Balala Tbptah

Balala Tbptah

Composition de Michel Roudakoff.

La pâte qui lève comme le Vrai Soleil qui lève.

Pour : Piccolo, Flûte, 2 Hautbois, 2 Clarinettes en Si, Basson, 2 Cors en Fa, 2 Trompettes en Si, 2 Trombones, Timbales, Percussions, Balalaïka prima soliste, Violon 1 et 2, Altos, Violoncelles, Contrebasses.

Partition : balalaitbptah2025_Score

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Cour, Cœur ou l’écran de cinéma

Cour, Cœur ou l’écran de cinéma

RESTER DANS L’INSTANT.
RESTER DANS LES EAUX PRIMORDIALES.

« La lumière est projetée sur l’écran et les ombres qui y passent donnent l’impression aux spectateurs d’une représentation de film. Et ce serait pareil si dans ce même film on montrait aussi des spectateurs. Celui qui voit et ce qui est vu ne seront alors rien d’autre que l’écran. Appliquez cela à vous-même. Vous êtes l’écran, le Soi a créé l’ego et l’ego a ses formations de pensées qui se manifestent comme le monde, les arbres, les plantes, etc., dont vous parliez. En réalité tout cela n’est pas autre chose que le Soi. Si vous voyez le Soi, vous trouverez le Soi en tout, partout et toujours. Rien d’autre que le Soi n’existe ». (Ramana Maharshi 13a, 7-1-1935).

« Mais si l’homme parvient à se sentir lui-même comme l’écran sur lequel sont projetés le sujet et l’objet, il ne peut y avoir confusion. Il peut observer tranquillement leur apparition et leur disparition, sans que le Soi en soit troublé ». (Ramana Maharshi 62, 6-7-1935).

« Prenez l’exemple du cinéma. Des images bougent sur l’écran. Essayez de les attraper. Qu’attraperez-vous ? Rien que l’écran. Laissez disparaître les images. Qu’est-ce qu’il reste ? Encore l’écran. Il en va de même ici. Même lorsque le monde apparaît, voyez à qui il apparaît. Tenez le substrat du ‘je’. Une fois que vous le tenez fermement, qu’importe que le monde apparaisse ou disparaisse ». (Ramana Maharshi 65, 13-7-1935).

– M. : Il n’y a qu’une seule conscience. Mais nous parlons de plusieurs sortes de consciences, comme la conscience du corps, la conscience du Soi. Elles ne sont que des états relatifs de la même Conscience absolue. Sans conscience, le temps et l’espace n’existent pas. Ils n’apparaissent que dans la conscience. Celle-ci est comparable à un écran sur lequel ils sont projetés en tant qu’images qui bougent comme au cinéma. La Conscience absolue est notre nature réelle.
– Q. : Les objets que nous voyons, d’où proviennent-ils ?
– M. : De l’endroit d’où vous provenez vous-même. Connaissez d’abord le sujet et posez ensuite la question sur les objets.
– Q. : Ce n’est qu’un aspect de la question.
– M. : Le sujet comprend également l’objet. Cet aspect unique est un aspect qui inclut tout. Voyez d’abord vous-même, et les objets ensuite. Ce qui n’est pas en vous ne peut pas apparaître hors de vous.
– Q. : Cela ne me satisfait pas.
– M. : Vous ne serez satisfait que lorsque vous atteindrez la source. Jusque-là, il y aura de l’agitation.
– Q. : L’Être suprême est-il ou non pourvu d’attributs ?
– M. : Cherchez d’abord si vous, vous êtes pourvu ou dépourvu d’attributs.
(Entretien 198, 10-6-1936).

