Saloperie de ”nos démocraties” comme si c’était posséder un smartphone ou un chien, dans cette logique actuelle du ”votre ceci, votre cela”, de cette IDENTIFICATION AU CORPS-OBJET.
Leur démocratie possédée avec preuve de POSSESSION comme ”Votre député, votre santé, votre coiffeur, vos vacances, votre ceci, votre cela” fonctionne donc par conflits d’intérêts, le ”notre modèle social”, ”notre foi”. Ce qui condamne cette démocratie possédée, ce ”modèle social”, à la frustration permanente par ses propres limitations produites par l’ego qui bouffe tout. Leur démocratie ou modèle social ne mène qu’à la stérilité.
On ne choisit une religion, et la république est devenue une religion, comme on choisit un âne à la foire, et la pub des prêtres de l’État, le gouvernement, est imbuvable.
Il ne peut y avoir « ma vérité », « ma foi » ou « notre vérité », « notre foi », « notre démocratie », « notre modèle social », mais la Vérité et la Foi tout court, parce que, quand elles sont vraies, elles transcendent à la fois le Moi-Individuel et le Moi-Collectif. Or ce n’est nullement le cas en république de l’usager, du consommateur !
Pour être créative ou sans limite, une règle doit être produite sur L’INSAISISSABLE, et non pas sur un intérêt, mais justement sur le RENONCEMENT-PUTRÉFACTION.
Dans leur démocratie il y a le calcul ou la ruse dépendant de l’ego et de ses intérêts.
Un gouvernement efficace ne peut venir que du SAINT SILENCE, de L’INSAISISSABLE.
– M. : Les conférences peuvent plaire aux gens pendant quelques heures sans pour autant les améliorer. Le silence, en revanche, est permanent et rend service à l’humanité entière.
– Q. : Mais le silence n’est pas compris.
– M. : Cela ne fait rien. Le silence veut dire éloquence. Les conférences ne sont pas aussi éloquentes que le silence. Le silence est éloquence incessante. Le Maître primordial, Dakshinâmūrti, est l’idéal. Il enseignait ses disciples-rishi par le Silence.
– Q. : Mais, jadis, les disciples venaient vers Lui. C’était donc une situation parfaite.
Aujourd’hui, c’est différent. On doit aller à leur recherche pour les aider.
– M. : C’est une preuve d’ignorance. Le pouvoir qui vous a créé a aussi créé le monde. Si ce pouvoir peut prendre soin de vous, il peut tout aussi bien prendre soin du monde.
(Ramana Maharshi 20 du 30-1-1935).
Or il n’existe pas d’homme politique, ou de femme politique MUET ET MUETTE : leur outil est, avec quelques gestuelles, leur unique langue, qu’ils n’ont pas dans leur poche (comme dit un adage populaire). Le monde politique occidental IGNORE LE SAINT SILENCE ET DANS LEUR RÉPUBLIQUE ILS LE REMPLACE PAR LA CROYANCE EN LAÏCITÉ.
Leur démocratie et république est une OPINION.
Cette démocratie et république se veut UNIVERSELLE : UN ESPRIT UNIQUE OU UNE CONSCIENCE UNIVERSELLE comme le laisse entendre un François Bayrou devenu premier ministre de cette république devenue une religion, devenue ”SUBSTANCE PRIMORDIALE”, COMME DE L’ÉNERGIE PURE.
C’est l’exemple de possessivité : la dualité sujet-objet, impliquant un observateur et l’objet observé : l’usager et la république, le client et le vendeur, le chef et ses exécutants, l’objet et celui qui organise l’objet.
La Conscience Universelle ou Infinie est SANS DEDANS-DEHORS(1).
Nous ne sommes pas soit au Dehors, soit au Dedans de la Conscience Infinie : Elle est Nous, l’Univers est Nous, Nous ne sommes pas, parfois, Dehors de l’Univers, chose géométriquement, ou spatialement impossible ! Un vaisseau spatial ne ”voyage” pas en Dehors de l’Univers.
Le Silence est Saint Silence, parce que les mots-maux ne pourront jamais exprimer ce que cela EST, ils peuvent seulement suggérer, c’est-à-dire fonction en ”COMME SI”. Alors Nous ne pouvons qu’être comme dans la Chanson du Cavalier de Lorca :
INACCESSIBLE.
Cordoue.
Lointaine et solitaire.
Cheval noir, lune grande,
Et des olives dans ma sacoche.
