Immobilisme du mahométisme
religion lunaire laquelle étant un démarcage du mosaïsme devient une coagulation, une fixation complète et stérile. Coagulation charia-tique ou même soupe pour tous, même CONVENTIONNEL-VALEUR pour tous. Conventionnel opinioné par les coagulés : « loi divine » (le mahométisme ne divise pas entre temporel et spirituel).
Le poisson pue par la tête (pue par le mental, pue par le capital [du latin caput : tête]) de ces sociétés abrahamistes aux pieds d’airain ou aux pieds de winners et des têtes de fange. Le régime républicain ne peut que s’intégrer au musulmanisme et à sa maison-mère le judaïsme, bien mieux que la société chrétienne ne peut s’intégrer au républicanisme et à sa laïcité.
Dans les trois religions abrahamistes LE POISSON PUE FORCÉMENT PAR LA TÊTE : voir les empires que des trois religions ont construit et les ravages y afférents : surtout les Conquistadors espagnols et portugais détruisant les Peuples du Soleil (Incas, Mayas, Aztèques, etc.), surtout pour l’appât du gain : l’OR MÉTAL.
« Côté musulman, maintenant. Ces derniers temps, j’avais pour voisins dans un H.L.M. un ménage algérien. La femme voit chez moi un crucifix. Elle crache de mépris en disant :
« Pouah ! L’associé de Dieu ! ». Tout autre que moi lui aurait foutu une volée. Mais je connais assez le monde musulman pour savoir et j’en ai rigolé. Je lui dis : « Un musulman, Al Halladj, lui aussi a été cloué comme ça ! »(1). J’avais dit là un blasphème. Elle est partie et n’est plus jamais venue à la maison. C’est idiot, mais que faire ?
Quand je dis à de bons catholiques pratiquants du genre moyen, sans grande malice, que les musulmans leur reprochent de donner des associés à Dieu, d’avoir trois Dieux, ils tiennent cela pour une niaiserie pure et simple. Effectivement, jamais un chrétien n’a dit : « Mes Dieux ». Comment seraient-ils tentés de prendre au sérieux une religion qui se présente d’emblée avec une carte de visite aussi stupide ?
Le musulman et le chrétien sont comme deux hommes qui voient le même triangle. Le premier dit : « Je vois une figure et il n’y en a qu’une ». C’est vrai. Le second dit de même, mais il remarque que cette figure a trois côtés. Et c’est vrai. Tous deux ont raison, mais alors que le premier est intellectuellement satisfait (il a vu une figure et il en est certain), le second, par le fait qu’il a remarqué trois côtés, est embrayé intellectuellement sur la science de la géométrie du triangle, la trigonométrie dans tout un labyrinthe de sciences. Il en est de même dans la vision de Dieu et de sa création qu’il a nécessairement faite à son image. Les mystiques musulmans comme les mystiques chrétiens ou indouistes, ont vu, constaté, vécu le fait qu’il y a en eux une part qui prend contact avec le monde de la matière sensible, une autre qui prend contact avec le monde des essences intelligibles, une troisième qui tend au contact direct avec le divin. Cela fait trois et, pourtant, aucun n’a prétendu qu’il avait trois âmes.
La falsafa [peuples du Livre] a succombé sous les coups du calame [roseau pour écrire qui donnera le mot ’calamité’] avec, pour conséquence, la fin de la recherche théologique personnelle et positive, ne laissant place qu’à la théologie défensive selon la lettre, c’est-à-dire en fait ce que vous appelez « la fermeture des portes». Mais, avant de s’éteindre, la falsafa avait transmis en Occident chrétien la philosophie grecque, qui a fécondé la grande époque de la métaphysique scholastique. Ce qui veut dire que, dans le monde chrétien, l’attention ne se portait plus sur la théologie pure (la Trinité avait déjà trouvé son expression), mais sur la métaphysique. Ensuite naquit le besoin de chercher ce qu’est la matière en soi, indépandemment du dogme et du métaphysique. Après l’essence de l’invisible, on voulait connaître l’essence du visible, du sensible, par un besoin essentiellement religieux de connaître le « sens » de la matière. Ce fut, en ses motivations psychologiques, un besoin de science pure et non de technique. La technique ne fait qu’utiliser la science pure, n’en est que consommatrice.
Mais le monde musulman, par suite de la « fermeture des portes » [comme écrit plus haut à propos du GATE GATE], n’a pu vivre psychologiquement ce besoin : il n’est pas
« imprimé » dans sa psychologie. C’est pourquoi les musulmans ne voient dans le développement matériel de l’Occident qu’une affaire de technique, de procédés, de
« trucs ». Et ils en sont fort excusables, puisque l’immense majorité des Occidentaux, noyés dans le flot de la production industrielle, ont eux-mêmes perdu conscience qu’il y eut à l’origine un besoin essentiellement spirituel de compréhension de « l’aspect matière » dans la triangulation Théologie-Métaphysique-Physique.
