Moi, j’ai 5 sous

Moi, j’ai 5 sous
Arrangement et orchestration de Michel Roudakoff (12 septembre 2022), d’après une chanson harmonisée par Joseph Canteloube de Malaret : Moi, j’ai 5 sous (Iéu n’aï çin sos…), Recueil n°1, Chants populaires de Haute Auvergne et du Haut Quercy – Chansons de Danses. Diapason en LA 432.

Pour : 2 Flûtes, 2 Hautbois, 2 Clarinettes en Si, Clarinette basse, 2 Bassons, 2 Cors en Fa, 2 Trompettes en Si, 2 Trombones, Percussions et Woodblock, Violons 1 et 2, Altos, Violoncelles, Contrebasses.

Moi j’ai cinq sous, mamie n’en a que quatre.
Que ferons-nous, quand nous nous marierons !

Moi nons ? Achèterons un pot et une écuelle,
et une cuiller,
Nous mangerons tous deux !

Ièn n’aï çin sos, momï o b’o qué quatro
Cou-çi foren quon nous morido ren !
Ièn ren ? Nén croumpo ren un’ toupi n’es-cu dèlo,
un’ cuilhéï rou, Mont jio rentout zé clous !

Partition : danse_5sous2025Score

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Shivalingam la Tour Saint-Jacques à Paris

Shivalingam la Tour Saint-Jacques à Paris.
Shivalingam : symbole de Shiva en un cylindre au bout arrondi, sortant d’une base, installé dans tous les temples consacrés à Shiva et considéré par les adorateurs comme une manifestation de Shiva même ; le mont Arunachala selon Ramana Maharshi EST Shiva Lui-même. Cette absence de forme en forme phallique constitue LE TROU, LA POINTE, LA FLÈCHE OU L’ABSOLU. Le BLANC de l’Instant (en hébreu ”blancheur” se dit : loven (לוֹבֶן). Comm déjà écrit, la BLANCHEUR « TRANSPORTE », et Shiva se retrouve dans la langue moderne ”esquif”, ”ship”, Isis de ”Parisis” (Paris et Ys : la ville sous l’Eau). Transport ou embarcation en forme de fuseau ou de lingam. Dans les tombeaux antiques cette embarcation a une tête de Serpent correspondant à Shiva, et la proue a une tête de Sanglier ou de Cheval, emblème de Vishnu, une des principales divinités de l’hindouisme incarnant la fonction de conservation.
Dans les pays scandinaves, ces embarcations servaient de cercueil. Ce mode d’ensevelissement a évidemment donné lieu à la légende de Noé et de son Arche, ce FUSEAU-LINGAM, CETTE TOUR SAINT JACQUES À PARIS.

Refrain sur l’Arche ou Vraie Loi de Succion.

Pour les coincés de 2000 ans de christianisme puis par la psychanalyse du freudisme, Dionysos symbolise la destruction des inhibitions, des répressions refoulées. Dionysos = PANique, variation de PAN, car il symbolise totalement les forces obscures et terribles de l’inconscient, ce qui fait terriblement peur à « l’ordre établit »… (en premier lieu bien-sûr « l’ivresse sur la voie publique », ou le « trouble à ”l’ordre publique” »).
DIONYSOS = SHIVA : INCARNATION DE LA FONCTION DE DISSOLUTION ET DE DESTRUCTION, SHIVA TRANSFORMATEUR DES ÊTRES. Le rôle de Shiva est central dans l’existence de Ramana Maharshi. « Le simple fait de penser à Shiva procure moksha [la Libération, la délivrance spirituelle] ». Il en est évidemment de même de Dionysos-Bacchus. Shiva : « Danseur cosmique » sous la forme de Natarâja.

Comme tout symbole est double : Osiris-Seth, Dionysos est : ou bien spiritualité, ou bien matérialisme ; il est une électricité, une foudre, un OURS (voir plus bas).

CASTRATION DE LA VIE.

– Pénis de Dionysos et d’Oriris détruit.
– Adgitis châtré par la Vierge Nana, fille du Dieu fleuve Sangarios, par le roi de Pessinonte,
– Participants à la noce aussi émasculés,
– Attis émasculé et exposé telle la Belle au Bois dormant.
Il ne reste plus que la VULVE, représentée par Déméter, épouse de Zeus eurent une fille : Koré. Un jour dans un champ, Koré en voulant cueillir un beau narcisse fut « happé » par la terre et Hadès sur son chariot d’Or se saisit de Koré pour l’entraîner dans l’enfer. Soleil et Lune furent témoins du rapt. Koré dans sa détresse invoqua sont père Zeus, évidemment trop occupé à recevoir des offrandes ne s’aperçu de rien. Déméter sa mère entendit les plaintes de Koré, et durant neuf jours elle survolant les terres et les mers. Le Soleil la prenant en pitié l’informa que Hadès avait déjà épousé sa fille Koré. Déméter affligée prit alors les formes d’une vieille femme et, sous des vêtements de deuil, elle s’assit à l’ombre d’un olivier, dans le voisinage de la fontaine fleurie d’Eleusis, tout près du château royale. Les filles de Chéléos venant prendre de l’eau à la fontaine, la vieille femme leur demanda de la conduire au château de leur père.

