de ce qui fait que du silex est du silex et non pas du schiste ou du calcaire ; rien non plus des caractères accidentels qui font qu’une carotte est une carotte, ou un chien un chien. Mais il y a dans mon corps, mes os, mon sang, mes muscles, ma cervelle, des éléments qui vivent selon les lois du minéral, d’autres selon les lois du végétal, d’autres selon les lois animales, d’autres enfin selon les lois de l’homme. Et si je crois à la révélation, je dirai qu’il peut s’ajouter à toutes ces lois de la création qui régissent mon en-soi d’homme, une forme de vie, des lois de vie en Dieu [le scribe de la page souligne et ajoute les entre-crochets] ».
(Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 4 le 27 janvier 1969 à Mgr Combes Professeur à l’Université du Latran)

  • PRINCIPE DES PRINCIPES.
  • Perce-Voir que les choses naissent en INTERDÉPENDANCES, ce qui fait qu’ELLES N’ONT PAS DE CARACTÉRISTIQUE : ELLE NE NAISSENT PAS à proprement parler. Ce principe du SANS-NAISSANCE(2) soumet chaque nom-la-forme et la PARTAGE avec tous les autres noms-les-formes, ce que explique le sens des EAUX PRIMORDIALES, qui peut aussi s’appeler DIMENSION ABSOLUE où les choses relatives ne s’opposent jamais les unes les autre et jamais elles ne se contrarient. C’est encore le SAINT CHAOS ou ÂGE D’OR = miracles et métamorphoses sont la banalité de l’extrême plasticité de cette DIMENSION ABSOLUE. Les objets et les êtres peuvent voler aussi bien que n’importe quel oiseau, les animaux peuvent se métamorphoser en humain et l’inverse, les cultures germent spontanément et la chair des animaux dépecés repousse dans l’Instant.
  • QUATRE ASPECTS DE LA DIMENSION ABSOLUE.
    – L’ensemble des choses, faits, ou événements relatifs.
    – Le Centrum de leur commune Essence(3).
    – La Demeure où n’existe aucune opinion : faits et principe ne se contredisent pas, puisque les faits ne sont que l’EFFET ou la manifestation, l’apparence, du principe, Principe du Principe de tous les possibles, et que, par là-même, IL EST LE X DU ”N’EST PAS X”, d’où là encore Nous rejoignons les EAUX PRIMORDIALES ou le SAINT CHAOS, L’ÂGE D’OR.
    – Enfin, la Dimension Absolue ou la ”Patrie du Rien du Tout la Vraie Demeure” : les choses ou phénomènes s’intègrent les uns aux autres comme le montre le SENTIMENT OCÉANIQUE(4), c’est-à-dire qu’elles ne sont pas un ‘je’ aux côtés d’autres ‘je’ ou consommateurs, ce qui fait que CE N’EST LA PATRIE DU RIEN DU TOUT, puisque le consommateurs se définit par le SOCIAL : il se définit par rapport à l’autre consommateur, il est donc limité PAR CE QUI LE DIFFÉRENCIE.
    Par rapport au Soi, il ne peut y en avoir qu’Un :

« Si vous affirmez que vous voyez les objets ou que vous ne connaissez pas l’Unité réelle, vous devez en conclure qu’il y a deux soi : le connaisseur et l’objet connaissable. Or, personne n’admettrait qu’il existe en lui-même deux soi. L’homme réveillé dit que c’était lui qui était plongé dans le sommeil profond, mais qu’il était inconscient. Il ne dit pas que le dormeur était différent de celui ici présent. Il n’y a qu’un Soi. Ce Soi est toujours conscient. Il ne change pas. Il n’existe rien d’autre que le Soi ». (Ramana Maharshi 144, 23-1-1936).
« Lorsqu’on parle de Réalisation, cela implique l’existence de deux soi : l’un qui réalise, et l’autre qui doit être réalisé. On cherche à réaliser ce qui n’est pas encore réalisé. Une fois que nous admettons notre existence, comment se fait-il que nous ne connaissions pas notre Soi ?
– Q. : À cause de nos pensées, de notre mental.
– M. : Tout à fait. C’est le mental qui empêche et voile notre bonheur. Comment savons-nous que nous existons ? Si vous dites que c’est à cause du monde environnant, alors comment pouvez-vous savoir que vous existiez pendant votre sommeil profond ?
(Ramana Maharshi 146, 26-1-1936).

