Saloperie de ”nos démocraties” comme si c’était posséder

Saloperie de ”nos démocraties” comme si c’était posséder un smartphone ou un chien, dans cette logique actuelle du ”votre ceci, votre cela”, de cette IDENTIFICATION AU CORPS-OBJET.
Leur démocratie possédée avec preuve de POSSESSION comme ”Votre député, votre santé, votre coiffeur, vos vacances, votre ceci, votre cela” fonctionne donc par conflits d’intérêts, le ”notre modèle social”, ”notre foi”. Ce qui condamne cette démocratie possédée, ce ”modèle social”, à la frustration permanente par ses propres limitations produites par l’ego qui bouffe tout. Leur démocratie ou modèle social ne mène qu’à la stérilité.

On ne choisit une religion, et la république est devenue une religion, comme on choisit un âne à la foire, et la pub des prêtres de l’État, le gouvernement, est imbuvable.

Il ne peut y avoir « ma vérité », « ma foi » ou « notre vérité », « notre foi », « notre démocratie », « notre modèle social », mais la Vérité et la Foi tout court, parce que, quand elles sont vraies, elles transcendent à la fois le Moi-Individuel et le Moi-Collectif. Or ce n’est nullement le cas en république de l’usager, du consommateur !

Pour être créative ou sans limite, une règle doit être produite sur L’INSAISISSABLE, et non pas sur un intérêt, mais justement sur le RENONCEMENT-PUTRÉFACTION.
Dans leur démocratie il y a le calcul ou la ruse dépendant de l’ego et de ses intérêts.
Un gouvernement efficace ne peut venir que du SAINT SILENCE, de L’INSAISISSABLE.
– M. : Les conférences peuvent plaire aux gens pendant quelques heures sans pour autant les améliorer. Le silence, en revanche, est permanent et rend service à l’humanité entière.
– Q. : Mais le silence n’est pas compris.
– M. : Cela ne fait rien. Le silence veut dire éloquence. Les conférences ne sont pas aussi éloquentes que le silence. Le silence est éloquence incessante. Le Maître primordial, Dakshinâmūrti, est l’idéal. Il enseignait ses disciples-rishi par le Silence.
– Q. : Mais, jadis, les disciples venaient vers Lui. C’était donc une situation parfaite.
Aujourd’hui, c’est différent. On doit aller à leur recherche pour les aider.
– M. : C’est une preuve d’ignorance. Le pouvoir qui vous a créé a aussi créé le monde. Si ce pouvoir peut prendre soin de vous, il peut tout aussi bien prendre soin du monde.
(Ramana Maharshi 20 du 30-1-1935).

Or il n’existe pas d’homme politique, ou de femme politique MUET ET MUETTE : leur outil est, avec quelques gestuelles, leur unique langue, qu’ils n’ont pas dans leur poche (comme dit un adage populaire). Le monde politique occidental IGNORE LE SAINT SILENCE ET DANS LEUR RÉPUBLIQUE ILS LE REMPLACE PAR LA CROYANCE EN LAÏCITÉ.

Leur démocratie et république est une OPINION.

Cette démocratie et république se veut UNIVERSELLE : UN ESPRIT UNIQUE OU UNE CONSCIENCE UNIVERSELLE comme le laisse entendre un François Bayrou devenu premier ministre de cette république devenue une religion, devenue ”SUBSTANCE PRIMORDIALE”, COMME DE L’ÉNERGIE PURE.
C’est l’exemple de possessivité : la dualité sujet-objet, impliquant un observateur et l’objet observé : l’usager et la république, le client et le vendeur, le chef et ses exécutants, l’objet et celui qui organise l’objet.
La Conscience Universelle ou Infinie est SANS DEDANS-DEHORS(1).
Nous ne sommes pas soit au Dehors, soit au Dedans de la Conscience Infinie : Elle est Nous, l’Univers est Nous, Nous ne sommes pas, parfois, Dehors de l’Univers, chose géométriquement, ou spatialement impossible ! Un vaisseau spatial ne ”voyage” pas en Dehors de l’Univers.

Le Silence est Saint Silence, parce que les mots-maux ne pourront jamais exprimer ce que cela EST, ils peuvent seulement suggérer, c’est-à-dire fonction en ”COMME SI”. Alors Nous ne pouvons qu’être comme dans la Chanson du Cavalier de Lorca :
INACCESSIBLE.
Cordoue.
Lointaine et solitaire.
Cheval noir, lune grande,
Et des olives dans ma sacoche.
Bien que je connaisse le chemin,
Jamais je n’atteindrai Cordoue.
Par la plaine, par le vent,
Cheval noir, lune rouge,
La mort est là qui me regarde
Du haut des tours de Cordoue.
(Poème de Garcia Lorca, la Chanson du Cavalier)

L’ici et maintenant c’est Cordoue, et le cavalier s’en trouve définitivement éloigné, privé de toute relation avec autre chose que lui ; alors il n’y parviendra pas ; il pourra s’en approcher autant qu’il le voudra, il ne sera jamais ici et maintenant, puisqu’il est LÀ-BAS. AUCUNE ROUTE NE MÊME À ICI. Tout ce qui arrive est de l’ordre de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule et non de la fin : rien de réel ni de définitif ne se produit ici-bas.
Comme le mot A-teindre, du A privatif et teindre = NE PAS TEINDRE, même Thème que Dé-couvrir.
TOUT EST DE L’ORDRE DU « COMME SI » : rien de réel ni de définitif ne se produit dans le spatio-temporel, dans l’histoire. C’est d’ailleurs ce qu’exprime le langage vulgaire quand il dénonce ironiquement l’illusion de ceux qui confondent les accidents du spatio-temporel avec le BUT, comme ceux qui avancent leur ”Plus jamais ça !”, ou leur ”Plus rien ne sera jamais comme avant” : « Le pauvre ! il CROIT que c’est arrivé ! » Ce qui signifie : c’est bien arrivé comme HISTOIRE ou ÉVÉNEMENT, mais cet événement n’a pas la coagulation (fixité, solidification) que vous lui attribuez : il sera balayé et remplacé par d’autres événements (comme les actuels déluges d’infos) ; rien de ce qui arrive dans le spatio-temporel n’est réellement une ”arrivée” : LA MORT SEULE, OU LE SILENCE SEUL, PEUT FAIRE LE POINT FOCAL, LE SURFEU, ENTRE L’ÉVÉNEMENT ET L’ÊTRE.

L’homonymie entre arriver (au sens d’atteindre un but) et arriver (au sens de survenir, avoir lieu : PAN) désigne par le même mot deux concepts qui, creusés à fond, s’excluent l’un l’autre : tant qu’il arrive quelque chose ou que le mot FIN n’apparaît pas sur l’écran, on n’est pas arrivé ; et quand le mot FIN apparaît sur l’écran, il n’arrive plus rien et les spectateurs sortent de la salle de cinéma. C’est alors le ”Circulez ya plus rien à voir”.
L’espagnol pasar (passer), qui ne se confond pas avec llegar (arriver), souligne au contraire le caractère transitoire de l’événement : on passe comme on ”passe” dans la rue en étant un ”passant” (un usager au sens républicain ou consommateur…. car la république, c’est la démocratie-consommation….).
Le caractère transitoire de l’événement : comme les images qui défilent sur l’écran de cinéma, et alors tout semble se tenir : ON Y CROIT ! ON SAISIT, ON POSSÈDE, ON FAIT ”COMME SI”….

COMMENT VOULEZ-VOUS QU’IL EXISTE ”QUELQUE CHOSE”, UN ”MONDE”, EN DEHORS DU MENTAL, AU SENS DU Soi, avec le concept de « non-être d’un quelconque ego ». Car l’acte consistant à concevoir un concept comme l’ego implique une conscience pour accomplir un tel acte. Comme pour le temps, il faut une conscience pour le voir et ainsi le fabriquer. Et c’est là l’explication de la Chanson du Cavalier : l’acte consistant à concevoir un concept implique un être pour accomplir un tel acte, qui est IMPOSSIBLE. C’est pourquoi cet acte est une abstraction, l’INSAISISSABLE, SOIT LA CONNAISSANCE PURE ABSOLUE.

