Raspoutine – Dérives religieuses

Partie 1 : Le Pain de l’Âme

La documentation principale sur Grigori Efimovitch Raspoutine provient de l’incontournable livre de Edvard Radzinsky : Raspoutine, l’ultime vérité, JC Lattès éditions ; dont l’auteur eut à sa disposition la formidable source de documents inédits, acquis dans une société de vente aux enchères par son ami : Mstislav Rostropovitch. Merci à eux.

« Avant de devenir sage, il faut avoir été longtemps libre ». Pierre Waldeck-Rousseau.

Cette citation est à double sens, et s’attache aussi aux dérivent religieuses, philosophiques, et technologiques. La Trinité de la connaissance n’échappe pas aux cycles et peut chuter à tous moments. Ainsi les sectes peuvent être bonnes ou mauvaises, tout comme les sociétés cachées comme les Francs-maçons (toutes les loges ou branches ne sont pas pourris).
Pour comprendre Raspoutine, il faut un peu voir le côté double, comme dans tout, de la foi en Russie : l’exotérique et l’ésotérique (le vulgaire et le caché). Raspoutine se rattache bien-sûr au côté ésotérique. Il fréquenta la secte des Khlysty, qui par la transe des Adeptes tournant sur eux-mêmes rappelle les Derviches tourneurs. Pour faire bien on différencie, secte et ordre ! Et l’un et l’autre ont a voir avec l’aspect religieux.

Défier le Péché

La fleur de Lotus pousse sur le fumier : de la putréfaction-renonciation alchimique naîtra la blancheur de la pureté et ensuite le rouge de la naissance des transformations.
Un ascétisme (pénitence pour la perfection) le plus extrême, « à la mode russe », passait par la domination des sens grâce à une débauche sans limites !

Ne vivons-nous pas une époque semblable à celle de la secte de Raspoutine : les Khlysty (flagellants), prônant : « défier le pécher », car chez le croyant du style monothéiste chrétien, le péché devait être toujours suivi d’une grande souffrance, puis d’un profond repenti. Rappelez-vous la précédente page sur Raspoutine, où celui-ci est battu pour avoir volé son voisin, et il en découvre « la joie de la souffrance, de l’humiliation, de l’outrage », (penser au sens du mot Slave, sens aussi de la symbolique des souffrances des Bateliers de la Volga qu’à si bien traduit le peintre Ilya Répine).

La rédemption par le péché n’est pas comparable à la méthode naturel homéopathique : le mal par le mal ou principe de similitude ou analogie est déjà énoncé par Hippocrate, mais remonte à la nuit des temps. Seulement le principe Homéopathique consiste à donner au malade, à dose infinitésimale la substance qui, prise chez un homme sain à doses fortes, produit des symptômes semblables à ceux observés sur le malade. Cependant dans le cas de la secte des Khlysty, la doctrine klyst : le grand péché ou délire sexuel suivit du grand repentir ; péché, repentir, purification sont tout de même une « trinité alchimique » purificatrice. Et par rapport à l’Homéopathie, seul le fait de soutenir la fièvre pour provoquer une élimination des toxines peu fait penser à cette médecine.
L’adversaire est important, il entre partout, tout comme tout symbole est double : Yin et Yang. Ainsi combattre le mal par le mal et « naviguer » et jongler avec la dualité est somme-toute une opération d’ingénieur électricien de haut niveau, ou de spécialiste des ondes, car ce n’est pas du tout évident ! Cette dualité éternelle est exprimé sur le bâton magique que tient le dieu Ptah, le haut du bâton est surmonté d’une tête sethienne, et d’un lien et d’une plume (pour l’aspect directe).

Délivrer du matérialisme, de la chair et de son pêché, remonte au temps où on brulait sur un bûcher les sorcières et sorciers pour les purifier. C’est peut-être en partant de cette conception de délivrance qu’une secte s’est créée : les Skoptsy (les castrats).

Cette ordre caché ou secte pratiquait le « baptême du feu » par la castration ! Mais plus que le bûcher purificateur ces croyants se basaient aussi sur l’Évangile de Mathieu : 19 – 12 : Il y a en effet des eunuques qui le sont devenus par l’action des hommes, et il y a des eunuques qui se sont eux-mêmes rendus tels à cause du Royaume des Cieux. Qui peut comprendre, qu’il comprenne ». Ainsi les horribles mutilations des Skoptsy les préparaient selon eux à la vie éternelle.
Donc selon le Yin et le Yang, la Russie religieuse secrète fonctionnait en parallèle avec le Russie religieuse officielle. Mais en particulier, et peut-être à cause de leurs ancêtre Scythes, lesquels ne devaient pas être des tendres, selon ce qu’en transmet dans sa musique Prokofiev, justement dans l’œuvre qu’il leur a consacré.

En Russie les églises orthodoxes sont souvent construites sur d’anciens lieux de cultes païens. La vénération et la déification païenne de la Nature demeure dans l’âme de la Russie.
En Russie au début du 17è siècle eut lieu une période troublé (1585-1613), et les réfugiés créèrent une sorte de far West dans les forêts profondes. Quelques décennies plus tard, ces réfugiés sortirent de leur Far West et entre temps une réforme de l’Église eut lieu. En particulier désormais il fallait se signer avec trois doigts au lieu de deux ! Bien-sûr ce changement provoqua un bain de sang et Satan entra dans la ronde. L’Église châtia les vieux croyants : prison, exécutions, suicides par le feu, etc. Les vieux croyants se réfugient donc dans les forêts inaccessibles aux autorités, aux alentours du bassin de la Volga. Si bien que pendant les trois siècles que dura la dynastie des Romanov (1613-1917), en Sibérie exista le Yin et le Yang, une Église non officielle (Église du peuple) et une officielle, presque aussi puissante l’une que l’autre.
A la fin du 19è siècle, l’Église officielle était fortement affaiblit et n’était plus d’aucun secours en cas de grave catastrophe. Avec la montée du nihilisme et des désordres sociaux, le peuple ne faisait plus confiance aux institutions ni au Tsar, le « Petit Père des peuples » (à ne pas confondre avec Staline). Les gens déboussolés cherchaient des nouveaux guides, ils partaient vers des ermitages perdus dans des forêts profondes, trouver les starets pour confier leurs problèmes, en attendant un regain d’espoir trompeur déclenché par la Révolution.

