Monde des accidents ou du spatio-temporel
Accidents parce que ce qu’il y a d’erroné ou d’accidents VOILE le Réel, et ce qu’il y a de réel au sein de l’erreur révèle le caractère erroné des voiles, des masques. Enlever les masques, de l’ego, de la persona : « Si on s’abandonne, il n’y a plus personne pour poser des questions ou pour penser à quoi que ce soit. Soit on parvient à éliminer toutes les pensées en se tenant fermement à la pensée-racine ‘je’, soit on s’abandonne sans condition au Pouvoir supérieur. Seuls ces deux chemins conduisent à la Réalisation ». (Remarque essentielle de Ramana Maharshi à 321, du 7-1-1937).
Voir ou enlever les voiles, les erreurs ou les masques s’appelle en Alchimie EXTRAIRE LE VRAI FEU DU ”SOUFRE” (Solve), DE LA LUMIÈRE NAISSANTE DU ”MERCURE” (Coagule), aussi appelée RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE : PANique ou Douleur absolue dans le survenue du BLANC de l’Instant….. Puis ça passe…..
C’est-à-dire que quand on voit le Réel dans le spatio-temporel de l’essence de l’erreur, ce monde des accidents, on s’aperçoit qu’il n’y a aucune erreur à éliminer ou à réparer !
C’est le schéma animé en haut de page, catéchisme de l’Éveil : voir un point blanc sur un fond noir absolu(2), est déjà l’indice de la VRAI LOI DE SUCCION : Vous et le Soi =
JE-SUIS, dans le sens du SANS COMMENCEMENT NI FIN, SANS NAISSANCE NI MORT.
« Nous décrivons habituellement la Réalité comme sat-chit-ananda [être-conscience-félicité], mais ce n’est pas tout à fait correct. Elle ne peut être vraiment décrite. Nous essayons simplement par cette description de faire comprendre qu’elle n’est ni asat [non-existence] ni jada [sans conscience] et qu’elle est dépourvue de toute souffrance. En réalité, Nous sommes tous sat-chit-ananda, mais Nous pensons être asservis et avoir à subir toutes ses souffrances ».
POURQUOI TOUS CES RÉPARATEURS DU MONDE DU MONDE DES TIQOUNISTES RABBINIQUES ?
« Demandez-vous qui est ignorant, et vous verrez que vous que vous ne l’avez jamais été, que vous avez toujours été sat-chit-ananda. On fait toutes sortes d’ascèses pour devenir ce que l’on est déjà. Tout effort a pour seul but de se défaire de cette idée erronée que l’on est limité [d’où l’invention de l’évolutionnisme] et asservi par les malheurs du samsâra [cycle des naissances et des morts, monde phénoménal des noms-les-formes] ».
Et description de PANique : « L’étincelle du jnâna [connaissance, sagesse, éveil] consume facilement toute la création comme si c’était une montagne de coton. Les millions de mondes, construit sur le faible (ou inexistant) fondement de l’ego [le ”votre ceci, votre cela”, le ”moi je”], s’écroulent quand la bombe atomique du jnana leur tombe dessus.
Tous ces discours sur l’abandon de soi, c’est comme si l’on prenait une pincée de sucre d’un Ganesha en sucre et l’offrait au même Ganesha.
Vous dites offrir votre corps, l’âme et toutes vos possessions à Dieu. Vous appartenaient-ils avant de les offrir ? Au mieux vous pouvez dire : ”J’ai supposé à tort jusqu’à maintenant que tout ce qui T’appartient m’appartenait. Maintenant je comprends que tout est à Toi. Je n’agirai plus comme si c’était à moi” [et VLAN DANS LE BEAUMARCHAIS MARCHAND D’ARMES RÉPUBLICAIN !] ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 22-11-1945, après-midi). Cette connaissance qu’il n’y a rien à part Dieu ou le Soi, que ‘moi’ et ”mien” n’existent pas [ÉCOUTE, TON ÉTAT COMMUNIQUE AVEC TOI, IL N’Y A RIEN D’AUTRE, PAS DE SOCIAL, PAS DE RÉPUBLIQUE, PAS DE GRÉGARISME !!!], et que seul le Soi existe, est jnâna. [Pour qu’il y ait un ”paradis” il faut quelqu’un pour y aller, comme pour le temps qui coule, il faut une personne pour le voir]. Il n’y a donc pas de différence entre la bhakti [dévotion] et le jnâna. La bhakti est la jnâna-mata, la mère du jnâna. (Même entretien du 22-11-1945).