– M. : L’âme reste toujours pure et non contaminée. Elle est le substrat parcourant ces trois états. Quand l’état de veille prend fin, je suis ; quand l’état de rêve prend fin, je suis ; quand le sommeil profond prend fin, je suis. Ils se succèdent et cependant, je suis encore. Ils sont comme les images d’un film projetées sur un écran. Elles n’affectent pas l’écran. De même, je ne suis pas affecté quand l’un ou l’autre de ces états prend fin. Si ces états relevaient du corps, vous seriez consciente de votre corps en sommeil. L’êtes-vous ?
– Q. : Non.
– M. : Sans être conscient du corps, comment peut-on dire que le corps existe pendant le sommeil ?
– Q. : Parce qu’on le retrouve toujours au réveil.
– M. : Le sens du corps est une pensée ; la pensée appartient au mental, le mental s’élève après la pensée ‘je’ et la pensée ‘je’ est la pensée-racine. Si celle-ci est tenue fermement, les autres pensées disparaîtront. Alors il n’y aura plus de corps, plus de mental, ni même d’ego.
– Q. : Que restera-t-il alors ?
– M. : Le Soi dans toute sa pureté.
– Q. : Comment s’y prendre pour faire disparaître le mental ?
(Entretien 244, 19-8-1936)

« En fait, il n’y a ni jīva ni opérateur. Le Soi comprend tout.
Il est l’écran, les images, le spectateur, l’acteur, l’opérateur, la lumière et tout le reste. Le fait que vous confondiez le Soi avec le corps et que vous vous imaginiez être l’acteur est comparable à un spectateur participant à un film comme acteur. Imaginez-vous l’acteur qui demande s’il peut paraître dans une scène sans écran. Tel est le cas de l’homme qui pense pouvoir agir indépendamment du Soi ». (Entretien 313, 2-1-1937).

« Le sommeil n’est pas ignorance ; c’est votre état pur. L’état de veille n’est pas connaissance ; c’est l’ignorance. Il y a pleine conscience dans le sommeil et il y a ignorance totale dans la veille. Votre vraie nature recouvre ces deux états et s’étend au-delà. Le Soi est au-delà de la connaissance et de l’ignorance [donc au-delà de la SAISIE, au-delà de la loi de succion vulgaire].
Sommeil profond, rêve et veille ne sont que des modes défilant devant le Soi. Ils se poursuivent, que vous en preniez conscience ou non. C’est le cas du jnani [le Réalisé du Soi], chez qui les états de veille, de samâdhi [contemplation], de sommeil profond et de rêve se déroulent comme les boeufs qui avancent, restent à l’arrêt ou sont dételés, dans l’exemple du voyageur endormi. Ces questions n’existent que du point de vue de l’ajnani [l’ignorant]. Autrement elles ne se posent pas ». (Entretien 313, 2-1-1937).

Non, non, la Réalisation du Soi ce n’est pas du « somnambulisme » !

« Un film projette un incendie sur un écran de cinéma. L’écran prend-il feu ? Des tonnes d’eau sont déversées. L’écran est-il mouillé ? Du matériel est utilisé. L’écran en est-il endommagé ?
C’est pourquoi il est dit : acchedyo ’yam, adâhyo ’yam, akledhyah… [Il (le Soi) ne peut être ni blessé, ni brûlé, ni mouillé… (BhG II.24)]. Le feu, l’eau, etc., sont des phénomènes qui apparaissent sur l’écran du brahman (c’est-à-dire le Soi), et ils ne l’affectent pas ». (Entretien 316, 3-1-1937).

L’état d’Être ou l’état de COUR, CŒUR, se retrouve chez Shântideva (8-9è siècles) : La Marche vers l’Éveil.

L’existence d’une graine est constatée par une conscience différente de celle de la graine et de la pousse. Mais qui constate l’existence de la conscience à laquelle l’objet est révélé ?

« Si Dieu est la cause des mondes,
Dites-moi donc ce que Dieu est [pour vous] !
Les [grands] éléments [le monde] ? Dans ce cas,
À quoi bon se fatiguer pour un nom [et une forme-situation-opinion] seulement ? »

Qu’a voulu créer ce Dieu ?
Le Soi, les éléments (Terre, Air, Eau, Feu], lui-même ?
Tout cela n’est-il pas éternel ?
La conscience naît de son objet.

Pour ce Dieu ne crée-t-il pas en permanence ?
Pourquoi il s’est arrêté à un ’Big Bang’ ?
Si la cause première, ce Big Bang, n’a pas de commencement,
Quand commencera alors son effet ?
Puisque ce Dieu ne dépend de rien d’autre que de lui-même,
S’il n’est rien qu’il n’ait crée,
De quoi dépendrait-il ?

