L’insaisissable le sans pourquoi
Savoir, Pouvoir, Oser, SE TAIRE :
« Il me semble que ne rien dire des choses, n’en rien expliquer, n’en rien montrer, n’en rien connaître et n’en rien demander, c’est accéder au Réel dans la non-dualité », Soûtra de la Liberté inconcevable, et tout le contraire de cette civilisation de l’informatique de industries du capitalisme QUI NUMÉRISENT, QUI POSSÈDENT TOUT.
Et ça se termine évidemment par le SAINT SILENCE : la fin des mots/maux = l’Entrée dans la non-dualité en gagnant la patience à l’égard du néant de la naissance. Si on prend un peu de peine de s’y pencher dessus !
Par exemple si on pratique l’aquarelle sur paysage, et si on réussit à ne pas être perturbé par sa ”raison”, on peut facilement comprendre la dualité sujet-objet : le ‘moi’ et le sans ‘moi’, ou le ‘moi’ et le paysage.
Or si le ‘moi’ (le consommateur dans le régime) est introuvable, comment trouvera-t-on ce qui ”n’est pas à moi”, ou ”ce qui n’est pas LE ‘moi’”. Car pour qu’il existe le temps qui coule, il faut au minimum une conscience, une personne.
Dans le cas de l’aquarelle sur paysage, ou sur nature morte, celui qui voit l’Essence Réel du ‘moi’ : L’ABSENCE DE RAISON OU DE MENTAL PERTURBATEUR COMME L’EGO, alors il n’y a plus d’un côté le sujet et l’aquarelle, et de l’autre le paysage, et on accède au Réel dans la non-dualité, soit la COINCIDENTIA OPPOSITORUM, actuellement singé par le corps-sexe productiviste de marmots(1) et opinions dans son ”vivre ensemble” parfaitement stérile….
Conscience et vide forme une dualité, comme le temps et celui qui l’observe ou qui le vis. La Conscience infinie est vide d’une Vacuité qui n’est pas la cessation de la Conscience et qui n’est donc pas le néant, le nihilisme : « c’est l’Essence de la Conscience que d’être naturellement Vide, et là se dilater (grossir) à l’infini, c’est accéder au Réel dans la non-dualité ». (Réf. au Soûtra de la Liberté inconcevable).
Le ”Mieux” dans le régime républicain qui veut ”bien fer” (qui forcément rouille).
« Du point de vu du jnana (Éveil), de la Réalité, la souffrance dont vous parlez est un rêve [par exemple ceux qui ”ont faim”], comme aussi le monde dont la souffrance et une partie infinitésimale. Dans le rêve aussi vous pouvez avoir faim et voir d’autre souffrir de la faim. Alors, vous vous nourrissez et, pris de pitié, vous donnez à manger à ceux qui sont affamés. Aussi longtemps que dure le rêve, toutes ces souffrances étaient aussi réelles que les souffrances que vous voyez maintenant dans le monde. Ce n’était qu’à votre réveil que vous avez remarqué que la souffrance du rêve était irréelle. Vous vous êtes peut-être même rassasié avant d’aller dormir. Vous rêvez que vous travaillez dur toute la journée sous un soleil brûlant, que vous êtes fatigué et affamé. Au réveil, vous constatez que vous êtes toujours toujours dans votre lit l’estomac plein. Mais cel n’est pas pour dire que dans le rêve vous pouviez agir comme si la faim éprouvée n’était pas réelle. La faim dans le rêve doit être soulagée par la nourriture dans le rêve. Les gens affamés que vous avez rencontrés dans le rêve doivent recevoir à manger dans ce rêve. Vous ne pouvez jamais mélanger les deux états, la veille et le rêve. Jusqu’à ce que vous ayez atteint l’état de jnânâ et que vous vous réveilliez ainsi de cette mâyâ (illusion), vous devez faire du service social et soulager les souffrances quand vous les rencontrez. Mais même alors, vous devez le faire sans ego, c’est-à-dire sans le sentiment ”Je suis celui qui agit”, mais en pensant ”Je suis l’instrument du Seigneur”. Vous ne devez pas non plus tirer vanité, comme : ”J’aide quelqu’un qui m’est inférieur. Il a besoin d’aide et je suis en mesure de l’aider. Je lui suis supérieur” [voir ci-dessous].
