En laïcité les ignorants sont poussés à croire, et à s’attacher à l’essence des phénomènes et à l’essence individuelle dans ce corps de plomb-pesanteur.
Ils se SAISISSENT du ‘moi’ et du ‘mien’, ce qui leur permet d’opinioner : ”je vois’, ”j’entend”, ”je sens”, ”je goûte”, ”je touche”, ”je connais”, ”je mange”, ”je fais”, ”je suis purifié” ; dans cette logique du : ”votre député, votre santé, votre voyante, votre sécurité, vos placements, etc, etc.”, et, plongés dans ce chaos, ils produisent surtout à l’état de veille des facteurs de compositions appelés ”réalité”.
Ceux de la laïcité QUI CROIENT aux opinions liées à ce corps de Plomb-pesanteur, s’attachent aux ”Votre ceci, votre cela”, donc ils s’attachent à des objets et nécessairement au ‘moi’; et ils CROIENT que leur ‘moi’ voit, mange et chie, agit en faire/fer qui rouille, leur corps est affligé, ou bien purifié. Ceux qui connaissent la Réalité telle quelle se dégagent de ce corps de Plomb-pesanteur, et RE-trouvent un corps pur, libre de toutes élaborations-organisations et incomposé, où les passions, la loi de succion vulgaire, ne trouve plus à manger.
Ils RE-trouvent un corps pur (sans les influences samsâriques (cycles des naissances et des morts, monde phénoménal des noms-les-formes), qu’ils ont toujours été. Autrement, ils tombent dans la dualité. Car le corps pur, le Corps absolu est absolument pur et le corps d’apparition (celui de la naissance et de la mort HABILLÉ(1) du Soi) ne peut que se manifester partout et toujours : le Centre est nulle part et la Circonférence est partout. Où est alors le ”Big Bang” ? Où est alors le temps qui coule dans son espace ?
Aucun phénomène ne peut en examiner un autre, comme la recherche de sa propre identité est identique au TROU.
Dans un Trou comme il n’y a rien d’autre que le Trou, aucun Trou à voir. De même la recherche de sa propre identité est une entreprise stérile en son principe, parce qu’il est impossible de jamais identifier ce qui est Réel : « Dès que l’encre est séché, nos formules [ou lois] sont fausses » disent les Anciens Chinois de l’École du Dhyâna [contemplation]. On ne peut identifier Dieu, ce serait le SAISIR, comme le Vrai devient faux dès qu’il est vu. Le Réel est précisément ce qui, COMME L’INSTANT(2), est sans double, le Réel demeurera réfractaire à toute entreprise de saisie ou d’identification, et de nos jours d’entreprise de numérisation.
RÉALITÉ = un JARDIN (Paradis ou Tapis volant) un Ensemble non clos de noms-les-formes dans leur EST, donc INSAISISSABLES.
Une identification EST UNE POSSESSION, UNE SAISIE, qui consiste à ramener un terme inconnu à un terme connu : SE RASSURER, SE CONFORTER, SE SÉCURISER, SOIT L’OPÉRATION IMPOSSIBLE DANS LE CAS DU RÉEL, qui est le SEUL, la SINGULARITÉ, à être SEUL, comme le VRAI est le seul à être VRAI, il ne se ”socialise” donc pas avec d’autres ”vrai”. Seul un TOTAL peut ”cohabiter” avec un TOTAL. Or le ‘moi’ du consommateur, de l’usager, ne peut être un total, une globalité, un infini, puisqu’il se définit par rapport à un autre usager, qu’il est donc limité par ce qui le différencie de cet usager. C’est la définition de la DÉMOCRATIE : un ensemble d’usagers fonctionnant par conflits d’intérêts et donc limités, condamnés à la frustration permanente par ses propres limitations. LA DÉMOCRATIE ACTUELLE EST PAR ESSENCE STÉRILE, ELLE NE MÈNE QU’À LA NULLITÉ.
S’il y avait DEUX Soi, chacun serait limité par ce qui le différencie de l’autre, et ne serait donc pas infini. Il en est ainsi de chaque consommateur ou usager qui ne peut être un TOUT, un Infini.