LEUR modèle social et républicain (le régime de la Rome ancienne) en route vers la société fourmilière : L’HYPER RATIONALITÉ UTILITAIRE MERCANTILE QUI BOUFFE TOUT.

Seule l’illusion est diversité, histoire et faits, et en va et vient permanents, donc ils sont instables par essence, et permettent le commerce, comme l’histoire, comme une naissance qui entraîne une mort, phénomène du spatio-temporel. Tout cela n’a aucune valeur comme le précise Nagarjuna à la Stance 17,31-33 : « De même que le Maître [le jnani ou Libéré vivant] par son pouvoir miraculeux [le Zéro Indien], crée un être magique [Adam par exemple, ou un big bang] et que cet être magique, magiquement créé, en crée un autre [le ”Croissez et multipliez” tel le FRUIT, le BÉNÉFICE ou plutôt BÉBÉFICE] à son tour, de même que l’agent se présente comme un être magique, et l’acte accompli par lui est comme un deuxième être magique créé par le premier [un socialisme, une fractale].
Passions, actes, agents, fruits ressemblent à une ville de génies célestes, sont pareils à un mirage, à un songe ».
De ce fait, Dieu et l’homme sont du domaine du ”COMME SI”, comme LE JEU D’ENFANT : « On fait comme si le loup y était », afin de se CRÉER UNE PEUR, UNE CAROTTE POUR AVANCER, UN SCÉNARIO, UNE HISTOIRE-ESPACE-TEMPS, UN MESSIE, POUR S’A-MUSER (du A privatif et muse : se priver de Muse, ou de l’ESSENCE, de la RACINE). Donc le monde, le ‘moi’ fabricant du monde, SONT AMBIGUÏTÉ. ILS NE SONT NI RÉELS, NI IRRÉELS, sinon, si on choisit l’un ou l’autre ON TOMBE DANS LES GUERRES SANS FIN QUI ONT TOUJOURS FAIM À CAUSE DE L’OPINION FOURGUÉE PAR L’EGO HUMAIN. AMBIGUÏTÉ, ”COMME SI”, OU ”EN QUELQUE SORTE”, ”POUR AINSI DIRE”. ÇA S’APPELLE AUSSI LE FLÉAU. (L’autre FLÉAU serait qu’il n’existe AUCUN BIG BANG et donc AUCUNE HISTOIRE, AUCUN « COMME SI », ce serait alors du nihilisme en forme d’opinion modèle ”être et non-être”, au choix, comme on choisit la couleur de ses slips).
Mais, cette ek-stase, extase, ne doit pas faire « sortir » Dehors puisqu’ELLE EST NOSTRE ÉTAT NATUREL : LA FÉLICITÉ, donc aucune sortie « hors de soi » : IL N’EXISTE AUCUNE CHUTE, RIEN N’EST À RÉPARER, AUCUNE LIBERTÉ N’EST À INVENTER (l’Ouroboros se ferme la gueule)….

Le modèle social républicain étant construit sur la SAISIE, L’INTÉRÊT DONC SUR LA RAISON QUI VAGABONDE, QUI CALCUL, soit les démarches ou marches, évolutions, vers l’obscurité fausse(2) produites par la raison, soit des stratèges politiques-commerciaux ou intéressés parfaitement ORGANISÉS dans le seul but de l’objet-matière POUR CONSERVER ET AUGMENTER UN POUVOIR, EN PREMIER FINANCIER, ET EN SECOND POLITIQUE : c’est l’actuel mélange du pouvoir politique et économique et DEHORS le pouvoir spirituel ! Place à la LAÏCITÉ (judéo-maçonnique) !

Ce monde, ce modèle social n’admet pas ce qui est caché donc n’admet pas Dieu, car l’humain de ce modèle social EST UN WINNER QUI SE CROIT ARRIVÉ. LA PREUVE : la recherche actuelle surtout depuis le ”quantique” admet, ou en déduit qu’il y a bien des ”choses cachées” donc INSAISISSABLES. Il paraît que les Anglo-Saxons si utilitaristes appellent ça ”LE DIEU DES TROUS”. Or dans un Trou il n’y a que le Trou, donc pas de Trou à voir ou à saisir. Le Trou, l’Insaisissable, est ce qu’on appelle actuellement ”le Divin”, puisque c’est INSAISISSABLE, COMME LA SALETÉ, L’INNOMMABLE, puisque insaisissable ! L’insaisissable, l’innommable qui porte si bien le nom de FLÉAU. Évidemment l’insaisissable, l’imprévue, le caché, SERA L’ENNEMI ABSOLU DE CE MODÈLE SOCIAL DE LA FINANCE DE LA CITY DE LONDRES ET DE WALL STREET. VOILÀ CE QU’EST LEUR « MODÈLE SOCIAL » RÉPUBLICAIN.

Ce modèle social républicain mondialiste est parfaitement décrit par un Percy Percy Barnevik et un Philippe Desbrosses.
« Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe de s’implanter où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales ». (Percy Barnevik, PDG d’ABB, 1995).

« Nous savions déjà que l’argent de la drogue représente plus du tiers du flux de devises et des échanges boursiers mondiaux et que, sans elle, le système bancaire international s’effondrerait. En clair, le trafic de la drogue est indispensable à l’équilibre économique mondial. Si l’on ajoute le prix des substances nuisibles à notre santé et le gaspillage des dépenses d’armement, justifié également par l’équilibre de la terreur, on peut considérer que l’économie dominante, dite «libérale», est une entreprise de destruction ».
(Philippe Desbrosses, docteur en environnement, expert consultant auprès de la C.E.E. et du Parlement européen).

Le modèle social républicain est aussi très bien défini dans son ”futur” par les Schwab-Harari et leur : ”Vous ne posséderez rien et vous serez heureux”, soit le COMBLE DE LA POSSESSION comme l’énonçait il y a plusieurs siècle Nagarjuna à la Stance 16,9 : « ”Un jour je m’éteindrai libre de toute possession, le nirvana m’adviendra”. Prendre les choses ainsi, c’est le comble de la possession ».
C’est donc LA CROYANCE RÉPUBLICAINE ET DE SON LIBÉRALISME des candidats à la Libération qu’icelle est construite sur la loi de succion à cette croyance en une personnalité corporifiée, objectivée, coagulée, ”augmentée”, laquelle fait la partie de l’empirisme à la John Locke, le POUR-VOIR, LA SAISIE : la dualité de l’expérience : moi ou le Dedans (‘moi’, le sujet) et l’objet : ce qui est à moi ou saisissable (l’objet, du désir).
Le monde inclusif nouvelle mouture républicaine de la trinité judéo-maçonnique spéculum en ”liberté, égalité, fraternité” est un MESSIANISME JUDAÏQUE comme le conte de Blanche Neige : ”Un jour mon prince viendra, un jour il me baisera”.

Nagarjuna montre que la délivrance N’EST PAS INDIVIDUEL, au sens de la RÉALISATION DU Soi sous la forme de résolution du dilemme Moi-Individuel/Moi-Collectif : Or le moi républicain, l’usager, N’EST PAS UN TOUT, UNE GLOBALITÉ, UN INFINIE, puisqu’il se définit par rapport à un autre usager, qu’il est donc limité par ce qui le différencie de cet autre usager.
C’est pourquoi il ne peut y avoir QU’UN Soi(3), car s’il y en avait deux, chacun serait limité par ce qui le différencie de l’autre et ne serait donc pas infini. Le CHRIST générique symbolise le Soi, l’Un, le ‘Je’ du « Le Royaume des Cieux est en Vous ».
CHRIST = Je suis le cep (‘Je’) et vous êtes les sarments (‘Moi’-’Toi’/’Nous’-‘Vous’), avec évidemment a-temporalité ! Et non-différencié(4), la non-dualité, la non-pluralité si omniprésente dans ce monde informatisé.