Raspoutine à travers la secte des Khlysty essayait son approche vers Dieu. Ce fut là qu’il apprit un bout du mysticisme. Ce fut là aussi qu’il apprit l’art de guérir par des formules magiques mêlées de prières chrétiennes. Il prit conscience de sa force, et une imposition de ses mains nerveuses suffisait pour que les maladies s’envolent.
Comme alors son entré dans le monde : celui de Saint-Pétersbourg. L’évêque Théophane de Poltava, devant la commission d’enquête au moment de la Révolution expliqua que Grigori Efimovitch Raspoutine est arrivé pour la première fois à Saint-Pétersbourg au moment de la guerre russo-japonaise (1904-1905). Cette guerre fut le « virus » définitif qui devait mettre fin au régime tsariste quelques saisons après, et précipiter la Sainte Russie vers un nouvel Atlantide (expression de Edvard Radzinsky) qui dura quatre ans, sans compter les prolongements…

A cette période la notoriété de Raspoutine dépassait les limites de la Sibérie. Il avait déjà de nombreuses admiratrices à Kazan. C’est au court de ses si nombreuses pérégrinations que Raspoutine revenait accompagné de deux ou trois femmes habillées « comme des religieuses » ; ses disciples étaient essentiellement féminins ! Deux femmes lui servirent de « domestiques » : Dounia et Katia Petchorkine (tante et nièce).

RAPPEL IMPORTANT : le servage n’a pas toujours existé en Russie, il date d’Ivan le Terrible (1530-1584). Ce qui veut dire qu’AVANT, les paysans possédaient des terres et pouvaient vivre en autarcie, ce que sous tend furtivement l’atmosphère de quelques scènes du Alexandre Nevsky de Serge Eisenstein, où sous le courage du Prince Alexandre Nevsky, délivré de l’envahisseur Teuton il semble régner une liberté dans tout le peuple, liberté peut-être feinte à cause de la propagande démoniaque et hyper développée du stalinisme.

À suivre…

M.R.

Publié dans RUSSIE | Marqué avec , , , | Commentaires fermés sur Raspoutine – Dérives religieuses

Raspoutine – Le Pain pour l’Âme

Les sources ci-dessous sur la vie de Grigori Efimovitch Raspoutine proviennent de l’incontournable livre de Edvard Radzinsky : Raspoutine, l’ultime vérité, JC Lattès éditions; dont l’auteur eut à sa disposition la formidable source de documents inédits, acquis dans une société de vente aux enchères par son ami : Mstislav Rostropovitch. Merci à eux.

Grichka le Sot
Né un 10 janvier 1869 dans une famille de paysans, Grigori Raspoutine s’interroge très jeune sur le sens de la vie, se pose plein de questions, et de manière des plus simpliste, ce qui en fait une force : l’existence bornée des paysans, travail du matin au soir, tout juste interrompu par les beuveries, étais-ce cela la vie ? Sinon, c’était quoi ? Comme il ne trouve pas encore de réponse, il fait comme ses frères paysans : il boit de l’alcool. Son père buvait, et comme lui, Grigori était ivre en permanence. A cause de ses interrogations sur le sens de la vie et l’exutoire de sa débauche, et des bagarres et de l’alcool, on l’appela : Grichka le Sot.
Dès sa jeunesse il recèle en lui une vigueur physique hors du commun.

Le Pain pour l’Âme
C’est au cours de l’une de ses rapines que Grichka le Sot deviendra Grigori Efimovitch Raspoutine. Comme quoi les desseins de Dieu sont impénétrables et souvent se situent dans des situations les plus invraisemblables.
En volant des piquets de bois chez un voisin, il reçut une tripotée qui lui mis le visage en sang. Ces coups avaient transformé Grichka en Grigori : encore adolescent à ce moment là, il avait éprouvé une joie étrange, peut-être une mini illumination provoqué par « la joie de la souffrance », ne pas confondre tout de même avec du masochisme, mais plutôt avec la souffrance transmise par le côté chrétien de la rédemption. Peut-être justement que Grigori à ce moment là voulu racheter sa vie en perdition et qu’il avait tout de même plus ou moins conscience de ses qualités humaines et de Maât (déesse égyptienne de l’ordre moral et de la justice, et comme elle est représentée par une plume sur la tête, elle symbolise avant tout toute chose directe, instantanée).
L’adolescent roué de coups avait éprouvé « la joie de l’humiliation », la « joie de la souffrance, de l’outrage » (cela aussi est typiquement russe, renforcé par le symbolisme du mot Slave),

Le Strannik, le Pèlerin vagabond
Il vint le temps où Grigori se maria avec Prascovia Fiodorovna, de deux ans son aînée. Elle mit au monde trois garçons et deux filles. Vers cette époque Grigori avait alors 28 ans (d’après des recensements), et sa métamorphose en Grigori était quasiment terminée, son psychisme était entièrement tourné vers Jésus de Nazareth (Christ) : pendant que sa femme s’occupait des dures et pénibles tâches du foyer, il commença des visites de lieux saints. Comme l’écrit lui-même Grigori, je transcris que symboliquement il passait du matérialisme au spirituel (pour retomber plus tard dans le matérialisme, par phases, avec l’affaire de son pouvoir au sein de l’entourage de Nicolas II).
Le catalyseur qui fit de Grigori un mystique vint lorsque il transporta dans sa carriole un étudiant en théologie. Là encore, étrangement, les impénétrables desseins de Dieu !…
Bref au bout d’un temps de discussion avec le jeune étudiant, celui-ci lui lance : « Va, et cherche ton salut ». Dans son village, à l’inverse du jeune étudiant, le prêtre était un parfait ignorant, si bien que Grigori fut obligé de partir sur les routes à la recherche « de la connaissance ».