- La lettre I est le premier Nom de Dieu (selon Dante), et le I est la racine celtique de ”nourriture”, donc la Vraie Loi de Succion.
Le Maharshi s’explique sur les Noms de Dieu, toujours dans le même entretien : « Chacun devrait avoir la liberté de prendre son propre chemin, celui seul pour lequel il est fait. Il ne sert à rien de le convertir de force à un autre chemin [c’est pourtant LE PLAN de L’ÉGRÉGORE DU MONOTHÉISME UNILATÉRAL RÉPUBLICAIN PARTICULIÈREMENT ACTIF DANS SON ”VIVRE ENSEMBLE” DE SOCIÉTÉ FOURMILIÈRE, où seule l’oligarchie et ses programmeurs a droit au ‘Je’, au Soi déguisé, masqué]
[…]
Vouloir arrêter une voiture ou la faire changer de direction quand elle roule à toute vitesse peut avoir des conséquences désastreuses [ceci avec l’arrivée de ”l’intelligence artificielle”…] La Brihadârayaka Upanishad déclare que aham (je) est le premier Nom de Dieu(1). La première lettre du sanskrit est a et la dernière, c’est ha. Ainsi aha comprend tout, du début à la fin. Le mot ayam signifie ”ce qui existe”, qui est évident et brille de lui-même. Ayam, âtman, aham, tous désignent la même chose. Dans la Bible aussi, JE-SUIS est le Nom donné à Dieu »
LA LETTRE I = JE-SUIS : ÊTRE.
« Le Soi toujours présent ne nécessite aucun effort pour être réalisé, la Réalisation est déjà là. Il suffit de faire disparaître l’illusion [la persona, le masque] ». (Ramana Maharshi, 80, 3-10-1935).
– Q. : Comment peut-on atteindre la conscience de l’Unité ?
– M. : Étant déjà la conscience de l’Unité, comment voulez-vous l’atteindre ? Votre question contient déjà sa réponse.
(Entretien 122, 1-1-1936).
– M. : La Réalisation est déjà là. L’état libre de toute pensée est le seul état réel. Il n’y a aucune action correspondant à une réalisation. Y a t-il quelqu’un qui ne réalise pas le Soi ? Y a-t-il quelqu’un qui nie sa propre existence ?
Lorsqu’on parle de Réalisation, cela implique l’existence de deux soi : l’un qui réalise, et l’autre qui doit être réalisé. On cherche à réaliser ce qui n’est pas encore réalisé. Une fois que nous admettons notre existence, comment se fait-il que nous ne connaissions pas notre Soi ?
– Q. : À cause de nos pensées, de notre mental.
– M. : Tout à fait. C’est le mental qui empêche et voile notre bonheur. Comment savons-nous que nous existons ? Si vous dites que c’est à cause du monde environnant, alors comment pouvez-vous savoir que vous existiez pendant votre sommeil profond ? [le ”monde environnant”, le SOCIAL……] ».
(Entretien 146, 26-1-1936)
« La Réalisation est déjà là. Il n’y a pas lieu d’essayer de l’atteindre. Car elle n’est pas quelque chose d’extérieur ni de nouveau. Elle est toujours et partout, ici et maintenant ». (Entretien 174, 2-3-1936).
Tout est Ici et Maintenant.
« Une femme porte un collier autour du cou. Oubliant qu’il est à son cou, elle s’imagine qu’elle l’a perdu et se met à le chercher fébrilement. Comme elle ne le trouve pas, elle demande à ses amies de l’aider, jusqu’à ce que l’une d’entre elles lui conseille de porter la main à son cou pour y sentir la présence du collier. Elle se sent alors heureuse d’avoir retrouvé son collier. Quand elle rencontre ensuite ses amies et que celles-ci s’informent du sort de son collier, elle leur dit : « Oui, je l’ai trouvé », comme s’il avait été perdu et ensuite retrouvé. Son bonheur à le retrouver autour de son cou est le même que celui que l’on ressent lorsqu’on retrouve un objet réellement perdu. En fait, le collier n’a jamais été perdu ni retrouvé [le scribe de la page souligne]. Et cependant, la femme fut d’abord triste et puis heureuse. Il en est de même avec la réalisation du Soi. Le Soi est toujours réalisé. La Réalisation est à présent obscurcie. Quand le voile est levé, la personne se sent heureuse en redécouvrant le Soi toujours réalisé. La Réalisation, toujours présente, apparaît comme une nouvelle réalisation [le transitionisme].