Seul le ‘Je’ du Réalisé permet ce EST, cette Ainsité (la Singularité, l’EXTRA-ORDINAIRE ou la SINGULARITÉ BANALE, LA SINGULARITÉ HABITUELLE OU NATURELLE, PARCE QUE LE COURS DES CHOSES EST TOUJOURS LA SINGULARITÉ HABITUELLE(3)
C’est pourquoi l’Enseignement et Avertissement Traditionnel dit : NE POINT ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT, car cela formerait une HISTOIRE ET ON Y CROIRAIT ! ON SERAIT EN ”COMME SI” : TOUT SEMBLERAIT SE TENIR, OU COLLER.
Lorsque l’état d’attention divisée, la raison, PUTRÉFIE le centre fictif nommé par convention ‘Nous’, le ZÉRO INDIEN ou le ”Tout est possible” surgit : subjectivité et objectivité sont confondu en COINCIDENTIA OPPOSITORUM. Mais si par accident on FIXE, ou COAGULE le ‘Nous”, on tombe alors dans LE CHAOS DES PROMESSES du territoire de l’ENTRE-DEUX, SORTE DE « PURGATOIRE » avant le Jardin-Paradis, sorte de TERRE PROMISE ou MISE EN VALEUR DU TEMPS.
Donc rien de plus difficile que le SANS TRACE, L’INSIGNIFIANT : Comment ne pas laisser de trace dans la neige, ou comment ne pas laisser de trace de sa mort physique ? Cependant, le PASSEUR du fleuve, a déclaré : NE VOUS PLANQUEZ PAS, MÊME DANS L’INSIGNIFIANT ! (L’écrivain Raymond Roussel était tombé dans le SANS TRACE, les représentations auto-suffisantes indépendantes d’un objet à représenter(4), des images de l’absence comme de « voir » sa propre vacuité, ce qui est une preuve de non-vacuité !)
Même si un phénomène ne peut en examiner un autre, la raison CROIT : ELLE EST EN ”COMME SI” cela était possible. Par exemple, une forme donnée que l’on voit apparaît dans un miroir en pensant que l’on voit une image. La forme et l’apparence de son reflet se manifestent comme deux choses différentes. De même en est-il pour la pensée ainsi produite et pour l’objet de recueillement appelé ”image” ou ”reflet” : ils nous apparaissent comme des objets différents.
« COMME SI » = PRODUCTION D’EFFETS (sa manifestation).
La Vraie Vacuité sera absence du sécuritaire de la dualité sujet-objet : l’imaginaire, la pensée, à l’état de veille. Or une dualité comme sujet-objet N’EXISTE PAS, du fait que la nature dépendante n’a pas d’existence en tant qu’objet au Dehors dans la logique actuelle du ”Votre ceci, votre cela” ; c’est l’habitude depuis des palanquées de générations humaines QUI FAIT CROIRE À UNE EXISTENCE EN TANT QU’OBJETS EN DEHORS DE L’UNIVERS, puisque certains envoient des engins dans « l’espace ».
L’EXISTENCE ICI-BAS EST UN PHÉNOMÈNE MOMENTANÉ, TEMPORISÉ, comme les produits de l’industrie avec une ”date de péremption” et un cimetière au bout, donc capable de produire un effet.
Un phénomène de ce type, lui-même produit par des causes et effets et conditions, n’a pas d’existence en soi (voir ci-dessous la Stance de Nagarjuna), et évidemment n’est pas non plus le néant, puisqu’il est à son tour producteur d’effets, des ”COMME SI” : des absences d’essence (en tibétain : ngo bo med pa) : de l’imaginaire superposé à la caractéristique du dépendant, avec aussi absence d’essence du dépendant : phénomène conditionné et forcément conditionnant : le ”COMME SI”, les choses existent sur le mode du « N’ÊTRE PAS ».
Alors être dépourvu de nature propre ou ego, dépourvu de sa SINGULARITÉ (aséité : sans soumission à quelque chose) n’empêche pas le fait d’être actif :
- VERSET 11 du Tao-tö king (11, le Nombre du TAO) :
« Trente rayons convergent au moyeu
mais c’est le vide médian,
qui fait avancer le char.
On façonne l’argile pour en faire des vases,
mais c’est du vide interne
que dépend leur usage.
Une maison est percée de portes et de fenêtres,
c’est encore le vide
qui permet l’habitat.
L’Être donne des possibilités,
c’est par le non-être qu’on les utilise ».
(Traduction : Liou Kia-hway)
Parfait exemple du GATE GATE ou du ’N’EST PAS X’.