Si la création de Dieu est le fruit d’un BESOIN,
Ce Dieu obéit à une puissance AU DEHORS.
Ce Dieu est donc soumis à la vulgaire loi de succion.
Alors, EN QUOI EST-IL DIEU ???

QUI DIT « CRÉATION » DIT FUMISTERIE (ou CROYANCE), MORT.

Tant qu’une chose ne RENONCE à son irréalité, il lui est impossible d’ÊTRE (elle est seulement en avoir, elle est seulement en CONSOMMATION SOUS VULGAIRE LOI DE SUCCION ou PLOMB-PESANTEUR : SATURNISME OU MISE EN VALEUR DU TEMPS).
De même, un nom-la-forme existant ou en état d’ÊTRE ne peut devenir inexistant(1), sinon, ce nom-la-forme aurait DEUX natures ou DEUX Soi !
Et c’est l’Ainsité ou le ”JE-SUIS” du ”Je suis ce JE-SUIS” : il n’y a pas de cessation ou de mort, ni de « réalité » ou « objectivité » de quoi que ce soit, que tous les noms-les-formes animés ou faisant semblant d’être immobile sont à jamais de naissance et de cessation (la mort, le ”néant” du genre : « après la mort il n’y a rien », dixit le psychiatre Émile Rogé pendant son état de veille).

Padam (pied en sanskrit, le Soi)
Renoncement total ou Putréfaction
est le Signe de l’aptitude
d’avoir trouvé ”chaussure à
son Pied”, comme Cendrillon.
AUX 12 COUPS DE MINUIT LE CAPITALISME ET SA CRÉATION DE BESOIN POUVAIT NAÎTRE…….
AINSI, SI CE MONDE NE RECULE PAS (ne renonce pas), IL EST MORT ! Car la Vérité de l’Inaction est la Vérité de Nostre Vraie Nature. Le FAIRE/FER qui rouille si bien n’existe que du point de vue opinionesque RELATIF (idéation ou mise en valeur du temps).

« Padam, le Réel, existe et brille comme Vide omniprésent sans ni survenir [aucun ”Big Bang”] d’où que se soit, ni engendrer quoi que ce soit.
Padam est la forme du Soi véritable qui existe si immuable, qu’on ne peut ni le perdre ni l’acquérir [Il est INSAISISSABLE, comme La Vérité]
Bien que Padam existe, imprégnant chaque (objet) du Dedans comme du Dehors, aucun objet n’existe jamais en Lui » (Ramana Maharshi, dans Paramalai ’Une guirlande pour Padam’, recueil de courts aphorisme par Muruganar (1890-1973), un des proches disciples éveillés de Ramana Maharshi).

« Ayant renoncé à son propre corps comme n’étant pas soi-même, pourquoi devrait-on devenir un autre corps (celui de Dieu) ? Si le propre corps n’est pas le Soi, tout autre corps n’est pas le Soi non plus. Les protagonistes du monisme qualifié estiment que l’individualité est nécessaire pour faire l’expérience de la Félicité. L’individualité, c’est-à-dire le sens du ‘je’, ne devrait pas être perdue.
Oho ! Le Soi n’est pas le corps, mais votre Soi devient le corps de Dieu ! N’est-ce pas absurde ?
Si vous pratiquez la prapatti (l’abandon de soi) à Dieu, vous vous êtes livré à Lui et vous êtes donc à Lui et non plus à vous-même. Si Dieu a besoin d’un corps, laissez-Le en chercher un pour Lui-même.
Vous n’avez pas besoin de dire que Dieu a un corps ». (Ramana Maharshi 327, 13-1-1937).

« Le corps est la croix. Jésus, le fils de l’homme, est l’ego ou l’idée « Je suis le corps ». Après avoir été crucifié, il est ressuscité comme le Soi glorieux – Jésus, le fils de Dieu !

« Renonce à cette vie [de consommateur] si tu veux vivre »
(Ramana Maharshi 396, 12-4-1937).

INSAISISSABLE ou SAINT SILENCE : « Étant non duel, Padam [le Soi] ne peut être pensé ; de ce fait, aussi longtemps que l’on pense, Il ne brille pas » (Ramana Maharshi, dans Padamalai).
Il est certain que PADAM est ANTI-COMMERCE DONC ANTI-PAIX (”Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée”. (Matthieu 10,34). Ce monde fait le contraire et se ZOMBIFIE PAR CASTRATION).