Par contre, le ‘Je’ vécu dans le sentiment des EAUX PRIMORDIALES n’est pas un dividu aux côtés d’autres dividus (vrai sens du mot ”individu”, car le mot ”individu” renvoie à celui qui est DIVISÉ PAR LE RELATIF, DONC UN DIVIDU, LA SAISIE). Le ‘Je’ naturel de la Réalisation n’est pas la perception d’une collectivité, d’une multitude. Il est au-delà de la quantité cosmique.
En ce ‘Je’ se réalise, en naturel, la non-différenciation du sujet et de l’objet comme s’efface l’opposition entre Moi-Collectif et Moi-Individuel, toile de fond de tous les régimes étatiques.

Dans les EAUX PRIMORDIALES ou Sentiment Océanique, les choses ou phénomènes du fait de leur commune Essence DE VACUITÉ s’intègrent les unes aux autres, et parce que, en Vacuité, l’Un est multiple de l’Un(5) et le multiple est Un ; comme le Grand et le Petit se contiennent l’un l’autre(6) et que chaque instance du Seul Réel se trouve constamment ”osciller” à l’infini.

La Dimension Absolue est donc LE SAINT CHAOS OU ÂGE D’OR, LE BLANC DE L’INSTANT, cette « claire Lumière » VIDE, VIERGE NOIRE (insaisissable), qui s’exprime dans les quatre aspects de la Dimension Absolue mentionnée plus haut.

Notes.
1. « Privilège du petit nombre [l’oligarchie, la chefferie étatique en général], le capitalisme est impensable sans la complicité active de la société [les électeurs-consommateurs] » (réf. Fernand Braudel).

2. Tout ce qui se nomme « civilisation » est construit sur l’ego, sur le calcul, sur le possessif du ‘moi’ du : « Votre santé, Votre député, Votre voyante, Votre boulanger, Votre QR code, Votre passe vaccinal, etc. », ce qui est une usine à production de SOUS-HUMAINS ou en SURSIS : EN TRANSIT….
Il y INVERSION par rapport aux Peuples du Soleil :
Système politique des Incas : pur système socialiste ou communiste (au sens communautaire et non dans le sens du capitalisme d’État du communisme ou socialisme de l’URSS et de l’actuelle Chine) : un gouvernement patriarcal, MAIS SANS L’INVENTION ÉCONOMIQUE DE L’ARGENT.
LE SEUL EGO CHEZ CES PEUPLES DU SOLEIL ÉTAIT L’INCA. Ces Peuples qui croyaient à un Dieu unique (mentionné dans le Pop Wuh (Livre de la trame des événements ; « pop » en maya signifie « temps » et trame ou natte ; Wuh signifie « livre »).
Le peuple vis-a-vis du souverain était vu comme un DON, et non comme un droit. Le peuple renonçait à tout droit personnel, la nation, l’État (ou la communauté dans ce cas) était soumis à l’Inca. « Sous ce régime extraordinaire, un peuple raffiné à beaucoup d’égards, chez qui l’industrie et l’agriculture avaient fait, comme on l’a vu, de grands progrès, ne connaissaient pas la monnaie. Il n’avait rien qui méritât le nom de propriété. Il ne pouvait exercer aucun métier, se livrer à aucun travail, à aucun amusement, autres que ceux que la loi avait spécialement réglés. Les Péruviens ne pouvaient changer de résidence ou d’habits qu’avec la permission du gouvernement. Ils ne jouissaient pas même de liberté qui appartient aux plus misérables dans les autres pays, celle de choisir leurs femmes. L’esprit impératif du despotisme ne leur permettait pas d’être heureux ou malheureux, autrement qu’il n’était réglé par la loi. Le pouvoir d’agir librement – droit inestimable et inné de tout être humain – était annulé au Pérou.
Le mécanisme étonnant du gouvernement péruvien pouvait résulter uniquement du concours de l’autorité morale et de la puissance positive dans la personne du chef de l’État, porté à un degré sans exemple dans l’histoire de l’homme. Cependant une forte preuve de sa conduite généralement sage et modérée, c’est qu’il ait pu si heureusement fonctionner, et durer si longtemps contrairement aux goûts, aux préjugés et aux principes de notre nature », écrit William H. Prescott dans : Aztèques et Incas – Grandeur et décadence de deux empires fabuleux.