Ce modèle social cherche le CONFORT en toujours plus, il cherche le NIRVANA comme dans la stance 16,9 cité plus haut. Quand il en aura assez de courir AU DEHORS pour ÇA-VOIR si c’est mieux AILLEURS, alors ce jour-là, il décidera sans même s’en rendre compte par sa raison tueuse, de se confronter à ce confort tout aussi tueur : PLUTÔT QUE DE FUIR EN PERMANENCE DANS SA MISE EN VALEUR DU TEMPS, IL S’AGIRA DE PERCE-VOIR : ce sera le EST, le CELA, sans histoire ni mensonges ni temps qui coule. Et c’est à de stade qu’il lui faudra une grande énergie POUR PLONGER, SANS SAISIR, DONC SANS CHERCHER À MODIFIER QUOI QUE CE SOIT (le mieux du tiqounisme) : Lorsque l’Instant, qui ”vient” du ”Haut”, dépose dans le Blanc les couleurs de tous noms-les-formes, se détachant de toutes béquilles et conforts, la Lumière du Blanc de l’Instant se retourne alors vers sa propre Source, la confrontation devient le TROU : RIEN À VOIR, RIEN À OBSERVER.
LUMIÈRE = CHANSON DU CAVALIER (ci-dessus) : on peut seulement S’APPROCHER : COMPARABLE AU TROU, où il n’y a rien à voir. Le sujet qui réalise le Soi ne voit pas sa propre forme ou Vraie Nature, laquelle étant sans double, DEMEURE RÉFRACTAIRE À TOUTE ENTREPRISE D’IDENTIFICATION OU DE LOI DE SUCCION (vulgaire) : LE POUR-VOIR, LA SAISIE. Mais si le sujet ne peut voir sa propre forme comme le mental ne peut se voir lui-même, est LUI-MÊME MIROIR DIVIN, LA MANIFESTATION DU SOI, et dans cette « Forme-Miroir-Divin » il re-connaît sa Vraie nature : il ne voit pas Dieu en son Essence : la réponse donnée à Moïse est éternelle : « Tu ne me verras pas » (Lan tarânî) ; ou celle donnée par Saint Bonaventure : ”Jamais l’Âme et Dieu ne peuvent co-exister”, car l’itinéraire ou le temps qui coule n’est pas itérer (Re-commencer), il est en GATE GATE (qui n’est pas une mise en valeur du temps au sens républicain et commercial : L’OBJET DU COMMERCE : OB-JET : SAISIR, JOUIR, JETER DEVANT SOI [un ballon de foot]). Ce sera alors LA CORRESPONDANCE AU SAINT SILENCE :

SAVOIR, POUVOIR, OSER, SE TAIRE, DE LA TRADITION PURE.

De même il en est dans le miroir matériel : en contemplant sa forme, le sujet ne voit pas le miroir, idem avec le film déroulant ses images sur l’écran : on regarde le film, on ne regarde pas l’écran : on ne peut regarder à la fois l’écran et les images défilantes du film, comme on ne peut regarder à la fois l’image qui apparaît dans le miroir et le corps du miroir lui-même. Et c’est une définition de l’Essence.

LE TROU : LÀ OÙ L’ON ENTRE SANS ENTRER (comme l’absence d’espace-temps) CE NE PEUT QU’ÊTRE L’IMPÉNÉTRABLE, L’INSAISISSABLE.

Le VA ET VIENT de l’histoire, de la mise en valeur du temps, et du John Lockisme, N’A AUCUNE VALEUR.
John Locke, ce sont les ”Lumières” des riches perruques poudrées françaises et anglaises, LE COMMENCEMENT DU MENTAL TOTALITAIRE RÉPUBLICAIN-AMÉRICAIN, LE RATIONALISME CRADE TUEUR DE TOUTE MAGIE POUVANT SURVENIR DANS UNE SIMPLE FLAQUE D’EAU BOUEUSE APRÈS UNE PLUIE.
Le modèle social républicain commercial c’est l’égocentrisme du ”Votre ceci, votre cela”, et du ”Vous ne posséderez rien et vous serez heureux”.

 

L’être et le néant sont [de] faux [concepts),
De même que l’instantanéité
et les [autres] caractéristiques :
Dans la Conscience-Seulement [le Soi], il est impossible
De trouver rien de réel ou d’irréel.

Certaines choses existent en vérité relative,
Mais en Vérité absolue aucune n’a d’essence.
[En fait,] la vérité relative [la raison]
Se trompe sur le néant de la naissance [en ne l’admettant pas, même à son niveau, pour les raisons pratiques].

Toutes choses sont vides :
Voilà une construction mentale relativement vraie
Que je destine aux sots du commun.
Il ne s’y trouve aucune Vérité absolue [et donc possédée].

Les réalités produites par le langage [remarque fondamental !]
Donnent leur sens à un champ d’expérience [et au temps].
Mais à bien regarder les produits du langage,
On finit par n’en trouver absolument aucun.

Pas d’images sans mur [ou sans support]
Ni d’ombre sans arbre.
De même, la Conscience fondamentale est si pure
Que les vagues des consciences [conceptualisantes ou langagières]
ne peuvent y prendre corps.

Du Corps absolu dépend le corps de jouissance
Et d’icelui le corps d’apparition :
Tels sont les corps fondamentaux de la bouddhéité ;
Les autres corps ne sont que des émanations.

Inutile de se faire des idées fausses
Sur ce qui est vide et ce qui ne l’est pas.
Il est impossible de trouver le moindre sens
Aux notions d’être et de néant.

Les sots du commun pensent que les formes
Sont des agrégats [grumeaux, social] d’atomes réels matérialisant des qualités ;
Aucun de ces atomes, en fait, n’a de réalité,
Si bien que les objets matériels n’existent pas.

Les apparences extérieures telles que l’homme
Les perçoit émanent toutes de son mental.
Or ce qu’il voit n’existe déjà plus (5),
Donc le monde objectif n’existe pas.
[…]
Chaque chose en ce monde n’est qu’un jeu
De perceptions dans le mental de chacun.
Celui qui, excédé par ses passions actuelles ou latentes,
Le voit finit par se libérer de la souffrance.
[…]
Il n’y a pas réellement de formes au dehors
Mais seulement des perceptions au sein de son propre mental.
Ne l’ayant par réalisé ni reconnu, le sot
Cultive l’idée [l’opinion] fausse de « phénomènes conditionnés » [par le conventionnel, par le contrat, par le consensus du socialo-langage].

Inconscient de ce que le monde des objets extérieurs
Dans toute sa variété est son propre mental,
Le sot recours à la logique [ou argu-ment, calcul et chiffres] et aux exemples,
Sinon aux tétralemmes, pour prouver sa réalité.

Le sage a parfaitement compris, et il le voit,
Que le monde des objets n’est qu’une représentation [des images projetées sur un écran],
Si bien qu’il n’avance aucune thèse,
logique ou comparaison,
Et tel tétralemme, pour prouver sa réalité.

La pensée discursive [la raison] et les idées fictives [la raison]
Sont de nature purement imaginaire.
Sur cette base purement imaginaire
Naissent d’autres idées fictives (2).

L’interaction de l’imaginaire et les idées fictives
N’exige qu’un seul schéma habituel pour se développer.
La nature imaginaire et les idées sont adventices [elles viennent des cinq sens liés au mental]
Et n’appartiennent pas au Soi des êtres.

Le mental et les facteurs mentaux qui fixent
Les trois mondes [désir, forme, sans-forme] ne sont que des fictions.
Le champ d’expérience qu’ils semblent produire
Est de nature purement imaginaire.
[…]
De nature imaginaire, les idées fictives
N’ont pas d’essence.
Or voir qu’elles n’ont pas d’essence,
C’est encore une idée fictive.

La matière n’a pas la moindre essence.
Les vases, les vêtements : cela n’existe pas.
Il n’y a que des sous-produits de fiction (6)
Et rien de ce que l’on perçoit n’existe.
[…]
Rien n’ayant d’essence, tout n’est
Que perceptions au sein de votre cerveau.
N’ayant pas réalisé la nature de votre mental,
Vous produisez des idées [ou opinions] fictives.

Il s’avère impossible
De connaître autre chose
Que les fictions des sots,
Ces chimères dénuées de réalité.
(Lankâvatâra, Stances 64-79)

Le régime républicain qui se CROIT absolu en sa bande organisée nommée ”Gouvernement”, ET L’ILLUSION, ne sont pas différents : tant qu’on est dans l’erreur, dans l’ignorance, l’Absolu passera pour Illusion. Mais pour qui est en GATE GATE, l’Illusion devient l’Absolu !!! Ceci est un aphorisme universel, mobile, sans auteur.