Les Élémentals, sublimation du paganisme
Voici ce que je considère essentiel de toute la courte vie de Grigori Efimovitch Raspoutine, parce cela me touche.
Grigori se rendit à pieds aux monastères proches de son village, à Tioumen et Tobolsk.

Grigori écrivit dans un livre portant le titre vie : « J’avais devant les yeux l’image du sauveur lui-même en marchant le long de la rive de la Toura… La Nature m’a appris à aimer Dieu et à parler avec lui ». Ce culte païen et instinctif de la Nature devait tenir une place importante dans ses enseignements. Car pour Grigori, Dieu vivait dans les arbres, résonnait dans les chants des oiseaux, et depuis chaque brin d’herbe observait le passant.

Dans son village on tarde à s’apercevoir de la transformation de Grigori, et on se moque de lui selon la formule attachée à la vérité : elle est ridiculisée, elle subit une grande opposition, puis on l’accepte comme une évidence !

Jusqu’aux « temps modernes », dans la vie russe chaque paysans accomplissait un pèlerinage à pieds dans des lieux saints : monastères où se situaient des reliques et des icônes célèbres. Les nobles faisaient de même, mais à cheval ou en carriole !
Pendant ses pérégrinations dans les paysages infinis de la Russie, Grigori mendiait son gite et son couvert de village en village, d’église en église et de monastère en monastère.
Les paysans considéraient comme un devoir sacré d’héberger ces pèlerins, ces Strannik ; ils voyaient en eux les derniers vestiges de la Sainte Russie.
Comme dans les récits du temps des Taoïstes comme par exemple, Tchouang-tseu : aussi en Russie sur une route déserte le pèlerin se faisait attaqué par des brigands. Dans son livre Vie, Grigori raconte exactement comme Tchouang-tseu ce qu’il lançait aux brigands : « Cela n’est pas à moi, c’est à Dieu… Prenez ce que j’ai, je vous le donne de bonne grâce ».
Comme notre monde est double (Yin et Yang), Grigori rencontre bien-sûr le Grand Administrateur (Satan).

Après la Révolution de 1917, on retira de toutes les bibliothèques les œuvres publiées de Raspoutine, et elles furent placées sous dépôt. Selon Edvard Radzinsky, aucune traduction ne pourrait rendre le charme, le merveilleux naïf exprimé en un russe ancien, qui en lecture et raconté par Raspoutine, devait fortement charmer son auditoire.

Dualité et salissures
Cette DUALITÉ se retrouve partout en notre monde, et elle s’attache beaucoup à la sphère Raspoutine, surtout pour en parler, mais aussi pour le salir. Ainsi, tantôt si on croit en lui et tantôt si on en voit un adversaire, on rapporte que Raspoutine était soit grand, soit petit ; bien soigné, ou sale et négligé ; qu’il avait de belles dents blanches toutes intactes, ou que sa bouche ne renvoyait que mauvaise haleine dégagée par des dents pourris ; etc. C’est toujours le « Faut-il le croire pour le voir ou le voir pour le croire ?? ».

Typiquement russe : les valeurs inversées (comme la religion de Staline)
En mars 1917, au moment du déclenchement de la Révolution en février et pendant le gouvernement provisoire de Kerenski, les ennemis politique, ceux qui autrefois avaient présidé à la plus ou moins bonne marche de la société russe, se retrouvaient en prison : Boris Stürmer et Golytsine, Alexandre Protopopov, Beletski, etc. La plus haute société russe se retrouvait dans les geôles humides de la forteresse Pierre et Paul.

Dès le mois de mars 1917 une section appelée : section 13 (symbole hautement porteur !), fut chargée d’enquêter sur « les forces obscures », donc avant tout sur les affaires de Raspoutine et de la famille du Tsar.
Les choses s’inversèrent à nouveaux quand le coup d’État d’octobre 1917 amenèrent au pouvoir le juif bolcheviks, mettant ainsi fin au gouvernement de Kerenski, et envoyant du même coup les gens de pouvoir rejoindre dans les geôles de la forteresse Pierre et Paul, ceux qu’ils avaient envoyé en mars ! Là encore c’est tellement grotesque que cela en est typiquement russe !

Première salissure
Ce fut aussi la fin de la section 13 et le début de mensonges et de la propagande, surement sioniste comme ils savent le faire (Poalei Zion), propagande destinée à salir le Tsar, sa famille, la Russie tsariste, et bien-sûr Raspoutine.
Ainsi les bolcheviks tente de caricaturer et donc d’accentuer l’état de dégénérescence dans lequel se trouvait le pouvoir tsariste, guidé par Raspoutine, « paysan inculte et débauché ». Un non sens et une charge abjecte, quand on lit des récits sur les comportements d’un grand nombre de responsables bolcheviks.

Deuxième salissure
Un des principaux juges d’instruction de la section 13 l’avait quitté violemment, en invoquant des tentatives de le faire aller uniquement dans le sens du pouvoir politique du moment !