Bien que je connaisse le chemin,
Jamais je n’atteindrai Cordoue.
Par la plaine, par le vent,
Cheval noir, lune rouge,
La mort est là qui me regarde
Du haut des tours de Cordoue.
(Poème de Garcia Lorca, la Chanson du Cavalier)
L’ici et maintenant c’est Cordoue, et le cavalier s’en trouve définitivement éloigné, privé de toute relation avec autre chose que lui ; alors il n’y parviendra pas ; il pourra s’en approcher autant qu’il le voudra, il ne sera jamais ici et maintenant, puisqu’il est LÀ-BAS. AUCUNE ROUTE NE MÊME À ICI. Tout ce qui arrive est de l’ordre de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule et non de la fin : rien de réel ni de définitif ne se produit ici-bas.
Comme le mot A-teindre, du A privatif et teindre = NE PAS TEINDRE, même Thème que Dé-couvrir.
TOUT EST DE L’ORDRE DU « COMME SI » : rien de réel ni de définitif ne se produit dans le spatio-temporel, dans l’histoire. C’est d’ailleurs ce qu’exprime le langage vulgaire quand il dénonce ironiquement l’illusion de ceux qui confondent les accidents du spatio-temporel avec le BUT, comme ceux qui avancent leur ”Plus jamais ça !”, ou leur ”Plus rien ne sera jamais comme avant” : « Le pauvre ! il CROIT que c’est arrivé ! » Ce qui signifie : c’est bien arrivé comme HISTOIRE ou ÉVÉNEMENT, mais cet événement n’a pas la coagulation (fixité, solidification) que vous lui attribuez : il sera balayé et remplacé par d’autres événements (comme les actuels déluges d’infos) ; rien de ce qui arrive dans le spatio-temporel n’est réellement une ”arrivée” : LA MORT SEULE, OU LE SILENCE SEUL, PEUT FAIRE LE POINT FOCAL, LE SURFEU, ENTRE L’ÉVÉNEMENT ET L’ÊTRE.
L’homonymie entre arriver (au sens d’atteindre un but) et arriver (au sens de survenir, avoir lieu : PAN) désigne par le même mot deux concepts qui, creusés à fond, s’excluent l’un l’autre : tant qu’il arrive quelque chose ou que le mot FIN n’apparaît pas sur l’écran, on n’est pas arrivé ; et quand le mot FIN apparaît sur l’écran, il n’arrive plus rien et les spectateurs sortent de la salle de cinéma. C’est alors le ”Circulez ya plus rien à voir”.
L’espagnol pasar (passer), qui ne se confond pas avec llegar (arriver), souligne au contraire le caractère transitoire de l’événement : on passe comme on ”passe” dans la rue en étant un ”passant” (un usager au sens républicain ou consommateur…. car la république, c’est la démocratie-consommation….).
Le caractère transitoire de l’événement : comme les images qui défilent sur l’écran de cinéma, et alors tout semble se tenir : ON Y CROIT ! ON SAISIT, ON POSSÈDE, ON FAIT ”COMME SI”….
COMMENT VOULEZ-VOUS QU’IL EXISTE ”QUELQUE CHOSE”, UN ”MONDE”, EN DEHORS DU MENTAL, AU SENS DU Soi, avec le concept de « non-être d’un quelconque ego ». Car l’acte consistant à concevoir un concept comme l’ego implique une conscience pour accomplir un tel acte. Comme pour le temps, il faut une conscience pour le voir et ainsi le fabriquer. Et c’est là l’explication de la Chanson du Cavalier : l’acte consistant à concevoir un concept implique un être pour accomplir un tel acte, qui est IMPOSSIBLE. C’est pourquoi cet acte est une abstraction, l’INSAISISSABLE, SOIT LA CONNAISSANCE PURE ABSOLUE.
LEUR modèle social et républicain (le régime de la Rome ancienne) en route vers la société fourmilière : L’HYPER RATIONALITÉ UTILITAIRE MERCANTILE QUI BOUFFE TOUT.
