Création de besoin ou facilité vers les choses qui nous sont étrangères

Création de besoin ou facilité vers les choses qui nous sont étrangères.
Facilité vers le DEHORS ou tout-confort des écrans de l’industrie capitaliste de l’informatique : ON Y CROIT ET ÇA MARCHE (c’est prix pour une réalité….)

Le EST de l’Ainsité.

Si le EST, l’Ainsité était ailleurs genre ”ici et ailleurs”, comme SORTIR de l’Univers pour le voir, et donc pour essayer d’atteindre l’Univers, ou d’atteindre une quelconque lointaine Galaxie, le génie luciférien humain pourrait fabriquer concepts et trucs pour ATTEINDRE depuis l’ici cet ailleurs la Galaxie en question, donc comment avancer dans les ”années lumière”, comme arriver jusqu’à cette Galaxie, le but ???
Alors, comment atteindre cette Galaxie désirée, d’où partir et comment y arriver ???
« Qu’est-ce qu’il faudrait répondre ? Il en va de même pour l’homme qui cherche le Soi. Il est toujours le Soi et rien d’autre [ou : il est toujours, DANS, l’Univers puisqu’il EST l’Univers] ».

« Vous dites que ”Qui suis-je ?” devient un japa(1). Il n’est pas demandé de le répéter continuellement, car alors les pensées périront plus difficilement. Le but de tout japa est d’exclure toute autre pensée en se servant d’une seule pensée, le mantra [le scribe de la page souligne]. Avec le japa toutes les pensées, excepté la pensée du mantra, disparaissent progressivement, et pour finir, même cette unique pensée disparaît. Notre Soi est de la nature du japa. Le japa se poursuit sans cesse(2). Si nous abandonnons toutes nos pensées, nous constatons que le japa est toujours présent, sans effort de notre part.

Dans la méthode directe, comme vous l’appelez, se demander ”Qui suis-je ?”, c’est se concentrer en soi-même, là où la pensée ‘je’ (racine de toutes les pensées) s’élève. Le Soi ne se trouve pas à l’extérieur [comme une lointaine Galaxie] mais à l’intérieur de vous [”Le Royaume des Cieux est en Vous”], c’est pourquoi on vous demande de plonger en vous-même au lieu de vous tourner à l’extérieur(3).
Qu’y a-t-il de plus facile que d’aller vers vous-même ? Cependant, cette méthode paraît difficile à certains et ne les attire pas. C’est pourquoi tant d’autres méthodes sont enseignées. Chacune d’elles est la meilleure et la plus facile selon les personnes. Cela dépend de leur maturité. D’autres ne sont intéressés que par la voie de vichâra [le ”Qui suis-je ?”]. Ils demandent : ”Vous voulez que je connaisse ou que je perçoive telle ou telle chose ? Mais qui est celui qui connaît, celui qui perçoit ?

Quelle que soit la méthode choisie, il y aura toujours quelqu’un qui agit [le FAIRE/FER]. Tant qu’on n’y est pas parvenu, le sâdhana [moyen, méthode, pratique spirituelle] ne peut prendre fin. Ainsi, tous arriveront finalement à découvrir qui ils sont.

Vous vous plaignez qu’il n’y ait rien de préliminaire ou de concret pour commencer [la fameuse ”Page Blanche” ou la recherche d’une béquille, d’un confort]. Vous avez le ‘je’ [ego] pour commencer. Vous savez que vous existez en permanence, alors que le corps n’existe pas toujours, comme par exemple dans le sommeil profond. Le sommeil montre que vous existez même sans le corps [et aussi dans l’aspect des personnes ayant vécu une EMI (Expérience de Mort Imminente)].
Nous identifions le ‘je’ à un corps [à un objet en fait] et nous considérons le Soi comme ayant un corps [comme un Dieu genre le vieux bien conservé peint sur le plafond de la Chapelle Sixtine] et des limitations [celles du spatio-temporel], de là tous nos problèmes. Tout ce que nous avons à faire est cesser d’identifier notre Soi au Corps, aux formes et aux limitations. Alors nous saurons que nous sommes le Soi et que nous n’avons jamais cessé de l’être [aucun Big Bang….] ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 8-10-1946).

Création de besoin ou facilité vers les choses qui nous sont étrangères = le capitalisme est la racine du mal même(3) : toujours tourné vers le DEHORS-MARCHÉ (de nos jours : la Chine, et délocalisation des moyens de production) : amplification du FAIRE/FER QUI NE PEUT QUE ROUILLER PAR L’EMPRISE DE PLUS EN PLUS PRÉGNANTE DE L’ÉTATISME RÉPUBLICAIN OU SOCIALISME À LA CHINOISE.

Tout ce qui est construit de mental humain destiné à gonfler l’ego, et le capitalisme est nécessairement complètement lié à l’ego, va s’écrouler comme BABEL.
CAPITALISME = MAGIE : LES CONSOMMATEURS CONSOMMENT : ILS CROIENT = Quand une magie parle toutes les magies parlent et font commerce, quand une se tait toutes se taisent. C’est pourquoi le capitalisme est impensable sans la complicité active de la société, dans la dualité des masses, et du petit nombre : la chefferie autoproclamée avec la complicité des masses. Dualité qui s’inscrit dans celle du manque et du reste, « COMME SI » la Nature avait des MANQUES que l’humain devait combler !
CAPITALISME = MAGIE : la complicité des masses qui concrétisent ou coagulent le capitalisme par leur adhésion fabriquent ce qui est irréel et qui sera prit pour « réel ».