Troisième salissure
Propagande et fabrication d’un faux journal de Raspoutine « écrit de sa main », voir « écrit sous sa dictée ». Il était question de Raspoutine à Nicolas II : « Comment comptes-tu éduquer le moujik russe ? À travers son cul ? Tu veux lui botter le cul pour que la rage lui remonte à la tête ? ». Là encore on voit que plus c’est gros et vulgaire plus ça peut passer dans l’opinion !

Quatrième salissure
L’éditeur des procès-verbaux de la Commission extraordinaire (dont la section 13), et le célèbre écrivain Alexis Tolstoï, celui q’on appelait à Moscou : le Comte rouge, et qui collaborait activement avec les bolcheviks juifs, publièrent en 1927 pour le dixième anniversaire de la Révolution bolchevik un « journal intime » de Raspoutine !
Vers 1930, avec le temps et les difficultés provoquées par les bolcheviks, le tsarisme intéressait peu de monde.

Raspoutine fut une des personnalités les plus surveillé de la Russie. L’ancêtre du FSB notait ses moindres faits et gestes, et imaginez que la puce RFID exista à l’époque !

Cinquième salissure
Vers les années 1990, quelques archives sortirent de l’oublie. On découvrit l’appartenance de Raspoutine à la secte des Khlysty (flagellants), que l’on croyait disparu, ainsi que la tentative d’assassinat de Raspoutine. Mais cette nouvelle poussée d’intérêt pour Raspoutine se basait sur le fait que les rapports de la lointaine Commission exraordinaire étaient sous la coupe des ennemis de Raspoutine, et qu’en plus ils ne montraient que de très nombreuses incohérences. Ainsi vers 1990 Raspoutine passait de l’autre côté du miroir : il devenait fréquentable, voir presque un Saint. Toujours le passage du mouvement duel : Nicolas II le sanglant est devenu un martyr ; Léline le divin devint Lénine le sanguinaire ; Staline le « Petit Père des peuples » est devenu un horrible tyran, etc. La liste est longue.
Selon une auteur, ce furent les francs-maçons qui firent mousser le mythe Raspoutine, afin de salir la Russie, afin de déboulonner le nom « Sainte Russie ». Mais autour de la période révolutionnaire, les nationalistes accusèrent Raspoutine d’être un agent des francs-maçons. Et à travers lui s’étaient les forces obscures de la franc-maçonnerie qui tentaient de fléchir la politique du Tsar. Cela ne vous rappelle pas notre époque ? Raspoutine fut aussi accusé d’être « un crétin enjuivé entouré de secrétaires juifs ». Pour un autre auteur le meurtre de Raspoutine fut rituel, et ordonné par des Juifs au sein de la franc-maçonnerie. Là encore on se croirait en 2010 !

Famille Youssoupoff
Vieille famille descendant de la Horde d’or, des gouverneurs tatars passés au service des tsars de la région de Moscou (Moscovie). Cette famille est devenu de richissimes propriétaires fonciers. La Prince Félix Youssoupoff, futur assassin de Raspoutine, possédait des milliers d’hectares de terres. Au 19è sicèle, cette famille figurait parmi les plus riches industriels de la Russie. En 1914, leurs revenus annuels atteignaient un million et demi de roubles-Or…

Ensuite de célèbre palais Youssoupof renfermait des secrets… comme tout ce qui entoure le fric ! Après la Révolution, les bolcheviks découvrirent un cadavre caché et dans un mur ! et en 1925 on trouva caché dans un mur sous un escalier un coffre renfermant une « caverne d’Ali-baba » : bijoux de familles, argenterie, diamants, documents de famille, etc.

À suivre…

M.R.

Pour ce qui concerne la puissance de l’Esprit, voir cette vidéo.

Publié dans Les News, RUSSIE | Marqué avec | Commentaires fermés sur Raspoutine – Le Pain pour l’Âme

Pointe, Jarre, Chicot

Pointe, Jarre, Chicot, le RIEN, l’I-NUTILE.
Tous des FONTAINES DE JOUVENCE (aucune limite :
son contenu est BREUVAGE d’IMMORTALITÉ : amrita).
Jarre ou Pointe = le DRAGON-GARDIEN (en Dehors(1) les choses ne sont pas gardées, et Jarre = aussi Coffre-Cellier : voir plus bas le cas de l’enfant mort dans la tombe est la Jarre.

LA JARRE-DIV-BOUTEILLE UNIVERSELLE : LA TR-INQ : LA LOI DE SUCCION (à distinguer de l’actuelle loi du succion vulgaire, la DESTINÉE FUNESTE du consommateur soumis aux marchands-marchandises des usines à salariés, les solde-ats du capitalisme, avec leurs GRANDS PRÊTRES RÉPUBLICAINS : les médias).

L’EAU PRIMORDIALE A LE GOÛT DU VIN (et non du ”pinard”, celui de la masse, des soudards [à la solde ou salariés], celui de la m(a)esse des consommateurs de la république-être-suprême(2))

La Jarre-Pointe est universelle : chez les populations montagnardes du Viêt-nam, la Jarre contenant de la bière de riz est la COÏNCIDENTIA OPPOSITORUM(3) la COMMUNION à l’identique de la CÈNE. (mais pas celle du monothéisme unilatéral républicain représentée aux jeux olympiques de Paris 2024). Les Anciens Chinois y enfermaient aussi du vin, mais avant tout la Jarre était, comme pour les Anciens Égyptiens, « LA VACHE DU CIEL » : une image du Ciel, les énergies Yang, et la Jarre fendue laissait s’échapper la foudre par les fissures, comme les POINTES du Ciel d’Orages.
RAPPEL : c’est dans une Jarre et non dans un tonneau (ancêtre de la bouteille en verre transparent), que le sage Diogène avait décidé de vivre. En Crète, les enfants morts étaient ramenés à l’attitude fœtale et enfermés dans une Jarre. Jarres symbolisant la MATRICE, l’ÉTERNELLE RETOUR, LA RÉALISATION DU Soi.