Seule l’illusion est diversité, histoire et faits, et en va et vient permanents, donc ils sont instables par essence, et permettent le commerce, comme l’histoire, comme une naissance qui entraîne une mort, phénomène du spatio-temporel. Tout cela n’a aucune valeur comme le précise Nagarjuna à la Stance 17,31-33 : « De même que le Maître [le jnani ou Libéré vivant] par son pouvoir miraculeux [le Zéro Indien], crée un être magique [Adam par exemple, ou un big bang] et que cet être magique, magiquement créé, en crée un autre [le ”Croissez et multipliez” tel le FRUIT, le BÉNÉFICE ou plutôt BÉBÉFICE] à son tour, de même que l’agent se présente comme un être magique, et l’acte accompli par lui est comme un deuxième être magique créé par le premier [un socialisme, une fractale].
Passions, actes, agents, fruits ressemblent à une ville de génies célestes, sont pareils à un mirage, à un songe ».
De ce fait, Dieu et l’homme sont du domaine du ”COMME SI”, comme LE JEU D’ENFANT : « On fait comme si le loup y était », afin de se CRÉER UNE PEUR, UNE CAROTTE POUR AVANCER, UN SCÉNARIO, UNE HISTOIRE-ESPACE-TEMPS, UN MESSIE, POUR S’A-MUSER (du A privatif et muse : se priver de Muse, ou de l’ESSENCE, de la RACINE). Donc le monde, le ‘moi’ fabricant du monde, SONT AMBIGUÏTÉ. ILS NE SONT NI RÉELS, NI IRRÉELS, sinon, si on choisit l’un ou l’autre ON TOMBE DANS LES GUERRES SANS FIN QUI ONT TOUJOURS FAIM À CAUSE DE L’OPINION FOURGUÉE PAR L’EGO HUMAIN. AMBIGUÏTÉ, ”COMME SI”, OU ”EN QUELQUE SORTE”, ”POUR AINSI DIRE”. ÇA S’APPELLE AUSSI LE FLÉAU. (L’autre FLÉAU serait qu’il n’existe AUCUN BIG BANG et donc AUCUNE HISTOIRE, AUCUN « COMME SI », ce serait alors du nihilisme en forme d’opinion modèle ”être et non-être”, au choix, comme on choisit la couleur de ses slips).
Mais, cette ek-stase, extase, ne doit pas faire « sortir » Dehors puisqu’ELLE EST NOSTRE ÉTAT NATUREL : LA FÉLICITÉ, donc aucune sortie « hors de soi » : IL N’EXISTE AUCUNE CHUTE, RIEN N’EST À RÉPARER, AUCUNE LIBERTÉ N’EST À INVENTER (l’Ouroboros se ferme la gueule)….
Le modèle social républicain étant construit sur la SAISIE, L’INTÉRÊT DONC SUR LA RAISON QUI VAGABONDE, QUI CALCUL, soit les démarches ou marches, évolutions, vers l’obscurité fausse(2) produites par la raison, soit des stratèges politiques-commerciaux ou intéressés parfaitement ORGANISÉS dans le seul but de l’objet-matière POUR CONSERVER ET AUGMENTER UN POUVOIR, EN PREMIER FINANCIER, ET EN SECOND POLITIQUE : c’est l’actuel mélange du pouvoir politique et économique et DEHORS le pouvoir spirituel ! Place à la LAÏCITÉ (judéo-maçonnique) !
Ce monde, ce modèle social n’admet pas ce qui est caché donc n’admet pas Dieu, car l’humain de ce modèle social EST UN WINNER QUI SE CROIT ARRIVÉ. LA PREUVE : la recherche actuelle surtout depuis le ”quantique” admet, ou en déduit qu’il y a bien des ”choses cachées” donc INSAISISSABLES. Il paraît que les Anglo-Saxons si utilitaristes appellent ça ”LE DIEU DES TROUS”. Or dans un Trou il n’y a que le Trou, donc pas de Trou à voir ou à saisir. Le Trou, l’Insaisissable, est ce qu’on appelle actuellement ”le Divin”, puisque c’est INSAISISSABLE, COMME LA SALETÉ, L’INNOMMABLE, puisque insaisissable ! L’insaisissable, l’innommable qui porte si bien le nom de FLÉAU. Évidemment l’insaisissable, l’imprévue, le caché, SERA L’ENNEMI ABSOLU DE CE MODÈLE SOCIAL DE LA FINANCE DE LA CITY DE LONDRES ET DE WALL STREET. VOILÀ CE QU’EST LEUR « MODÈLE SOCIAL » RÉPUBLICAIN.
Ce modèle social républicain mondialiste est parfaitement décrit par un Percy Percy Barnevik et un Philippe Desbrosses.
« Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe de s’implanter où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales ». (Percy Barnevik, PDG d’ABB, 1995).
« Nous savions déjà que l’argent de la drogue représente plus du tiers du flux de devises et des échanges boursiers mondiaux et que, sans elle, le système bancaire international s’effondrerait. En clair, le trafic de la drogue est indispensable à l’équilibre économique mondial. Si l’on ajoute le prix des substances nuisibles à notre santé et le gaspillage des dépenses d’armement, justifié également par l’équilibre de la terreur, on peut considérer que l’économie dominante, dite «libérale», est une entreprise de destruction ».
(Philippe Desbrosses, docteur en environnement, expert consultant auprès de la C.E.E. et du Parlement européen).
Le modèle social républicain est aussi très bien défini dans son ”futur” par les Schwab-Harari et leur : ”Vous ne posséderez rien et vous serez heureux”, soit le COMBLE DE LA POSSESSION comme l’énonçait il y a plusieurs siècle Nagarjuna à la Stance 16,9 : « ”Un jour je m’éteindrai libre de toute possession, le nirvana m’adviendra”. Prendre les choses ainsi, c’est le comble de la possession ».
C’est donc LA CROYANCE RÉPUBLICAINE ET DE SON LIBÉRALISME des candidats à la Libération qu’icelle est construite sur la loi de succion à cette croyance en une personnalité corporifiée, objectivée, coagulée, ”augmentée”, laquelle fait la partie de l’empirisme à la John Locke, le POUR-VOIR, LA SAISIE : la dualité de l’expérience : moi ou le Dedans (‘moi’, le sujet) et l’objet : ce qui est à moi ou saisissable (l’objet, du désir).
Le monde inclusif nouvelle mouture républicaine de la trinité judéo-maçonnique spéculum en ”liberté, égalité, fraternité” est un MESSIANISME JUDAÏQUE comme le conte de Blanche Neige : ”Un jour mon prince viendra, un jour il me baisera”.
Nagarjuna montre que la délivrance N’EST PAS INDIVIDUEL, au sens de la RÉALISATION DU Soi sous la forme de résolution du dilemme Moi-Individuel/Moi-Collectif : Or le moi républicain, l’usager, N’EST PAS UN TOUT, UNE GLOBALITÉ, UN INFINIE, puisqu’il se définit par rapport à un autre usager, qu’il est donc limité par ce qui le différencie de cet autre usager.
C’est pourquoi il ne peut y avoir QU’UN Soi(3), car s’il y en avait deux, chacun serait limité par ce qui le différencie de l’autre et ne serait donc pas infini. Le CHRIST générique symbolise le Soi, l’Un, le ‘Je’ du « Le Royaume des Cieux est en Vous ».
CHRIST = Je suis le cep (‘Je’) et vous êtes les sarments (‘Moi’-’Toi’/’Nous’-‘Vous’), avec évidemment a-temporalité ! Et non-différencié(4), la non-dualité, la non-pluralité si omniprésente dans ce monde informatisé.
Ce modèle social cherche le CONFORT en toujours plus, il cherche le NIRVANA comme dans la stance 16,9 cité plus haut. Quand il en aura assez de courir AU DEHORS pour ÇA-VOIR si c’est mieux AILLEURS, alors ce jour-là, il décidera sans même s’en rendre compte par sa raison tueuse, de se confronter à ce confort tout aussi tueur : PLUTÔT QUE DE FUIR EN PERMANENCE DANS SA MISE EN VALEUR DU TEMPS, IL S’AGIRA DE PERCE-VOIR : ce sera le EST, le CELA, sans histoire ni mensonges ni temps qui coule. Et c’est à de stade qu’il lui faudra une grande énergie POUR PLONGER, SANS SAISIR, DONC SANS CHERCHER À MODIFIER QUOI QUE CE SOIT (le mieux du tiqounisme) : Lorsque l’Instant, qui ”vient” du ”Haut”, dépose dans le Blanc les couleurs de tous noms-les-formes, se détachant de toutes béquilles et conforts, la Lumière du Blanc de l’Instant se retourne alors vers sa propre Source, la confrontation devient le TROU : RIEN À VOIR, RIEN À OBSERVER.
