Vraie Demeure du sans Demeure : LE CELLIER
LE SURFEU OU « SÉSAME OUVRE-TOI ».
En d’autres mots : « Je suis ce JE-SUIS », traduit par le mot ”JEHOVAH”(1), Lui-Même ”représenté” par un CERCUEIL VIDE, celui du N’ÊTRE PAS, celui de la TAUTOLOGIE A est A (et non A=A qui fait seulement républicanisme : ”Vivre ensemble” : je suis le numéro 1, mon voisin est le numéro deux, etc., etc., dans la logique du DÉMON DE L’IDENTITÉ (comptage, chiffre, analyse, classement, etc…)
OCCIDENT = CE CERCUEIL VIDE : LA MORT (la Délivrance du cadavre : le Corps d’Arc-en-Ciel dans le Blanc de l’Instant, ou de Celui de Jehovah(1)).
Quand on étudie les sources taoïstes et bouddhistes, on peut y voir des histoires qui évoquent des maîtres ou Éveillés qui, au moment de leur mort nommée qian hua (la transformation de transfert, ou classiquement : le SURFEU), ou parfois dans la vie même (comme Shântideva qui selon Târanâtha disparut dans les airs), dissolvent leur corps comme une fumée, ce qui ne laisse pas de cadavre, ils disparaissent pour réapparaître dans un autre corps ou sous une autre forme, « en se dépouillant comme une cigale », dit la Tradition, ou comme un salarié qui enlève ses vêtements pour se coucher en revêtant un vêtement de nuit. Il y a aussi ceux dont le corps après leur mort perdure inchangé à travers le temps qui coule, tel le corps du moine bouriate de nostre 21è siècle. La littérature mystique regorge de tels faits, souvent haut en couleur et irrationnels au possible.
L’historien Si Ma Qian affirme que ces êtres éveillés, à la fin de leur vie ou non, cultivent une pratique qui consiste à transformer et dissoudre le corps, shi jie dun bian. On retrouve la sandale ou le bâton du Réalisé, comme dans la légende de la disparition de Bodhidharma. Dans le Bao pu zi, Ge Hong, célèbre Taoïste d’il y a plus de 2000 ans, il décrit trois sortes d’Immortels :
– Ceux qui ont pratiqué la délivrance du cadavre et qui à leur mort se dépouillent de leur corps.
– Ceux qui sont des immortels terrestres qui hantent les monts sacrés.
– Les Immortels célestes [proche du cas de Ramana Maharshi(1)] qui s’élèvent avec leur corps et montent dans le Vide de l’espace.
Dans le premier cas, les Éveillés n’ont pas réussit de leur vivant à sublimer suffisamment leur corps physique pour pouvoir s’envoler avec lui. Le travail de purification se poursuit après la Mort ou le Surfeu et le corps ne s’envole qu’alors. Le cercueil reste vide.
Pour le deuxième cas, les Éveillés ont un corps physique qui ne peut s’élever dans le ciel, mais qui s’ébat librement dans le « paradis terrestre » sous forme d’une sorte de ”brume” ou ”purée”.
Pour le troisième cas les corps s’envolent en plein jour. Leurs os luisent comme une lumière : tout leur corps émet une lumière surnaturelle. Évidemment, ça fait très conte de fées…
Bref, dans tous les cas il s’agit d’abandon de la ”coque” ou du ”vaisseau”, « SORTIR DE LA BOUTEILLE » ; SORTIR DE L’A-VOIR (qui n’est pas sans rappeler le ”Bouteille” du ”Bout-œil” ou VAS-Y VOIR d’une certaine Franc-Maçonnerie).
Tout ne serait que pur délire s’il n’y avait le fait proche de nous de Ramana Maharshi, souvent cité, et le témoignage des dzogchenpa tibétains. Il y a peu, jusque dans les années 1980, circulaient quelques témoignages, par des témoins directs, de maîtres ayant réalisé le CORPS ARC-EN-CIEL ou CORPS DE LUMIÈRE.
Il y a deux Variations dans le CORPS ARC-EN-CIEL ou CORPS DE LUMIÈRE :
– Avant la mort.
– Au moment du décès, ce sera alors le SURFEU. Ce dernier recouvre lui-même quatre modes : comme l’espace, comme un Feu, comme meurent les dâkini (divinités), comme le mode du vidyâdhâra (sortes d’Élémentals).