- Stance 17,31-33 de Nagarjuna : « De même que le Maître [le jnani ou Libéré vivant] par son pouvoir miraculeux [le Zéro Indien], crée un être magique [Adam par exemple, ou un big bang] et que cet être magique, magiquement créé, en crée un autre [le ”Croissez et multipliez” tel le FRUIT, le BÉNÉFICE ou plutôt BÉBÉFICE] à son tour, de même que l’agent se présente comme un être magique, et l’acte accompli par lui est comme un deuxième être magique créé par le premier [un socialisme, une fractale].
Passions, actes, agents, fruits ressemblent à une ville de génies célestes, sont pareils à un mirage, à un songe ».
De ce fait, Dieu et l’homme sont du domaine du ”COMME SI”, comme LE JEU D’ENFANT : « On fait comme si le loup y était », afin de se CRÉER UNE PEUR, UNE CAROTTE POUR AVANCER, UN SCÉNARIO, UNE HISTOIRE-ESPACE-TEMPS, UN MESSIE, POUR S’A-MUSER (du A privatif et muse : se priver de Muse, ou de l’ESSENCE, de la RACINE). Donc le monde, le ‘moi’ fabricant du monde, SONT AMBIGUÏTÉ. ILS NE SONT NI RÉELS, NI IRRÉELS, sinon, si on choisit l’un ou l’autre ON TOMBE DANS LES GUERRES SANS FIN QUI ONT TOUJOURS FAIM À CAUSE DE L’OPINION FOURGUÉE PAR L’EGO HUMAIN. AMBIGUÏTÉ, ”COMME SI”, OU ”EN QUELQUE SORTE”, ”POUR AINSI DIRE”. ÇA S’APPELLE AUSSI LE FLÉAU.
MODE DU « N’ÊTRE PAS » = PERCE-VOIR, LE TROU : il n’y a rien, d’où le ”N’être pas” et seulement en A-voir (pas celui du Pour-Voir et du com-merce) : PERCE-VOIR donc A-veugle en ”N’EST PAS X”, INSAISISSABLE, soit LA JONGLERIE D’AMBIGUÏTÉ(5)….. Qui ne peut que s’achever par la Formule de la Connaissance transcendante : Gate gate pârasamgate bodhi svâhâ (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil ainsi), du Soûtra du Diamant.
SAVOIR MANIPULER LE VIDE. L’ALCHIMIE EST UNE JONGLERIE
AVEC LE VIDE.
[En haut de page : Matsumoto Jun, dans : The Last Princess, 2008]
Notes.
1. FERMENTATION : le GATE GATE, la PORTE ou PASSAGE VÉRITABLE. Car la Fermentation change les corps de nature, alors que dans la PUTRÉFACTION : le corps échange ses vêtements.
2. SORTIR DE L’ABSOLU = S’ATTACHER À.
Qu’il faille s’attacher à certain Instant, c’est certain, Mais SANS fixation, sans coagulation conformément au principe du « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). S’attacher à un Instant comme on se promène dans un Paysage. S’attacher = cultiver pour soi-même, coaguler, fixer ou concentrer, stocker, CELA MÈNE AU POUR-VOIR, LE POUVOIR DES VOYEURS : UN CONSOMMATEUR DE CONCENTRATION DEVIENT UN BÉNÉFICIAIRE : IL S’ATTACHE, IL FABRIQUE UNE DURÉE DE CONCENTRATION.
A CONTINUITÉ DE LA PRÉSENCE CULTIVÉ OU ARTIFICIELLE D’INSTANT EN INSTANT DEVIENT, EN ELLE-MÊME, SUSPECT, CAR CHARGÉ D’EFFORT DE SPATIO-TEMPOREL : ÉCHO DU VIOL PAR L’EGO, D’OÙ L’AVERTISSEMENT TRADITIONNEL : « NE PAS ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT ».
Lorsque l’état d’attention divisé en sujet-objet dissout le centre fictif : le ‘Nous’, là commence le SUBJECTIF en forme du CHAHUT DE L’EGO qui peut se confondre avec ZÉRO INDIEN en une sorte d’ENTRE-DEUX chargé de promesses. C’est là qu’entre la clé principale : LA SIMPLICITÉ. Clé qu’IL NE FAUT JAMAIS PERDRE. La concentration fuit le compliqué et le winnerisme et les originalités. C’est pourquoi il n’est rien de plus difficile, surtout à nostre époque de Big Brother et de tous connectés, QUE LE SANS TRACE, de plus délicat que la légèreté dans ce monde du PLOMB-PESANTEUR ou loi de succion vulgaire : comment ne pas laisser de trace dans une neige vierge qui se dépose sur la POINTE de l’Instant ? (Les Artistes-Artisans autrefois NE SIGNAIT PAS LEURS ŒUVRES, le commerce n’était pas installé).