Notes.
1. LA VALEUR D’ÉCHANGE ENTRE DEDANS ET DEHORS et RESTE ET MANQUE DE LA SOUMISSION AUX MARCHANDISES, LA SOUMISSION À LA LOI DE SUCCION, LE PLOMB PESANTEUR.
– Quelle est donc la racine du mal ?
– Quelle est donc la racine du mal ?
– La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
– La saisie de quoi ?
– La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme ; le connaisseur, la connaissance et le connu].
– Comment arrêter cette saisie ?
– En recourant à l’introuvable, car dans l’introuvable il n’y a pas de saisie.
– Qu’est-ce que l’introuvable ?
– La fin du dualisme.
– Qu’est-ce que le dualisme ?
– La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)

2. L’obscurité fausse : la Vraie étant le « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ », du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). Ou la devise alchimique : ”Aller vers l’obscur et l’inconnu par ce qui est plus Obscur et Inconnu encore”.

3. « Sujet et objet – tout se fond dans le Soi. Il n’y a ni observateur ni objet vu. Celui qui voit et ce qui est vu sont le Soi. Il n’y a pas non plus plusieurs soi. Tout n’est qu’un seul Soi ». (Ramana Maharshi 145, 23-1-1936).

– Q. : Y a-t-il un seul Soi, ou y a-t-il plusieurs soi ?
– M. : Cette question est encore due à la confusion ; vous identifiez le corps avec le Soi. Vous pensez « Je suis ici ; il est là ; là-bas est un autre » et ainsi de suite. Vous trouvez ainsi plusieurs corps, et vous pensez qu’ils sont autant de ’soi’. Mais lorsque vous dormiez vous êtes-vous posé la question : « Je suis en train de dormir ici, combien d’autres sont encore éveillés ailleurs ? »
Semblable question peut-elle se poser ? Pourquoi ne se pose-t-elle pas ? Parce que vous n’êtes alors qu’un seul et qu’il n’y pas d’autres [le scribe de la page souligne] ». (Ramana Maharshi 565, 23 au 26-10-1938).

Et encore : « Ton état communique avec toi, il n’y a rien d’autre » (Namkhai Norbu Rimpoché). Parfait exemple de NON-DUALITÉ où il n’y a ni dualité ni
non-dualité : la COINCIDENTIA OPPOSITORUM, LE TRAIT D’UNION, qui évidemment n’est pas la démocratie commerciale actuelle.

4. Non-différencié singé actuellement par l’égalitarisme républicain et SON FAUX « VIVRE ENSEMBLE » DE SOCIÉTÉ FOURMILIÈRE : la liberté n’existe alors que pour celui ou ceux qui décident de ce qui devra être vécu et senti uniformément par tout le monde, soit le modèle social DU DIABLE : LE GRAND ARCHITECTE QUI NE CHERCHE PAS À LIBÉRER, MAIS À POSSÉDER, À ORGANISER.

5. « Nous n’avons pas oublié que nous sommes dans le présent. Je pense que ce n’est pas une question d’oubli », écrit une personne ; mais, ce « présent » est identique au DEHORS de la Caverne de Platon : ICI ou l’Instant est hors d’atteinte comme : « Dès que l’encre est séché, nos formules [ou lois] sont fausses » disent les Anciens Chinois de l’École du Dhyâna [contemplation].
C’est pourquoi un Réalisé vivant ne donne jamais d’enseignement à quiconque ou de conseil particulier. A celui-là on peut lui confier le monde.
Bref, les planètes ne parlent pas parce qu’elles sont CELA, Ici et Maintenant, Sans Pourquoi.
Le « dehors » révèle le « dedans » que par le genre du « Je est un autre » de Rimbaud.
Le ‘Je’ de Rimbaud ne parlera pas dans ce monde, mais seulement à la condition de refléter les mots soufflés par un autre (d’une autre dimension comme la dimension absolue, le Soi).
L’effet sucre ou domino est identique à l’hypostase en théologie et philosophie comme la circumincession de chacune des trois personnes de la Trinité universelle en tant que distincte des autres et consubstantielle avec elles.
Donc chaque sucre se comporte de façon hypostatique et c’est exactement que fonctionne l’influx nerveux, du moins dans le corps humain, fait observé à l’hôpital sur l’avant-bras droit de mon père une heure avant sa mort quand il agonisait, lorsque un « fil » de filet nerveux « circulait bien visible » assez lentement, et pour cause, sur son avant-bras. C’est dans ce principe que se situe LE GRAND PARADOXE À MOTEUR DE CONTRADICTION que ne pourra jamais comprendre une intelligence artificielle ! Les mythes relatifs aux Dieux et par exemple chez les Égyptiens et chez les Grecs en sont un exemple, ces Dieux émettent des affirmations parfaitement contradictoires au sujet d’un même Dieu ou d’une même chose ; pourtant, ces mythes peuvent exister à l’aise parallèlement les uns aux autres sans se gêner mutuellement.

6. David R. Olson dans : L’univers de l’écrit – Comment la culture écrite donne forme à la pensée :
« Mais il semble peu douteux que l’écriture et la lecture aient joué un rôle essentiel dans la genèse d’un bouleversement, par lequel nous sommes passés d’une pensée sur les choses à une pensée sur les représentations des choses, c’est-à-dire à une pensée sur la pensée [donc le RE et une distance entre]. Notre conception moderne du monde et de nous-mêmes est, pourrait-on dire, un sous-produit de l’invention du monde sur le papier » ; et page 220 : « Les signes ont été considérés au Moyen-Âge comme faisant intrinsèquement partie des choses, tout comme leur nom ; au XVIIè siècle, les signes deviennent des ”modes de représentation”. Les représentations finissent par être radicalement distinguées des choses représentées. Pour représenter de manière fidèle, la langue doit être amenée le plus près possible des mots ».

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Saint Chaos = non-possession l’insaisissable

Saint Chaos = non-possession l’insaisissable. Ce qui va permettre le Zéro indien ou ”Énergie libre”.
Actuellement les humains dans leur état de veille fonctionne par HABITUDE, par GESTES APPRIS et par le CONVENTIONNEL, en y ajoutant l’hérédité.
Tout cela forme DÉJÀ des ”robots”, des zombis avant l’heure du transhumanisme et de ses bio-mécas.

Problème de la dualité veille-sommeil et de celle de l’ici et ailleurs (l’ailleurs étant dans le même Thème de la DUALITÉ : la COPIE, le FAUX, le NUL, l’OBJET, la PÈRE-SONNE [cause-effet, rayonnement] ou IDENTITÉ, l’EGO).

« Le langage utilisé ici [dans l’enseignement ou les entretiens de Ramana Maharshi] n’est pas toujours élégant, mais vu les circonstances on ne pouvait s’attendre à mieux. Bien entendu, on aurait pu le corriger, mais on a préféré le laisser tel quel pour ne pas perdre une certaine spontanéité qui lui est propre. Les entretiens se sont déroulés dans les différentes langues parlées en Inde du Sud, mais la plupart ont été notés en anglais, le reste en tamoul ou telugu, et ensuite traduits pour cet ouvrage. Les notes, une fois complétées, ont été souvent montrées à ceux qui avaient posé les questions pour qu’ils les vérifient, mais l’ensemble porte le sceau de l’approbation de Shrī Bhagavān lui-même, car les notes lui ont toujours été soumises pour qu’il les approuve ou les corrige si nécessaire. Ainsi, nous pouvons être sûrs de disposer de l’enseignement exact du Maître, et en les lisant, nous sommes de nouveau assis à ses pieds dans le hall, buvant chaque mot qui tombe de ses lèvres ; émerveillés par son sourire, les mouvements de ses mains délicates et par ses mimiques ; car il fut un véritable artiste, souvent interprétant par des gestes l’histoire qu’il était en train de raconter afin de mieux faire comprendre son sens ».
(Major A.W. Chadwick, Anglais arrivé à Tiruvannâmalai en 1935 et proche disciple du Maharshi ayant vécu à l’ashram jusqu’à sa mort en 1962, préface des enseignements ou entretiens de Ramana Maharshi).