LUMIÈRE = CHANSON DU CAVALIER (ci-dessus) : on peut seulement S’APPROCHER : COMPARABLE AU TROU, où il n’y a rien à voir. Le sujet qui réalise le Soi ne voit pas sa propre forme ou Vraie Nature, laquelle étant sans double, DEMEURE RÉFRACTAIRE À TOUTE ENTREPRISE D’IDENTIFICATION OU DE LOI DE SUCCION (vulgaire) : LE POUR-VOIR, LA SAISIE. Mais si le sujet ne peut voir sa propre forme comme le mental ne peut se voir lui-même, est LUI-MÊME MIROIR DIVIN, LA MANIFESTATION DU SOI, et dans cette « Forme-Miroir-Divin » il re-connaît sa Vraie nature : il ne voit pas Dieu en son Essence : la réponse donnée à Moïse est éternelle : « Tu ne me verras pas » (Lan tarânî) ; ou celle donnée par Saint Bonaventure : ”Jamais l’Âme et Dieu ne peuvent co-exister”, car l’itinéraire ou le temps qui coule n’est pas itérer (Re-commencer), il est en GATE GATE (qui n’est pas une mise en valeur du temps au sens républicain et commercial : L’OBJET DU COMMERCE : OB-JET : SAISIR, JOUIR, JETER DEVANT SOI [un ballon de foot]). Ce sera alors LA CORRESPONDANCE AU SAINT SILENCE :
SAVOIR, POUVOIR, OSER, SE TAIRE, DE LA TRADITION PURE.
De même il en est dans le miroir matériel : en contemplant sa forme, le sujet ne voit pas le miroir, idem avec le film déroulant ses images sur l’écran : on regarde le film, on ne regarde pas l’écran : on ne peut regarder à la fois l’écran et les images défilantes du film, comme on ne peut regarder à la fois l’image qui apparaît dans le miroir et le corps du miroir lui-même. Et c’est une définition de l’Essence.
LE TROU : LÀ OÙ L’ON ENTRE SANS ENTRER (comme l’absence d’espace-temps) CE NE PEUT QU’ÊTRE L’IMPÉNÉTRABLE, L’INSAISISSABLE.
Le VA ET VIENT de l’histoire, de la mise en valeur du temps, et du John Lockisme, N’A AUCUNE VALEUR.
John Locke, ce sont les ”Lumières” des riches perruques poudrées françaises et anglaises, LE COMMENCEMENT DU MENTAL TOTALITAIRE RÉPUBLICAIN-AMÉRICAIN, LE RATIONALISME CRADE TUEUR DE TOUTE MAGIE POUVANT SURVENIR DANS UNE SIMPLE FLAQUE D’EAU BOUEUSE APRÈS UNE PLUIE.
Le modèle social républicain commercial c’est l’égocentrisme du ”Votre ceci, votre cela”, et du ”Vous ne posséderez rien et vous serez heureux”.
L’être et le néant sont [de] faux [concepts),
De même que l’instantanéité
et les [autres] caractéristiques :
Dans la Conscience-Seulement [le Soi], il est impossible
De trouver rien de réel ou d’irréel.
Certaines choses existent en vérité relative,
Mais en Vérité absolue aucune n’a d’essence.
[En fait,] la vérité relative [la raison]
Se trompe sur le néant de la naissance [en ne l’admettant pas, même à son niveau, pour les raisons pratiques].
Toutes choses sont vides :
Voilà une construction mentale relativement vraie
Que je destine aux sots du commun.
Il ne s’y trouve aucune Vérité absolue [et donc possédée].
Les réalités produites par le langage [remarque fondamental !]
Donnent leur sens à un champ d’expérience [et au temps].
Mais à bien regarder les produits du langage,
On finit par n’en trouver absolument aucun.
Pas d’images sans mur [ou sans support]
Ni d’ombre sans arbre.
De même, la Conscience fondamentale est si pure
Que les vagues des consciences [conceptualisantes ou langagières]
ne peuvent y prendre corps.
Du Corps absolu dépend le corps de jouissance
Et d’icelui le corps d’apparition :
Tels sont les corps fondamentaux de la bouddhéité ;
Les autres corps ne sont que des émanations.
Inutile de se faire des idées fausses
Sur ce qui est vide et ce qui ne l’est pas.
Il est impossible de trouver le moindre sens
Aux notions d’être et de néant.
Les sots du commun pensent que les formes
Sont des agrégats [grumeaux, social] d’atomes réels matérialisant des qualités ;
Aucun de ces atomes, en fait, n’a de réalité,
Si bien que les objets matériels n’existent pas.
Les apparences extérieures telles que l’homme
Les perçoit émanent toutes de son mental.