Note.
1. Ainsité
Iti désigne l’ainsité (ainsi), le Soi, la Seule Réalité, ce qui ne peut être éliminé, le « JE-SUIS », tathata en sanskrit, shinyo en japonais (‘Je’ et ‘je’ et devient ku : au-delà de l’ego et de ses différences sur-mortelles par leur vulgaire loi de succion et du C(T)OUCHER.

AINSITÉ : ni s’enfuir, ni s’approcher. Le Centre est nulle part et la Circonférence est partout.
Ni apparaître, ni disparaître, seulement « Je suis ce JE-SUIS » ou immortalité, éternité du ‘Je’. Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux : « Il m’arrive encore de désirer le retour au Néant, l’anéantissement du ‘Je’. Mais, écrivant cela, je m’aperçois que c’est impossible. Retour au Néant ? Mais on ne peut retourner « à quelque chose » qui, par définition, ne peut être le Néant, le Rien. L’anéantissement du ‘Je’ ? Mais ce ‘Je’ est la fine pointe de mon âme, par laquelle je suis une « personne », selon la définition qu’en donne Olivier Clément, par laquelle je touche Dieu, je suis Dieu. Pouvoir tuer mon ‘Je’, ce serait pouvoir tuer Dieu. Idiot, stupide ! Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source ».

L’œil ne peut fonctionner qu’en utilisant la lumière émanée du soleil, sans cela l’œil est inutile. De même, le jiva ou individu ne peut fonctionner qu’en utilisant la Conscience [le Sel…] qui émane du Soi. Également, de même que l’œil ne peut fonctionner que dans la lumière réfléchie du monde des Essences. Si l’œil se tourne pour regarder le Soi, il sera entièrement effacé et se fondra dans le Soi avec lequel il ne fera plus qu’un, comme le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source. C’est le EST, le « Je suis ce JE-SUIS ».

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Votre réchauffement nostre réchauffement du

Votre réchauffement nostre réchauffement du climatisme républicain de cette même opinion DE LA POSSESSION, DE LA SAISIE, DE LA RACINE DU MAL(1) le Dedans-Dehors, LA LOI DE SUCCION VULGAIRE, LE PLOMB-PESANTEUR.
Le réchauffisme possédé par certains humains aux gros ego, gros ”spécialistes” et gros comptes en banques pour en tirer profits est de cette même opinion de loi de succion vulgaire du : ”Votre député, votre sécurité, votre voyante, votre boulanger, votre président, votre ceci, votre cela, etc.”

L’extérieur, le Dehors = jouets favori du mental, sa nourriture, la loi de succion vulgaire comme le bambin de l’humain jusqu’à la plus petiote cellule porte à sa ”bouche” et suce tout ce qui passe à sa portée et qu’il peut saisir. PRINCIPE DE GRANDGOUSIER. LE PRODUIT SERA ALORS DISTRIBUÉ PAR LE CUL (excréments, or, opinions, etc.). Voilà où en est réduit l’humanité possédée de « langage » !

Ces pauvres crétins d’humains socialisés, républicanisés, citoyenisés, technologisés, donc soumis, CROIENT que ce sont eux dans leur petiote vie qui « changent » le climat ! C’est la NOUVELLE MAGIE DU MOT VALISE À CAPITALISME : « TRANSITION », habiller le capitalisme dans un nouvel uniforme, la même soupe pour tous, la même république pour tous, le même socialisme pour tous.

  • « Le Maharshi ne voit personne hors de son Soi. Pour lui, il n’y a donc pas de disciples. Sa grâce est omniprésente, et il la communique en silence à quiconque la mérite ». (Un fidèle, à propos de la question si le Maharshi initiait des disciples, entretien 23 du 2-2-1935).
    « Un visiteur demanda à Shrî Bhagavân : « Vous êtes Bhagavân [glorieux, vénérable, divin]. Par conséquent, vous savez quand j’obtiendrai le jnana [Connaissance, Éveil, Sagesse]. Dites-moi quand deviendrai-je un jnânî [un Réalisé] ? »
    Shrî Bhagavân répondit : « Si je suis Bhagavân, il n’y a pour moi personne d’autre que le Soi – par conséquent ni un jnanî ni un ajnanî [ignorant]. Si je ne le suis pas, je suis comme vous et je n’en sais pas plus que vous. Dans un cas comme dans l’autre, je ne peux pas vous répondre ».
    (Entretien 48 du 20-4-1935).