Le Maharshi ou Sage ne pouvait qu’avoir une attitude de vie précise et délicate dans son aspect du EST, son aspect du « Je suis ce JE-SUIS », sa vie dans le Ici et Maintenant, parce qu’Il ne s’identifiait pas à un corps.

Autre preuve du ”Je suis ce JE-SUIS” :
« Mr. Rangachari, un pandit en provenance de Vellore, interrogea le Maharshi sur le nishkâma-karma (l’action désintéressée). Il n’eut pas de réponse.
Quelque temps plus tard, Shrî Bhagavân alla se promener sur la montagne suivi par quelques personnes parmi lesquels le pandit. En chemin, Shrî Bhagavân ramassa un bâton épineux, s’assit et commença à le travailler tranquillement. Il coupa les épines, lissa les noeuds et polit, pour finir, le bâton entier avec une feuille rugueuse. Cette opération dura environ six heures. Tout le monde s’émerveilla de l’apparition d’un bâton de si belle allure à partir d’un matériau hérissé d’épines.
Quand le groupe se remit en mouvement, ils rencontrèrent un jeune berger embarrassé par la perte de son bâton. Shrî Bhagavân lui donna aussitôt le nouveau et poursuivit son chemin.
Le pandit remarqua que cela avait été une façon concrète de répondre à sa question ». (Ramana Maharshi, entretien 118 du 25-12-1935. 1935 La Grande Époque des entretiens ou enseignements de Shrî Bhagavân ; dans cet entretien : un CADEAU, une GRATUITÉ en ce jour de Noël maintenant devenu la fête du capitalisme et de ses A-faire…)

Donc être DANS L’INSTANT et non dans la routine, l’apprentissage, la programmation du robot humain de plus en plus assignée dans le régime républicain : LE POINT DE VUE-OPINION, LE POUR-VOIR au détriment du PERCE-VOIR (qui n’a rien à voir avec le sens de A-percevoir, qui, comme le mot Dé-couverte EMPÊCHE la réalisation d’être DANS L’INSTANT : LE TROU-BLANC, là où il n’y a rien et donc rien à voir ou à saisir.

ÊTRE DANS L’INSTANT = L’ABSOLU = ÊTRE EN ”COMME SI” DIEU, donc en ÉNERGIE LIBRE ou ZÉRO INDIEN. Et c’est là qu’on comprendra le phénomène des OVNIS et des DISPARITIONS INEXPLIQUÉES, car comme pour le temps ou le monde : IL FAUT UNE CONSCIENCE POUR LE VOIR, sinon il n’existe pas, et dès qu’il sera vu, IL SERA FAUX, CE QUI EXPLIQUE QUE « Jamais l’âme et Dieu ne peuvent co-exister » comme l’énonçait Saint Bonaventure.
Ramalinga Swami s’était enfermé dans une pièce, et quelques jours plus tard la pièce fit trouvé vide. Alors, est-ce que des êtres humains peuvent d’eux-mêmes faire disparaître leur corps sans laisser de trace ?
« Les Écritures nous parlent de saints dont les corps ont été amenés au ciel sur le dos d’éléphants, etc. Ils nous parlent aussi de saints qui ont disparu sour forme de lumière, de flamme ou d’éther. Mais on ne doit pas oublier que tout cela n’existe que du point de vue de l’observateur [comme pour le temps : il faut une personne pour le voir]. Le jnâni ’le Réalisé ou Libéré vivant] ne pense pas être le corps. Il ne le voit même pas. Il ne voit que le Soi. S’il n’y a pas de corps, s’il n’y a que le Soi, la question de sa disparition [ou de l’apparition de soucoupes volantes] sous une forme ou une autre ne se pose pas ».
Puis Bhagavân le vers en tamoul du Bhâgavataram : « Le corps n’est pas permanent et de ce fait il n’est pas réel [comme le phénomène veille-sommeil le Big Problème !] Qu’il soit en repos ou en mouvement et, selon son prârabdha [destinée, résultat des actions des vies passées], adhère au siddha [pouvoir, perfection, accomplissement] réalisé ou s’en sépare, le siddha n’en est pas conscient, tout comme l’homme ivre [sens de plein rempli] qui ne sait pas s’il porte des vêtements ou non.
Dans certaines écoles de pensée, comme par exemple l’école de Siddha, on n’appellerait pas jnani quelqu’un qui laisse son corps derrière lui à son décès. Mais il est inconcevable qu’un jnani attache une telles importance au corps ».

ÊTRE DANS L’INSTANT = ABSENCE DE SENTIER, ABSENCE DE TEMPS : on ne parvient pas à….. Le FAIRE/FER N’EXISTE PAS, MAIS LE SAINT CHAOS EST BIEN LÀ ET LE ZÉRO INDIEN AUSSI : les humains peuvent donc se transformer en animaux et les animaux en humains, etc., le MIRACLE et la MÉTAMORPHOSE SONT LA BANALITÉ ÉLÉMENTAIRE.
LA LIBÉRATION N’EST PAS UN TRUC TEMPOREL : IL N’Y A AUCUN SENTIER À PARCOURIR POUR « Y ARRIVER » OU UNE « DISTANCE » À PARCOURIR, ELLE EST ICI ET MAINTENANT.
« TROUVEZ D’ABORD QUI VOUS ÊTES ET OÙ VOUS ÊTES, PUIS VOYEZ SI LA QUESTION SE POSE ENCORE [de connaître le ”chemin de la Libération”] ». (Ramana Maharshi au jour le jour 18-1-1946 après-midi).

« Qu’il soit en repos ou en mouvement et, selon son prârabdha [destinée, résultat des actions des vies passées], adhère au siddha réalisé ou s’en sépare, le siddha n’en est pas conscient, tout comme l’homme ivre [comblé] qui ne sait pas s’il porte des vêtements ou non ». Peut correspondre effectivement à l’homme ivre : rejoint le SIGNIFIANT OU ZÉRO INDIEN INVERSÉ (à l’état de veille) : LE SYMBOLE : CE QUI AGITE OU POSSÈDE : LE TRIMBALANT et donc le temporel, l’arc et les flèches de l’espace-temps des HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui-Coule).
Symbole = le phénomène de pouvoir dans la pénombre : il ne faut pas coaguler ou fixer son regard vers l’objet ou le fait à saisir, mais DÉPORTER son regard, soit faire ”COMME SI” ou comme une ALLUSION ou INSINUATION à une autre chose par rapport à laquelle la chose prend son sens ou sa valeur. C’est donc seulement par un ÉCART, ou par un ESPACE-TEMPS entre le sujet et l’objet, donc par sa NÉGATION, LE TROU, que provient le DON de la chose : elle devient SIGNIFIANTE, ET ALORS SUJETTE À LA LOI DE SUCCION, surtout du point de vue POSSESSIF (sexuel ou tout ce qui est en dessous de la ceinture), comparable aU EYES CANDY qui règne en ce monde.
LE VERBUM DE L’ÉVANGILE SERA DE CE THÈME.
Jean : « Aucune chose ne saurait venir à l’existence [ou sortir du Saint Chaos] sans l’éclairage du Verbe, ou qu’aucun Ici et Maintenant ne saurait prétendre à sa présence sans le RAPPORT à un ailleurs, donc sans le rapport à un espace-temps et la dualité sujet-objet, ce qui formera une IDÉATION.
”COMME SI” SANS L’AUTRE NOUS N’EXISTERIONS PAS(4) ! ET C’EST LÀ LE BIG PROBLÈME DE LA DUALITÉ SUJET-OBJET OU DEDANS-DEHORS(3) !!!

