Le plus grand criminel de ce monde
LE MENT-AL, celui qui ment à AL (ou EL le Divin)(0) le SOLEIL)
– Q. : Sans un mental concentré sur le travail, celui-ci ne peut être exécuté d’une manière satisfaisante. Comment peut-on être à la fois spirituellement absorbé et accomplir correctement son travail ? [la fameuse division entre spirituel et temporel et en France de l’après 1789 c’est uniquement le temporel qui sert de mode de vie appelé ”laïcité”, soi-disant pour permettre une ”liberté de penser”, ou de choisir, donc une ”liberté de CONSOMMER” et COM-mercer. Ça s’appelle aussi ”la paix”, pour évidemment bien consommer, bien CALCULER, BIEN PENSER, BIEN A-viser, du A privatif et viser, donc être AVEUGLE, IGNORANT, RATÉ, LOSER]
– M. : Le mental n’est qu’une projection du Soi qui apparaît à l’état de veille. Lorsque vous dormez profondément vous ne dites pas de qui vous êtes le fils, etc. Mais dès que vous vous réveillez, vous vous prétendez tel ou tel, vous reconnaissez le monde et ainsi de suite. Or, le monde n’est que loka [le Pour-Voir ou pouvoir, ce qui est visible et donc opinionable, saisissable, transformable, échangeable, donc problème du DÉMON DE L’IDENTITÉ : SE TRANSFORMER, S’OPINIONER, DANS LE PHÉNOMÈNE DE LA LOI DE SUCCION : LA SAISIE, LE PLOMB-PESANTEUR, LE DÉMON DE L’IDENTITÉ].
Loka = lokyate iti lokah (Ce qui est perçu est le monde). Ce qui est donc vu est le loka ou le monde. Quel est l’oeil qui le voit ? C’est l’ego qui apparaît et disparaît périodiquement [dualité jour-nuit].
Mais vous existez toujours. Par conséquent CELA qui se trouve au-delà de l’ego est la Conscience – le Soi.
Dans le sommeil profond, le mental est immergé mais il n’est pas détruit. Ce qui est immergé tôt ou tard émergera. Cela peut se passer aussi en méditation. Mais le mental qui est détruit ne peut plus réapparaître. Le but du yogi doit être de détruire le mental et non pas de plonger en état de laya [sentiment océanique(1)]
Dans la paix du dhyâna [contemplation, méditation], le laya se produit, mais cela n’est pas suffisant. Il faut aussi avoir recours à d’autres pratiques pour détruire le mental. Il y a des gens qui sont entrés en samâdhi [contemplation] avec une pensée insignifiante et longtemps après, en se réveillant, ils ont retrouvé cette même pensée. Entre-temps, des générations entières ont disparu du monde. Un tel yogi n’a pas détruit son mental. Le détruire veut dire ne pas l’admettre comme existant en dehors du Soi. Même en ce moment, le mental n’existe pas.
Reconnaissez-le. Comment le pourriez-vous autrement que dans vos activités quotidiennes ? Elles se déroulent automatiquement. Sachez que le mental qui les commande n’est pas réel, il n’est qu’un fantôme procédant du Soi. Voilà comment le mental peut être détruit.
(Ramana Maharshi 76, 29-9-1935).
– Q. : Comment peut-on être présent dans les objets séparés ?
– M. : Les objets existent-ils indépendamment du ‘je’ ? Vous disent-ils « nous sommes » ? C’est vous qui les voyez [et qui les achetez……] Vous êtes, et ainsi les objets sont vus aussi. « Sans moi, tous ces objets n’existent pas ». Cette connaissance est l’omniprésence. À cause de l’idée « Je suis le corps » et « il y a quelque chose en moi », les objets vous apparaissent comme étant extérieurs à vous (2). Sachez qu’ils sont tous à l’intérieur de vous-même. Le tissu est-il séparé du fil ? Les objets peuvent-ils subsister sans moi ?
(Ramana Maharshi 478, 22-3-1938).