Aider l’autre doit être pour vous un moyen de vénérer Dieu en lui [aspect Christique parfait]. Ce service est pour le Soi et non pas pour quelqu’un d’autre(2). Vous n’aidez personne d’autre que vous-même(2).
À ce propos T.P. Ramanachandra Aiyer dit : « Nous avons l’exemple classique d’Abraham Lincoln qui avait aidé un cochon à sortir d’un fossé et, ce faisant, il avait sali ses vêtements. À la question de pourquoi il s’était donné tant de mal, il répondit : ”Je l’ai fait, pas tellement pour aider le cochon, mais pour faire cesser ma propre peine en voyant cette pauvre bête se débattre pour sortir du fossé” ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 5-1-1946, après-midi).
Cela ne rappelle-t-il pas L’AMBIGUÏTÉ de l’antienne talmudiste des WINNERS, LE PEUPLE ÉLU, RÉSEAU-ŒIL QUEUE DU PAON DE L’ANTIENNE TALMUDISTE OU « L’ALTRUISME YAHVISTE » ?
« Rien n’est bon pour les Juifs si ce n’est bon aussi pour ceux qui les entourent », une définition possible de la république, du social et de sa trinité d’un ’MIEUX” judéo-maçonnique spéculative ”liberté-égalité-fraternité”, pages 166, 340, 359, 365 du livre de Jacques Attali, Les Juifs, le monde et l’argent, de ces « bons citoyens qui ne veulent rien d’autre qu’apporter leurs fruits [leur aide] à ceux qui les entourent….. »
RÉSEAUX UTILITAIRES DES JUDÉO-MAÇONS À GROSSES OBÉDIENCES, RÉSEAUX UTILITAIRES des Blackroc-POMME, Vanguard, State Street, Berkshire Hathaway inc.
Vanguard = fondé par un calculateur, un mentaliste ou travailleur du chapeau : John C. Bogle.
State Street c’est guère mieux bien que plus ancienne car fondée à la pleine effervescence des « Lumières » par la même géométrie mental du travailleur du chapeau.
Même géométrie mentale chez un Warren Buffet portant si bien son nom.
Même géométrie mentale chez son compère en calcul Charles Thomas Munger.
L’exemple de Lincoln et du cochon sauvé est identique à celui de l’Aquarelle et du paysage NE FAISANT QU’UN, SUJET ET OBJET FORMENT LE TOUT : le cochon a ”touché” Lincoln comme le paysage peut ”toucher” le peintre aquarelliste… Dans tous les cas l’un DONNE à l’autre, un respect, un Salut : AMOUR-GRATUITÉ. Rien ne doit être calculé, comme la production de la raison-ego qui bouffe tout : LE PLOMB-PESANTEUR, LA LOI DE SUCCION VULGAIRE.
AMOUR = CESSER DE PENSER, CAR LA RAISON-CALCUL TUE L’AMOUR-GRATUITÉ.
C’est aussi simple que ça. Et avec la saloperie ”intelligence artificielle”, conçue et fabriquée par la raison-ego de certains humains des industries capitalistes de l’informatique sera le contraire de l’Amour-Gratuité, la catastrophe sera alors mondial, pire que la première guerre mondiale de 1914-1945 (1914 a sa continuité dans 1939-1945, les quelques 20 ans de ”paix” entre les deux ne sont qu’une ”attraction”). Une fois lancée l’I.A. la Guerre de Cent ans sera une récréation par rapport aux quelques 500 ans situées après l’astéroïde ou les astéroïdes entre 2040 et 2100 (bio-humains retranchés et qui réapparaissent……)
Comme si souvent écrit déjà : itérer ou itinéraire n’existe pas, la mise en valeur du temps, le spatio-temporel, C’EST UNE PENSÉE(3).
L’insaisissable le sans pourquoi : Savoir, Pouvoir, Oser,
SE TAIRE :
Parce que la naissance de l’être, quel qu’il soit, est logiquement impossible. la seule chose qui est possible, c’est le ”COMME SI” : L’APPARENCE qui est non seulement possible, et qui existe bel et bien, alors elle sera forcément changeante, mensonge et histoire, instabilité et vieillesse, et avant tout : INSAISISSABLE. (Pour référence au Soûtra de la Liberté inconcevable).