C’est dans le Communisme russe que renaît la conscience de la nature religieuse de la science. Pour lui, ce n’est pas un Dieu qui a fait la matière ; elle s’est générée elle-même, elle est Dieu. En remplaçant Allah par « Matière », le vrai communiste peut dire aussi la Chahada. Par quelle évolution historique cela s’est-il fait ?
Le dogme catholique romain professe le circulus du Père, du Fils et du Saint-Esprit : le Père engendre le Fils, le Saint-Esprit est l’amour du Père et du Fils. Le triangle est correct, les trois côtés sont en circuit.
Le dogme orthodoxe dit : le Père engendre le Fils et le Fils engendre le Saint-Esprit. Il a donc imprimé dans la psychologie une perception spirituelle disloquée du triangle. Il démonte le triangle et en présente les trois droites en superposition, en stratification :
Père – Théologique
Fils – Métaphysique
Saint-Esprit – Physique
Père >>>>> Matière
Père <<<<< Matière
La vision en triangulation, de la Matière à Dieu, ne peut donc s’accomplir. Il n’y a plus le triangle, première figure fermée, premier cycle. La pensée orthodoxe est ainsi condamnée à choisir pour origine des choses ou Dieu, ou la Matière. Si elle choisit la Matière, celle-ci joue le rôle de Dieu dans les processus psychologiques. Cette dislocation, ce démontage du triangle revient en fait à nier la Trinité en tant qu’unité divine et le communisme russe se présente ainsi comme un Islam à l’envers, comme une quatrième religion du Livre, après l’Islam. De fait, il est tout à la fois contre le judaïsme, contre le christianisme, contre l’Islam.
En niant la Trinité pour mieux exalter Dieu, l’Islam a asphyxié la philosophie et la science, a figé, stabilisé son histoire depuis la fermeture des portes.
En niant la Trinité pour mieux exalter la matière, le communisme asphyxie la métaphysique et le divin, prétend faire l’histoire en éteignant la perception de Dieu.
En tout cela, l’Homme un, global, comme Dieu est Un, comme la création est une, n’y trouve pas son compte. Il est déchiré, disloqué, blessé, amputé, frustré
[…]
L’Islam ne peut assimiler la civilisation occidentale sans prendre conscience des causes les plus profondes de son existence telle qu’elle est. S’il n’acquiert pas l’esprit de science pure, qui est le besoin psychologique de connaissance et, en conséquence, de recherche de l’essence profonde de la matière, il n’y aura jamais d’hommes de science pure chez les peuples psychologiquement formés par l’Islam. Ils ne seront que des copieurs de la technique occidentale, mus par le seul désir de jouir des biens matériels, avec des conséquences sociales désastreuses, faute d’accéder à son sens spirituel. Un copieur ne peut être, par définition, un créateur, ne peut que perpétuer une chose déjà existante, sans changer ce que vous reprochez à l’Islam : son immobilisme [le scribe de la page souligne]. Vous m’objecterez le cas du Japon qui, après avoir copié, a inventé. Cette objection tomberait à faux : le Japon n’a eu que des religions métaphysiques, cosmiques, n’a pas eu à défendre l’unité d’un Dieu, et le sens cosmique ne demandait qu’à s’accoupler avec le sens de la science pure, qui est son complément naturel ».
(Un des Textes fondamentaux de Jean Coulonval, dans Synthèse et temps Nouveaux, lettre 13 du 27-9-1972 à Aimé Michel, et fin de la lettre 14).
On pourra alors comprendre que LES ALLIÉS DE L’EMPIRE ANGLO-AMÉRICAIN AVEC SES SIONISTES, SERONT LES MUSULMANS DU MOYEN-ORIENT : CEUX QUI NE CRÉENT RIEN ET SE CONTENTE DE COPIER : LIBAN, SYRIE, AFGHANISTAN, LIBYE, IRAK, IRAN sont du tout cuit pour l’Empire, sa CIA et autres agences alphabétiques États dans l’État.
Le prétexte que l’Iran fabriquerait une arme nucléaire supposée être « UN DANGER POUR LE MONDE » (le camp du bien) est une imbécilité médiatique de plus, car la seule fois où la bombe nucléaire à été larguée sur un pays : c’est au Japon. La bombe nucléaire ne sert qu’à FAIRE PEUR, DISSUADER.