POUR QUE LES ASTRES SCINTILLENT, IL FAUT UNE PERSONNE POUR LES VOIR, SINON, ILS NE SCINTILLENT PAS (à moins qu’ils se fabriquent un BESOIN pour se faire voir, ”COMME SI” ils voulaient exister ou ”SORTIR” de l’anonyma en se transformant en ego donc en se faisant IDENTIFIER, NUMÉRISER, COAGULER !!!). POUR QUE CONSOMMATEUR CONSOMME : IL FAUT UN DEHORS, IL LUI FAUT UNE NAISSANCE : IL DOIT « SORTIR DU VENTRE DE SA MÈRE », OU DE LA COQUILLE D’ŒUF TEL LE POUSSIN. ll n’y a pas plus temporel qu’un corps ! L’électron scintille comme l’étoile : l’un et l’autre pas dans l’espace sans une conscience pour les apercevoir, IL LEUR FAUT DONC COMME UN BESOIN D’ATTIRER L’ATTENTION POUR SE FAIRE VOIR DES VOYEURS….. IL LEUR FAUT INVENTER UN « AILLEURS », UNE MAGIE, UN « COMME SI ». CAR LA CHOSE ÉTANT PAR ESSENCE SINGULARITÉ(4), IDIOTÈS, et si par malheur arrive un parasite tel LE PARASITE SUPÉRIEUR : LE « COMME SI », C’EST QU’ELLE EST FAUSSE, CAR LA CHOSE VU SERA COMME UNE COPIE (le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu, ou s’il vient à parler : « Dès que l’encre est séché, nos formules [ou lois] sont fausses » disent les Anciens Chinois de l’École du Dhyâna (contemplation).
Comme la copie c’est le faux par rapport au Vrai, Nous sommes tous PREMIER, il n’y a pas de second, il n’y a pas de dualité winner-loser ! Mais en l’état actuel du citoyenisme consommateur soumis au capitalisme-marchandise-salariat, NOUS SOMMES TOUS DES SECONDS, DONC DES DIVIDUS, DES RELATIFS, DES ”COMME SI” EN SINGULARITÉ OU EN « PREMIER », COMME LE VOUDRAIT LE RÉGIME RÉPUBLICAIN, QUI PAR CE RELATIF EST COMPLÈTEMENT FAUX : IL NE FONCTIONNE QUE SUR LE RELATIF, SUR L’ICI PAR RAPPORT À UN AILLEURS, sur le ‘je’ qui se définit par rapport à un autre ‘je ou un ‘toi’, il est ainsi limité par ce qui le différencie de ce ‘toi’. Comme dans l’Universel : il ne peut y en avoir qu’un Seul, car s’il y avait deux Universel(s), chacun serait limité par ce qui le différencie de l’autre et ne serait donc par in-fini.

LE VRAI DEVIENT FAUX DÈS QU’IL EST VU = PARASITISME : DUALITÉ SUJET-OBJET OU HÔTE-INVITÉ, OU « JE EST UN AUTRE » (de Rimbaud) ou le GOA’UDL dans Stargate G1.

PARASITE : ”COMME SI”, ou « À LA PLACE DE », DONC ZOMBIFIÉ : vicié = l’aptitude d’être À LA PLACE DE, de tenir lieu du même tout en étant AUTRE ou en ”COMME SI”.

CORPS = CRÉER UN BESOIN SOUS LA FORME DE CRÉER L’ATTENTION OU CRÉER LA LOI DE SUCCION ; LOI DIFFÉRENTE DE LA BANALITÉ MÉTAMORPHOSIQUE DU MERVEILLEUX DANS LE SAINT CHAOS.

ICI ET MAINTENANT = INSAISISSABLE, SANS MIROIR.

Pour se saisir il faudrait un MIROIR. Or aucun miroir ne peut saisir le reflet de l’UNIVERS pour la raison naturelle que NOUS SOMMES L’UNIVERS, IL EST SANS AILLEURS COMME LE CORPS DE LA VIERGE NOIRE PERPÉTUELLEMENT ICI ET MAINTENANT CEPENDANT ELLE A UN ENFANT : LE ZÉRO INDIEN…..
Le ”COMME SI” = LE MIROIR, L’APPOINT DE LA COPIE, DU FAUX. Il fait le Faux copie du Vrai devenu ”vu” et donc possession.
Or chez l’ivrogne il y a l’effet de surface de « voir double » : ABSENCE DE SUJET-OBJET : comme écrit plus haut, l’homme ivre ne sait pas s’il porte ou non des vêtements : absence de sujet-objet. Cela s’appelle la PANique ou STUPEUR-STUPÉFACTION-STUPÉFIANT : l’être humain plongé dans un subit et violent désarroi en ”COMME SI” dans le sens de ”Quand une magie parle toutes les magies parlent, et quand une se tait toutes se taisent”, ici la magie disparaît et le monde devient comme neutre, sans intérêt, sans désir, un monde inconnu parce qu’insaisissable malgré tout, comme si le mental était DÉPROGRAMMÉ, TEL UN LAVAGE DE CERVEAU au sens d’un mental purifié, comme une absence de racine du mal : aucun Dedans-Dehors et donc AUCUNE SAISIE (aucune ”impression” le mental ”n’imprime plus”, ne saisie plus rien : IL PERCE-VOIR tout simplement dans le sens du ’N’EST PAS X’(1).

  • INSAISISSABLE = DIEU-DIVINI-DIVINITÉ : HORS ESPACE-TEMPs, NON-LIEU, HORS LOI DE SUCCION DONC HORS DU PLOMB-PESANTEUR CETTE GRAVITATION DU DÉSIR. DIVIN = ce qui dépasse ou ce qui est HORS de la Loi de succion, vulgaire et eucharistique (Cène(2) communion).

Quand l’objet a été complètement analysé, l’analyse n’a plus de béquille, et en l’absence de béquille, il n’y a aucune production conditionnée ou aucune naissance, C’EST LE NIRVANA (et non le nihilisme !). Car si la conscience fabrique son objet et que l’objet fabrique sa conscience, SUR QUOI EN DÉFINITIVE REPOSE LA CONSCIENCE ?
Si au contraire, c’est l’objet du commerce et du consommateur qui prouve la conscience, la raison, quel est la béquille de cet objet ?
Dans les deux cas, il y a soupçon du ”COMME SI”.
S’ils dépendent l’un de l’autre pour exister, aucun des deux n’existe réellement…..
De même, s’il n’est pas de père sans fils ou fille, d’où vient ce fils ou cette fille ?
De même qu’il n’existe pas de père sans fille ou fils, ni l’un ni l’autre n’existe réellement.
L’existence d’une graine est constatée par une conscience différente de la graine et en plus à l’état de veille. Mais qui constate, à la fois, dans la veille, le rêve et le sommeil profond, l’existence de la conscience à laquelle l’objet est révélé dans ces trois états ?

L’évidence si difficile à entrevoir par le mental humain, lequel a des causes différentes en moult Thème et Variations modèle de dualité ici et ailleurs. Comment ces ”Comme si” causistes pourraient-ils produire des effets ? Par le pouvoir des causes des causes ? Et c’est LA CHUTE, LE CROQUE-POMME D’ÈVE GENRE D’UN DIEU CAUSE DE MONDES, donc un VERBUM-OPINION. Car, POURQUOI ce Dieu a t-il voulu ”Créer” ? Parce qu’il se trouvait bien seul et donc pour S’A-MUSER, du privatif et Muse : se PRIVER DE LUI-MÊME COMME DANS LE « JE EST UN AUTRE » ???(4)
Et s’il n’existe pas de commencement : OÙ SE TROUVE UN EFFET DE CE SANS CAUSE ??? Si contre Sa Volonté ce Dieu créé, il devient L’EFFET D’UNE CAUSE SUPÉRIEURE TEMPORELLEMENT À LUI, ET IL EST DONC SOUMIS À LA LOI DE SUCCION VULGAIRE ; ET S’IL CRÉE, EN QUOI EST-IL UN DIEU, SINON UN VULGAIRE PRODUCTIVISTE DE L’INDUSTRIE ACTUELLE DU CAPITALISME ET UN “DROIT D’AUTEUR” ?

GENÈSE 1,1 : « Un vent de Dieu tournoyait sur les Eaux [primordiales] ; si bien que ce Vent se priva de Lui-même dans le modèle-miroir du ”Je est un autre”, la dualité sujet-objet et son inverse objet-sujet, le problème du ”CE QUI EST EN HAUT EST COMME CE QUI EST EN BAS, ET L’INVERSE”, APPLICABLE AUSSI LA RACINE DU MAL(3). Et à Genèse 1,2 pouvait alors commencer le Verbum-opinion : « Dieu dit » ; et la dualité pouvait aussi s’installer : PARLER engendre un sujet en faire/fer et un objet exprimé par le faire/fer ou par la cause.