DESPOTISME TECHNOLOGIQUE IMPOSÉ PAR LE SYSTÈME CAPITALISTE DE L’ÉTAT, DU SALARIAT, DE LA MARCHANDISE.

« Le gouvernement du Pérou était un despotisme, d’un caractère doux, mais absolu et non tempéré dans sa forme. Le souverain était placé à une hauteur infinie au-dessus de ses sujets. Le plus fier seigneur, malgré l’identité d’origine, ne pouvait paraître en sa présence que les pieds nus et les épaules chargées d’un léger fardeau en signe d’hommage. Comme représentant du Soleil, il était à la tête du sacerdoce et présidait aux solennités religieuses les plus importantes. Il levait des armées, et d’ordinaire les commandait en personne. Il établissait les taxes, faisait les lois, et en confiait l’exécution à des juges de son choix, qu’il révoquait à son gré. Il était la source commune d’où émanaient les dignités, le pouvoir, les traitements. En un mot, selon l’expression bien connue d’un despote européen, il était lui-même l’État », écrit Prescott au chapitre : La conquête du Pérou.

Prescott ajoute, que le gouvernement est fait pour l’homme, tandis qu’au Pérou, l’homme ne semblait fait que pour le gouvernement [COMME AUJOURD’HUI OÙ LE FRANÇAIS, OU L’AMÉRICAIN, OU D’UNE AUTRE NATION EST FAIT POUR L’ÉTAT OU NOUVEL ORDRE MONDIAL ET LA CITY DE LONDRES ET SES BANQUES]. Prescott ajoute cette remarque fondamentale : « Le Nouveau Monde est le théâtre sur lequel ces deux systèmes politiques, de nature si opposée, ont été mis en pratique. L’empire des Incas a passé et n’a pas laissé de traces. L’autre grande expérience dure encore [la notre], expérience qui doit résoudre le problème si longtemps discuté dans l’Ancien Monde de l’aptitude de l’homme à se gouverner lui-même. Malheur à l’humanité, si elle doit échouer ». Parce que l’être humain naturellement n’a pas le besoin d’un État, donc d’un gouvernement. Merci beaucoup Monsieur William H. Prescott.

Il est possible que les Incas, Mayas et autres Peuples du Soleil (sens du Centre qui est nulle part) soient la réincarnation d’un Univers précédant.
Notez que si l’humain invente un Dieu, il le fait afin d’être spirituellement et matériellement nourrie et soutenue par Lui. De nos jours, ce « dieu », c’est l’argent et sa marchandise et la théophanique république.
Chez les Peuples du Soleil et du Pop Wuh, le MATRIARCAT DOMINE, car leur économie est construite sur L’HORTICULTURE, la chasse et la pèche ; les outils sont surtout en BOIS. Les Toltèques étaient des maîtres artisans du bois : « Que l’homme construit, formé, apparaisse dans la clarté pour nous invoquer, nous vénérer, l’homme moulé en bois clair. […] Qu’ils soient façonnés, les hommes sculptés dans le bois, qu’ils parlent, qu’ils conversent entre eux, sur toute la surface de la Terre ». dit le Pop Wuh.
Les Maya étaient sous la dépendance de la LOI DE SUCCION : leurs Dieux n’accordaient des faveurs qu’en échange de sang, d’offrandes d’encens et de nourriture. CONTRADICTION AVEC LE SENS DU DIEU-AMOUR ET GRATUIT : « Le Royaume des Cieux est en vous » (sans condition et pour tous).

3. ESSENCE : dans le sens par exemple du principe de l’outil appelé tour : déplacer un outil coupant sur une pièce qui tourne, produisant des copeaux. N’existerait-il rien au monde, pas même la Création, que ce principe SERAIT, Essence éternelle du tour ; mais ce qui ne serait pas, c’est le tour concret, et on peut en réaliser une infinité de modèles à partir du principe ou Essence : l’ex-istant. Un tour ne peut engendrer son principe, ni aucun machine, même construite par un transhumaniste : la recherche ou le bricolage peuvent éveiller l’idée d’un principe, elles ne le créent pas.…. Quand un humain découvre un principe, c’est qu’il le portait déjà en lui, comme une plaque photographique non révélée, dans les structures intimes de son être.