Déméter fut accueillie par la reine Métanire. La reine portant son fils Démophon, demeura sidérée par le charme émanant de la l’apparence Déméter en vieille femme. Elle offrit un gobelet de vin à Déméter, qui le refusa, et qui demanda à la place un mélange d’eau, d’orge et de pavot. La rein le lui servit et lui demanda si elle voulait bien prendre soin de son fils. Déméter s’éprit d’affection pour l’enfant et, tel un transhumaniste moderne, décida de le rendre immortel. Pour cela, elle l’oignait d’ambroisie le jour et le soumettait aux flammes purificatrices la nuit. La reine l’apercevant poussa un cri de PANique et Déméter toujours déguisée révéla son identité : « Je suis Déméter, la vénérée, celle qui procure l’allégresse, l’enthousiasme et la fertilité la plus incomparable, aussi bien aux mortels qu’aux Dieux impérissables. Il convient maintenant que tout le peuple m’élève un grand temple et un autel en ville qui est sur la mer mugissante, en ce lieu même dominé par la colline. Je vous enseignerai moi-même les orgies sacrées, afin qu’à l’avenir vous puissiez me rendre un culte et apaiser ma détresse et mon courroux ». Ce disant, elle rejeta son déguisement et se manifesta dans sa beauté rayonnante, répandant autour d’elle un parfum merveilleux… Après quoi elle disparut.

Métanire et Chéléos se hâtèrent de faire édifier le temple demandé, et le monument était tout juste terminé quand Déméter, voilée de noir, s’y manifesta pour confier sa douleur de n’avoir pu encore revoir le visage de sa fille Koré ; c’est pourquoi elle rendait stérile la terre et les femmes ; et les Dieux étaient privés de leurs offrandes habituelles. Dès lors, Zeus décida d’envoyer son messager, Hermès, après d’Hadès afin de le persuader de libérer Koré – qui désormais porte le nom de Perséphone. Hadès se soumit mais non sans faire goûter à son épouse divine quelques pépins de grenade qui l’assuraient de son retour [pour pouvoir quitter les enfers sans retour il fallait observer le jeûne]. Ainsi Zeus, à demi vaincu, décida que sa fille Perséphone séjournera les deux tiers de l’année auprès de sa mère Déméter et le tiers restant auprès de son époux souterrain.
Déméter permit ainsi à la végétation de reprendre son essor, aux femmes d’enfanter et elle apprit aux souterrains d’Eleusis les profonds arcanes de son culte. (En référence à Pierre Solié, Médecines initiatiques, aux sources des psychothérapies).

Ce mythe de Déméter plonge ses racines dans les RYTHMES de tous les noms-les-formes, est est du Thème MATRIARCAT : La Grande Mère Nature, les puissances de la BROUSSE-INCONSCIENCE ou PUISSANCES SOUTERRAINES, LES GROTTES AMÉNAGÉES DANS LES MONTAGNES, LES ROCHES, LES FONTAINES AUX SOURCES PROFONDES. Cela sera remplacé par le PATRIARCAT des religions gréco-indogermaniques du Thème du Père, tel qu’exprimé dans le panthéon olympien d’Homère, qui se sont efforcées de supplanter les courants spirituels premiers. Évidemment l’olympisme n’y a pas réussit complètement, et n’ont fait que déguiser, sous forme de « mutation archétypique », le Patriarcat en Matriarcat « secourable » (RÉ-confort).
À Éleusis, Déméter est une mère éprouvée par la perte de son enfant. Bien que son enfant soit devenu Perséphone et Déesse des Enfers, rien de rappelle la PANique les personnages des régions de l’Après-Vie. De plus, le mythe de Déméter invente le courant mère-fille. À Éleusis, semailles et renouveau devinrent le symbole de la mort et de la résurrection : mariage du CHAUD-HUMIDE/FROID-SEC ou Déméter/Perséphone.

  • Bref, au final tout tourne toujours autour de la Réalisation du Soi : Phédon dit ceci : « Il apparaît que les hommes illustres qui ont fondé nos mystères savaient bien ce qu’ils faisaient : en réalité, dans leur manière énigmatique, ils ont indiqué que celui qui se présente devant Hadès en état d’impureté et non initié [ou ignorant] demeurera embourbé, tandis que le pur, l’initié, au terme de son voyage [de réalisation du Soi ou de Retournement de la Lumière (2)], habitera avec les Dieux ».
    (Voir la pesée de l’âme chez les Anciens Égyptiens…)
    « L’illusion n’est pas différente du mental, et il est impensable qu’elle en soit non différente [Tout est dans Tout, on ne sort pas de l’Univers pour le voir]. Si le mental est réel, comment l’illusion n’en est-elle pas différente ? Si elle n’est pas différente, le mental ne peut pas être réel ». (Shântideva, Bodhicaryâvatâra – La Marche vers l’Éveil, IX Connaissance, 26).