Ce ”COMME SI” et son HISTOIRE permettra LE FOND DE COMMERCE DU CAPITALISME, FORCÉMENT ‘HISTOIRE NE PEUT QU’Y TENIR UN GRAND RÔLE DANS CETTE SOCIÉTÉ FORCÉMENT DU SPECTRE-SPECTACLE PUISQU’ON ”COMME SI”, EN DUALITÉ ICI ET AILLEURS OU DU « JE EST UN AUTRE », de Rimbaud, et de l’imbécilité à la Jacques Lacan, imbécilité qui n’est qu’une pensée : les planètes ne ”parlent pas” : 1) parce qu’elles n’ont rien à dire, 2) parce qu’elles n’en ont pas le temps, 3) parce qu’on les a fait taire ; à y ajouter qu’elles n’ont pas de cordes vocales. Ici cela rejoint le SAINT SILENCE mentionné plus haut.
Mais non, pour beaucoup il leur faut un « COMME SI » QUI SERA LA DUALITÉ DE L’ICI ET AILLEURS, DONC LA MISE EN VALEUR DU TEMPS : SCINTILLER, SOIT : L’IDENTIFICATION AU CORPS : VERBER-VERBUM, SIGNALER, L’ÉCLAIRAGE DU VERBUM, BRISER LE SAINT SILENCE : UN « DOUX FROU-FROU »…..
SAINT SILENCE = le Soi : la chose, l’Ainsité(4), EST LE SAINT SILENCE ELLE-MÊME ; SI PAR ACCIDENT ELLE VIENT À PARLER, CE SERA PAR L’INTERMÉDIAIRE DE LA RACINE DU MAL(5) : UNE PAROLE ÉTRANGÈRE À ELLE, COMME LE VRAI DEVIENT FAUX DÈS QU’IL EST VU, DONC COPIÉ. COMME LE TEMPS NE DEVIENT LE TEMPS QUE S’IL Y A UNE CONSCIENCE OU UNE PERSONNE POUR LE VOIR.
Stance 17,31-33 de Nagarjuna : « De même que le Maître [le jnani ou Libéré vivant] par son pouvoir miraculeux [le Zéro Indien], crée un être magique [Adam par exemple, ou un big bang] et que cet être magique, magiquement créé, en crée un autre [le ”Croissez et multipliez” tel le FRUIT, le BÉNÉFICE ou plutôt BÉBÉFICE] à son tour, de même que l’agent se présente comme un être magique, et l’acte accompli par lui est comme un deuxième être magique créé par le premier [un socialisme, une fractale].
Passions, actes, agents, fruits ressemblent à une ville de génies célestes, sont pareils à un mirage, à un songe ».
De ce fait, Dieu et l’homme sont du domaine du ”COMME SI”, comme LE JEU D’ENFANT : « On fait comme si le loup y était », afin de se CRÉER UNE PEUR, UNE CAROTTE POUR AVANCER, UN SCÉNARIO, UNE HISTOIRE-ESPACE-TEMPS, UN MESSIE, POUR S’A-MUSER (du A privatif et muse : se priver de Muse, ou de l’ESSENCE, de la RACINE). Donc le monde, le ‘moi’ fabricant du monde, SONT AMBIGUÏTÉ. ILS NE SONT NI RÉELS, NI IRRÉELS, sinon, si on choisit l’un ou l’autre ON TOMBE DANS LES GUERRES SANS FIN QUI ONT TOUJOURS FAIM À CAUSE DE L’OPINION FOURGUÉE PAR L’EGO HUMAIN. AMBIGUÏTÉ, ”COMME SI”, OU ”EN QUELQUE SORTE”, ”POUR AINSI DIRE”. ÇA S’APPELLE AUSSI LE FLÉAU. (L’autre FLÉAU serait qu’il n’existe AUCUN BIG BANG et donc AUCUNE HISTOIRE, AUCUN « COMME SI », ce serait alors du nihilisme en forme d’opinion modèle ”être et non-être”, au choix, comme on choisit la couleur de ses slips).
Bref, les planètes ne parlent pas parce qu’elles sont CELA, Ici et Maintenant, Sans Pourquoi.
Le « dehors » révèle le « dedans » que par le genre du « Je est un autre » de Rimbaud.
Le ‘Je’ de Rimbaud ne parlera pas dans ce monde, mais seulement à la condition de refléter les mots soufflés par un autre (d’une autre dimension comme la dimension absolue, le Soi).