Il y a aussi le corps qui disparaît soudain en plein jour, celui qui disparaît en laissant : ongles, cheveux, le cœur ou la langue, celui dont le corps grossier a disparu, mais qui conserve une apparence de corps visible aux yeux du conventionnel et est apte à communiquer et à transmettre à ce conventionnel.
IMPORTANT : Aucun des grands maîtres récents, hormis Ramana Maharshi, n’a réalisé le CORPS ARC-EN-CIEL ou CORPS DE LUMIÈRE. Au contraire, C’EST L’INSIGNIFIANT, la personne insignifiante ou discrète, presque inconnu du monde et même non investi dans le ”monde spirituel”, bien qu’ayant pour certains ou certaines une charge de famille, qui disparaît dans le Corps Arc-en-Ciel.
RAPPEL : pour le conventionnel, la limite COLLECTIVE ou même temps pour tous À L’ÉTAT DE VEILLE est la mort, on comprendra dans quel sens recevoir en Alchimie l’expression ”Élixir d’Immortalité” (ou Médecine Universelle) appliquée à la PIERRE PHILOSOPHALE, équivalente du CORPS ARC-EN-CIEL, CORPS DE LUMIÈRE DU BLANC DE L’INSTANT, donc le DÉPASSEMENT du ‘moi’ ou ego périssable. La Réalisation du CORPS DE LUMIÈRE DU BLANC DE L’INSTANT est la ”STARGATE” ou PORTE DES PORTES qui fait ”passer” dans un MONDE-TEMPS nouveau qui, depuis au minimum la catastrophe Oxygène, est SÉPARE DU NOSTRE PAR UN VOILE, UN MASQUE INFERNAL APPELÉ « TEMPS » (espace : la chose pleine…).
Comme il semble que le « vivant » ne semble exister que s’il y a une personne pour le voir, comme me temps n’existerait que s’il y a une personne pour le voir, de même : que fait la chute d’un arbre s’il n’y personne pour l’observer ?…
Lorsque nous mourons, il se passe pour l’observateur extérieur quelque temps comme 48 heures avant que le processus de destruction chimique ne soit irréversible. Qu’est-ce qui différencie le vivant du mort chez qui la dégradation chimique n’est pas encore intervenue ? Le « nouveau mort » n’est plus « socialisé » : il n’a plus de contact APPARENT avec « l’extérieur ». De la même façon il en est de même de celui qui est en SOMMEIL PROFOND (sans rêve) par rapport à celui qui est en état de veille, donc le social. Or le sens du spatio-temporel dépend d’une conscience qui « VIT DEDANS » : LES CHANGEMENTS PERMANENTS DANS LE SPATIO-TEMPOREL : LES SAISONS, LE JOUR ET LA NUIT, DONC L’HEURE.
Lorsque l’on rêve, le temps devient PERSONNEL, il n’est plus cette même soupe pour tous : l’actuel temps « de travail », les jours de la semaines, etc. Bref, il est possible de faire un rêve qui paraît durer plusieurs siècle ; la même soupe temporel pour tous est rompu, LA MÊME MISE EN VALEUR DU TEMPS EST ROMPU, ET LES JUIFS N’ONT QU’A ALLEZ VOIR AILLEURS(2).
Après la mort ”clinique” (aux yeux d’un ”vivant”), après la mort chimique, après les 48 heures, la mort semble inéluctable pour l’OPINION DU VIVANT À L’EXTÉRIEUR. Mais c’est oublier le mort : qu’en est-il du ”temps du mort” ?
Le mort a simplement quitté LA MÊME SOUPE POUR TOUS, LE MÊME SPATIO-TEMPOREL POUR TOUS, LA MÊME MISE EN VALEUR DU TEMPS(2) POUR TOUS. Pour le mort, il n’existe pas de 48 heures de dégradation chimique, mais seulement une « éternité », conceptualisé évidemment à l’état de veille, donc OPINION, COMME DE TOUT L’ÉTERNALISME EST UNE OPINION FABRIQUÉE À L’ÉTAT DE VEILLE.
LE VRAI « EST » du « Je suis ce JE-SUIS » est nécessairement ANDROGYNE, ce que semble bien préciser Ramana Maharshi dans l’entretien 169 du 24-2-1936 : « Parce que vous croyez que vous êtes le corps, vous voyez l’autre comme étant un corps.
Ainsi naît la différence de sexe. Mais vous n’êtes pas le corps. Soyez le vrai Soi. Alors il n’y a pas de sexe ».