D’Or-mire (du latin populaire mirare : regarder attentivement, se concentrer, s’étonner : mirari. Mirare est du même sens que le GATE GATE(2))

« Si un homme pense que son bonheur dépend de causes extérieures et de ce qu’il possède, il est raisonnable de conclure que son bonheur augmentera lorsqu’il possédera davantage et diminuera proportionnellement à la diminution de ces possessions [cas du capitalisme et de la saisie ou LOI DE SUCCION VULGAIRE]. Par conséquent, s’il ne possède rien, son bonheur devra être réduit à zéro. Or, quelle est l’expérience réelle de l’homme ? Correspond-elle à cette optique ?
Dans le sommeil profond, l’homme ne possède rien, pas même son propre corps. Et au lieu d’être malheureux il est parfaitement heureux. Chacun désire dormir profondément. La conclusion en est que le bonheur est inhérent à l’homme et n’est pas dû à des causes extérieures. Pour ouvrir les réserves du bonheur parfait, il faut réaliser le Soi ». (Ramana Maharshi 3, 15-5-1935).

UNE SEULE TRANSITION VÉRITABLE POSSIBLE.

REMONTER À LA SOURCE DE SES PENSÉES. « C’est ainsi que les pensées disparaîtront et que seul le Soi demeurera. En fait, pour le Soi il n’y a ni intérieur ni extérieur(1). De plus, ce sont des projections de l’ego. Le Soi est pur et absolu ». (Ramana Maharshi 13a, 7-1-1935).

« La plupart des gens veulent savoir ce qu’est l’illusion, et ne cherchent pas qui est dans l’illusion. C’est absurde. L’illusion est extérieure et inconnue(1), alors que le chercheur est à l’intérieur et connu. Recherchez plutôt ce qui est proche de vous, intime, au lieu de rechercher ce qui est lointain et inconnu ». (Ramana Maharshi 17, 24-1-1935).

LE SOCIAL TUE.

– Q. : Comment parvient-on à éliminer le mental ou à transcender la conscience de la relativité ? [celle qui calcule]
– M. : De par sa nature, le mental est agité [phénomène de l’idéation mélangé du temps qui coule]. Commencez par le libérer de son agitation ; donnez-lui la paix ; tâchez qu’il soit libre de toute distraction ; exercez-le à se tourner vers l’intérieur ; faites qu’il en prenne l’habitude. On y parvient en ignorant le monde extérieur et en supprimant les obstacles à la paix du mental [et avec le capitalisme TOUT EST FAIT POUR CONDITIONNER DANS LE SOCIAL, DANS L’EXTÉRIEUR(1)].
– Q. : Comment peut-on se débarrasser de l’agitation mentale ?
– M. : Les contacts extérieurs, c’est-à-dire avec des objets autres que soi-même, rendent le mental agité. La perte d’intérêt (vairâgya) pour le non-Soi est la première étape. Puis, suivent des habitudes d’introspection et de concentration caractérisées par la maîtrise des sens extérieurs, des facultés intérieures, etc. (shama, dama, etc.(3)) aboutissant au samâdhi (mental non distrait) ». (Ramana Maharshi 26, 4-2-1935).

PAS DE « SORTIE » DE L’UNIVERS : « Le monde est-il à l’intérieur ou bien à l’extérieur de vous-même ? Existe-t-il indépendamment de vous ? Vient-il vous dire : “j’existe” ? ». (Ramana Maharshi 39, 22-3-1935).

– Q. : Le chemin de la Réalisation est difficile. En comparaison, les choses du monde sont
faciles à comprendre.
– M. : Oui. Le mental cherche toujours un savoir extérieur [(1) avec la fameuse dualité Ici-Ailleurs], laissant de côté sa propre connaissance intérieure [son CENTRUM CENTRI].
(Ramana Maharshi 45, 6-4-1935).