Tour Saint-Jacques ou embarcation, comme la BARQUE DE CHARON, l’Arche et l’origine boréale : Nord, Blanc, Taïga, Arctique, comme le culte d’Osiris Lui-même : voir la page sur l’Île aux Ours (Inconscient, Sommeil profond : le NOIR-BLANC de la Caverne, domaine de l’OURS, l’invisible, le caché étant lié pour le conventionnel à L’INTERDIT, CE QUI RENFORCE SA FONCTION D’INITIATEUR. L’Ours, l’inconscient chtonien : de la terre, souterrain. En Alchimie l’Ours est le Noir PRIMITIF, SAUVAGE, INDOMPTABLE, mais apprivoisable, un moment, par le miel, donc instable). Voir aussi la page : Petite CAVE OU CHAT BOTTÉ : LA HAINE DU JUIF OU DU RUSSE est ce PETIT CAVE ou POINTE aspirante. Car pourquoi depuis au moins un millénaire, certains ont la haine du Russe ?

LA BARQUE POUR LA SORTIE AU JOUR (le Livre des Morts ou de la Sortie au Jour, chez les Anciens Égyptiens).

Les Grecs ont leur Navire Argo à la recherche de la Toison d’Or : SORTIR DE LA MORT OU DU VAISSEAU, SORTIR DE LA TOUR SAINT-JACQUES. Le PILOTE du Vaisseau est le Soleil Noir : Charon (l’Ours).
Barque ou Arche, Déluge ou Cataclysme, autant de ”BAPTÊME” en SURFEU, EN EAUX PRIMORDIALES, AUTANT DE SHIVA LE NOIR DE PUTRÉFACTION ET DESTRUCTEUR-TRANSFORMATEUR : la fausse vie terrestre ou péché de vivre, condamnation à vivre, est détruite par le Vrai Feu sans flamme ni cendre, qui engendrera le Nirvana(1) au Centre de l’Être, quand l’énergie se retourne contre soi, c’est alors la PUTRÉFACTION : L’ÊTRE DEVIENT, GLOBAL, LE TOUT, L’UNIVERS, À L’INSTANT DE SA PERTE : RENONCIATION OU PUTRÉFACTION, apportant la certification, l’Absolu de Singularité du « Je suis ce JE-SUIS ».

Saint-Jacques de la Boucherie : le Maître-autel dans l’axe de la nef.

LA VIERGE NOIRE DONT L’ENFANT NOIR EST LA PUTRÉFACTION :

« Salut, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi !
Tu es bénie entre toutes les femmes.
Et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni ! » (Version des Églises orthodoxes)

Et la version en grec barbare, traduction de Grasset d’Orcet, Archéologie mystérieuse, vol.1, chapitre Paphos, ses monastères et la fête de Vénus :
« Au moment d’expirer
Puissance voilée,
Force génératrice
Visible,
Souveraine de l’abîme [le Noir],
Puissance de la destruction [Shiva],
Délivre-nous
Des ténèbres du Tartare ».

Portail de Saint-Jacques de la Boucherie à Paris.

Nostre époque ne peut comprendre, puisque elle est totalement soumise à ce qu’elle appelle « la vie », et qu’ainsi elle a une effroyable peur de la mort, ce qui n’était pas le cas des Anciens, et même de ceux d’avant le 1789 français déclencheur d’un UTILITARISME MONDIAL, DONC D’UN DÉSIR DE VIVRE AU SENS DE CONSOMMER-CONSUMER, AU SENS BIBLIQUE : CROQUER LA POMME (si bien qu’un constructeur actuel d’ordinateurs en a choisit l’emblème avec une étonnante pertinence quasi spirituelle).

L’apparition d’Elohim dans un buisson ardent fournit la preuve du SURFEU : la RONCE DU BUISSON, CES POINTES-ÉPINES comme la couronne d’épines ou de POINTES : SINAÏ, mot très proche de SHIVA : aigu, pointe, épine. AIGU en effet sonore Doppler c’est le BLEU du ”futur” (ou du ciel)

Quelle est la POINTE, LA PIQUE, L’OURS, maintenant mondial, apparue aux yeux de tous récemment ?
C’EST L’ANNÉE 1945, particulièrement le 8 mai, LE JOUR NOIR DE PUTRÉFACTION METTANT EN MARCHE LA DESTRUCTION PAR SHIVA (le trumpisme de ce début 2025 en est une ptiote preuve). Les winners de 1495 déclenchèrent une ptiote « danse cosmique » avec leurs deux bombes nucléaires sur le Japon : le DÉCOUPAGE À LA OSIRIS COMMENÇAIT : CE MONDE EST MAINTENANT EN MORCEAUX, tout le prouve paradoxalement par son ”tous connectés” par les machines des industries du capitalisme.

  1. « La karpûra-ârati [flamme de camphre offerte dans une cérémonie] symbolise la destruction du mental par le feu de l’illumination ; la vibhûti (la cendre sacrée) symbolise Shiva (l’Être absolu) et le kumkuma (la poudre vermillon) la Shakti (la Conscience).
    La vibhûti se présente sous deux aspects : la para-vibhûti et l’apara-vibhûti. Les cendres sacrées appartiennent au dernier. Le para est ce qui reste une fois que toute la gangue a été brûlée par le feu de la Réalisation. C’est l’Être absolu ». (Ramana Maharshi 89, 6-11-1935).
    L’Être absolu par le SURFEU ABOLISSANT LE PÉCHÉ DE VIVRE.
  2. PUTRÉFACTION OU RENONCEMENT = S’OUBLIER SOI-MÊME : ANNULATION DU SUJET ET DE L’OBJET :
    « Ceux qui sont peu doués pour l’investigation [‘Qui suis-je ?’ ou Retournement de la Lumière]] doivent pratiquer la méditation. Dans cette pratique, l’aspirant, s’oubliant lui-même, médite sur « Je suis le brahman » ou « Je suis Shiva » ; ainsi il s’accroche au brahman ou à Shiva ; cela le conduira finalement à l’Être, qui subsiste en tant queb rahman ou Shiva, et il réalisera que Celui-ci est l’Être pur, c’est-à-dire le Soi.
    Celui qui adopte la voie de l’investigation commence par s’accrocher à lui-même en demandant « Qui suis-je ? » et le Soi lui apparaîtra clairement ». (Ramana Maharshi 172, 28-2-1936).