Le VERBUM OU ”VENT DE DIEU” (de Genèse 1,1) SERT À VIOLER LA SIMPLICITÉ !
Le VERBUM OU ”VENT DE DIEU” (de Genèse 1,1) EST UN VIOL MANIFESTE PAR LE CROQUE-POMME D’ÈVE QUI NE POUVAIT QUE SURVENIR SUITE À CETTE PRÉCÉDENTE CAUSE-VIOLE ET FORCÉMENT SPATIO-TEMPORALITÉ. LE SCÉNARIO NE POUVAIT FONCTIONNER SANS LA CAUSE ”VENT DE DIEU”, IL FALLAIT DONC QU’UNE CONSCIENCE L’INVENTE : LAQUELLE ??????????????????????????????????????
FORCÉMENT L’ENNEMI DE LA SIMPLICITÉ.
QUI EST CET ENNEMI DE LA SIMPLICITÉ NÉCESSAIREMENT UNE CAUSE AVANT LE CAUSISME PRODUCTIVISTE DE CE ”VENT DE DIEU” DE GENÈSE 1,1 ?
QU’EST-CE QUE C’EST CE MERDIER DE GENÈSE 1,1 ?

L’excrément, la merde, le caca, étant le SEL, l’EFFET de la CAUSE : LE VERBUM entré dans le mental et qui ressort et par la bouche et par le cul, ”COMME SI” ce monde avait besoin du Dehors eT de la LOI DE SUCCION POUR ÊTRE SAISI, POUR EXISTER, POUR ÊTRE ÉCLAIRÉ, OU POUR ÊTRE ”SOUFFLÉ” PAR LE ”VENT DE DIEU” (il lui fallait donc quelque chose pour ”souffler” dessus ; c’était quoi ?).
Bref, le POUR-VOIR de ce monde ne saurait, dans la perspective du ”COMME SI”, être lié au seul monde comme Singularité, idiotès, il lui faut un ici et un ailleurs donc un spatio-temporel genre ”Je est un autre” à la Rimbaud.
LA LOI DE SUCCION VULGAIRE ET SON PENDANT PLUS NOBLE : L’EUCHARISTIE, ne peuvent fonctionner que suivant l’énoncé de Saint Bonaventure : « Jamais l’âme et Dieu ne peuvent co-exister » : L’ITINÉRAIRE N’EST PAS ITÉRER, N’EST PAS SPATIO-TEMPOREL (d’où l’emploi préférable du mot SENTIER qui possède la sonorité de sentir, intuition qui ne passe pas par la raison ou le calcul lié nécessairement au spatio-temporel : PERCE-VOIR, DIA : au travers).

Depuis le CROQUE-POMME et l’assèchement des Eaux Primordiales il faut un ”COMME SI”, comme par exemple dans le Thème des soucoupes volantes, la LOI DE SUCCION N’EST VALABLE que si les OVNIS échappent à toute entreprise d’identification, car toute identification produirait la BANALITÉ : « AH ! ce ne sont que des soucoupes volantes avec des êtres bizarres dedans, et qui peuvent nous apporter des maladies inconnues sur Terre ». Bref, la LOI DE SUCCION DOIT GARDER SES DISTANCES AVEC L’OBJET, LA LOI DE SUCCION DOIT RESTER LE PLOMB-PESANTEUR : l’attraction ”universelle”.
UN MYTHE N’EST QU’UNE OPINION EN FORME DE ”COMME SI”, EN FORME D’HOTC. Un extraterrestre se définit que tant qu’il est INSAISISSABLE, NON-IDENTIFIABLE. Un ovni ne doit jamais coïncider avec un Ici. L’invention de l’ici et de l’ailleurs sert le scénario du film de Spielberg : Close Encounters of the Third Kind (donc une rencontre ”inédite”, pas banale, IDIOTÈS, SINGULARITÉ).

ICI-BAS on ne peut qu’être en permanence dans le irréel-réel, le ’N’EST PAS X’ :
Il n’existe aucune réalité qui passe par le temps du présent vers le futur, mais seulement un ”COMME SI” créé par les causes-effets qui sont l’effet du faire/fer. L’effet de la cause est comme d’un visage reflété dans un miroir : le visage apparaît dans le miroir sans y être introduit lui-même. Il s’y manifeste consécutivement aux causes qui, elle-mêmes, ne sont que des opinions trompeuses (pour réf. au Soûtra du Diamant).
Exemple du ’N’EST PAS X” : « Dis-moi, Subhûti, peut-on voir le Tathagâta dans les marques d’excellence qui le parent ?
– Certes non, Bienheureux, on ne verra pas le Tathagâta dans les marques d’excellences qui le parent. Pourquoi ? Parce que, comme l’enseigne le Tathagâta, ce qu’on appelle ”marques d’excellence” ne constitue nullement des marques d’excellences ».
À ces mots, le Bienheureux répondit au vénérable Subhûti : « Subhûti, tout ce qui comporte des marques est trompeur. Tout ce qui est dépourvu de marques ne recèle aucune tromperie. Ce n’est donc pas à ces marques que l’on reconnaîtra le Tathagâta, car dans ce qu’on appelle ”marques” on ne trouvera rien de tel que des ”marques” ». (Soûtra du Diamant, V).

L’autre, le social, le Dehors, l’ici et l’ailleurs ou le ”Je est un autre”, le ‘je’ consommateur aux côtés des autres consommateurs et que ça forme le ”Vivre ensemble”, n’existent pas dans le Saint Chaos, les Eaux Primordiales. Dans les Eaux Primordiales le ‘Je’ n’est plus un dividu à côté d’autres ; il n’est pas non plus une collectivité, une quantité de dividus (et non d’individus qui sont forcément dividu, divisé, puisque le ‘moi’ de chaque dividu étant dividu, consommateur, ne peut être une totalité, un in-fini : il est limité par ce qui le différencie de l’autre. Le consommateur n’est qu’un dividu et nullement un Individu : un Indivisible, comme se voudrait les tenanciers du régime républicain qui se vantent d’être ”indivisible” et donc ”universelle” comme Dieu !).

Le TRANSHUMANISME sera l’application capitaliste utilitaire du ”Je est autre” de Rimbaud, soit l’amplification du ”COMME SI”, l’amplification de la MAGIE qui parle faisant parler toutes les magies du Nouvel Ordre Mondial, terriblement menacé qu’une seule magie se taise et que toutes se taisent faisant s’écrouler la TOUR DE BABEL : LE NOUVEL ORDRE MONDIAL ET SON FRIC/FLIC DU FAIRE/FER.

Notes.
1. Principe du ”N’EST PAS X” : revient à dire que les choses ne sont que des désignations, des pointages sur les choses, de simples imputations nominales (en tibétain : tha-snyad), elles sont dépourvues d’être en et par soi, ELLES NE SONT PAS POSSÉDABLES PAR LE MENTAL, ON NE DOIT PAS EN FAIRE UNE VALEUR POSSÉDÉE :

L’explication est très simple et évidente : afin d’enseigner quelque chose, un concept ou une coagulation, un ”fixe” est nécessaire, mais, si le concept ou le fixe en vient à être saisi ou devient une COAGULATION, quelque chose de CONCRET, alors l’enseignement lui-même en est invalidé. Par conséquent, le concept ou coagulation qui vient d’être créé doit être immédiatement détruit.
(GRAND PRINCIPE ALCHIMIQUE DU FIXE ET DU VOLATIL).
Les termes : ”Vide”, Conscience ou Vérité absolue, ont les mêmes inconvénients faisant tomber dans le mondialisme ou dans le WINNERISME À L’ANGLO-SAXON. D’où la préférence universelle du ’N’EST PAS X’, sur lequel l’imagination de l’ego créatrice d’IMAGES a peu de prise ou de loi de succion, comme une sorte de PONT entre les concepts spatio-temporels et une XIÈMME DIMENSION…

Comparable au sens du mot FLÉAU, de la balance ; comparable au TROU : la vision de la VÉRITÉ ne peut se faire que dans le TROU, et comme dans un Trou il n’y a rien d’autre que le Trou, donc pas de Trou à voir. Le Trou symbolise le « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi).