Le passé : ‘je’, et le futur : ÈVE (l’Eau) sera. Le premier ‘je’ représente l’Avant. Le second représente un LIVRE CELLÉ : LA VIERGE NOIRE ET SON ENFANT formant la réunion des deux ‘je’ pour former la COÏNCIDENTIA OPPOSITORUM : ‘Je’-‘Je’ (3) : le EST. Puisque non seulement la VIERGE est Noire du « Blanc-Noir » de l’Instant : aucun œil ne peut saisir le reflet de l’Univers comme aucun œil ne peut voir le corps de la Vierge : COMME LE VRAI, L’UNIVERS EST SANS AILLEURS, SANS COPIE, SANS COMPLÉMENT EN MIROIR. Le monde et tout ce qu’il contient manquent à jamais de leur complément en miroir : ILS SONT DANS LEUR « EST » (ou ”Idiots” : du I l’Axe du Point sur le I ou ”Un Point c’est Tout”, et Diot : Dieu).
LE SEUL RÉEL EST UNE IDIOTIE : LA VRAIE DEMEURE DU SANS DEMEURE, LE CELLIER, LA MARMITE ou le POT, lequel pas si bizarrement que cela est rendu par le populaire par : ”IDIOT”, par ”manque de pot”, il devient donc UNE TARE, LOSER, une déficience mentale. Mais le Pot dans son POSITIF devient CE QU’IL Y A DEDANS, comme ce qu’il y a DANS LE CELLIER. Le Pot comme la Vierge est symbole féminin (et de la Fertilité originelle : le GRAIN, et « avoir un grain » rejoint l’expression ”manque, ou pas de pot” déjà cité).
AVOIR UN GRAIN = LA NON-CONTAMINATION DE LA VIERGE NOIRE PAR LE CONVENTIONNEL, PAR L’IDÉE REÇUE.
LE PRINCIPE VIVANT est symbolisé par L’AGNEAU (et symbole du troupeau, avec ”l’agneau-clef”) : IL ROMPT LE SCEAU DU LIVRE OU DE LA MARMITE, DU POT ; IL VIOLE LE SECRET DU FUTUR : IL PROJETTE. CE VIOL EST DANS L’INSTANT SUIVI DU CHÂTIMENT, qui peut s’exprimer par : « L’INSTANT OÙ JE PENSE, PUIS JE PARLE, EST DÉJÀ LOIN DE L’INSTANT, DÉJÀ LOIN DE DIEU ». L’agneau violeur LA VICTIME : le violé qui a ouvert la marmite et l’a violée. Cet Agneau violeur est désormais en GATE GATE(5) de la Connaissance pour combler son ignorance.
Ce châtiment ou cette mort, DRAME DU LANGAGE DANS CE MONDE DU SYSTÈME DES SIGNES ET DES INFORMATIONS QUI N’ONT PAS DE RÉFÉRENT AU DEHORS AUX SIGNIFIANT-SIGNIFIÉS, était exprimé par les Anciens par l’action qu’ils.« clouait cette mort » du Seul Réel, de l’Instant, sur un POTEAU(4) : la loi, le ban (publication, proclamation publique). Donc dans son aspect NÉGATIF : TOUTE LOI FAITE PAR L’HUMAIN NE PEUT QU’ÊTRE NÉGATIVE : ELLE VIOLE LE VRAI QUI DEVIENT COPIE ET FAUX, ELLE VIOL IRRÉMÉDIABLEMENT LE ”EST”. LA VIERGE N’EST PLUS VIERGE, L’INCONNU DEVIENT LE CONNU, L’INCERTAIN DEVIENT NUMÉRIQUE : CERTIFIÉ. C’EST LE VIOL PAR L’HUMAIN, LE VIOL DU SAINT CHAOS.
CE MONDE DES SIGNES ET DES INFOS EST UNE ILLUSION PROVOQUÉ PAR LE ‘MOI’ SE DÉPLAÇANT À RECULONS DANS LE GATE GATE(5), le mythe de l’Éternel Retour. Comme un voyageur dans un train qui suit les images à travers la fenêtre de son wagon, puis ces images défilantes sont remplacées par d’autres en effaçant jusqu’à la mémoire. Si l’on baisse le rideau sur la fenêtre du wagon, le voyageur est comme mort dans son cercueil : il lui reste alors SES SOUVENIRS : SON NOUVEAU LIVRE. Certaines sectes nommaient ce phénomène : LUNEL : ”lit en elle” (LIT DANS LE LIVRE, OU MYTHE DE L’ÉTERNEL RETOUR : LA CONSCIENCE FONDAMENTALE INDIVIDUELLE, qui forcément n’a rien à voir avec l’actuelle conscience collective que les informaticiens des industries du capitalisme voudraient mettre dans une puce informatique. Dans les tombeaux de l’époque européenne de la Renaissance, cette LUNEL était représenté par la sculpture d’une femme lisant dans son lit. Équivalence de la Cendrillon du conte qui RE-trouve « CHAUSSURE À SON PIED ».