Note.
1. Le NIRVANA du I’M SAFE (en bonne santé et ”compétitif”).
Ainsi l’impur, le SALE, c’est ce qui est CACHÉ, COMME L’EXCRÉMENT, COMME DIEU, COMME LE DIABLE, COMME L’OR MÉTAL, COMME LA VÉRITÉ.
DÈS LORS QUE LE SALE EST IDENTIFIÉ, IL DEVIENT LE PUR OU L’EXISTANT DANS LA MISE EN VALEUR DU TEMPS. On comprendra alors ce désir du Pour-Voir de VOIR ou de NUMÉRISER LE MONDE POUR MIEUX LE CONTRÔLER….
Car enfin, qu’est-ce qui peut être considéré comme « sale » ou « impur » ?
La réponse est simple : est considéré comme impur ou sale tout ce qui, après identification, ne fût apparu ni comme excrément, ni comme tâche d’huile, ni comme tâche de goudron, etc., ni comme quoi que ce soit d’identifiable. Seul serait impur ou sale l’objet caché, non identifié, c’est-à-dire « INNOMMABLE », le TERRORISTE CACHÉ, LE DÉVIANT TOUT AUSSI CACHÉ, L’OR, DIEU SONT CACHÉS. Alors il sera très facile de comprendre le sens républicain des ”LUMIÈRES” ET DE L’ACTUELLE NUMÉRISATION DE LA PLANÈTE AFIN DE CONTRÔLER TOUS LES TERRIENS PAR UN POUVOIR OMNIPOTENT PYRAMIDALE, CERTIFIÉ D’UNE ”INTELLIGENCE ARTIFICIELLE”.

Le NIRVANA du I’M SAFE (en bonne santé et ”compétitif”) = DÉPASSER LA SOUFFRANCE DU CORPS-MENTAL. Le véritable Nirvana a un autre nom : l’ÉVEIL authentique et parfait, aussi appelé : « Éveil sans demeure » (sans possession), lequel dépasse aussi bien le samsâra [cercle ou roue des morts et des renaissances, dépourvu de commencement et de fin, sauf pour celui qui s’en extrait, où les êtres souffrent de leurs actes et de leurs émotions négatives ou opinions], que le nirvana des Arhats (individu qui a écrasé ou vaincu tous ses ennemis, soient les émotions négatives et les souffrances du samsâra, mais qui n’a pas encore vaincu la VACUITÉ et ne peut donc pas dissiper le VOILE COGNITIF OU RAISON QUI L’ATTACHE ENCORE À LA RÉALITÉ DES PHÉNOMÈNES).

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La Réalisation du Soi : Yoga, le FAY ou FÉE, la Connaissance du Soi

La Réalisation du Soi : Yoga, le FAY ou FÉE, la Connaissance du Soi, le Hêtre (du francisque : jeune arbre, kêtre ou Fag, Fou, Idiotès : être dans sa Vraie Nature, dans son êtreté originelle [H : jonction du Ciel et de la Terre ou en Haut comme en Bas]).
Le CHAT BOTTÉ est un FILS UNIQUE. Il n’est pas le Fils au Moulin (utilitarisme et commerce, identification au corps) ; il n’est pas le fils à l’Âne (effectif, émotionnel) ; ces deux caractéristiques sont du monde économique : A-chat, du A privatif et chat : privation du Chat.

L’énergie, le Zéro Indien, c’est le Fils au Chat (chat sacré en Égypte ancienne, chez les Indiens Pawnees d’Amérique du Nord, autre forme d’énergie : la chat noir dans beaucoup de traditions symbolise le caché et la mort, le chat est parfois conceptualisé comme un serviteur des Enfers).

CHAT ZÉRO INDIEN : sens PUTRÉFACTION, DÉTACHEMENT OU RENONCEMENT ET ALIMENTation, donc le contraire de l’opinion qui soumet : L’É-LI-MIN-ation (neti neti en sanskrit : ni ceci ni cela variation en fausse tautologie ou identification aliénante) si présente actuellement.
Le CONTE DE FAY est la TAUTOLOGIE OU L’EXISTENCE PAR EXCELLENCE (A EST A)(1), et non A = A qui est la copie, la réitération, le faux.
RAPPEL : l’être humain conventionnel du rejet ou de l’opinion est soumis au mot ”réitérer” : A = A.

A EST A = Je suis de JE-SUIS, Principe d’identité et Principe du Seul Réel. Le ‘Je’ ne peut être défini que par SON fait tautologique même d’être Réel.
La définition du Seul Réel est l’INSAISISSABLE, LE SEUL RÉEL EST SANS DÉFINITION, INNOMMABLE, ou du moins sans autre définition qu’une RÉITÉRATION de son propre fait : « Je suis ce JE-SUIS ».