Il y faut l’habit de la PUTRÉFACTION, DE L’INSAISISSABLE, DU NON-DÉSIR.
LE PONTIFE, CELUI QUI FAIT PASSER LE PONT À L’ADEPTE, DÉCLARE : NE VOUS PLANQUEZ PAS MÊME DANS LE SANS TRACE ; ce qui correspond au Principe du GATE GATE et du VOLATIL par rapport au COAGULE (du Plomb). Se planquer, se réfugier = se coaguler….
Le sentiment océanique englobe toutes choses, pareil au ”cent mille cours d’eau différents” qui tous sont l’eau de l’Océan à saveur unique mais comprenant toutes les saveurs, tel le Centre est nulle part et la Circonférence est partout. Celui qui demeure dans le sentiment océanique se baigne dans TOUTES LES EAUX : LES EAUX PRIMORDIALES.
Le sentiment océanique du ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. (Réf. à Ramana Maharshi 92 du 7-11-1935).
3. Le scribe de la page rapporte le fait en octobre 2000 de voir sa mère à l’hôpital le premier jour de son AVC à 89 ans, quand il fut stupéfait de voir le médecin présenter une pancarte à sa mère pour « savoir » si elle était à même d’avoir conscience de l’inscription au feutre noir sur la pancarte, lui demandant si elle était consciente. LE MÉDECIN, LE DEHORS, NE SAVAIT PAS, MALGRÉ SA TOUTE PUISSANCE DE MÉDECIN RENFORCÉE PAR SON INSTITUTION : L’HÔPITAL PUBLIQUE, EN ÉTAIT RÉDUIT DANS CE CAS À L’ÉTAT D’UN ENFANT IGNARE (en plus, question ”représentation” de la scène au sens cinématographique, ce ”médecin” semblant sortir des ”beaux quartiers” comme on dit ; bref, jeune, tête de ”jeune premier” façonné par son milieu social, il sortait immanquablement de la culotte d’un bourgeois résidant dans ces ”beaux quartiers”…).
Il n’y a pas que le médecin qui NE SAIT PAS : L’HUMAIN EN SA TOTALITÉ NE SAIT PAS. « Nous connaissons la matière par un pur pragmatisme scientifique, mais nous ne la « savons » pas. Notre corps physique, nous le « savons » si peu, que nous avons recours à des médecins quand il ne tourne pas rond, et le médecin lui-même ne « sait » pas. La science médicale est un pur pragmatisme », écrit si justement Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 11 à Aimé Michel, le 14-2-1972.
4. David R. Olson dans : L’univers de l’écrit – Comment la culture écrite donne forme à la pensée :
« Mais il semble peu douteux que l’écriture et la lecture aient joué un rôle essentiel dans la genèse d’un bouleversement, par lequel nous sommes passés d’une pensée sur les choses à une pensée sur les représentations des choses, c’est-à-dire à une pensée sur la pensée [donc le RE et une distance entre]. Notre conception moderne du monde et de nous-mêmes est, pourrait-on dire, un sous-produit de l’invention du monde sur le papier » ; et page 220 : « Les signes ont été considérés au Moyen-Âge comme faisant intrinsèquement partie des choses, tout comme leur nom ; au XVIIè siècle, les signes deviennent des ”modes de représentation”. Les représentations finissent par être radicalement distinguées des choses représentées. Pour représenter de manière fidèle, la langue doit être amenée le plus près possible des mots ».
5. AMBI- : du latin ambo : deux à la fois, deux ensemble.
AMBIGUÏTÉ : lecture anagogique (fondé sur ce qui est du Ciel ou éternel). Une lecture uni-latérale horizontale et donc dans la mise en valeur du temps entraîne l’avertissement cité plus de ne point attacher un Instant qui passe à un autre Instant car ça formerait ce qu’on appelle ”Histoire”, et Archétypes, soit une SCIENCE GLOBALISANTE ET CONVENTIONNELLE, ce que veulent mettre les Google et transhumanistes dans une puce de l’industrie capitaliste informatique : la symbolique conventionnelle et
horizontale : dans le temps, dans l’idéation-opinion.