Cependant, le concept du ”COMME SI”, du GRAND JEU DU FAIRE SEMBLANT, aboutit au fait que le monde est un LANGAGE (les noms-les-formes), donc un système de signaux ou d’informations, SANS PLUS, PUISQU’EN ”COMME SI’, DONC SANS RÉFÉRENT AU DEHORS AU SIGNIFIANTS OU AUX ESSENCES(6). C’EST CE QUI PERMETTRA L’HISTOIRE, LE CAPITALISME, LE SOCIAL, BREF : LE MONDE…. PUISQU’ON Y CROIT-CRÉDIT-CRÉDO-CRÉANCE-CONFIANCE. La CONFIANCE étant du sens de la CROYANCE : les anciens banquiers portaient le nom de ”Marchands de confiance” ; et combien de gens y croient encore !……
Cependant, le VRAI ÊTRE EN SOI est d’être dépourvu de nature propre, la Vraie Vacuité, Laquelle seule permet le TOUT EST POSSIBLE (mais tout n’est pas permis sous peine de DÉTRUIRE-DÉTRUIRE, et non LE RENONCEMENT-PUTRÉFACTION).
L’ÊTRE EN LUI-MÊME EST PAR ESSENCE DANS LE NON-FAIRE/FER :
- VRAIE VACUITÉ symbolisé par le nombre 11, par Lao-tseu et Verset central du Tao-tö king (trad. Liou Kia-hway) :
« Trente rayons convergent au moyeu
mais c’est le vide médian,
qui fait avancer le char.
On façonne l’argile pour en faire des vases,
mais c’est du vide interne
que dépend leur usage.
Une maison est percée de portes et de fenêtres,
c’est encore le vide
qui permet l’habitat.
L’Être donne des possibilités,
c’est par le non-être qu’on les utilise ».
Par exemple, un extraterrestre se définit parce qu’il est HORS de la Terre. De même les soucoupes volantes ont pour principe DE NE JAMAIS ARRIVER, DE NE JAMAIS ATTERRIR SUR TERRE, ou de se dérober à toute authentique photographie (non truquée). C’EST DONC DU MESSIANISME, FAÇON « COMME SI » : les religions du SALUT ont pour principe et paradoxale condition de leur efficacité, que ce salut ne doit en aucun cas venir : là, on est en dualité sujet-objet, ou ici-ailleurs, le privilège de l’autre, le privilège du DEHORS(5). L’autorité de tout messie consiste en son absence, soit dans la pensée assurée que sa présence reste et restera à venir ; comme la carotte attachée à distance de la tête de l’âne pour le faire avancer. Si jamais le messie arrivait, ou si la carotte était croquée par l’âne, le ”moteur” serait cassé, le ”COMME SI” serait cassé, il faudrait alors ”mettre de l’essence dans le moteur” : re-donner une carotte à l’âne pour qu’il se remette en marche, promettre un nouveau messie, et ainsi de suite…….
[En haut de page : aquarelle de Michel Roudakoff, et ci-dessus : illustration pour un petit livre, qui fait la partie d’une série de courts métrages de dessins animés pour développer la langue française dans le monde]
Notes.
1. – Q. : Comment déraciner les pulsions sexuelles ?
– M. : En déracinant la fausse idée que le corps est le Soi. Dans le Soi, il n’y a pas de sexe.
– Q. : Comment y parvenir ?
– M. : Parce que vous croyez que vous êtes le corps, vous voyez l’autre comme étant un corps.
Ainsi naît la différence de sexe. Mais vous n’êtes pas le corps. Soyez le vrai Soi. Alors il n’y a pas de sexe.
(Ramana Maharshi 169, 24-2-1936).
« Vous voyez le corps physique et vous concevez alors des limites. Le temps et l’espace opèrent sur le même plan. Tant que vous penserez en termes de corps physique, vous établirez des différences sous forme d’autres corps. Seulement la connaissance du véritable Maharshi apaisera tous vos doutes.
Vous trouvez-vous vraiment en Inde en ce moment ? Ou bien l’Inde est-elle en vous ? Cette notion que vous êtes en Inde doit disparaître. L’Inde est en vous. Pour vérifier cela, regardez ce qui se passe pendant votre sommeil. Vous sentiez-vous en Inde ou en Europe pendant le sommeil ? Vous étiez pourtant la même que maintenant.
L’espace est en vous. Le corps physique se trouve dans l’espace, mais pas vous ». (Ramana Maharshi 304, 26-12-1936).