RAPPEL : est Seul Réel ce qui est non seulement ici et maintenant ou au milieu, mais aussi au début et à la fin.

Le NOM étant ce qui nomme, ne peut être nommé Lui-même. Le Nom n’est rien d’autre que le Réel, et c’est pourquoi iL NE SAURAIT AVOIR DE NOM OU DE DÉFINITION, DE NUMÉRISATION au sens des industries informatiques du capitalisme possessif. Le ‘Je’ est une forme qui OUVRE comme L’OUVRIER et sa définition. L’OUVRIER n’est pas « objectivé » ou transformé en objet-machine.

OBJECTIVITÉ ou SYSTÈME : les ”ismes” du productivisme, tout culte d’I-d’Ole, tout régime politique évoque un AUTRE DIEU QUE DIEU, et définition du PROMÉTHÉISME RÉPUBLICAIN ET LAÏCITÉ À LA FRANÇAISE, c’est-à-dire une UNITÉ, LA RÉPUBLIQUE,, INDÉPENDANTE DE L’UNITÉ PRIMORDIALE OU SEUL RÉEL : ELLE VERRA AINSI 2 FILS DISTINCTS : CHAÎNE SANS FIN DE CAUSES ET D’EFFETS, TISANT UNE TRAME SPATIO-TEMPORELLE OU MISE EN VALEUR DU TEMPS. Et cet autre Dieu ou ”isme” voudra lutter contre l’un des deux, c’est la fabrication de l’opinion SUIVANT SON PROPRE INTÉRÊT, donc suivant sa propre loi de succion opinionesque, et ainsi il se soumettra volontairement en se produisant son propre drame, comme l’illustre le Thème du Collier de la femme par Ramana Maharshi(1).

L’exemple tragique d’essayer de SAISIR LA TAUTOLOGIE est illustré par les policiers Dupont et Dupond et leur : ”Je dirais même plus…. ». Leur ”Plus” est la réitération commercial et productiviste actuelle, leur ”Plus” est le FAUX, le POIDS, le PLOMB-PESANTEUR de la dualité MANQUE-RESTE…..

Dans le conte du Chat Botté le Meunier rejette un instant le Chat que lui lègue son Père ; il dévalorise le Chat puisque ses valeurs sont déviées : elles sont conduites par trois plans, pour lui, et le conte les répertorie : valeur matérielle (le Moulin offert à son frère), valeur émotionnelle (l’Âne reçu par l’autre), et valeur mentale (conclusion du conte équivalent au conseil du Père dans Le Laboureur et ses enfants). Le Chat n’ayant pas de valeur matérielle et n’étant pas perçu comme valeur de purification mentale par ce futur Marquis de Carabas, sera rejeté. Le Meunier n’était visiblement pas dans l’Instant, pas dans les leçons de vie, il n’acceptait pas son SORT (celui qui sort ou le SOLVE, par rapport au fixe ou COAGULE), tant que le GATE GATE n’est pas complet, au sens trinitaire, tant que doit être forcée la conduite pour que « ça sorte », alors il est en ”COMME SI” : IL FATT SEMBLANT.
L’origine du mot ”sort” vient du latin sors : objet mis dans l’urne pour ”tirer un sort”, ou ”tirer au sort”, principe de l’élection présidentielle et autres dans le régime républicain. En Vénerie, ”sors” désigne un oiseau qui n’a pas mué…..

Le Meunier en ”COMME SI” refuse l’Instant, dénué de mise en valeur du temps : le ”mieux”, le ”bien”, le ”mal” ou le pur-impur. La Marâtre (femme du père par rapport aux enfants) veut la mort du ‘Je’ le Inné-Igné par la mort de ses sujets du conte, les objets de son monde. Ce sera LA GUERRE D’OPINION OU DE RELIGIONS ; L’ALIÉNANTE PSYCHOSE RÉPÉTITIVE DE L’INTROUSION (DANS LE TROU : VOIR LE TROU), AU SENS DE REMPLISSAGE OU PRODUCTIVISME.
Une des Marâtres actuelles sera macron-rothschild : L’ACCAPAREUR, LE SCLÉROSANT, LE FORMULATEUR, LE SYSTÉMATISANT, LE WINNERISANT, etc. À y ajouter une autre Marâtre ou une autre COAGULATION : la personnalité, la volonté, donc l’identité tout simplement, ses intérêts sous loi de succion vulgaire.
– Le Fils du Meunier veut la Vie selon son opinion.
– La Marâtre de Blanche-Neige comme macron-rothschild veut diriger la vie des autres.
– Blanche-Neige veut échapper à la mort.
– Le Prince charmant veut la Princesse qui veut le Prince (ou chez les gay la princesse veut aussi son prince [son mec, son idéal] et l’idéal, qu’est-ce qu’il peut vouloir puisqu’ainsi il est le winner, or seul un total peut connaître un total……)
Chacun d’eux est une COAGULATION opinionesque qui dit ”aimer” depuis sa création de besoins : ”L’amour, c’est offrir à quelqu’un qui n’en veut pas quelque chose que l’on n’a pas“. (Jacques Lacan). Et en 1840 les frères Abraham et Simon Oppenheim déclaraient ceci : « Vendre une perle que vous avez à quelqu’un qui en a envie, ce n’est pas faire des affaires ; mais vendre une perle que vous n’avez pas à quelqu’un qui n’en veut pas, voilà ce qui s’appelle faire des affaires ». (Réf. page 451 du livre de Jacques Attali, Les Juifs, le monde et l’argent).