Or ce qu’il voit n’existe déjà plus (5),
Donc le monde objectif n’existe pas.
[…]
Chaque chose en ce monde n’est qu’un jeu
De perceptions dans le mental de chacun.
Celui qui, excédé par ses passions actuelles ou latentes,
Le voit finit par se libérer de la souffrance.
[…]
Il n’y a pas réellement de formes au dehors
Mais seulement des perceptions au sein de son propre mental.
Ne l’ayant par réalisé ni reconnu, le sot
Cultive l’idée [l’opinion] fausse de « phénomènes conditionnés » [par le conventionnel, par le contrat, par le consensus du socialo-langage].
Inconscient de ce que le monde des objets extérieurs
Dans toute sa variété est son propre mental,
Le sot recours à la logique [ou argu-ment, calcul et chiffres] et aux exemples,
Sinon aux tétralemmes, pour prouver sa réalité.
Le sage a parfaitement compris, et il le voit,
Que le monde des objets n’est qu’une représentation [des images projetées sur un écran],
Si bien qu’il n’avance aucune thèse,
logique ou comparaison,
Et tel tétralemme, pour prouver sa réalité.
La pensée discursive [la raison] et les idées fictives [la raison]
Sont de nature purement imaginaire.
Sur cette base purement imaginaire
Naissent d’autres idées fictives (2).
L’interaction de l’imaginaire et les idées fictives
N’exige qu’un seul schéma habituel pour se développer.
La nature imaginaire et les idées sont adventices [elles viennent des cinq sens liés au mental]
Et n’appartiennent pas au Soi des êtres.
Le mental et les facteurs mentaux qui fixent
Les trois mondes [désir, forme, sans-forme] ne sont que des fictions.
Le champ d’expérience qu’ils semblent produire
Est de nature purement imaginaire.
[…]
De nature imaginaire, les idées fictives
N’ont pas d’essence.
Or voir qu’elles n’ont pas d’essence,
C’est encore une idée fictive.
La matière n’a pas la moindre essence.
Les vases, les vêtements : cela n’existe pas.
Il n’y a que des sous-produits de fiction (6)
Et rien de ce que l’on perçoit n’existe.
[…]
Rien n’ayant d’essence, tout n’est
Que perceptions au sein de votre cerveau.
N’ayant pas réalisé la nature de votre mental,
Vous produisez des idées [ou opinions] fictives.
Il s’avère impossible
De connaître autre chose
Que les fictions des sots,
Ces chimères dénuées de réalité.
(Lankâvatâra, Stances 64-79)
Le régime républicain qui se CROIT absolu en sa bande organisée nommée ”Gouvernement”, ET L’ILLUSION, ne sont pas différents : tant qu’on est dans l’erreur, dans l’ignorance, l’Absolu passera pour Illusion. Mais pour qui est en GATE GATE, l’Illusion devient l’Absolu !!! Ceci est un aphorisme universel, mobile, sans auteur.
Notes.
1. LA VALEUR D’ÉCHANGE ENTRE DEDANS ET DEHORS et RESTE ET MANQUE DE LA SOUMISSION AUX MARCHANDISES, LA SOUMISSION À LA LOI DE SUCCION, LE PLOMB PESANTEUR.
– Quelle est donc la racine du mal ?
– Quelle est donc la racine du mal ?
– La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
– La saisie de quoi ?
– La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme ; le connaisseur, la connaissance et le connu].
– Comment arrêter cette saisie ?
– En recourant à l’introuvable, car dans l’introuvable il n’y a pas de saisie.
– Qu’est-ce que l’introuvable ?
– La fin du dualisme.
– Qu’est-ce que le dualisme ?
– La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
2. L’obscurité fausse : la Vraie étant le « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ », du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). Ou la devise alchimique : ”Aller vers l’obscur et l’inconnu par ce qui est plus Obscur et Inconnu encore”.
3. « Sujet et objet – tout se fond dans le Soi. Il n’y a ni observateur ni objet vu. Celui qui voit et ce qui est vu sont le Soi. Il n’y a pas non plus plusieurs soi. Tout n’est qu’un seul Soi ». (Ramana Maharshi 145, 23-1-1936).
– Q. : Y a-t-il un seul Soi, ou y a-t-il plusieurs soi ?