ESSENCE : ce qui existe de toute éternité à l’état latent, en Vraie Télépathie, et qu’on a appris à connaître au fur et à mesure de l’évolution de notre cerveau. Ce qui n’a pas l’Essence ne peut produire l’Essence. « L’essence qui voit est la seule chose qu’on ne puisse attribuer à rien » dit Le Secret de la Fleur d’Or. « Mais, lorsqu’on voit le voir, si ce voir n’est pas le voir, l’essence qui voit est alors aussi attribuable à quelque chose. Cela renvoie à l’essence qui voit, telle qu’elle s’exerce dans la continuité répétitive de la conscience habituelle – ce que les Écritures bouddhiques évoquent en ces termes : « Faire usage de la conscience habituelle et répétitive [la raison], c’est faire erreur ». L’AVERTISSEMENT TRADITIONNEL : « NE POINT ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT ».

4. Le sentiment océanique englobe toutes choses, pareil au ”cent mille cours d’eau différents” qui tous sont l’eau de l’Océan à saveur unique mais comprenant toutes les saveurs, tel le Centre est nulle part et la Circonférence est partout. Celui qui demeure dans le sentiment océanique se baigne dans TOUTES LES EAUX : LES EAUX PRIMORDIALES.
Le sentiment océanique du ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. (Réf. à Ramana Maharshi 92 du 7-11-1935).

« Tout comme les fleuves, en se déversant dans l’océan, perdent leur individualité et qu’ensuite les eaux de l’océan s’évaporent pour retomber en pluie sur les montagnes, puis s’écouler en rivières et retourner à l’océan, ainsi les individus, qui entrent en sommeil, perdent leur individualité et reviennent comme individus, selon leurs vâsanâ (tendances) antérieurs, sans en être conscients. Par conséquent, même dans la mort, le sat [réel, juste, existence absolue] n’est pas perdu ». (Ramana Maharshi, entretien 108 du 29-11-1935).
Voir aussi la page : Sentiment océanique Sahaja.

5. ATTENTION !!! DANS CE MONDE ACTUEL OÙ TOUT EST INVERSÉ, L’Un multiple de l’Un N’EST PAS L’INDISTINCTION OU L’INCLUSIVISME DU RÉGIME ACTUEL DU MONOTHÉISME UNILATÉRAL RÉPUBLICAIN et nécessairement capitaliste. Un ”Un”, une ”Unité” caricaturée par le ”Vivre ensemble” républicain et consumériste qui se voudrait ”Unité”.
En effet, la fausse spécialisation : tout le monde est devenu le Spécialiste, le UN, le ”ROI”, ou le ”PRENDRE SUR SOI” (le ”responsable”, l’électeur) va permettre effectivement l’uniformité en singerie du Sentiment Océanique, et, par là-même, CE FAUX ”UN”, CETTE FAUSSE UNITÉ NE CONNAÎT PAS DE LIMITES : ON PEUT DIVISER SANS FIN UN CORPS INDIFFÉRENCIÉ OU RÉDUIT EN (fausses) EAUX PRIMORDIALES, en faux ”Vivre ensemble”.
Comme écrit dans la page sur les ”Spécialistes” : LE SPÉCIALISTE N’EST PAS UN ÊTRE, mais un AVOIR (multipliable à l’infini), ce qui permet effectivement aux Schwab-Harari de prophétiser : « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux ».

Ces FAUSSES eaux primordiales vont effectivement prendre le sens de la mise en valeur du temps, un DORG (Demain On Rase Gratis, puisque ”Vous ne posséderez rien et vous serez heureux”. Bref ce monde inclusif du tous connectés par machines du capitalisme sera LES OMBRES DE LA CAVERNE DE PLATON, si bien AUGMENTÉES ET ORGANISÉES que l’humain transhumanisté, rassuré, sécurisé et parfaitement épanoui, ne souhaiterait plus rien suivant la formule des Schwab-Harari, et suivant la formule de Simone Weil : cet humain là aura toutes les raisons « DE SE CROIRE AU PARADIS PAR ERREUR » (Simone Weil cité par Gustave Thibon, dans L’ignorance étoilée, p. 202).