Concernant le CHICOT, il est comme le Soi, le Seigneur, le BINDU, le ”Point sur le I” du ”Un Point c’est Tout”. Le Point du X de la CROISEL et du ’N’EST PAS X’(4).
Le X de la TOUPIE, l’Axe du I en pivot très aigu (telle Isis , surnommée ”la Chaise” quelle porte sur sa tête, évidemment pas une chaise classique à quatre pieds, mais à un unique pied, comme le tabouret (étymologie de l’ancien français de 1525 : pelote à aiguille, de ”tambour”, à cause de la forme circulaire de ce siège), tabouret à un pivot s’enfonçant dans la terre et encore utilisé au 19è siècle par les montagnards Auvergnats au moment où ils trayaient leurs vaches. C’est donc le T, ”SAMEK”, signifiant escabeau… POUR ABOUTIR À L’AURORE, LA POINTE DU JOUR, l’Or Rose du POMMIER du TOUT EST POSSIBLE……. Si on connaît son SEIGNEUR ou son DRAGON(a) : IDENTIQUE AU ”SANG DE L’ALLIANCE” OU LA COÏNCIDENTIA OPPOSITORUM(3), évidemment aussi le symbole du MERCURE de l’Alchimie (des deux Dragons Solve-Coagule) et en rapport AVEC L’OR ROSE DE LA POINT DU JOUR DE LA POMME DU JARDIN DES HESPÉRIDES ; on peut alors CROQUER LES POMMES SANS CRAINTE DE TOMBER DANS L’ADAMISME D’ADAM-ÈVE et le faire/fer de mise en valeur du temps et du capitalisme et de ses marchandises.
Le CHICOT, LA POINTE OU CHAISE D’ISIS sera le FOYER, LE CENTRUM CENTRI, L’ACCORD ABSOLU ENTRE LA MATIÈRE-CORPS SOUS ABSOLUE DISPARITION DE LA RACINE DU MAL(2), LE ”VIEIL ADAM” sera alors comme mort, L’AUBE DE L’OR ROSE SERA ALORS RÉELLE, L’HUMAIN NOUVEAU RETROUVERA SON ORIGINE, SES NOUVEAUX CIEUX ET NOUVELLE TERRE.

La Pointe, le Chicot, le Chic et Chiche est encore le OM sacré de l’Inde : le Germe à l’intérieur de la Jarre ou du Vase. Le OM ou Saint Chaos, parce que rigoureusement informel, non-conventionnel des noms-les-formes, et donc au-delà des possessives et catastrophiques opinions qui conduisent aux guerres sans fin et qui ont toujours faim.

JARRE : I-dub en sumérien (grande jarre à huile ou à graisse)

Concernant le Soi, le Seigneur(a), en sumérien il peut se nommer dans le signe déterminatif MU :
– nom, mot, année, ligne sur une tablette d’argile, témoignage, nommer, parler.
– MÛ : pousser, bourgeonner, apparaître.
– MÛ-MÛ : renaître sans cesse.
– MÛ : moudre du grain, hacher.

MU = LE X DU ’N’EST PAS X’ : pointer, désigner, DE FAÇON NEUTRE, SANS OPINION-POSSESSION CAR DANS L’INSTANT, SPONTANÉ, SANS CALCUL OU SANS RÉSISTANCE-CHAUFFERIE.
Le ”N’EST PAS X’ en sumérien pourrait se traduire : Mu-a-da-lam, qui n’est loin de ”Maintenant” (la main-tenant…), et a-da-lam n’est pas loin non plus de ”Adam”, autre ”forme” du « Un Point c’est Tout «.

L’éternel Retour.
Le Seigneur-Christ ou le LA du TOUT.

POINT, INSTANT (a-da-al en sumérien), PIVOT (a-sa-ga).
La perfection suprême semble imparfaite,
Son action n’a pas de cesse [et fait la source du business surtout de la paroisse des metteurs en scène du temps dans leurs industries marchandises périssables, et qui ont toujours plus faim de fin de la faim en compagnie de leur régime républicain] ;
La plénitude suprême semble vide,
Son action n’a pas de limite [et c’est le ”Zéro indien”, le Bindu].

La droiture suprême paraît sinueuse,
L’habilité suprême paraît maladroite [scolaire, conventionnelle].
L’éloquence suprême parait bégayante [scolaire et creuse…].

Le mouvement triomphe du froid [le frottement-chaleur].
Le repos triomphe de la chaleur [et de la mise en valeur du temps].

Pureté et quiétude sont normes du monde.
(Tao-tö king, Verset 45, traduction : Liou Kia-hway)

Notes.
1. La stratégie des 2 W, Washingtonisme, Westminsterisme, les Protestants ces ”bénis-bouffe-tout” N’EST PAS LA PAIX MAIS LA DIVISION SANS FIN QUI A TOUJOURS FAIM AFIN DE PRATIQUER SA LOI DE SUCCION VULGAIRE :
Pour piller et posséder les territoires des Amérindiens, il leur fallait morceler les territoires en attribuant ”gracieusement” des parcelles de terre individuelles dans la mode du ”Votre député, votre santé, votre sécurité, votre boulanger, votre ceci, votre cela”, pour pouvoir ensuite MIEUX CONTRÔLER, OU RACHETER la parcelle à l’Indien. Donc la tactique destinée à détruire le MOI-COLLECTIF de la Tribu et de sa terre natale et de sa culture. C’est le principe de la DÉMOCRASSE-I, ou PRINCIPE DU NOUVEL ORDRE MONDIAL, L’INFECTION DU MONOTHÉISME UNILATÉRAL RÉPUBLICAIN à pensée normalisée en ”vivre ensemble” LA FAUSSE COMMUNION (surtout amplifiée par les industries informatiques du capitalisme et leurs ”réseaux sociaux”).