Maintenant, que doit-on faire pour dissiper cette ignorance ? Désirez ardemment obtenir la véritable connaissance. Au fur et à mesure que ce désir s’intensifie, la fausse connaissance perd de sa force et disparaît finalement ». (Entretien 490, 4-5-1938).
Alors les tiqounistes rabbiniques et autres ”dirigeants” du Nouvel Ordre Mondial, qui a-t-il à réparer et à organiser, à réglementer,
à transitioner ???
Comme la Réalisation du Soi, la Libération est déjà Ici et Maintenant, dans le Blanc de l’Instant : CROIRE à l’erreur, comme le croient les tiqounistes rabbiniques, et qu’il est possible de l’éliminer, C’EST L’ERREUR MÊME ; voir que l’erreur est vide par essence, c’est l’Éveil, qu’il faudra éliminer aussi, sous peine de tomber comme à ce hui dans le winnerisme augmenté par l’intelligence artificielle nouvelle marotte du Pour-Voir !!!
Notes.
1. Donc comme Dante : le I, l’imprimerie maintiendra le I jusqu’au 18è siècle pour le Je en IE : c’est le JEU (Jeu) divin d’I-venu) : d’ou le mot Dieu (D’I-EU) et le sanskrit Lila (Le I est là), le Jeu divin. Mais si ce I se coagule sur son passé, un faux retournement de la lumière genre ”développement personnel” alors l’artifice est déjà là bien avant l’intelligence artificielle avec les infos ou connaissances temporelles, LE FAUX FEU LE FEU VULGAIRE.
La rectitude originelle de la manifestation, l’O-r-i-gine, le Cercle sans cesse engendré par l’Axe et sa Source, D’I-E-U, est en puissance en lui mais métamorphosé (noms-les-formes) EN MASQUE OU INTERMÉDIAIRE DU JEU PERSONNEL : LA PERSONA.
ET CE JEU EST L’INVERSION DE IL (impersonnel) ou du L (El ou AL) divin.
Pour confirmation, la racine JOC (jocus, jeu, et joker), se trouve dans l’ancêtre de ‘Je’ (JO de EGO). Et puis le passage du JEU au Je ou Jeu se fait par U, forme du GATE GATE(a) ou OUVERTURE : U, eu, de avoir en participe passé (Retournement de la Lumière) ou Retour conscient (ob-t-en-U) à l’unification (U,V) ancestrale, originelle : ÊTRE, depuis le Centre qui est nulle part, le TROU, ou POINT, par l’intermédiaire du TRAIT (du latin trahare : tirer) ; on retrouve le GATE GATE].
2. “ Qu’est-ce qui est toujours ? “ – “ l’espace, l’éternel [Anupâdaka], le sans parents “ – “ Qu’est-ce qui fut toujours ? “ – “ le germe dans la racine “.
“ Qu’est-ce qui, sans cesse, va et vient ? “ – “ le grand Souffle “.
“ Il y a donc trois Éternels ? “ – “ Non, les trois sont un. Ce qui est toujours est un, ce qui fut toujours est un, ce qui est et devient sans cesse est un aussi : et c’est l’Espace “.
« Explique, ô Lanou (disciple). » – « L’Un est un Cercle (Anneau) sans circonférence, car il est partout et n’est nulle part ; l’Un est le Plan sans bornes du Cercle, manifestant un Diamètre pendant les périodes manvantariques seulement ; l’Un est le Point indivisible trouvé nulle part, perçu partout durant ces périodes ; c’est la Verticale et l’Horizontale, le Père et la Mère, le sommet et la base du Père, les deux extrémités de la Mère n’atteignant en réalité nulle part, car l’Un est l’Anneau comme aussi les anneaux qui sont dans cet Anneau. C’est la Lumière dans l’Obscurité et l’Obscurité dans la Lumière : « le Souffle qui est éternel. » Il procède du dehors au-dedans, quand il est partout, et du dedans au dehors quand il n’est nulle part (c’est-à-dire Mâyâ; l’un des centres (b)) (c). Il s’épand et se contracte [exhalation et inhalation]. Quand il s’épand, la Mère se diffuse et s’éparpille ; quand il se contracte, la Mère se retire et se rassemble. Cela produit les périodes d’Evolution et de Dissolution, Manvantara et Pralaya. Le Germe est invisible et ardent : la Racine [le Plan du Cercle] est fraîche mais durant l’Evolution et le Manvantara, son vêtement est froid et rayonnant. Le Souffle chaud est le Père qui dévore la progéniture de l’élément aux nombreuses faces [hétérogène] et laisse ceux qui n’ont qu’une seule face [homogènes]. Le Souffle frais est la Mère qui les conçoit, les forme, les enfante et les reprend dans son sein, pour les reformer à l’Aurore [du jour de Brahmâ, ou Manvantara]. »
(La Doctrine Secrète, H.P. Blavatsky, vol.1, Préface)
Page d’archive préhistorique
Un manuscrit archaïque – assemblage de feuilles de palmier rendues, par quelque procédé inconnu, inaltérables à l’eau, au feu et à l’air – se trouve sous les yeux de l’auteur. Sur la premier page l’on voit un disque blanc immaculé, sur fond noir.