Chacun agit sur l’Objet devant, DEHORS, ET PAR LE GATE GATE IL LE PERCE À TRAVERS dans le TIC-TAC du SOLVE-COAGULE afin de libérer la FÉLICITÉ NATURELLE : LE FLUX DU CENTRE QUI EST NULLE PART : LE TROU, mais sans qui l’Objet Circonférence ne sera pas. À l’exemple impitoyable de l’équerre à centrer :

LE ”COMME SI”.
La Vérité, pour l’humain et pour chaque être humain, c’est l’opinion qu’il se fait de sa nature d’humain.
Il se trouve que dans un outil qui s’appelle ”équerre à centrer” (ci-dessous), qui sert à situer le centre d’une façon subjective sur un bloque métallique bosselé (schéma ci-dessous), par approche approximative et imaginative, aucune idée de l’humain acquise par le discours logique ou de la ”raison”, et qu’on appelle ”opinion”, n’a de valeur scientifique, quoi qu’elle en prétende.

« Le discours logique qui cherche les essences au travers des accidents [du spatio-temporel, dont les microbes] opère à la façon de l’équerre à centrer qui ne peut tenir compte de toutes les lignes AB possibles pour la simple raison qu’elles sont en nombre inépuisable, in-défini (ce qu’on appelle à tort l’infini). Pas plus que l’équerre à centrer, il ne peut tenir compte de tous les accidents existants ou possibles dans le spatio-temporel, et en conséquence aucun discours logique (tous les philosophismes sont des discours logiques) ne peut atteindre à la vision de l’Absolu. Il est toujours couillonné. L’Homme ne peut atteindre l’Absolu que si l’Esprit vient lui-même le chercher pour le placer au centre, c’est-à-dire en LUI ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux).

Ce monde meurt sous la coque de la COAGULATION : le O de la tyrannie de l’Opinion, le O de l’objet (des technologies des industries du capitalisme), sur la Marâtre des macron-rothschild, sur le cristallisateur ou normalisateur, sur le sclérosant, etc. Jusque sous le O de Ogre (du Chat Botté comme du Petit Poucet), le destructeur si Plomb-Pesantueur recréateur des noms-les-formes : CANNIBALISME DES INFOS, DES POUR-VOIR OU DES SAISIES.

  • Itérer : le Gate Gate : « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ », du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). La CAVE, CAVITÉ est le GATE GATE ou lieu de PASSAGE : DESCENTE AUX ENFERS ET MONTÉE AU CIEL.
    OUPOUAOUT est une Variation du Chat Botté : PETITE CAVE, LE TROU, L’OUVERTURE, LE GATE GATE QUI OUVRE LES CHEMINS : NE POINT ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT. « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ », du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi).
    Rien de plus difficile que le sans trace, l’insignifiant.
  • – Le HÉROS (R.O) si à la mode dans cette sotte siété à satiété du sécuritaire et du winner est le contraire de l’Or si vénéré et est devenu le symbole de la Manifestation du conventionnel si oublieuse de la Racine, du Principe ; cependant par la H du mot il nous prévient de sa présence.
  • – R.O.in.E : fille du R.O.I. héros igné-inné (connaissance du I par intuition. Cela rejoint la VRAIE LOI DE SUCCION : L’A-MOUR : du A privatif et Mort : privation de mort. VRAIE LOI DE SUCCION = L’OR ROSE DU POMMIER, LA R.OSE.

ASMODÉE : signifie : QUI RETOURNE À LA CAVE, OU À L’INCONSCIENT, LE CACHÉ, LE FLÉAU, OU LA VÉRITÉ QUI NE PARDONNE PAS : L’INSTANT DU BLANC-NOIR, LA ”RAISON” QUI CALCUL ET COMPLOTE NE SERT PLUS À RIEN. L’ANTI SEUL RÉEL = CELUI QUI VEUT VIVRE, ORGANISER, CELUI QUI FAIT LA CHUTE COMME INDIQUÉ SI CLAIREMENT DANS L’ANCIEN TESTAMENT PAR LE CROQUE-POMME (dont un marque de l’industrie informatique a fait une pomme avec un morceau en moins) : LA VIE EST DEVENU UN CHÂTIMENT, UN EXIL : ILS VIRENT QU’ILS ÉTAIENT NUS, définition du mental : ILS VIRENT, LE POUR-VOIR, LE TRANSHUMANISME MESSIANIQUE ET SURTOUT UTILITAIRE……

Et qu’est-ce que l’utilitarisme ?
C’est la CONSOLATION, dont l’essence est la FEMME, (ou le ”Mec” chez un gay). L’autre consolation, c’est LA RELIGION. Pour les moins chanceux, ce sera le litron de rouge : le Divine Bouteille, le « vas-y-voir », le bout-oeil, puisque l’ivrogne voit l’illusion : il voit que le Faux est faux parce qu’il s’est déboublé, L’IVROGNE VOIT DONC LA SINGULARITÉ, L’UNITÉ, VISION IMPARTIALE, ET SEULE CHOSE AU MONDE QU’IL SOIT INCAPABLE DE REGARDER. C’EST L’ACCÈS AU SEUL RÉEL. Pas seulement la seule Réalisation du Soi, puisque pour la santé du corps-mental il vaut mieux « consommer avec modération » et ne pas coaguler la Réalisation du Soi à de l’ivrognerie !…..