CENDRILLON C’EST JEHOVAH, le « Je suis ce JE-SUIS ».
L’HORREUR EST ARRIVÉ PAR « CERTAINS » JUIFS, CERTAINS MEMBRES DE L’ANCIEN TESTAMENT, LESQUELS ONT FAIT CROIRE AU TEMPS EN GÉOMÉTRIE EUCLIDIENNE DE LA LIGNE DROITE : « Pour la première fois, une cosmogonie ne se vit pas comme cyclique [Tore, Circulus trinitaire, Ouroboros trinitaire] ; elle ne se donne pas pour but le retour du même [l’Éternel retour]. Elle fixe un sens au progrès ; elle fait de l’Alliance avec Dieu la flèche du temps ; elle accorde à l’homme le choix de son destin : le libre arbitre. Ainsi est posé la fonction de l’économie : cadre matériel de l’exil et moyen de réinvention du paradis perdu. L’humanité a désormais un objectif : dépasser sa faute. Elle dispose d’un moyen pour l’atteindre : mettre en valeur le temps ». (Jacques Attali : Les Juifs, le monde et l’argent, page 18).
EN GÉNÉRAL, les Juifs ne sont pas des matérialistes, sauf les commerçants juifs et leurs banques allant ensemble. On prétend encore que les Juifs ne croyaient pas à l’Après-Vie. C’est donc le CONTRAIRE : si les Juifs ne maudissaient pas l’Instant, en revanche ILS MAUDISSAIENT CELUI QUI AVAIT OUVERT LE RIDEAU DE LA FENÊTRE DU WAGON, OU CELUI QUI PROJETAIT LES IMAGES HOLLYWOODIENNES SUR L’ÉCRAN (6), ET QUI EN FAISAIT COMMERCE (voilà pourquoi l’industrie de Hollywood et de l’entertainment est essentiellement entre des mains de financiers et d’artistes juifs).
HOLLYWOOD + TRANSHUMANISME + VALLÉE SILICONÉE = AVOIR SOULEVÉ LE COUVERCLE DE L’ARCHE D’ALLIANCE AFIN DE DONNER NAISSANCE AU DÉMON DE L’IDENTITÉ. L’Arche d’Alliance devenait par là même LE PREMIER ORDINATEUR AU MONDE, CE QUI ALLAIT APPORTER LA SOUFFRANCE (si on y ajoute et utilise « l’intelligence artificielle »).
OUVRIR LE COUVERCLE DE L’ARCHE D’ALLIANCE provoque le républicanisme, le social, la racine du mal(7) et la TRIBU DE PHALEG, L’ARCHITECTE DE LA TOUR DE BABEL. Arrivée donc du social, du ”vivre ensemble” et plus tard du protestantisme de Cromwell : les réseaux sociaux avant ceux de l’ordinateur actuel, arrivée du COM-merce dans sa maturité absolue.
Le CELLIER, le SURFEU dans le Tao-tö king, Verset 11, symbole du TOUT, nombre symbole du TAO :
Trente rayons convergent au moyeu
mais c’est le Vide médian
qui fait marcher le char.
On façonne l’argile pour en faire des vases,
mais c’est du Vide interne
que dépend leur usage.
Une maison est percée de portes et de fenêtres,
c’est encore le Vide
qui permet l’habitat.
L’Être donne des possibilités,
c’est par le non-être qu’on les utilise.
(Tao-Tö-King, Verset 11, traduc. Liou Kia-hway).
Notes.