Le FLÉAU TUEUR DE L’OPINION…..

N’EST PAS X, chez Ramana Maharshi où il enseignait habituellement que le monde est irréel, mais remarquait occasionnellement que le monde peut être considéré comme réel par celui qui SAIT QUE CE MONDE N’EST QU’UNE MANIFESTATION, OU UNE APPARENCE, UN ”COMME SI”, AU SEIN DU Soi, plutôt qu’une entité physique réelle, au DEHORS COMME SI L’UNIVERS ÉTAIT AU DEHORS DU SUJET OU L’OBSERVATEUR PERCEVANT À TRAVERS SON MENTAL ET SES CINQ SENS : UN MONDE TOUJOURS CHANGEANT QUE CERTAINS EGO AU GROS POUR-VOIR RÊVENT DE FIXER, DE COAGULER (profit-profiter-utilisateur-utilisation).

2. La Cène, la Pâtée, se Re-Paître et Loi de Succion pouvait devenir la vulgaire loi de succion en thermodynamique :
il y AL et al (Nourrir et nourrir le deuxième terme conduisant à INSATIABLE l’évolutionnisme, la consommateur ou utilisation, l’insatiabilité du toujours plus de ceci ou cela).
LA GLOUTONNERIE = LA MISE EN VALEUR DU CONCEPT TEMPS.
La Pâtée et la Fourmi = « objectivité historique » des Marxengelsistes.

La Cène : le Dîner (voir la racine deik d’où vient le grec deîpnon (dîner).
Mais la VÉRITABLE PÂTÉE EST LA PIERRE, qui n’est point Pierre, qui est Minérale, Végétale, Animale, QUI EST DANS L’INSTANT sans commencement ni fin, qui est GRATUITE, et en Tous.
Cène : repas du soir : la nuit porte conseil, et LA NUIT OBSCURE DE JEAN DE LA CROIX.
La nuit qui dérobe aux regards profanes et au Big Brother (nuit = se couper du réseau).
La NUIT : le « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Cœur de la Connaissance transcendante (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi).
Les radiations du soleil de la thermodynamique du feu vulgaire DÉTRUISENT.
LÀ ENCORE, RACINE DU MAL : la dualité Dedans-Dehors, car le soleil (S) est le Tabernacle de la Nuit obscure.
C’est bien le soleil ou l’étoile qui renferme en son Centrum Centri le Tic-Tac (tactique) de l’Univers, son Soi : le Noyau obscur solide rayonnant une lumière couleur de l’Or métal.

On comprendra facilement que l’association de la couleur Or (XANTHOS) et du métal Or devant fabriquer dans le mental de certains humains l’invention du concept de valeur, COMME S’ILS DÉTENAIENT L’ÉNERGIE SUPRÊME, LIBRE ET INÉPUISABLE,
« L’AUTONOMIE » qui allait conduire au problème matérialiste et social et de l’énergie de l’actuelle civilisation de la consommation sous le concept du capitalisme : la tête, la RAISON, le SOLEIL, L’OR, L’INÉPUISABLE OU ÉVOLUTIONNISME SANS FOND dans la chaîne sans fin de causses et d’effets.

A-dorer : du A privatif et dorer : priver d’Or !
Le soleil est imparfait, il a des tâches et des hoquets, mais son Centrum Centri, son Soi ne peut qu’être parfait.
C’est la raison pour laquelle les premiers humains du Néolithique firent une tragique erreur quand ils commencèrent À NE CONSIDÉRER QUE LE CORPS DU SOLEIL, SA THERMODYNAMIQUE UTILITAIRE-OBJET : « Ne vous confondez pas avec l’objet, c’est-à-dire avec le corps [ici avec l’exemple du soleil]. Cela donne naissance au faux ego, puis au monde et à vos activités dans ce monde, d’où résulte la souffrance [et la métallurgie, les armes de guerres qui vont avec]. Ne pensez pas que vous êtes ceci, cela, ou quelque chose ; non plus que vous êtes comme ceci ou comme cela, ou un tel ou une telle. Débarrassez-vous seulement de cette erreur. La Réalité se révélera d’elle-même ».
(Ramana Maharshi, entretien 46 du 12-4-1935).

A-dorer = se prendre pour le corps :
« Ne vous confondez pas avec le corps. Le corps est le résultat des pensées.
Les pensées continueront à se dérouler [entre l’Ici et l’Ailleurs], mais vous n’en serez pas affecté. Vous n’étiez pas concerné par le corps quand vous dormiez ; vous pouvez toujours demeurer ainsi ». (Entr.46).

L’Humain doit donc RETOURNER LA LUMIÈRE parce qu’il est LUI-MÊME le Grand Dispensateur de la Lumière : Il renferme en son Centrum Centri le UN EST LE TOUT.
Demander au soleil ses bienfaits à partir de son corps c’est tomber dans l’actuelle thermodynamique, parce que le corps du soleil n’est que son corps et n’est pas parfait et donc il n’a aucun pouvoir par ce corps, si ce n’est de créer des phénomènes.

Les Chrétiens semblent pourtant l’avoir compris, tant ils rapprochèrent l’ostensoir a la forme d’un soleil d’or entouré de rayons d’égales longueurs ; et en son centre une petite boîte de cristal contient une hostie consacrée, reproduisant la symbolique de ce qui est écrit ci-dessus à propos du Centrum Centri, du Soi, mais un « ostensoir projeté » comme s’il était confondu avec le corps (l’objet ostensoir face au sujet : les paroissiens et leur curé).

3. LA VALEUR D’ÉCHANGE (COMMERCIAL) ENTRE DEDANS ET DEHORS.
– Quelle est donc la racine du mal ?
– La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
– La saisie de quoi ?
– La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme ; le connaisseur, la connaissance et le connu. ”Les triades ne sont que des apparences dans le temps et l’espace, tandis que la Réalité s’étend au-delà et derrière elles. Elles sont comme un mirage qui cache la Réalité. Elles proviennent de l’illusion [elle proviennent du ”Comme si”]” (Ramana Maharshi, entr. 28, 4-2-1935) ; jusqu’à la gloutonnerie spirituelle].
– Comment arrêter cette saisie ?
– En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
– Qu’est-ce que l’introuvable ?
– La fin du dualisme.
– Qu’est-ce que le dualisme ?
– La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
L’INTROUVABLE DONC L’INNOMMABLE, LE TERRORISTE, L’EXCRÉMENT COMME DIEU SONT CACHÉS.
Ils sont introuvables pour la raison naturelle que Nous sommes l’Univers et que la racine du mal fait SORTIR de l’Univers comme pour l’examiner et POUR-VOIR comment il fonctionne : ON SORT DU TROU POUR EXAMINER LE TROU, et comme dans un Trou il n’y a rien d’autre que le Trou : pas de Trou à voir.
POUR-VOIR OU POUVOIR SIGNIFIERA ALORS :
D’É-couvrir, CROQUER LA POMME : augmentation de l’ego par l’opinion ou le recouvrement de toutes choses par le MASQUE LE RIDEAU DE SON EGO, CE SERA LA CHUTE :
SORTIR, DEHORS, SAISIR… ET TENTER D’AMÉLIORER LA CONDITION HUMAINE…

4. « Le Maharshi ne voit personne hors de son Soi. Pour lui, il n’y a donc pas de disciples. Sa grâce est omniprésente, et il la communique en silence à quiconque la mérite ». (Un fidèle, à propos de la question si le Maharshi initiait des disciples, entretien 23 du 2-2-1935).

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Essai sur DO dièse et MI

Essai sur DO dièse et MI – Émeraude Vermillon

Composition de Michel Roudakoff (13 septembre 2021, révision janvier 2025).
Pour : Piccolo, 2 Flûtes, 2 Hautbois, Cor anglais, 2 Clarinettes en Si, Clarinette basse, 2 Bassons, Contrebasson, 2 Cors en Fa, 2 Trompettes en Si, 2 Trombones, Tuba, Timbales, Percussions, Piano, Violons 1 et 2, Altos, Violoncelles, Contrebasses. Diapason en LA 432.

Partition : essaiavril1939_la432_2025_score

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