Un autre exemple de Singularité en forme de Réalisation du Soi concerne LE CONFORT-RÉCONFORT : du point de vue matériel on est en plein DÉSARROI, PANique le jour où le courant électrique est coupé partout dans le monde, on y était si habitué qu’on se retrouve comme une guêpe qui est entré dans une pièce par une fenêtre et qui tente d’en sortir en se heurtant par un battant de cette fenêtre alors que le battant à côté est largement ouvert, CELUI PAR LEQUEL LA GUÊPE EST LIBREMENT ENTRÉ. Dans le cas de cette fenêtre et de la Guêpe, la comparaison du COLLIER DE LA FEMME s’impose : la guêpe s’ignorise elle-même en ne voyant pas le battant ouvert de la fenêtre par laquelle elle est librement entré. Pourtant, et en d’autres cas, AIDER L’AUTRE quel qu’il soit, cailloux, plante, insecte, animal ou humain, C’EST MANIFESTER LA RÉALISATION du Soi en Lui, car ce service EST POUR LA SINGULARITÉ : « ce service est pour le Soi, et non pour quelqu’un d’autre : VOUS N’AIDEZ PERSONNE D’AUTRE QUE VOUS-MÊME » (réf. à Ramana Maharshi au jour le jour, et à sa citation dans Padamalai, page 344 : « Guru Vachala, strophe 926, Pozhippurai : Comme Nous ne connaissons aucun autre être en dehors de nous-même ou nature véritable du Soi (Atma svarupa), seule la pure Conscience libre des attributs qui brille (les ”eyes candy” du ”camps du Bien”) en tant que plénitude, sans limitation aucune, est en vérité omniscience sans égal ; elle n’est pas l’autre connaissance qui comprend l’entière et simultanée connaissance des trois temps (passe, présent, futur) et des trois mondes (veille, rêve, sommeil profond) ».
« Les Véda proclament haut et fort que Dieu est omniscient simplement par égard pour ceux qui sont dans la confusion, car ils pensent maîtriser la connaissance limitée. Après un examen minutieux (on s’apercevra qu’) à aucun moment Dieu ne sait quoi que ce soit parce que dans Sa Nature même Il est la plénitude d’ÊTRE (Je suis ce JE-SUIS) ».
« Étant donné qu’en vérité il n’existe rien en dehors de la Conscience [le Soi], l’omniscience est ignorance puisque par nature elle implique des différences [le sujet en face de l’objet à analyser donc à différencier, À IDENTIFIER, À POSSÉDER…..] »).

Toujours le Thème du COLLIER DE LA FEMME AVEC LE MOT ESSENCE = Le mot est comme le Nid, et le sens est l’Oiseau, dit le Mathnawî 3292, Livre deuxième. La forme, les mots, la grammaire en sont le Nid (Matrice, Maison).
Les scolarisés du conventionnel de la république et de ses médias partent du DEHORS : DE LA LETTRE, DU MOT, pour invoquer le sens en imaginant l’oiseau à la convenance du nid. Le ”QUI SUIS-JE ?” est de construire le nid à la convenance de l’oiseau, soit la démarche inverse du conventionnel du Dehors et de l’étudiant forcément du conventionnel au Dehors, la même soupe pour tous.

Comme l’oiseau en cage, ou la guêpe qui pénétré par une fenêtre ouverte et qui ne sait pas comment en sortir, alors qu’elle est toujours ouverte, et leurs effort permanents pour retourner à leur résidence naturelle en volant vers le haut, le chemin de l’esclavage, plutôt que de se diriger vers le BAS, LA FENÊTRE DE L’ARTIFICIELLE CONSTRUCTION HUMAINE, SOIT LA VOIE PAR LAQUELLE ILS ÉTAIENT ENTRÉS LIBREMENT. Pareillement chez les humains cela explique que leurs efforts incessants pour atteindre la Liberté naturelle ne sont aucunement couronnés de succès, c’est qu’ils sont eux aussi dirigés vers le dehors, vers ce qui asservit, au lieu du dedans, là d’où ils ont émergé.
La tendance naturelle de l’oiseau à se diriger vers le haut se manifeste avec force, alors qu’il essaye de se libérer ; de même la tendance naturelle de la guêpe à se diriger vers le haut de la lumière d’un ciel clair. « Semblablement, la tendance naturelle des individus [jiva] d’errer vers le dehors s’affirme même lorsqu’ils tentent de se libérer. C’est là une tendance propre à l’individu [jiva]. Cependant, si grâce au discernement juste et à la conscience pure, ce dernier inverse la direction de sa vision, d’une vision dirigée vers le dehors à une vision intérieure [Retournement de la Lumière] et qu’il s’en tient à elle, cela ne fait aucun doute qu’il atteindra la Libération à l’instant même ». (Padamalai, Muruganar, chapitre Le mental et ses créations).