6. D’après Jean Coulonval, dans la réalité, il ne peut exister de plus petits grains de Matière insécables, de corpuscule isolé qui serait un volume Euclidien. Ni à l’opposé un plus grand volume Euclidien qui serait la plus grande sphère possible contenant la totalité cosmique nageant dans un espace à l’infini……

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Spécialistes, rois, peuple élu, sont tous une fausse

Spécialistes, rois, peuple élu, sont tous une fausse eau primordiale, une eau morte.
Circoncision au huitième jour de naissance = réseaux, signe d’appartenance, caractéristique, causisme ou naissance ce quelque chose, donc une DURÉE, une mise en valeur du temps.

  • En tant que sans durée, le sans naissance
    Peut réfuter toutes les vues [les opinions].
    J’enseigne le sans-naissance [le sans dualité]
    Parce que rien n’existe réellement [ce qui ne veut pas dire d’opinioner dans le nihilisme].
    […]
    Arrêtez-donc de croire
    Qu’il existe ou qu’il n’existe pas !
    Dans le sans-naissance des anti-causalistes,
    La naissance est forcément le fait d’un créateur
    Qui, s’il crée, se souille aux opinions(1),
    Car, s’il n’existe pas, tout est spontané [tel le Saint Chaos].
    […]
    Libre du sujet et de l’objet,
    Les perceptions ne naissent ni ne cessent.
    Mais ces non-choses(2) que sont les perceptions
    Ne cessent de jaillir dans le mental de chacun.
    […]
    – Je n’ai pas de mandala
    Et je n’ai rien à enseigner.
    Tout est instantané, vide,
    Sans naissance ni essence [donc sans caractéristique, SANS SPÉCIALISTE, SANS ROI, SANS SIGNE DISTINCTIF COMME LA CIRCONCISION]
    (Soûtra de l’Entrée à Lankâ, Stances 114-117, extraits).

Le Soûtra dit aussi cet essentiel :
LA SAGESSE EST CE QUI NE SE CONÇOIT PAS (pas de tyrannie de l’opinion(1)).

LA CIRCONCISION SPÉCIALISTE-SPÉCIALISE.

– Pratiqué pas ordre, la circoncision devient signe d’obéissance.
– Pratiqué pour se spécialiser, pour se distinguer des autres qui la pratiquent, la circoncision devient le symbole d’une communauté.
À mesure que les Hébreux-Juifs entraient en relations de plus en plus étroites avec d’autres peuples, la circoncision allait devenir un signe de nationalité qui devait se charger de plus en plus de valeur religieuse : comme l’exprime si bien Mircea Eliade dans : Le mythe de l’éternel retour : le Dieu des Hébreux-Juifs de mêlent de tout en intervenant sans cesse dans le politisme de l’histoire : « Sa » volonté intervient dans la politique (du moins des hommes vont OPINIONER CELA comme une « intervention de Dieu », dans les guerres, les famines et autres problèmes ici-bas).
Les faits ou phénomènes en deviennent des « situations de l’homme face à Dieu », et comme telles, elles acquièrent des valeurs religieuses que rien jusque là ne pouvait leur assurer. Le politisme devenait une religion.
Les Hébreux-Juifs coincés à Babylone, probablement qu’à ce moment ils décident d’établir une loi, celle de la circoncision au huitième jour de la naissance des garçons.

LE DIEU RACISTE DES JUIFS, DIEU POSSESSIF DE
« MON ALLIANCE », qui fourbira la société de consommation actuelle du « votre ceci, votre cela ».