« À l’aube du christianisme, l’Islam a nié la Trinité sous prétexte de préserver l’unité de Dieu. Mais il n’est resté que le un de l’arithmétique, d’où la tendance à stabiliser l’histoire en stérilisant le circulus trinitaire entre science, métaphysique et théologie, au cours de l’histoire. L’Islam n’a qu’une théologie défensive, pas de science. L’élan scientifique et philosophique des Al Farabi, Ibn Rochd, Ibn Sina, fut vite étouffé sous la pression de l’orthodoxie coranique. L’Islam n’a pas vécu le besoin de science pure, de connaissance de ce qu’est la matière « en-soi » hors du recours à la métaphysique, qui a marqué dans le christianisme latin la charnière entre le Moyen Age et les temps modernes. Les musulmans n’ont pas vécu le concept de science pure, qui a conduit dans le marxisme à une sorte de théologie de la matière. Ils s’imaginent que la technique industrielle a des sources purement pragmatiques, que ce n’est que trucs, procédés. Ils n’en perçoivent pas les sources spirituelles dévoyées mais réelles, parce que le circulus a été éteint dans leur corpus psychologique.
D’où le drame de l’Islam pour son insertion dans le, monde moderne. Pour lui, la civilisation technique n’est nullement un fait spirituel, mais seulement un moyen de domination temporelle, d’impérialisme [un utilitarisme]. D’où sa furieuse volonté de s’industrialiser pour dominer à son tour, et venir plus loin que Poitiers.
Inversement, la philosophie soviétique nie la Trinité au nom de l’unité de la matière. Contrairement à l’Islam qui a figé l’histoire, pour elle, tout est histoire, tout s’écoule sur une ligne entre un passé indéfiniment reculé et un futur également indéfini, les lendemains qui chantent (« Demain, on rase gratis »). Il n’y a pas de circulus où le Christ est l’Alpha et l’Oméga.
L’Islam est un démarquage du Judaïsme. D’accord avec vous. Le Quoran, texte descendu du Ciel, intouchable, dont il est défendu de faire l’exégèse, n’est-il pas une parodie de ce que vous dites de l’alphabet divin des Hébreux ?
Pour garder l’absolu divin, l’Islam nie l’Histoire. Pour faire de l’Histoire un absolu, le soviétisme nie Dieu [et le républicanisme ni aussi Dieu et en fait le Dieu-Laïcité], préparé en cela par le refus orthodoxe du « Filioque » qui nie de fait la circumincession. Car si le Fils procède du Père, ensuite l’Esprit du Fils, il n’y a pas de circulus. La Création est une émanation platonicienne, il n’y a pas de circulus historique Théologie-Métaphysique-Physique. Le soviétisme avait à choisir entre la Science et Dieu.
Comment se réalise, en quoi consiste, comment s’exprime, en une vision globale et unique, l’unité de l’Absolu et de l’Histoire ? Réalisation nécessairement eschatologique. De nouveaux Cieux et une nouvelle Terre. De cette solution dépend l’unité du monde. Dans la vision Trinitaire unique du Créateur et de sa Création, s’accomplira l’unité du monde, la résorption des erreurs judaïques, musulmanes, soviétiques, maoïstes, etc. [républicaines]. par l’acceptation universelle du Christ Alpha et Oméga ». (Ici Jean Coulonval parle du Christ authentique exactement comme Francis Cousin : Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 5 à Gaston Bardet le 23-5-1971).
« Si ceux qui prennent des responsabilités dans l’Église, prêtres ou laïcs, savaient mieux la Trinité, ils comprendraient mieux le sens du Communisme. Les « progressistes » comprendraient qu’en lui on ne peut dissocier la doctrine économique de la doctrine philosophique, que les deux font un tout en synthèse (fausse, mais synthèse quand même dans l’esprit de ses doctrinaires) ; ils ne se feraient pas les complices inconscients de leurs ennemis. Si, à l’évêché de Lille, on savait ce qu’est l’Islam, on n’aurait pas donné un bâtiment pour en faire une mosquée, confirmant ainsi les musulmans dans la vérité de leur religion. Il est pour le moins indécent de légitimer ainsi une religion qui tient la résurrection du Christ pour une imposture, Mohammed pour le sceau des prophètes (le dernier), qui promet au paradis des femmes toujours vierges et toujours prêtes à être dépucelées, des jeunes garçons à sodomiser autant qu’on en veut ; une religion qui fait de Dieu un patron de bordel. Il ne s’agit pas de charité en prétextant la nécessité d’une « présence aux musulmans » mais de vérité tout court. Il ne faut pas mettre en conflit la vérité et la charité.