LE SACRÉ EST L’AMBI-GUÏTÉ et VALENCE. Tout acte et objet sacrés sont le lieu d’une profonde et absolue AMBIVALENCE. L’objet sacré investi peut d’une seconde à l’autre être bénéfique dans son versant Divin, ou mortel dans son versant diabolique.
Même principe avec le GRAIN-FOCALE « Ceci devient cela ».
Grain (prt) et Hiver (prt) sens de faire des provisions pour cette saison difficile ; encore un bel exemple pour le Croisement dans le Caducée, et en plus situé dans le mot grain (cause) ! Ici c’est donc l’effet produit de l’Hiver, et pas la caractéristique de froideur, ou son sens concret, matérialiste.
Homonyme de Grain : ænxt avec ænx la Croix de Vie ANKH. Les Anciens Égyptiens jouent sur les mots, et sont champion de l’euphémisme.
Donc tout phénomène est « réactif » (comme les sucres-grains ou « effet dominos »). Une cause active (Grain) ne produit jamais un effet direct ou caractéristique, puisqu’elle reste abstraite ou cachée, si la résistance manque… Encore un
esemple du ”N’ÊTRE PAS”.
Un autre exemple avec le mot àb, écrit avec la lettre concrète : à, exprime la soif ; le mot ab, écrit avec la lettre abstraite : a, exprime le désir : ab. Ce double aspect d’une fonction : physique et psychique, se retrouve dans le sens donné au mot cœur : àb, selon qu’on entend le cœur organe, ou le Cœur comme le Soi, le Centrum Centri ou lieu d’où s’élève le ‘Je’-‘Je’ : « Cette conscience implique l’absence d’ignorance. C’est pourquoi chacun admet tout naturellement la non-existence de l’ignorance. Et pourquoi souffre-t-on quand même ? Parce qu’on pense être ceci ou cela [le fameux ”Votre ceci, votre cela”, donc l’IDENTIFICATION, l’INDIVIDU]. Ce qui est faux. Il n’y a que « Je suis », et non pas « Je suis ceci ou cela », ou « Je suis tel et tel ». Quand l’existence est absolue, c’est juste ; quand elle est différenciée, c’est faux.
Voilà toute la vérité. (Ramana Maharshi 363, 20-2-1937).
Le ‘Je’-‘Je’ se produit dès que la conscience relative [la fameuse ”raison”] s’évanouit. L’aham-vritti (la pensée ‘je’) est discontinue [par la dualité veille-sommeil notamment], alors que l’ahamsphurana (la lumière du ‘Je’-‘Je’) est continue [la Lumière de l’Essence], ininterrompue. Quand toutes les pensées se sont dissipées, la Lumière resplendit. (Ramana Maharshi 307, 27-9-1936).
À rapprocher de qkd : construire, forme, Nature, caractère, tout entier, réunir.
Le Grain-Focale : fixer ou Grain Fixe ou Fixation cavalante ! Il est indiqué dans l’œil irt. Irtt est le Lait : le Blanc de l’Instant (insaisissable, non-identifiable).
Fixer la cavalcade ou fixation au Rouge (sens de résister au feu en Alchimie) : c’est-à-dire l’union avec l’Un.
IMPORTANT, IMPORTANT, car ça illustre la dualité de cause-effet par la non-dualité effectué par le CROISEMENT (comparable au symbolisme de la croix christique). Correspond aussi aux phénomènes des Interférences lumineuses et sonores : lorsqu’une résistance, de même nature que la cause agissante, absorbe cette cause et l’annule, le premier croisement est comme « une mort » (sens vibratoire d’un et de plusieurs ondes) ; la résistance réagissant, devenant active à son tour, donnera un phénomène-Vie (2ème croisement).
(La lumière n’est pas le contraire de l’obscurité : voir le cas des interférences révélant l’aspect ondulatoire de la lumière qui peut se superposer à elle-même. Expérience de Thomas Young en 1801). L’eau coule vers ce qui est humide ; le feu coule vers ce qui est sec (Yi-king) ; différent parce que deux, mais semblable, car ils coulent tous les deux !
Lorsque ceci sera compris, la MATIÈRE sera devenu UNE JONGLERIE : plus besoin de porte : elle se trouvera DANS L’INSTANT, au moment où ce sera nécessaire, idem pour un mur ou pour une construction. TOUT SERA TRANSPARENCE ET FLUIDITÉ, ÉLASTICITÉ à l’infini.