Genèse 17, 11-14 : « Vous ferez circoncire la chair de votre prépuce et ce sera le signe de l’alliance entre moi et vous. Quand ils auront huit jours, tous vos mâles seront circoncis de génération en génération. Qu’il soit né dans la maison ou acheté à prix d’argent à quelque étranger qui n’est pas de ta race, on devra circoncire celui qui est né dans la maison et celui qui est acheté à prix d’argent. Mon alliance sera marquée dans votre chair comme une alliance perpétuelle. L’incirconcis, le mâle dont on n’aura pas coupé la chair du prépuce, cette vie-là sera retranchée de sa parenté [coupé du réseau : plus de jus…] : il a violé mon alliance »

REFRAIN :
TOUT, tourne autour du POINT, de la PIQUE, de la LANCE : le « UN POINT C’EST LE TOUT ».
ET C’EST LÀ LA VÉRITABLE ALLIANCE : Nous ne pouvons qu’en TRAIT-er partout, car ce TRAIT est la LANCE de Michel Archange ou BÂTON DE PTAH (la baguette magique de la Fée), le LINGA : « Le linga est manifesté, depuis les origines jusqu’à nos jours, sous la forme d’Arunāchala [le mont sacré] ». (Ramana Maharshi 218, 30-6-1936).

Le Trait ou Lance, Pique, Bâton de Michel-Ptah, du celte trago comme du latin trahere : TIRER, ce premier Bâton de Ptah est en fait une VIRGULE, UN LINGA, UNE VERGE (pénis).
Virgula en latin : petit bâton, force (vir), canalisée (latin gula : gueule, bouche ; à rapprocher du celte guthn gilb : pointe, bec, aiguillon, gargouille, gar, de Gargantua : la force, voir le persan gulu : bouche.

La Pique sera alors un flux de vie : SPIRITUS, SOUFFLE.
ARUNACHALA = LA VIRGULE, rejoint directement le SOUFFLE DE L’ART DE LA CALLIGRAPHIE (le TRAIT du PINCEAU, immensément plus riche que le trait de crayon…).

ART VÉRITABLE DE LA CALLIGRAPHIE, pas l’esthéticien de la graphie de nos jours amplifiée par la technologie béquilles des machines produites dans les usines du capitalisme : LE PRODUIT-PRODUCTION COMMERCIALE : Proliférer : pro pour l’I faire E.
Est-éthique n’est pas ÉTHIQUE (ligne de vie, morale, conduite). Esthétique : 1753, du latin moderne æsthetica (1750), grec aisthêtikos, de aisthanesthai : sentir, et donc passant par le mental et ses cinq sens, À L’ÉTAT DE VEILLE !

Comme le dit Ramana Maharshi dans l’entretien ou enseignement 602 du 1-1-1939 : VOUS EXISTEZ AUSSI DANS LE SOMMEIL PROFOND ; « De même qu’en ce moment [à l’état de veille]. Lequel de ces deux états est votre état réel ? ». Parce que dans le sommeil profond, on ne « sent » rien !
SENTIR, se séparer de la morale en « étant » (est-) n’est pas la morale, idem en se faisant circoncire au huitième jour de sa naissance : le moeurs ou éthique. Un spécialiste de quoi que de soit N’EST PAS UN ÊTRE : le spécialiste résulte de l’uniformité comme le totalitarisme égalitaire républicain, et par là même, cette spécialisation ne connaît pas de limite, les circoncis au huitième jours de leur naissance, UNE FOIS ADULTE ILS NE CONNAISSENT PAS DE LIMITE : D’OÙ LEUR « ALLIANCE AVEC DIEU » DANS LEUR FLÈCHE DU TEMPS EN GÉOMÉTRIE EUCLIDIENNE DE LA LIGNE DROITE, ce qui donnera le « libre arbitre » et sa tyrannie de l’opinion et forcément du COM-merce, nostalgie du paradis. « L’humanité a désormais un objectif : dépasser sa faute. Elle dispose d’un moyen pour l’atteindre : mettre en valeur le temps », écrit Jacques Attali, page 18, dans : Les juifs, le monde et l’argent.