Dans une saine vision des choses, ce ne doit pas être possible. La « présence au monde », c’est aujourd’hui la tarte à la crème ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 24 à Monseigneur Maziers, le 12-5-1973).
- L’Islam ne distingue pas le temporel du spirituel : la laïcité à la française est incompatible avec l’Islam, et pas plus la dialectique matérialiste et historique du communisme ou du républicanisme. Car le communisme ou le républicanisme EST UNE RELIGION, en ce sens qu’il dit « dans le principe était la matière : le pouvoir d’achat » et dans l’opinion (la ”liberté de pensée”, incompatible par le fait qu’en triomphant, la libre pensée signait son arrêt de mort, car il est évidemment impossible à un gouvernement étatique de gouverner en reconnaissant à chacun le droit de ne pas être d’accord).
OPINION : processus de la dialectique matérialiste historique en forme de CONSCIENCE COLLECTIVE À PRÉTENTION DE LA FAIRE AVALER AU MONDE ENTIER, QUI DEVRAIT SE COMPORTER COMME UNE PERSONNE UNIQUE, COMME ÉTANT UN SEUL CORPS MYSTIQUE OU UN SEUL Soi, engendré par le spatio-temporel : dissoudre les nations par le melting pot(2), l’INDIFFÉRENCIÉ, pour former ce rêve d’une conscience collective mondialisée sur la base d’un inconscient collectif mondial, de cette faculté associée à la « Liberté » (du droit de vie et de mort sur tout et de régenter le monde…) par l’autorisation constitutionnelle de pouvoir porter son libéralisme en bandoulière….. Ainsi chaque consommateur ne serait qu’une cellule de cette ”conscience collective”, en une SINGERIE DU CORPS MYSTIQUE, UNE CARICATURE DU Soi. Tel est le régime républicain mondialisé actuel doublé du ”rêve américain” remontant au début du 18è siècle lots de la création à Londres en 1717 de cette judéo-maçonnerie spéculative, qui donnera ensuite en France le Grand Orient de France.
À PROPOS DE CHARIA-tisme.
– Yogi Rāmiah : Toutes les actions sont engendrées par la shakti. Jusqu’où va son pouvoir ?
Peut-elle tout faire sans aucun effort de notre part ?
– M. : La réponse à cette question dépend de la manière dont on comprend ce qu’est le purusha [l’homme originel, éternel, l’Être suprême].
Est-il l’ego ou le Soi ?
– Q. : Le purusha est le svarûpa [nature réelle].
– M. : Mais il ne peut faire aucun prayatna (effort).
– Q. : Le jiva fait le prayatna [effort].
– M. : Tant que dure le sens de l’ego, le prayatna est nécessaire. Quand le sens de l’ego cesse d’exister, les actions deviennent spontanées. L’ego agit en la présence du Soi. Il ne peut pas exister sans le Soi.
Le Soi, par sa shakti [énergie], fait de l’Univers ce qu’il est ; et pourtant, il n’agit pas [comme le Centre est nulle part mais sans Lui pas de Circonférence partout]. Shrî Krishna dans la Bhagavad-gītā dit : « Je ne suis pas celui qui agit, et cependant les actions se déroulent. » D’après le Mahâbhârata, il est clair qu’il accomplit de remarquables exploits. Pourtant, il dit qu’il n’est pas l’auteur de ses actions. C’est comme le soleil et les activités du monde.
– Q. : Krishna est dépourvu d’abhimâna (attachement) tandis que le jîva ne l’est pas.
– M. : Oui. Étant attaché au monde, le jīva est l’auteur de ses actes et en récolte les fruits. Si ceux-ci sont conformes à ses désirs, il est heureux, autrement il est malheureux. Donc le bonheur et le malheur sont le résultat de son attachement. Si les actions étaient accomplies sans attachement, il n’en attendrait pas les fruits.
– Q. : Les actions peuvent-elles avoir lieu spontanément, sans effort de la part de l’individu ? Ne sommes-nous pas obligés de cuire notre nourriture pour la manger après ?
– M. : L’âtman agit à travers l’ego. Toute action est le résultat d’un effort.
L’enfant endormi est nourri par sa mère pendant son sommeil. Il n’en prend pas conscience, si bien qu’à son réveil il prétend n’avoir reçu aucune nourriture. Pourtant, la mère sait ce qui s’est passé. De même, le jnânî agit sans s’en rendre compte. Les gens le voient agir, mais lui-même n’en a pas conscience. « C’est par crainte de Lui que le vent souffle », etc. Tel est l’ordre des choses. Il ordonne toute chose et l’Univers agit en conséquence, cependant Il n’en sait rien. C’est pourquoi Il est appelé le grand « Faiseur ». Tout être incarné (ahamkāri) est lié par le niyama (la loi) que même Brahmā ne peut transgresser.