Sur la suivante, il y a un disque semblable, avec un point au centre. L’étudiant sait que le premier représente le Cosmos dans l’Éternité, avant le réveil de l’Énergie encore assoupie, émanation de l’Univers en des systèmes
postérieurs. Le points dans le cercle jusqu’alors immaculé, l’Espace et l’Éternité en
“ repos “, indique l’aurore de la différenciation. C’est le Point dans l’OEuf du Monde, le Germe qu’il contient deviendra l’Univers, le Tout, le Cosmos illimité et périodique, ce Germe étant périodiquement et tour à tour latent et actif.
Le cercle unique est l’Unité divine, dont tout procède, où tout retourne : sa circonférence, symbole forcément limité de par les limites de l’esprit humain, indique le PRÉSENCE abstraite, à jamais inconnaissable, et son plan, l’Âme Universelle, bien que les deux ne fassent qu’un. La surface du disque est blanche et le fond est noir : cela montre clairement que ce plan est la seule connaissance qui soit accessible à l’homme.
(D’après La Doctrine Secrète, H.P. Blavatsky, vol.1, début de la Préface).
a. « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi) du Soûtra du Cœur de la Connaissance transcendante
b. Mâyâ : illusion, pouvoir inhérent au brahman, l’Absolu, par lequel icelui manifeste le monde.
c. Centre veut dire un centre d’énergie ou un foyer cosmique lorsque la prétendue « création » ou formation d’une planète est accomplie par cette force que les Occultistes appellent VIE et les, Savants « énergie », alors le processus a lieu du dedans au dehors, chaque atome, paraît-il, contenant, en lui-même l’énergie créatrice du Souffle divin. Aussi, tandis qu’après un Pralaya Absolu, ou quand le matériel préexistant ne consiste qu’en UN Elément, et que le SOUFFLE « est partout », ce dernier agit du dehors au-dedans, après un Pralaya mineur, tout étant resté en statu quo – à l’état réfrigéré, pour ainsi dire, comme la lune – au premier frisson du Manvantara, la planète ou les planètes commencent leur résurrection à la vie du dedans au dehors. (Note de la Doctrine Secrète, vol.1, de H.P. Blavatsky).
Dans l’entretien 20 du 30-1-1935, Ramana Maharshi dit que la Mâyâ « n’est rien d’autre que la Réalité. Le terme de mâyâ est utilisé pour désigner les manifestations de la Réalité. Par conséquent, la mâyâ n’est rien d’autre que la Réalité ».
« La Création est le fait d’une seule divinité qui se divise en Dieu et Nature (maya ou prakriti). Cette maya est constituée de deux éléments : le para, qui est l’Essence-support, et l’apara, qui comprend les cinq éléments, le mental, l’intellect et l’ego (l’octuple manifestation).
La perfection de l’ego est tout à coup brisée, suscitant un besoin qui donne naissance au désir d’obtenir quelque chose ou de faire quelque chose. Quand ce besoin est satisfait par l’accomplissement de ce désir, l’ego est heureux et la perfection originelle est rétablie. C’est pourquoi on peut dire que le bonheur est notre condition naturelle ou notre nature. Le plaisir et la douleur sont relatifs ; ils tiennent de notre état limité et se développent en fonction des satisfactions des désirs. Si ce développement relatif est stoppé et que l’âme s’immerge dans le brahman – dont la nature est la paix parfaite – cette âme cesse d’éprouver un plaisir relatif temporaire et jouit d’une paix parfaite : la Félicité. Ainsi on peut dire que la réalisation du Soi est Félicité ; c’est le Soi réalisé en tant que l’oeil spirituel sans limites (jnanadrishti) et non pas la clairvoyance ; c’est l’abandon de soi à son plus haut niveau. Tandis que le samsâra (le cycle du monde) est souffrance ». (Ramana Maharshi, entretien 28 du 4-2-1935).