La Démocrasse-I ou principe du Nouvel Ordre mondial républicain et son transitionnisme repose sur l’âge du fer/faire (L.C.F.R. Luci-fer/faire) en DUALITÉ ÉLUS-PROFANES : les élus n’existent que par les profanes, mais les élus peuvent tout se permettre (ils fabriquent des lois), cependant ils sont naturellement dépendant des profanes contre lesquels tout est permis.
La religion des élus conduit à la tyrannie des hommes de la ”raison” ou du mental, et la religion des hommes du profane conduit à la tyrannie des imbéciles. Ainsi le monothéisme unilatéral républicain est a éviter, mais la première mouture de ce monothéisme républicain par ”suffrage ‘universel’” est encore la moins dangereuse, car elle ne sert strictement à rien, c’est d’ailleurs pourquoi elle est qualifiée de ”suffrage universel” ; si elle était efficace, elle serait nommée ”suffrage général” (pour harmoniser le quantitatif, ce qui n’est que du corps-matière, de la terre), car l’”Universel” ne peut qu’être du Soi, et introduire le mot ”universel” à la participation du régime étatique républicain en fait nécessairement par ce fait UNE OPINION-RELIGION (la ”République universelle”).

Les 2 W, Washingtonisme, Westminsterisme, se comportent pareillement à leurs lointains ancêtres qui décidèrent de METTRE EN VALEUR LE TEMPS EN IMPOSANT LA LOI DE SUCCION DANS UN UNIQUE SENS : ON NE POUVAIT PLUS RECULER, L’ÂGE D’OR DEVENAIT L’ÂGE DÉVORANT DU FER ET FAIRE, le Moi-Collectif allait se transformer en un unique MOI-INDIVIDUEL caricaturé récemment en ”Moi-Collectif” par le ”Vivre ensemble” du monothéisme unilatéral républicain et de son artillerie normative du réchauffisme et autre flèche du temps VISANT UNIQUEMENT LE CORPS (réchauffisme et covidisme [ou autres ”virus” s’attaquant au corps] étant les deux mamelles du SATAM ou GRAND ARCHITECTE DE SA TRANSITION(b)).

2. LA VALEUR D’ÉCHANGE ENTRE DEDANS ET DEHORS et RESTE ET MANQUE DE LA SOUMISSION AUX MARCHANDISES.
– Quelle est donc la racine du mal ?
– La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
– La saisie de quoi ?
– La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme ; le connaisseur, la connaissance et le connu. ”Les triades ne sont que des apparences dans le temps et l’espace, tandis que la Réalité s’étend au-delà et derrière elles. Elles sont comme un mirage qui cache la Réalité. Elles proviennent de l’illusion [elle proviennent du ”Comme si”]” (Ramana Maharshi, entr. 28, 4-2-1935) ; jusqu’à la gloutonnerie spirituelle].
– Comment arrêter cette saisie ?
– En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
– Qu’est-ce que l’introuvable ?
– La fin du dualisme.
– Qu’est-ce que le dualisme ?
– La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
L’INTROUVABLE DONC L’INNOMMABLE, LE TERRORISTE, L’EXCRÉMENT COMME DIEU SONT CACHÉS.

Ils sont introuvables pour la raison naturelle que Nous sommes l’Univers et que la racine du mal fait SORTIR de l’Univers comme pour l’examiner et POUR-VOIR comment il fonctionne : ON SORT DU TROU POUR EXAMINER LE TROU, et comme dans un Trou il
n’y a rien d’autre que le Trou : pas de Trou à voir.
POUR-VOIR OU POUVOIR SIGNIFIERA ALORS : D’É-couvrir : augmentation de l’ego par l’opinion ou le recouvrement de toutes choses par le MASQUE, LE RIDEAU DE SON EGO, CE SERA LA CHUTE :
SORTIR, DEHORS, SAISIR… ET TENTER D’AMÉLIORER LA CONDITION HUMAINE…

3. LE TRAIT D’UNION, LE ”SANG DE L’ALLIANCE” OU LA COÏNCIDENTIA OPPOSITORUM (Union des Contraires, TELLE LA TRINQ) et autre nom de la Réalisation du Soi ou de la non-dualité, la seule issue possible, aussi bien au spiritualisme dialectique qu’au matérialisme dialectique. Non plus la triade à la Hegel : thèse-antithèse-synthèse, qui n’est qu’une construction mentale en chaine sans fin de causes et d’effets :

« La seule chose permanente est la Réalité ; et cela est le Soi. Vous dites : « Je suis », « Je suis en train de marcher », « Je suis en train de parler, de travailler, etc. ». Ajoutez un trait d’union à « Je suis » chaque fois, et cela devient « JE-SUIS ». Cela est la Réalité permanente et fondamentale. Cette vérité fut enseignée par Dieu à Moïse quand Il lui dit « Je suis ce JE-SUIS ». « Sois tranquille et sache que JE-SUIS Dieu ». Donc « JE-SUIS » est Dieu.
Vous savez que vous êtes. Vous ne pouvez nier votre existence à aucun moment. Car pour nier votre existence, il faut que vous existiez. C’est cela (la pure Existence) que l’on entend par un mental tranquille. Le mental est la faculté d’extériorisation de l’individu. S’il est tourné vers l’intérieur, il devient peu à peu tranquille. C’est alors que seul prévaut le « JE-SUIS ». « JE-SUIS » est toute la Vérité ». (Ramana Maharshi, entretien 503 du 17-8-1938).