– Yogi Râmiah expliqua plus tard le pourquoi de sa question : « J’avais entendu Shrî Bhagavân dire que le monde fonctionnait grâce à la volonté divine et que les besoins individuels étaient pris en charge par elle. Mais Shrî Bhagavân réveille bien les résidents de l’ashram à 4 heures du matin pour qu’ils coupent les légumes pour le curry.
Le but de ma question n’était pas de créer une discussion, je désirais simplement que mon doute soit clarifié ».
(Ramana Maharshi 467, 7-3-1938).
« Si Dieu est la cause des mondes,
Dites-moi donc ce que Dieu est [pour vous] !
Les [grands] éléments [le monde] ? Dans ce cas,
À quoi bon se fatiguer pour un nom [et une forme-situation-opinion] seulement ? »
Qu’a voulu créer ce Dieu ?
Le Soi, les éléments (Terre, Air, Eau, Feu], lui-même ?
Tout cela n’est-il pas éternel ?
La conscience naît de son objet.
Pour ce Dieu ne crée-t-il pas en permanence ?
Pourquoi il s’est arrêté à un ’Big Bang’ ?
Si la cause première, ce Big Bang, n’a pas de commencement,
Quand commencera alors son effet ?
Puisque ce Dieu ne dépend de rien d’autre que de lui-même,
S’il n’est rien qu’il n’ait crée,
De quoi dépendrait-il ?
Si la création de Dieu est le fruit d’un BESOIN,
Ce Dieu obéit à une puissance AU DEHORS.
Ce Dieu est donc soumis à la vulgaire loi de succion.
Alors, en quoi est-il dieu ?
(Shântideva – Bodhicaryâvatâra – La Marche vers l’Éveil)
Notes.
1. Pour avoir osé dire lui aussi le ”Je suis ce JE-SUIS” christique, ce qui est une preuve que le mahométisme conventionnel voit Dieu comme une CONSCIENCE COLLECTIVE OU RÉPUBLICAINE, COMMUNISTE, un Moi-collectif, un Moi-tribal, et celui qui n’est pas de la tribu, qui n’est pas du CONVENTIONNEL, qu’il crève.
Cette conscience collective correspond à l’actuel ”Vivre ensemble” républicain : un groupe en un ensemble d’unités séparatives qui vont et consomment cahin-caha dans leur dualité : un ‘moi’ créé par rapport à un ‘toi’, et qui est donc limité par ce qui le différencie de ce ‘toi’. S’il y avait deux Soi, chacun serait limité par ce qui le différencie de l’autre et ne serait donc pas infini. Il en est ainsi de chaque ‘moi’ ou ”consommateur” qui ne peut pas être un TOUT.
Seul le ‘Je’-‘Je’ transcende et la perception d’un collectivité (communisme, socialisme, républicanisme) et la perception d’une multitude, et se situe au-delà de la quantité cosmique.
- « Le ‘Je’-‘Je’ est toujours là. Il n’y a pas à le connaître. Il n’est pas une connaissance nouvellement acquise. Or, ce qui est nouveau et qui n’est pas ici et maintenant ne peut être qu’évanescent. Le ‘Je’ est toujours là. Il y a obstruction à sa connaissance et cela s’appelle ignorance.
Éliminez cette ignorance et la connaissance resplendira. En fait, cette ignorance et même la connaissance ne concernent pas l’âtman [le Soi, le soi]. Ce ne sont que des excroissances qu’il faut couper. C’est
pourquoi il est dit que l’ātman est au-delà de la connaissance et de l’ignorance. Il demeure tel qu’il est naturellement. C’est tout ». (Ramana Maharshi 49, 24-4-1935).
2. Nos Ancêtres à Nous Français sont bien les Gaulois, et les Américains N’ONT PAS D’ANCÊTRES, ILS SONT UN ENSEMBLE, LE MELTING POT, UNE VARIATION DE CE MONOTHÉISME UNILATÉRAL RÉPUBLICAIN, ACCOMPAGNÉ DE CE WINNERISME OU SENTIMENT D’ORGUEIL TYPIQUEMENT AMÉRICAIN, on peut le constater à ce qu’il se trouve par exemple un grand nombre d’usines américaines, où devant un gazon hyper bien taillé s’élève un mat et chaque matin on y monte le drapeau américain (réf. Hyacinthe Dubreuil : J’ai fini ma journée, p.114)