« Cherchez d’où s’élèvent les pensées. Elles s’élèvent du mental. Cherchez ensuite pour qui fonctionne le mental ou l’intellect [la fameuse ”identité” POSSESSIVE]. C’est pour l’ego. Immergez(1) l’intellect dans l’ego et cherchez la source de l’ego. L’ego disparaît. Les pensées « Je sais » et « Je ne sais pas » sous-entendent un sujet et un objet(2). Le Soi est pur et absolu, seul et unique. Il n’y a pas deux Soi, dont l’un peut connaître l’autre(3). Qu’est-ce que la dualité alors ? Elle ne peut être le Soi, qui est seul et unique. Elle doit être le non-Soi. La dualité est la caractéristique de l’ego. Quand les pensées s’élèvent, il y a dualité.
Sachez qu’elle est l’ego et recherchez sa source.
Le degré d’absence de pensées est la mesure de votre progrès vers la réalisation du Soi. Mais la réalisation elle-même n’admet pas de progrès ; elle est toujours la même. Le Soi reste toujours en état de réalisation. Les obstacles sont les pensées. Le progrès se mesure d’après le degré de déblaiement des obstacles qui empêchent de comprendre que le Soi est toujours réalisé. Les pensées doivent donc être contrôlées en cherchant à qui elles apparaissent. De cette manière, vous allez à leur source, d’où
elles ne s’élèvent plus ». (Ramana Maharshi 618, 1-1-1939).
Notes.
0. « Depuis le premier chapitre jusqu’au dernier, les traducteurs des livres sacrés des Juifs ont faussement interprété le sens des textes. Ils ont changé l’orthographe du nom de Dieu, comme le prouve Sir William Drummond. Ainsi EL, correctement écrit, devrait se prononcer AL car dans l’original il y a AL. Or, d’après Higgins, ce mot signifie le dieu Mithra, le soleil, le conservateur, le sauveur [Christ(4)]. Sir W. Drummond montre que Beth-El signifie la maison du Soleil, en traduction littérale, et non de Dieu. « El, dans la composition de ces noms Chananéens, ne signifie pas Deus mais Sol » (note :
W. Drummond, Œdipus judicus, p. 250). C’est ainsi que la Théologie a défiguré la Théosophie antique et la Science l’ancienne Philosophie (note : Les premiers Pères de l’Eglise et les théologiens qui les ont suivis se sont trouvés dans l’absolue nécessité de commettre ces pieuses fraudes. C’est évidemment parce que, s’ils avaient laissé subsister le mot AL tel que le donne l’original, il devenait trop clair, sauf pour les initiés, que le Jéhovah de Moïse et le Soleil étaient identiques. Les multitudes ignorant que les anciens hiérophantes ne considéraient le soleil visible que comme un emblème du soleil central invisible et spirituel, auraient alors accusé Moïse, comme l’ont fait d’ailleurs beaucoup de commentateurs, d’adorer les corps planétaires et, en un mot, de s’être rendu coupable de Sabianisme [Sabéisme ?]).
Faute d’avoir compris ce grand principe philosophique, les méthodes de la science moderne, quoique exactes, n’aboutiront qu’au néant.
(Isis dévoilée, de H.P. Blavatsky, page 70, volume 1)
AL ou EL le Divin le SOLEIL, LE VRAI, au sens du CHRIST(4) : nos Ancêtres ont fait erreur, car au lieu de se contenter d’HONORER LE SOLEIL-CHRIST pour ce QU’IL est, ils sont allés jusqu’à l’ADORER : D’OÙ WALL STREET, LA THERMODYNAMIQUE, LA MÉTALLURGIE, LA CHIMIE-INDUSTRIE-PRODUCTION, LES ARMES ET LES GUERRES, BREF : LA CIVILISATION…
1. PUITS et EAU DU PUITS ou de l’O-céan(s). (O-céan désigne l’irréalité du ‘moi’ ou ego et de son avoir correspondant à nôtre monde actuel du Gargantua capitaliste aliéné).
Eau de Jouvence, gardée par des monstres dans les légendes.
Eau Miroir : se mirer dans l’eau.
Eau du Puits : dans son sens cabalistique, le “puits” est l’emblème mystérieux de La doctrine Secrète. (Dans Isis Dévoilée. Vol 2. Part 2. H.P. Blavatsky).
Le puits est une sorte de Point focal au féminin. Il peut s’y cacher la vérité au fond (dans le miroir de l’eau). Regarder à l’intérieur du puits, à l’intérieur de soi.