– M. : Cette question est encore due à la confusion ; vous identifiez le corps avec le Soi. Vous pensez « Je suis ici ; il est là ; là-bas est un autre » et ainsi de suite. Vous trouvez ainsi plusieurs corps, et vous pensez qu’ils sont autant de ’soi’. Mais lorsque vous dormiez vous êtes-vous posé la question : « Je suis en train de dormir ici, combien d’autres sont encore éveillés ailleurs ? »
Semblable question peut-elle se poser ? Pourquoi ne se pose-t-elle pas ? Parce que vous n’êtes alors qu’un seul et qu’il n’y pas d’autres [le scribe de la page souligne] ». (Ramana Maharshi 565, 23 au 26-10-1938).
Et encore : « Ton état communique avec toi, il n’y a rien d’autre » (Namkhai Norbu Rimpoché). Parfait exemple de NON-DUALITÉ où il n’y a ni dualité ni
non-dualité : la COINCIDENTIA OPPOSITORUM, LE TRAIT D’UNION, qui évidemment n’est pas la démocratie commerciale actuelle.
4. Non-différencié singé actuellement par l’égalitarisme républicain et SON FAUX « VIVRE ENSEMBLE » DE SOCIÉTÉ FOURMILIÈRE : la liberté n’existe alors que pour celui ou ceux qui décident de ce qui devra être vécu et senti uniformément par tout le monde, soit le modèle social DU DIABLE : LE GRAND ARCHITECTE QUI NE CHERCHE PAS À LIBÉRER, MAIS À POSSÉDER, À ORGANISER.
5. « Nous n’avons pas oublié que nous sommes dans le présent. Je pense que ce n’est pas une question d’oubli », écrit une personne ; mais, ce « présent » est identique au DEHORS de la Caverne de Platon : ICI ou l’Instant est hors d’atteinte comme : « Dès que l’encre est séché, nos formules [ou lois] sont fausses » disent les Anciens Chinois de l’École du Dhyâna [contemplation].
C’est pourquoi un Réalisé vivant ne donne jamais d’enseignement à quiconque ou de conseil particulier. A celui-là on peut lui confier le monde.
Bref, les planètes ne parlent pas parce qu’elles sont CELA, Ici et Maintenant, Sans Pourquoi.
Le « dehors » révèle le « dedans » que par le genre du « Je est un autre » de Rimbaud.
Le ‘Je’ de Rimbaud ne parlera pas dans ce monde, mais seulement à la condition de refléter les mots soufflés par un autre (d’une autre dimension comme la dimension absolue, le Soi).
L’effet sucre ou domino est identique à l’hypostase en théologie et philosophie comme la circumincession de chacune des trois personnes de la Trinité universelle en tant que distincte des autres et consubstantielle avec elles.
Donc chaque sucre se comporte de façon hypostatique et c’est exactement que fonctionne l’influx nerveux, du moins dans le corps humain, fait observé à l’hôpital sur l’avant-bras droit de mon père une heure avant sa mort quand il agonisait, lorsque un « fil » de filet nerveux « circulait bien visible » assez lentement, et pour cause, sur son avant-bras. C’est dans ce principe que se situe LE GRAND PARADOXE À MOTEUR DE CONTRADICTION que ne pourra jamais comprendre une intelligence artificielle ! Les mythes relatifs aux Dieux et par exemple chez les Égyptiens et chez les Grecs en sont un exemple, ces Dieux émettent des affirmations parfaitement contradictoires au sujet d’un même Dieu ou d’une même chose ; pourtant, ces mythes peuvent exister à l’aise parallèlement les uns aux autres sans se gêner mutuellement.
6. David R. Olson dans : L’univers de l’écrit – Comment la culture écrite donne forme à la pensée :
« Mais il semble peu douteux que l’écriture et la lecture aient joué un rôle essentiel dans la genèse d’un bouleversement, par lequel nous sommes passés d’une pensée sur les choses à une pensée sur les représentations des choses, c’est-à-dire à une pensée sur la pensée [donc le RE et une distance entre]. Notre conception moderne du monde et de nous-mêmes est, pourrait-on dire, un sous-produit de l’invention du monde sur le papier » ; et page 220 : « Les signes ont été considérés au Moyen-Âge comme faisant intrinsèquement partie des choses, tout comme leur nom ; au XVIIè siècle, les signes deviennent des ”modes de représentation”. Les représentations finissent par être radicalement distinguées des choses représentées. Pour représenter de manière fidèle, la langue doit être amenée le plus près possible des mots ».