RACINE DU MAL ET MISE EN VALEUR DU TEMPS CAPITALISTE =
– Pour les Anciens la pensée, le mental, est une rêverie au sens du CENTRUM CENTRI.
– Pour les humains du Néolithique, ceux qui calculent, la rêverie est nécessairement en mise en valeur du temps : principe de l’idéation ou du vagabondage du mental, VERS LE DEHORS, VERS LA SAISIE, VERS LE CAPITALISME OU CRÉATIONS DE BESOINS : en 1840 les frères Abraham et Simon Oppenheim déclaraient ceci : « Vendre une perle que vous avez à quelqu’un qui en a envie, ce n’est pas faire des affaires ; mais vendre une perle que vous n’avez pas à quelqu’un qui n’en veut pas, voilà ce qui s’appelle faire des affaires ». (Réf. page 451 du livre de Jacques Attali, Les Juifs, le monde et l’argent).
RESSENTIR L’ATTRACTION ”UNIVERSELLE” OU LOI DE SUCCION VULGAIRE EN UN APPÉTIT INSATIABLE, ÊTRE EN PERMANENCE TOURNÉ VERS LE DEHORS, VERS LA MISE EN VALEUR DU TEMPS C’EST DE L’ARGENT.

Notes.
1. ÊTRE TOURNÉ VERS LE DEDANS : le japa [en sanskrit la répétition d’un nom divin ou d’une formule) de Michel Kozlov : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, prends pitié de moi », répété 3000 fois dans les 24 heures d’une journée.
« Que tu sois debout ou assis, en marchant ou couché, prononce continuellement ces paroles : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, prends pitié de moi » – ni à voix haute ni à la hâte. Fais cela exactement trois milles fois par jour, sans de toi-même en ajouter ni en retrancher aucune. De cette façon, Dieu t’aidera à atteindre l’action incessante du Cœur [le Soi] », dit le starets page 29 de l’édition du Cerf, dans la nouvelle traduction du russe de Chantal Crespel-Houlon, le vrai texte du Pèlerin russe.
Répétition, japa, identique au « GATE GATE PÂRAGATE PÂRASAMGATE BODHI SVÂH » (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi).

« Le dhyâna consiste à retenir une seule pensée et à repousser toutes les autres ». (Ramana Maharshi, entretien 371 du 23-2-1937). TÂCHE DEVENUE UN TRAVAIL D’HERCULE TANT NOUS SOMMES SOLLICITÉ PAR LE COMMERCE DU DEHORS.

« L’objet du mantra-japa [la récitation d’une formule sacrée] est de réaliser que ce japa se poursuit en soi sans aucun effort. Le japa oral devient mental, et le japa mental se révèle finalement comme étant éternel. Ce mantra est la vraie nature de l’individu. Il est aussi l’état de Réalisation. […] Le japa devient mental et se révèle finalement comme étant le Soi. C’est le samâdhi [absorption totale dans la Contemplation] ». (Ramana Maharshi, entretien 527 du 4-10-1938).

2. « Le japa se poursuit sans cesse » : il correspond au « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). S’accompagne nécessairement de la Connaissance transcendante par le Principe du ”N’EST PAS X” : revient à dire que les choses ne sont que des désignations, des pointages sur les choses, de simples imputations nominales (en tibétain : tha-snyad), elles sont dépourvues d’être en et par soi, ELLES NE SONT PAS POSSÉDABLES PAR LE MENTAL, ON NE DOIT PAS EN FAIRE UNE VALEUR POSSÉDÉE…

3. « C’est pourquoi on vous demande de plonger en vous-même au lieu de vous tourner à l’extérieur », car cet extérieur est la sortie de l’Univers, cet extérieur est la racine du mal de l’humain qui se pose comme sujet étudiant d’un ”Univers” qui lui serait extérieur, alors que c’est ”géométriquement” ou ”spatialo-temporelement” impossible.
C’est pure illusion luciférienne ou prométhéenne construite sur le renversement des rôles entre Essences et accidents (du spatio-temporel), pour référence à Jean Coulonval : Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 49 à Louis Pauwels, le 12-4-1978.

LA VALEUR D’ÉCHANGE ENTRE DEDANS ET DEHORS et RESTE ET MANQUE DE LA SOUMISSION AUX MARCHANDISES, LA SOUMISSION À LA LOI DE SUCCION, LE PLOMB PESANTEUR.
– Quelle est donc la racine du mal ?
– La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
– La saisie de quoi ?
– La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme ; le connaisseur, la connaissance et le connu. ”Les triades ne sont que des apparences dans le temps et l’espace, tandis que la Réalité s’étend au-delà et derrière elles. Elles sont comme un mirage qui cache la Réalité. Elles proviennent de l’illusion [elle proviennent du ”Comme si”]” (Ramana Maharshi, entr. 28, 4-2-1935) ; jusqu’à la gloutonnerie spirituelle].
– Comment arrêter cette saisie ?
– En recourant à l’introuvable, car dans l’introuvable il n’y a pas de saisie.
– Qu’est-ce que l’introuvable ?
– La fin du dualisme.
– Qu’est-ce que le dualisme ?
– La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)

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