Eau/Ondes/Ondulations/Ondines/Fréquence, ondulation du ver de terre, du Vermisseau (ceux qui compactent la Terre en gros agrégats et ceux qui “décompactent” la Terre en petits agrégats).
Eau/Ondes : voyages à travers l’Espace ; l’Eau Céleste aussi (tout ce qui se “balade” au-dessus de nos têtes).
Le sentiment océanique englobe toutes choses, pareil au ”cent mille cours d’eau différents” qui tous sont l’eau de l’Océan à saveur unique mais comprenant toutes les saveurs, tel le Centre est nulle part et la Circonférence est partout. Celui qui demeure dans le sentiment océanique se baigne dans TOUTES LES EAUX : LES EAUX PRIMORDIALES.
Le sentiment océanique du ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. (Réf. à Ramana Maharshi 92 du 7-11-1935).
« Tout comme les fleuves, en se déversant dans l’océan, perdent leur individualité et qu’ensuite les eaux de l’océan s’évaporent pour retomber en pluie sur les montagnes, puis s’écouler en rivières et retourner à l’océan, ainsi les individus, qui entrent en sommeil, perdent leur individualité et reviennent comme individus, selon leurs vâsanâ (tendances) antérieurs, sans en être conscients. Par conséquent, même dans la mort, le sat [réel, juste, existence absolue] n’est pas perdu ». (Ramana Maharshi, entretien 108 du 29-11-1935).
Voir aussi la page : Sentiment océanique Sahaja.
2. La connaissance de l’humain par l’humain ne peut être une science, puisque toute science naît d’un dialogue entre un sujet qui étudie et un objet étudié ; et que l’humain étant ontologiquement, en ses essences, le résumé, la globalité de l’Être et de l’Univers, il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant d’un ”Univers” qui lui serait extérieur : on ne ”sort” pas de l’Univers pour le voir !
3. Seul un TOTAL ou un Réalisé peut connaître ou ”se socialiser” avec un TOTAL. Or, le ‘moi’ ou l’ego ne peut être un Total, un In-fini, puisqu’il se définit par rapport à un autre ego, qu’il est donc limité par ce qui le différencie de cet autre ego. C’est pourquoi il ne peut y avoir QU’UN Soi, car s’il y en avait deux, chacun serait limité par ce qui le différencie de l’autre et ne serait donc pas In-fini, Félicité. Il en est ainsi de chaque consommateur ou ego qui ne peut être un TOUT, un In-fini.
Seule la Réalité de la Réalisation du Soi vécu dans la plénitude du Sentiment Océanique(1) n’est plus une partiellité à côté d’autres. La Réalisation du Soi n’est pas non plus perception d’une collectivité façon ”Vivre ensemble” du Monothéisme unilatéral républicain en forme de Nouvel Ordre Mondial. La Réalisation du Soi n’est pas évidemment la quantité chère au monde de l’informatique des industries du capitalisme.
4. CHRESTOS (gr.). La forme primitive gnostique pour Christ. Elle était utilisée au cinquième siècle avant J.C. par Eschyle, Hérodote et autres. Les Manteumata pythochresta, ou les « oracles rendus par un dieu pythique » grâce à une pythonisse sont mentionnés par le premier (Choeph. 901). Chrésterion n’est pas seulement « le siège d’un oracle », mais une offrande à un oracle ou préparée pour lui. Chréstés est celui qui explique les oracles, « un prophète et un devin », et Chrésterios, celui qui sert un oracle ou un dieu. Le plus ancien écrivain chrétien, Justin Martyr, dans sa première Apologie appelle ses coreligionnaires Chréstiens. « Ce n’est que par ignorance », écrit Lactance (livre IV, chap. VII), « que les hommes s’appellent Christiens (a) au lieu de Chréstiens ». Les termes Christ et Christiens écrits, à l’origine, Chrést et Chréstiens, ont été empruntés au vocabulaire en usage dans les Temples des Païens. Chréstos, dans ce vocabulaire, désignait un disciple en probation, un candidat hiérophante. Lorsqu’il en avait atteint la stature par l’initiation, de longues épreuves et la souffrance, et qu’il avait été « oint » (c’est-à-dire, « frotté d’huile », comme l’étaient les Initiés et mêmes les idoles des dieux, en tant que