Humain, oiseau et guêpe se retrouvent, comme dans l’exemple de l’ivrogne comme PANique : LE MONDE LEUR DEVIENT SOUDAIN INTRAITABLE, FROID, DIRECT, BLANC, MAÂT : UN DÉCERVELAGE, UN LAVAGE DE CERVELLE : plus rien ne s’inscrit dans leur cervelle; ils sont PANiqués. LE COLLIER DE LA FEMME : LE CHEMIN LE PLUS PROCHE, SURTOUT POUR LES HUMAINS, EST DE TOUT TEMPS LE PLUS LONG ET LE PLUS INCONFORTABLE !!! CELA VEUT AUSSI DIRE QUE LE RÊVE EST LÀ POUR NOUS Y AIDER ; le rêve au sens de l’Imagination créatrice d’Ibn’Arabi…..

Note.
1. Celui qui examine, le sujet, et ce qui est examiné, l’objet, sont soumis l’un a l’autre. Toute analyse ou synthèse recours AU CONVENTIONNEL DU SENS COMMUN, DU SENS DE L’INCONSCIENT COLLECTIF À LA C.G. JUNG.
Et dès lors que l’analyse approfondie elle-même est soumise à l’analyse, cette dernière SE TROUVERA EN EFFET LARSEN AVEC RISQUE ET PÉRIL….
Quand l’objet a été complètement analysé par le sujet, c’est la vacuité : l’analyse n’a plus rien a manger. En l’absence de nourriture, ou de loi de succion, rien ne sort (par le derche…) : IL N’Y A PAS DE NAISSANCE : C’EST CE QUI PEUT S’APPELER ”NIRVANA”.

Celui qui se trouve sur le SENTIER de ces deux concepts se trouve en très mauvaise posture. Car si la conscience vulgaire, la relativiste, a le pouvoir de prouver son objet, SUR QUOI REPOSE SON EXISTENCE ?
Si au contraire, c’est l’objet, si vital pour l’humain de ce hui, c’est l’objet qui prouve la raison ou conscience relativiste, QUEL EST LE POINT D’APPUI DE CET OBJET ?
S’ils dépendent l’un de l’autre pour exister, AUCUN DES DEUX N’EXISTENT RÉELLEMENT.
Comment peut-il y avoir NATURELLEMENT un père sans fils ?
D’où viendrait le fils ?
De même qu’il n’est pas de père NATUREL sans un fils inexistant, ni l’un ni l’autre n’existe réellement !

Si la pousse qui naît de la graine révèle la réalité de la graine, pourquoi la conscience relativiste née de l’objet n’en révélerait pas l’existence (réelle) ? Donc aucune certitude AUCUNE SAISIE.
L’existence de la graine est constatée par une conscience différente de celle de la pousse. Mais qui constate l’existence de la conscience à laquelle l’objet est révélé ? FRACTAL, FRACTAL, FRACTAL……
(En référence à Shântideva : Bodhicaryâvatâra – La Marche vers l’Éveil).

Bien-sûr la TAUTOLOGIE EST DU THÈME DE RAMANA MAHARSHI SUR LE ”COLLIER DE LA FEMME” :

  • Une femme s’imagine par erreur avoir perdu son collier qu’elle a toujours à son cou. Elle se met à le chercher partout, jusqu’à ce qu’une amie lui dise qu’il est à son cou. Elle a créé son sentiment d’avoir perdu le collier, sa propre anxiété de le rechercher, puis son propre plaisir de le retrouver [c’est comme cela que les têtes d’œufs au pouvoir INVENTENT LA LIBERTÉ ET LEUR RÉPUBLIQUE].
    De même le Soi est toujours présent, que vous le cherchiez ou non. Tout comme la femme s’imagine que son collier a été retrouvé, de même éprouve-t-on le sentiment que le Soi, toujours présent ici et maintenant, se révèle lorsque cessent l’ignorance et la fausse identification. C’est ce qu’on nomme Réalisation. Mais il n’y a rien de nouveau. C’est simplement l’élimination de l’ignorance, et rien de plus.
    Le vide est le résultat néfaste de la recherche du mental. Le mental doit être tranché, racines et branches. Cherchez qui est le penseur, qui est le chercheur. Demeurez le penseur, le chercheur. Toutes les pensées disparaîtront.
    – Q. : Alors demeure l’ego – le penseur.
    – M. : Cet ego-là est le pur Ego, purgé de toute pensée. Il est le même que le Soi. Tant que la fausse identification persiste, les doutes persistent aussi et des questions s’élèvent sans fin. Les doutes cesseront seulement lorsqu’on aura mis fin au non-Soi. Le résultat sera la réalisation du Soi. Il n’y aura plus personne pour douter ou questionner. Chacun devrait résoudre tous ces doutes en lui-même.
    Même une multitude de paroles ne pourrait donner satisfaction. Tenez fermement le penseur.
    Ce n’est que lorsque le penseur est abandonné [en devenant le consommateur] que les objets apparaissent à l’extérieur ou que des doutes s’élèvent dans le mental.
    (Ramana Maharshi, entretien 245, 8-9-1936).

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