« Le monde n’est pas extérieur. Les impressions ne peuvent pas avoir une origine externe, parce que le monde ne peut être connu que par la conscience [le scribe de la page souligne]. Le monde ne dit pas qu’il existe. Ce n’est que votre impression, même si elle n’est pas cohérente ni continue. Dans le sommeil profond, le monde n’est pas connu ; il n’existe donc pas pour l’homme qui dort. Par conséquent, le monde est la suite de l’ego. Trouvez l’ego. La découverte de sa source est le but final ». (Ramana Maharshi 53, 15-6-1935).

« Le facteur principal en dhyâna [méditation, contemplation] est de garder le mental actif dans la recherche de lui-même sans enregistrer des impressions extérieures ou sans penser à autre chose ». (Ramana Maharshi 61, 6-7-1935).

« Qu’est-ce qui peut être plus concret que le Soi ? Chacun en fait l’expérience à tout moment.
Pourquoi essayer d’attraper quelque chose d’extérieur et négliger le Soi ? Que chacun s’efforce de découvrir le Soi connu, plutôt que de chercher ailleurs quelque chose d’inconnu ». (Ramana Maharshi 81, 15-10-1935).

« Personne ne demeure sans l’âtman [le Soi, le soi]. Chacun est toujours en contact avec lui. Aucun contact extérieur n’est nécessaire ». (Ramana Maharshi 104, 28-11-1935).

– M. : Dieu est une entité inconnue. De plus, Il est extérieur. Alors que le Soi est toujours avec vous, il est vous. Pourquoi donc quitter ce qui vous est intime pour aller chercher ce qui vous est extérieur ?
– Q. : Qu’est-ce donc ce Soi ?
– M. : Le Soi est connu de chacun, mais pas clairement. Vous existez toujours. Le fait d’être est le Soi [à ce hui comme Nous sommes soumis à la loi de succion vulgaire NOUS SOMMES DANS L’AVOIR, ET NOUS NOUS FAISONS AVOIR]. « Je suis » est le nom de Dieu. De toutes les définitions de Dieu, nulle n’est mieux exprimée que celle de la Bible (Exode, 3) : « Je suis ce JE SUIS. » Il y a d’autres déclarations, telles que brahmaivmaham, aham brahmâsmi et so ’ham. Mais aucune n’est aussi directe que le nom de Jehovah = JE-SUIS. L’Être absolu est ce qui est. C’est le Soi. C’est Dieu. En connaissant le Soi, on connaît Dieu. En fait, Dieu n’est rien d’autre que le Soi.
(Ramana Maharshi 106, 29-11-1935).

« La seule chose permanente est la Réalité ; et cela est le Soi. Vous dites : « Je suis », « Je suis en train de marcher », « Je suis en train de parler, de travailler, etc. ». Ajoutez un trait d’union à « Je suis » chaque fois, et cela devient « JE-SUIS ». Cela est la Réalité permanente et fondamentale. Cette vérité fut enseignée par Dieu à Moïse quand Il lui dit
« Je suis ce JE-SUIS ». « Sois tranquille et sache que JE-SUIS Dieu ».
Donc « JE-SUIS » est Dieu.
Vous savez que vous êtes. Vous ne pouvez nier votre existence à aucun moment. Car pour nier
votre existence, il faut que vous existiez. C’est cela (la pure Existence) que l’on entend par un mental tranquille. Le mental est la faculté d’extériorisation de l’individu. S’il est tourné vers l’intérieur, il devient peu à peu tranquille. C’est alors que seul prévaut le
« JE-SUIS ». « JE-SUIS » est toute la Vérité.
(Ramana Maharshi 503, 17-8-1938).

Notes.
1. LA VALEUR D’ÉCHANGE ENTRE DEDANS ET DEHORS et RESTE ET MANQUE DE LA SOUMISSION AUX MARCHANDISES, LA SOUMISSION À LA LOI DE SUCCION, LE PLOMB PESANTEUR.
– Quelle est donc la racine du mal ?
– La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
– La saisie de quoi ?
– La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme ; le connaisseur, la connaissance et le connu].
– Comment arrêter cette saisie ?
– En recourant à l’introuvable, car dans l’introuvable il n’y a pas de saisie.
– Qu’est-ce que l’introuvable ?
– La fin du dualisme.
– Qu’est-ce que le dualisme ?
– La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)

2. « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). S’accompagne nécessairement de la Connaissance transcendante par le Principe du ”N’EST PAS X” : revient à dire que les choses ne sont que des désignations, des pointages sur les choses, de simples imputations nominales (en tibétain : tha-snyad), elles sont dépourvues d’être en et par soi, ELLES NE SONT PAS POSSÉDABLES PAR LE MENTAL, ON NE DOIT PAS EN FAIRE UNE VALEUR POSSÉDÉE (genre ”valeurs de la république” ou ”ordre républicain”, ou ”notre démocratie”). Non possession tel l’avertissement traditionnel de ne point se fixer ou se ”coaguler”.
”Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi”, ou : ”Parti, parti, passé au-delà, traversée la rive, Éveil, Salut !”, ou encore : ”Venant, venant par-dessus, venant directement, Éveillant, Bienvenu !”

SORTIR DE L’ABSOLU = S’ATTACHER À.

Qu’il faille s’attacher à certain Instant, c’est certain, Mais SANS fixation, sans coagulation conformément au principe du « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). S’attacher à un Instant comme on se promène dans un Paysage. S’attacher = cultiver pour soi-même, coaguler, fixer ou concentrer, stocker, CELA MÈNE AU POUR-VOIR, LE POUVOIR DES VOYEURS : UN CONSOMMATEUR DE CONCENTRATION DEVIENT UN BÉNÉFICIAIRE : IL S’ATTACHE, IL FABRIQUE UNE DURÉE DE CONCENTRATION.
LA CONTINUITÉ DE LA PRÉSENCE CULTIVÉ OU ARTIFICIELLE D’INSTANT EN INSTANT DEVIENT, EN ELLE-MÊME, SUSPECT, CAR CHARGÉ D’EFFORT DE SPATIO-TEMPOREL : ÉCHO DU VIOL PAR L’EGO, D’OÙ L’AVERTISSEMENT TRADITIONNEL : « NE PAS ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT ».

Lorsque l’état d’attention divisé en sujet-objet dissout le centre fictif : le ‘Nous’, là commence le SUBJECTIF en forme du CHAHUT DE L’EGO qui peut se confondre avec ZÉRO INDIEN en une sorte d’ENTRE-DEUX chargé de promesses. C’est là qu’entre la clé principale : LA SIMPLICITÉ. Clé qu’IL NE FAUT JAMAIS PERDRE. La concentration fuit le compliqué et le winnerisme et les originalités. C’est pourquoi il n’est rien de plus difficile, surtout à nostre époque de Big Brother et de tous connectés, QUE LE SANS TRACE, de plus délicat que la légèreté dans ce monde du PLOMB-PESANTEUR ou loi de succion vulgaire : comment ne pas laisser de trace dans une neige vierge qui se dépose sur la POINTE de l’Instant ? (Les Artistes-Artisans autrefois NE SIGNAIT PAS LEURS ŒUVRES, le commerce n’était pas installé).
Il y faut l’habit de la PUTRÉFACTION, DE L’INSAISISSABLE, DU NON-DÉSIR.
LE PONTIFE, CELUI QUI FAIT PASSER LE PONT À L’ADEPTE, DÉCLARE : NE VOUS PLANQUEZ PAS MÊME DANS LE SANS TRACE ; ce qui correspond au Principe du GATE GATE et du VOLATIL par rapport au COAGULE (du Plomb). Se planquer, se réfugier = se coaguler….

Le sentiment océanique englobe toutes choses, pareil au ”cent mille cours d’eau différents” qui tous sont l’eau de l’Océan à saveur unique mais comprenant toutes les saveurs, tel le Centre est nulle part et la Circonférence est partout. Celui qui demeure dans le sentiment océanique se baigne dans TOUTES LES EAUX : LES EAUX PRIMORDIALES.
Le sentiment océanique du ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. (Réf. à Ramana Maharshi 92 du 7-11-1935).

3. Les ”six Joyaux” énumérés par Shrî Shankara dans son Commentaire aux Vedanta-Sûtra : maîtrise du mental, maîtrise des sens, retrait des sens et cessation du faire/fer qui rouille forcément, patience et impassibilité, Foi et confiance, aptitude à la concentration et contemplation.


RÉCHAUFFISME POSSESSIF RÉPUBLICAIN

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