FAIRE HONTE À L’HUMAIN, LE RENDRE COUPABLE DE VIVRE, OU PLUTÔT LE CONDAMNER À VIVRE, LA VIE EST DEVENU UN EXIL, UNE CONDAMNATION ; LE TOTAL CONTRAIRE DE LA RÉALISATION DU Soi :
« Vous êtes le Soi. Vous êtes déjà Cela. Le fait est que vous ignorez votre état de Félicité. L’ignorance survient et étend un voile sur la pure Félicité. Les efforts servent uniquement à dissiper cette ignorance. L’ignorance consiste en une fausse connaissance. Et la fausse connaissance consiste en une fausse identification du Soi avec le corps, le mental [d’où le circoncision parfaite identification a un corps de chair censé faire ”alliance’ avec un Dieu…] Cette fausse identification doit disparaître. Il ne restera alors plus que le Soi ». (Ramana Maharshi 251, 29-9-1936).

La fausse spécialisation actuelle est celle du DIVIDU, du divisé, du consommateur, du FRAGMENT : le consommateur, l’ego, le ‘je’ errant cahin-caha aux côtés d’autres consommateurs. Le consommateur ou citoyen est réduit à un FANTÔME, un SPECTRE dans sa SOCIÉTÉ-SPECTACLE : son objectif n’est pas la partie du TOUT, mais un pseudo-tout : le mondialisme, le monothéisme unilatéral républicain qui chute dans le cadavre de la partie mutilée. Ainsi séparée du TOUT et centré dans son ego, dans son narcissisme, elle encrasse et parasite L’UNIVERS ENTIER.

Un spécialiste de quoi que ce soit N’EST PAS UN ÊTRE, c’est un A-voir. Et puis il n’existe pas, en parallèle au mot ”esthéticien”, le mot ”éthicien”….

Aucun Salut, aucune Vraie Paix ne sera possible tant que les activités humaines continueront à se différencier suivant un rythme juif de mise en valeur du MÊME TEMPS POUR TOUS, LE TEMPS BANCAIRE DE LA CITY DE LONDRES, LE TEMPS COMMERCIAL totalement étranger à l’Être véritable, autrement dit : tant que la ”spécialisation” ne correspondra à aucune SPÉCIFICITÉ NATURELLE : le Soi, le ”Je suis ce JE-SUIS”.

Les spécialistes, les Têtes raides hormono-dépendentes de la circoncision veulent CONVERTIR DIEU AU JUDAÏSME.

RAPPEL : La Conscience Infinie ou Soi N’EST PAS une conscience collective genre ”intelligence artificielle” qui consiste à récolter un peu partout des petites ”vérités-opinions” pour en former une grosse, et que c’est ça qui constituerait LA vérité ! Un inconscient collectif particulièrement « TÊTE RAIDE » DANS LES RÉSEAUX CHEZ LES MUTILÉS AU HUITIÈME JOUR DE LEUR NAISSANCE !
Le Soi est purement individuel : « Réalisez votre Soi et alors tout est réalisé ». (Ramana Maharshi 20, 30-1-1935).

  • Le VIDE : CE QUI EST CACHÉ, L’argent est caché, Dieu est caché, la LIBERTÉ, la VÉRITÉ est caché puisqu’INCONCEVABLE, TOUT COMME LA RÉALISATION DU Soi.
    « Il est incorrect de parler de la Réalisation. Qu’y a-t-il à réaliser ? Le Réel est toujours tel qu’Il est. Comment peut-on le réaliser ? Nous avons réalisé l’irréel [la captation du feu vulgaire et le choix de la voie du commerce avec l’Agriculture, l’étatisme], c’est-à-dire considéré comme réel ce qui est irréel. Nous devons renoncer à cette attitude. C’est tout ce qui est requis pour atteindre le jnanâ [Connaissance, sagesse]. Nous ne créons rien de nouveau [sauf probablement à nostre époque les transhumanistes apprenti-sorciers] et nous n’observons rien que nous ne possédions pas déjà auparavant. Dans les Écritures, voilà comment c’est illustré : pour creuser un puits, il nous faut creuser une énorme fosse. L’âkâsha (espace) ainsi dégagé n’a pas été créé par nous. Nous avons simplement enlevé la terre qui remplissait l’espace. L’espace était toujours là et il l’est aussi maintenant [c’est aussi une définition du sens du mot ESSENCE : S en CE-la [le Fils], le S vibration du TOUT se manifestant…]. De la même manière, nous devons simplement évacuer [et non remplir] tous les vieux samskâra (tendances) qui nous habitent. Quand ils auront été abandonnés, le Soi resplendira seul [ça s’appelle aussi ”Renoncement” ou ”Putréfaction”] ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 9-1-1946, après-midi).
    « De plus, si quelque chose de nouveau doit être obtenu, cela implique que c’était absent auparavant. Ce qui a été une fois absent peut disparaître encore. Ainsi, le salut ne serait pas permanent. Mais le salut est permanent parce que le Soi est ici et maintenant, et éternel ». (Ramana Maharshi, entretien 63 du 6-7-1935)