4. ”Dans la question ”Qui suis-je ?”, le ‘je’ désigne l’ego. En essayant de suivre sa trace et de trouver ainsi sa source, on s’aperçoit qu’il n’a pas d’existence séparée mais qu’il se fond dans le Vrai ‘Je’”.
”Quelque soit la voie que vous suivez, vous devez vous perdre en l’UN. L’abandon [Putréfaction, Renoncement] n’est complet que si vous arrivez au stade où vous pouvez dire : ”Tu es Tout” et ”Que ta Volonté soit faite”.

”Dans la Réalité il n’y a ni dvaita [dualité] ni advaita [non-dualité], mais CELA qui est, EST.
L’abandon de soi paraît facile parce que les gens s’imaginent que, s’ils prononcent simplement les mots ”Je m’abandonne” et remettent leur fardeau au Seigneur, ils sont libres et peuvent faire ce qu’ils veulent [façon ”libéralisme” du protestantisme anglo-américain : le self].
Mais en réalité, une fois que vous vous êtes abandonné, vous ne pouvez avoir ni préférences ni aversions [donc délivré de l’opinion]. Votre volonté doit disparaître, laissant la place à celle du Seigneur (a).
Cette mort de l’ego n’est pas différente du jnâna [celui qui a réalisé le Soi].
Ainsi, quelque soit la voie que vous empruntez, vous devez arriver au jnâna, à l’Unité”.
(2-1-1946).

C’est-à-dire que le ”arriver au jnâna” ne veut pas dire être en possession de quoi que ce soit ou en possession de quelque réalité de Libéré vivant dans l’Éveil insurpassable, authentique et parfait.
Le ”vous devez arriver au jnâna” signifie que dans cet état on ne peut concevoir la moindre réalité.
En conséquence, on ne fait, éventuellement, que de parler d’Éveil insurpassable, authentique et parfait.
Cela correspond au Thème de la Carotte, ici la SUPER CAROTTE, qui n’est évidemment pas une SUPER CAROTTE, c’est pourquoi elle peut être ici l’objet de sa mention.

SEUIL, PASSAGE : QUADRATURE ou TRANSPARENCE du Circulus et aussi définition de l’ÉVEIL INSURPASSABLE, AUTHENTIQUE ET PARFAIT.
Si bien que le Fruit de la Simplicité unique qu’on appelle ”Fruit de la Simplicité unique” (I), le Réalisé vivant dit que le Fruit de la Simplicité unique (II) N’EST PAS le Fruit de la Simplicité unique (III) ; et c’est bien pourquoi on l’appelle ”Fruit de la Simplicité unique” (IV).

Le Libéré Vivant ou Réalisé Vivant est comparé au reflet dans un miroir sans tâche [miroir clair ou sans tain] dans un autre miroir semblable. « Que peut-on trouver dans un tel reflet ? Le pur akasha [éther, ou Lumière de la Conscience]. De même, la Félicité reflétée du jnâni [Sage, Bienheureux] représente la véritable Félicité (ânanda).
Ce ne sont là que des mots. Il suffit que la personne devienne antamukti (tournée vers l’intérieur). Les shâstra [écritures sacrées] ne présentent pas d’intérêt pour ceux dont le mental est tournée vers l’intérieur. Ils sont destinés aux autres ». (Ramana Maharshi, entretien 513 du 16-9-1938).
MIROIR SANS TAIN = le SOIS TRANQUILLE ET SACHE QUE JE SUIS DIEU : « La seule chose permanente est la Réalité ; et cela est le Soi. Suite sur l’entretien 503 cité plus haut. Oeil du cyclone ou FLÉAU …. Le Centre est nulle part.

a. CON-NAÎTRE le Soi = CON-NAÎTRE SON SEIGNEUR CON-NAÎTRE SONT GARDIEN-DRAGON (en tant que Dragonnier).

Dans un ensemble d’hymnes dédiés à Shiva et composés par le saint-poète Manikkâvâchakar, cité par Ramana Maharshi le 8-9-1947, à propos du samâdhi, il est question du Seigneur ou Soi :
« Oh, mon Seigneur ! Tu as fait de mon esprit Ta Demeure. Tu T’es donné à moi et, en même temps, Tu m’as reçu en Toi. Qui de nous deux, Seigneur, est le plus malin ? Si tu t’es donné à moi, je jouis d’une Félicité infinie, mais bien que, par Ta Miséricorde sans limites Tu aies fait de mon corps Ta demeure(a), à quoi puis-je bien te servir ? Que puis-je Te donner en retour ? Je n’ai plus rien qui me soit encore en propre ».
Cela signifie qu’il n’y a plus de ‘je’ du consommateur ou de l’usager, le ‘je’ de l’avoir et du FAIRE/FER ou sentiment d’être l’AUTEUR, le COPYRIGHT de celui qui agit et agité.

ICI LE SEIGNEUR C’EST LE SURFEU (Feu Sacré) COMPARABLE À L’ACTE SEXUEL, POURTANT SI DANGEREUX EN LES CIRCONSTANCES DU MENTAL-SPATIO-TEMPOREL.
Le Surfeu est identique à l’AGONIE DU MOURANT QUI ASSUME LE RÔLE DE PUTRÉFACTION-PURIFICATEUR ABSOLU, UNE SUPRÊME ÉNERGIE.
RAPPEL : dans nombre de Traditions, les rituels de purification de la naissance sont presque identiques aux rituels de la mort.