1. « Le Soi est connu de chacun, mais pas clairement. Vous existez toujours. Le fait d’être est le Soi. « Je suis » est le nom de Dieu. De toutes les définitions de Dieu, nulle n’est mieux exprimée que celle de la Bible (Exode, 3) : « Je suis ce JE SUIS. » Il y a d’autres déclarations, telles que brahmaivâham, aham brahmâsmi et so ’ham. Mais aucune n’est aussi directe que le nom de Jehovah = JE SUIS [JE-SUIS(a)]. L’Être absolu est ce qui est. C’est le Soi. C’est Dieu. En connaissant le Soi, on connaît Dieu. En fait, Dieu n’est rien d’autre que le Soi ». (Ramana Maharshi 106, 29-11-1935)
2. La NORME JUIVE de leur dualité winners-losers (élus/non-élus et Dedans-Dehors) résumé page 18 du livre de Jacques Attali, Les Juifs, le monde et l’argent : « Pour la première fois, une cosmogonie ne se vit pas comme cyclique [Tore, Circulus trinitaire, Ouroboros trinitaire] ; elle ne se donne pas pour but le retour du même [l’Éternel retour]. Elle fixe un sens au progrès ; elle fait de l’Alliance avec Dieu la flèche du temps [dans un seul sens et concept du mental par l’idéation] ; elle accorde à l’homme le choix de son destin : le libre arbitre [et par là l’individualisme, l’opinion, la démocratie et le consommateur et forcément des limites]. Ainsi est posé la fonction de l’économie : cadre matériel de l’exil et moyen de réinvention du paradis perdu [donc la religion de l’argent et du salariat, de la marchandise idole et de la consommation]. L’humanité a désormais un objectif : dépasser sa faute [et inventer la liberté]. Elle dispose d’un moyen pour l’atteindre : mettre en valeur le temps [la carotte du messianisme et de leur ”Jour du jugement dernier”…] ».
« Mettre en valeur »…. Là est le problème !!! Et LE JUDAÏSME EST, DU MOINS POUR UN GRAND NOMBRE DE JUIFS, UN SYSTÈME POLITIQUE REPOSANT SUR L’ÉCONOMIQUE, SUR LE MATÉRIEL, SUR LE COMMERCE, SUR LE SOCIAL.
Le « vivre ensemble » facilité par l’informatique et ses « réseaux sociaux » a augmenté la croyance que la TÉLÉPATHIE se passerait de cerveaux à cerveaux, soit sous un crâne vers un autre crâne comme un émetteur de radio vers un récepteur de radio, comme si la tête et donc le corps était le siège de la pensée. Cette croyance ne peut que naître en Occident en pleine révolution industrielle avec l’électromagnétisme, et cette logique illusoire de télépathie qui additionnent les cerveaux ou les petites vérités pour en former une grosse lui confère un statut de vérité, comme lors des élections où c’est la quantité d’électeurs qui « possèdent la vérité ». LE MODÈLE DE CERVEAUX À CERVEAUX NE PEUT QUE PRODUIRE UN VERROUILLAGE MENTAL D’AMPLEUR PLANÉTAIRE QUI EMPÊCHE TOUTE REMISE EN CAUSE : NOTAMMENT TEL GENRE DE VIE = TEL GENRE DE PENSÉE, laquelle n’est qu’un PRODUIT, le RÉSULTAT du genre de vie qui n’est pas à proprement une pensée, mais une OPINION.
Le « Vivre ensemble » en marche de cette actuelle société va produire la société fourmilière où seul un petit groupe de personnes aura le droit de vie ou de mort sur l’ensemble des Terriens. Cette société fourmilière est déjà en place avec ses citoyens ou habitants des villes, des cités, consommant, marchant les uns à côté des autres en un ensemble de « multiples séparatifs », des unités qui vont cahin-caha avec leur dualité.
3. « Le ‘Je’-‘Je’ est toujours là. Il n’y a pas à le connaître. Il n’est pas une connaissance nouvellement acquise. Or, ce qui est nouveau et qui n’est pas ici et maintenant ne peut être qu’évanescent. Le ‘Je’ est toujours là. Il y a obstruction à sa connaissance et cela s’appelle ignorance.
Éliminez cette ignorance et la connaissance resplendira. En fait, cette ignorance et même la connaissance ne concernent pas l’âtman [le Soi]. Ce ne sont que des excroissances qu’il faut couper. C’est pourquoi il est dit que l’ātman est au-delà de la connaissance et de l’ignorance. Il demeure tel qu’il est naturellement. C’est tout ». (Ramana Maharshi 49, 24-4-1935).
« Le ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. Dans l’ignorance de cette vérité simple, d’innombrables méthodes, sous différentes dénominations, telles que yoga, bhakti (dévotion), karma, etc., ont été enseignées. Chacune apportant de nombreuses modifications, elles ont été enseignées avec beaucoup d’habileté et des détails compliqués seulement pour séduire les chercheurs et semer la confusion dans leurs esprits. Il en va de même pour les religions, les sectes et les dogmes. À quoi servent-ils ? Uniquement à faire connaître le Soi. Ce sont des aides et des pratiques dont on a besoin pour connaître le Soi ». (Ramana Maharshi 92, 7-11-1935).