– Q. : Comment faire cesser l’impulsion sexuelle ?
– M. : Elle cesse quand le sens de la différenciation cesse.
– Q. : Comment y parvenir ?
– M. : L’autre sexe et la relation à lui ne sont que des concepts mentaux. Dans une Upanishad, il est dit que tous les êtres sont chers parce que le Soi est aimé de tous [dimanas tu kâmâya sarvam priyam bhavati (BAU II.4,5)]. Le bonheur est intérieur ; l’amour ne vient que du Soi. Il est à
l’intérieur de chacun ; ne pensez pas qu’il est à l’extérieur : alors toute différenciation cessera.
(Ramana Maharshi 335, 21-1-1937).
2. « Ton état communique avec toi, il n’y a rien d’autre » (Namkhai Norbu Rimpoché). Parfait exemple de NON-DUALITÉ où il n’y a ni dualité ni non-dualité : la COINCIDENTIA OPPOSITORUM, LE TRAIT D’UNION, qui évidemment n’est pas la démocratie commerciale actuelle.
3. « Le temps n’est qu’une idée. Il n’y a en fait que la Réalité. Quoi que vous pensiez qu’elle soit, elle apparaît comme telle. Si vous l’appelez « temps », c’est le temps. Si vous l’appelez « existence », c’est l’existence, et ainsi de suite. Après l’avoir appelé « temps », vous divisez ce temps en jours, nuits, années, mois, heures, minutes, etc. Le temps n’a aucune importance pour la voie de la Connaissance. Mais pour les débutants, certaines de ces règles et de ces disciplines sont bonnes ». (Ramana Maharshi 17, 24-1-1935).
« Qu’est-ce que le temps ? Ce n’est qu’un concept. Chacune de vos questions est provoquée par une pensée.
Votre nature est Paix et Bonheur. Les pensées sont des obstacles à la Réalisation ». (Ramana Maharshi 462, 19-2-1938).
« Qu’est-ce que le temps ? Le temps postule un état, la connaissance qu’on en a et les changements qui l’affectent [la fameuse HISTOIRE et la MÉMOIRE]. L’intervalle entre deux états est appelé « temps » [comme dans la dualité sujet-objet]. Un état ne peut naître que si le mental crée son existence [comme le temps ne peut naître s’il y a une personne pour l’observer] ; le mental, à son tour, repose dans le Soi. Quand on ne se sert pas du mental, il n’y a pas de concept de « temps ». Le temps et l’espace sont dans le mental, mais l’état véritable de chacun se trouve au-delà du mental. La question de temps ne se pose pas pour celui qui est établi dans sa vraie nature ». (Ramana Maharshi 600, 24-12-1938).
4. Ainsité, Ainsi-Allé (de bzhin gshegs pa, en tibétain), l’être qui a rejoint l’Ainsité (de bzhin nyid : l’état naturel) ; épithète des Bouddhas, des Réalisés.
5. LA VALEUR D’ÉCHANGE ENTRE DEDANS ET DEHORS et RESTE ET MANQUE DE LA SOUMISSION AUX MARCHANDISES, LA SOUMISSION À LA LOI DE SUCCION, LE PLOMB PESANTEUR.
– Quelle est donc la racine du mal ?
– Quelle est donc la racine du mal ?
– La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
– La saisie de quoi ?
– La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme ; le connaisseur, la connaissance et le connu].
– Comment arrêter cette saisie ?
– En recourant à l’introuvable, car dans l’introuvable il n’y a pas de saisie.
– Qu’est-ce que l’introuvable ?
– La fin du dualisme.
– Qu’est-ce que le dualisme ?
– La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
6. ESSENCE : dans le sens par exemple du principe de l’outil appelé tour : déplacer un outil coupant sur une pièce qui tourne, produisant des copeaux. N’existerait-il rien au monde, pas même la Création, que ce principe SERAIT, Essence éternelle du tour ; mais ce qui ne serait pas, c’est le tour concret, et on peut en réaliser une infinité de modèles à partir du principe ou Essence : l’ex-istant. Un tour ne peut engendrer son principe, ni aucun machine, même construite par un transhumaniste : la recherche ou le bricolage peuvent éveiller l’idée d’un principe, elles ne le créent pas.…. Quand un humain découvre un principe, c’est qu’il le portait déjà en lui, comme une plaque photographique non révélée, dans les structures intimes de son être.