Et SURFEU en correspondance avec Thérèse de l’Enfant-Jésus = Acte d’offrande à l’Amour miséricordieux du bon Dieu : « Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m’offre comme Victime d’holocauste à Votre Amour miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme, les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en Vous, et qu’ainsi je devienne martyre de Votre Amour, ô mon Dieu !… ».

La fin de la dualité connaisseur-connaissance se fait par naissance dans l’INSTANT (con = avec) par émission de la partie du TOUT dans l’INSTANT hors de l’identification au corps, et non par l’identification à ce corps-mental comme si il était un ”gros disque dur” (qui sera copié sous le nom ”intelligence artificielle”, une singerie de ”bagage culturel”).
Ainsi cette ”civilisation” qui se croit NÉE à la révolution industrielle en Occident au 19è siècle sous la poussée d’une palanquée de nouvelles banques est devenu SCHIZOPHRÈNE PAR LA NAISSANCE PRODUCTIVISTE LE CONTRAIRE DU ”SOIS-TRANQUILLE…” : DÈS QU’IL Y NAISSANCE IL Y A DUALITÉ, DIVISION SOUS LA FORME D’UN ÊTRE SCINDÉ, UN DIVIDU, UN SCHIZE, SPALTING. ALORS COMMENCE L’ABOMINABLE FRUSTRATION IMPOSÉE AU NOUVEAU-NÉ ÉJECTÉ DU PARADIS (la béatitude ou Félicité intra-utérine, la PERTE DE L’ÂGE D’OR OU PERTE DU SAINT CHAOS), le nouveau-né est traumatisé dés sa naissance identique au CROQUE-POMME D’ÈVE : IL DEVRA ”TRAVAILLER”…. DANS LA DUALITÉ (s’il ne sait pas s’en libérer).
Imaginez ce qu’il se passera au niveau de l’inconscient et de la DÉPENDANCE par dualité dans le cas de la NAISSANCE D’UN BÉBÉ ÉPROUVETTE, OU DANS UNE MATRICE TRANSHUMANISTE ? (mais ce n’est pas le sujet de cette page).

Soi ou Seigneur au sens d’Ibn’Arabi : telle la célèbre sentence dans le soufisme : « CELUI QUI SE CONNAÎT SOI-MÊME, CONNAÎT SON SEIGNEUR ». Seigneur ou Christ que le Fidèle RE-trouve par la connaissance de sa propre Nature, le Seigneur qui n’est évidemment pas la divinité en son essence, moins encore une suressence winneriste, mais le Dieu manifesté en propre en ”son âme” (son soi), « puisque chaque être concret s’origine [se réalise] au Nom divin particulier qui manifeste en lui son vestige et qui est son Seigneur propre. C’est cette origine et ce Seigneur qu’il atteint [retrouve] par la connaissance de soi, – ou qu’inversement il manque, par l’ignorance et par l’inconscience de soi.
Or, lorsque dans la prééternité l’Être divin aspirait à être connu, c’est-à-dire aspirait à la révélation de ses Noms claustrés encore dans l’inconnaissance, qu’il aspirait. De même aussi, lorsque le fidèle atteint à la connaissance de soi, c’est qu’il atteint à la connaissance du Nom divin qui est son Seigneur propre [son Soi], – si bien que le monde des Noms divins représente de part et d’autre ce monde du Soi auquel aspire la nostalgie de l’Être divin désirant être connu, et auquel lui-même encore aspire, comme par désir de revenir à SOI-MÊME [comme l’Éternel Retour], dans la nostalgie de la créature en quête du Nom divin qu’elle révèle, – cela par un Désir infini et éternellement inassouvi [tel le GATE GATE(c)] ».
(Henry Corbin : L’Imagination créatrice dans le soufisme d’Ibn’Arabi, page 177).

b. TRANSITION ÉNERGÉTIQUE OU DE CECI OU DE CELA, OU DE ”GRAND REMPLACEMENT”, c’est le même packaging du Grand Satam ou Grand Organisateur lié à Wall Street et aux 2 W le Washingtonisme, Westminsterisme :
TRANSITION vers l’évolutionnisme, donc la mécanique robotique du ’isme’, où tous les possibles vers les Mondes Libres seront interrompus et il sera procréé à la place une évolution statique, artificielle, dans le Minéral, le Végétal, l’Animal et l’Humain. Le transhumanisme est de cette nature artificielle, mécanique, héritée du 19è siècle européen bancaire et marchandises, suffit d’écouter un peu un Laurent Alexandre et son monde du DORG (Demain On Rase Gratis), qui sera plutôt DEMAIN ON TASE GRATIS), vu que nécessairement le FRIC/FLIC sera en augmentation, artificielle…..

c. LE FLUX, LA TRANSPARENCE, alors toute partie de la Connaissance sera, par son propre : « Je suis ce JE SUIS », une GATE OU PORTE TEL QUE LE SENS DU ZÉRO INDIEN, le X de MU :
IL N’EXISTE ABSOLUMENT AUCUN ÉLÉMENT, DE L’INFINIMENT PETIT À L’INFINIMENT GRAND, COAGULÉ, DE CONNAISSANCE.
LA CONNAISSANCE C’EST LE GATE GATE, LE X (la délivrance de la tyrannie de l’opinion), L’ÉVEIL, LE FLUX, LE SAINT CHAOS.
SAINT CHAOS OU ZÉRO INDIEN SONT UNE MÊME CHOSE DANS LEUR ABSOLUE LABILITÉ.
« Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). S’accompagne nécessairement de la Connaissance transcendante par le Principe du ”N’EST PAS X” : revient à dire que les choses ne sont que des désignations, des pointages sur les choses, de simples imputations nominales.

Publié dans - Insaisissable Yokai, Les News | Marqué avec | Commentaires fermés sur Pointe, Jarre, Chicot