dernière touche de l’observance rituelle), son nom était changé en Christos, le « Purifié », en langage ésotérique ou langage des mystères. A dire vrai, en symbologie mystique, Christés, ou Christos, signifiait que la « Voie » (le Sentier, le TAO) était déjà foulée et le but atteint, quand les fruits du dur labeur, unissant l’éphémère personnalité d’argile à l’indestructible individualité, la transformait par là en un immortel EGO [le Soi, le ‘Je’]. « A la fin de la Voie se trouve le Chréstés, le Purificateur, et une fois l’union accomplie, le Chrestos, l’« homme de douleur » devenait Christos lui-même. Paul, l’Initié, le savait, et c’est exactement ce qu’il voulait dire, quand on lui fait dire dans une mauvaise traduction : « Je suis en gésine de nouveau jusqu’à ce que Christ soit formé en vous » (Galat. iv. 19), dont le sens juste est… « jusqu’à ce que vous formiez le Christos en vous ». Mais le profane qui savait seulement que Chréstos était en quelque sorte lié au prêtre et au prophète, et ne savait rien du sens caché de Christos, insistait, comme Lactance et Justin Martyr, pour être appelé Chréstien au lieu de Christien. Tout individu bon peut donc trouver Christ en son « homme intérieur » comme l’exprime Paul (Ephés. Juif, Musulman, Hindou, ou Christien. Kenneth Mackenzie semblait croire que le mot Chréstos était synonyme de Soter, « appellation réservée aux divinités, aux grands rois et aux héros », voulant dire « Sauveur », – et il voyait juste. Car, ainsi qu’il l’ajoute : « Cela fut appliqué d’une manière redondante à Jésus-Christ, dont le nom Jésus ou Joshua a la même interprétation. En fait, le nom Jésus est plutôt un titre honorifique qu’un nom – le nom véritable du Sauveur du Christianisme étant Emmanuel ou Dieu avec nous (Matthieu, I, 23.)… De grandes divinités parmi toutes les nations, que l’on représente comme expiatoires ou auto-sacrificatoires, ont été désignées par le même titre » (Royal Masonic Cyclopoedia). L’Asclepios (ou Esculape) des Grecs avait le titre de Soter.
- La Réalisation du Soi : ÊTRE, ne pouvait qu’être déjà décrite par l’Empereur Julien, quand Il écrit dans « Défense du paganisme – Contre les Galiéens « : « Peu s’en fallu que je n’ai oublié le plus grand des bienfaits d’Hélios [le Soleil-Christ] et de Zeus. Ce n’est pas sans raison que je l’ai gardé pour la fin, car ce bienfait ne regarde pas les seuls Romains, mais nous le partageons, je crois, avec nos parents proches, les Grecs. Zeus a engendré Asclépios à partir des Dieux intelligibles issus de Lui et l’a révélé à la Terre grâce à la vie génératrice d’Hélios. Asclépios était donc descendu du ciel, sous la forme humaine [SOLEIL-OSIRIS-CHRIST, celui du Nouveau Testament], parut d’abord à Épidaure [la MÉDECINE D’IMHOTEP] ; alors Il étendit une main secourable sur toute la Terre [Le Christ, Le Rédempteur]. Il alla d’abord à Pergame, en Ionie, à Tarente ensuite, puis à Rome. Il se rendit quelque temps après sur l’île de Cos [île où est né Hippocrate] et autour de la mer Égée. Il est depuis présent partout, sur terre et sur mer [le scribe de la page souligne]. Il ne visite pas chacun de nous séparément, mais Il guérit aussi bien les corps malades que les âmes mal ordonnées [comme les maladies mentales]. Les Hébreux peuvent-ils se vanter d’avoir reçu un pareil bienfait de Dieu ? Ils vous ont pourtant persuadés de nous quitter pour rejoindre leurs rangs. Du moins vous eussiez dû, après vous être joint à eux, écouter leurs discours ; vous ne seriez pas actuellement aussi malheureux que vous l’êtes ».
(a) Le français moderne ne permet pas de faire la distinction entre Chréstiens et Christiens. Pour que le texte de l’auteur soit intelligible nous avons dû conserver, en en francisant la terminaison, les termes anglais employés par Madame Blavatsky. (N. du T.)
(Article CHRESTOS dans le Glossaire Théosophique, de H.P. Blavatsky, qui donne une bonne définition du Soi par le Nom Christ).