Notes.
1. OPINION : « Entre deux systèmes intellectuels, ou deux syncrèses, qui ne sont que des systèmes de systèmes, la contradiction existe nécessairement. Pourquoi ? Parce que, dans ce cas, l’œil intellectuel ne se situe pas au lieu du moteur immobile, il ne coïncide pas avec ce que la doctrine catholique appelle le « Verbe ». Autrement dit, l’intellect perd son autonomie, il « aliène » sa « personne » au profit de ses perceptions sensibles. Ce sont les sens, les perceptions « dans le temps », conçu d’une façon linéaire entre un passé et un avenir, qui dictent à l’intellect ce qu’il doit exprimer. Or, ces données sensibles dans le temps varient d’un instant à l’autre en chaque individu, et ne peuvent jamais être identiques chez deux individus ; cela par la nature même des choses.

Cependant, l’intellect-personne tend par nature, par sa fonction ontologique, à figer, ossifier, conférer un semblant d’absolu et de valeur éternelle à une connaissance du sensible, qui pourtant, par nature, ne peut en avoir. Cet ersatz d’absolu, je l’appellerai
« opinion ». L’opinion n’est jamais en sécurité, elle porte en elle l’angoisse de pouvoir être remise en question. Aussi est-elle toujours en position de défense, ou d’attaque. Aussi, l’opinion est nécessairement sectaire, intolérante. Tout ce qui n’adhère pas à l’opinion, absolutisée collectivement sous le nom de ”parti”, est ennemi ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 4 du 27-1-1969 à Mgr. Combes, Professeur à l’Université du Latran).

2. Le Soi ne peut qu’être l’INSAISISSABLE : LA VÉRITÉ ULTIME en, comme le précise la Stance 27,29 de Nagarjuna : « Et puis étant donné que tous les êtres sont vides [d’une identité qui leur appartient en propre, la forme d’un corps n’est qu’une illusion d’identité], à propos de quoi, dans le mental de qui, de quelle nature et pour quelle raison, des opinions concernant l’éternel, etc., pourraient-elles prendre naissance ? ».
Le sens général d’Opinion est le fait de « sortir » de l’Univers, sortie en une forme de « PRISE DE POSITION ». Donc, de quelle nature sont les opinions, impossible en principe ? Quel est le support de leur opinionetreté ? Qui est le sujet possédant de ces prises de position ? Enfin, quelle est la cause de leur formation ?
Ces quatre entités sont EXTÉRIEURES à l’Univers. Absurde !
La Stance 27,29 provoque une radicale rupture de niveau : on passe des vérités codées, sociales et conventionnelles, à la VÉRITÉ NUE, ULTIME, LE SEUL RÉEL. RIEN N’EST SOI-MÊME, selon le sens du ZÉRO INDIEN et du GATE GATE, on éjecte donc la raison ou le « sens commun », le spatio-temporel du « où » et du « quand », mais aussi du « qui », et du « quoi ». Rejoint le questionnement souvent mentionné par Ramana Maharshi, QUI DOUTE ? ET SUR QUOI ? (qui rejoint le QUI SUIS-JE ?).

Bref, cela conduit À L’ABANDON DE TOUTES LES OPINIONS, SOIT À L’ABANDON DE LA LOI DE SUCCION VULGAIRE. Et c’est la PUTRÉFACTION, LE FLÉAU, ET LE RE-tour DU ZÉRO INDIEN, DU TOUT EST POSSIBLE.
Cela pour fermer la gueule à tous les winners des Schwab et Harari et à leur comble de la possession et ”fin des temps” tout aussi possessif.

RIEN N’EST SOI-MÊME : NI DIEU, NI L’HOMME.

« Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ».
Ramana Maharshi, entretien 264, du 20-10-1936.

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