« Lorsque l’ego disparaît, un autre ‘Je’-‘Je’ se manifeste spontanément dans toute sa gloire… » Et il [Ramana Maharshi] cita encore la Skandar-anubûthi : « Ni réel ni irréel ; ni obscur ni lumineux, C’EST » (122, 1-1-1936). TOUTE PENSÉE OU PAROLE serait en trop, et établirait la dualité du manque et du reste : le « MIEUX », L’ÉVOLUTIONNISME, L’A-MÉLIORATION (LE WINNERISME, LE MEILLEUR), LA CHAÎNE SANS FIN QUI A TOUJOURS FAIM DE CAUSES ET D’EFFETS.
4. LOI, BAN, à rapprocher de FUSÉE, FUSEAU, FUNESTE : Fuseau, Toupie, écheveau (même Thème que la Chaise d’Isis, écheveau, du 15è eschevel, du latin scabellum (tabouret), dérivant vers escabeau, par extension « dévidoir », puis « écheveau »). Voir eschiele et eschale en français du Moyen-Âge qui signifient : échelle, escalier, escalade, et sorte de PILORI où l’on exposait les criminels. Pilori ou Bâton, Axe. La croix se lisait crux en latin, et stavros en grec [qui par dérivation donnera le symbole de la crucifixion, ”Stavros” ou ”Tavros” le poteau où les Anciens fixaient leurs lois : voir les Pierres-Lois ou Édits du roi Ashoka. Voir le LINGAM (SHIVA-LINGAM).
5. « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi).
6. « La lumière est projetée sur l’écran et les ombres qui y passent donnent l’impression aux spectateurs d’une représentation de film. Et ce serait pareil si dans ce même film on montrait aussi des spectateurs. Celui qui voit et ce qui est vu ne seront alors rien d’autre que l’écran. Appliquez cela à vous-même. Vous êtes l’écran, le Soi a créé l’ego et l’ego a ses formations de pensées qui se manifestent comme le monde, les arbres, les plantes, etc., dont vous parliez. En réalité tout cela n’est pas autre chose que le Soi. Si vous voyez le Soi, vous trouverez le Soi en tout, partout et toujours. Rien d’autre que le Soi n’existe ». (Ramana Maharshi 13a, 7-1-1935)
7. LA VALEUR D’ÉCHANGE ENTRE DEDANS ET DEHORS et RESTE ET MANQUE DE LA SOUMISSION AUX MARCHANDISES, LA SOUMISSION À LA LOI DE SUCCION, LE PLOMB PESANTEUR.
– Quelle est donc la racine du mal ?
– La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
– La saisie de quoi ?
– La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme ; le connaisseur, la connaissance et le connu. ”Les triades ne sont que des apparences dans le temps et l’espace, tandis que la Réalité s’étend au-delà et derrière elles. Elles sont comme un mirage qui cache la Réalité. Elles proviennent de l’illusion [elle proviennent du ”Comme si”]” (Ramana Maharshi, entr. 28, 4-2-1935) ; jusqu’à la gloutonnerie spirituelle].
– Comment arrêter cette saisie ?
– En recourant à l’introuvable, car dans l’introuvable il n’y a pas de saisie.
– Qu’est-ce que l’introuvable ?
– La fin du dualisme.
– Qu’est-ce que le dualisme ?
– La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
a. « La seule chose permanente est la Réalité ; et cela est le Soi. Vous dites : « Je suis », « Je suis en train de marcher », « Je suis en train de parler, de travailler, etc. ». Ajoutez un trait d’union à « Je suis » chaque fois, et cela devient « JE-SUIS ». Cela est la Réalité permanente et fondamentale. Cette vérité fut enseignée par Dieu à Moïse quand Il lui dit
« Je suis ce JE-SUIS ». « Sois tranquille et sache que JE-SUIS Dieu ».
Donc « JE-SUIS » est Dieu.
Vous savez que vous êtes. Vous ne pouvez nier votre existence à aucun moment. Car pour nier votre existence, il faut que vous existiez. C’est cela (la pure Existence) que l’on entend par un mental tranquille. Le mental est la faculté d’extériorisation de l’individu. S’il est tourné vers l’intérieur, il devient peu à peu tranquille. C’est alors que seul prévaut le « JE-SUIS ». « JE-SUIS » est toute la Vérité ». (Ramana Maharshi 503, 17-8-1938).









