Pour les êtres réalisés

Pour les êtres réalisés, la mort, avec ou sans le corps, n’existe pas. L’être réalisé est conscient dans les deux cas et ne voit aucune différence. Pour lui, aucun de ces deux états n’est supérieur à l’autre. Aussi, pour les non-réalisés, le sort du corps d’un être libéré ne doit pas être un sujet de préoccupation. Occupez-vous de ce qui vous regarde. Réalisez le Soi ; après la Réalisation, vous aurez tout le temps de vous demander quelle forme de mort est préférable pour vous. C’est la fausse identification du Soi avec le corps qui suscite l’idée de préférence, etc. Êtes-vous le corps ? En aviez-vous conscience la nuit dernière, lorsque vous dormiez profondément ?
Non ! Alors qu’est-ce qui existe donc maintenant qui vous trouble ainsi ? C’est le ‘je’ [ego]. Débarrassez vous-en et soyez heureux. (Ramana Maharshi 32, 4-2-1935).

PAUVRE CERVEAU, en plus, sa copie fabriquée par ce même cerveau qui va nommer sa machine ”intelligence artificielle” !

« En cherchant si le mental existe ou non, on s’aperçoit qu’il n’existe pas. C’est là le contrôle du mental. Autrement, si on admet l’existence du mental et qu’on cherche à le contrôler, cela équivaut à obliger le mental à se contrôler lui-même [par la fameuse ”raison”], à l’instar d’un voleur se transformant en policier pour procéder à sa propre arrestation. De cette manière, le mental continue à subsister, mais échappe à lui-même ». (Ramana Maharshi 43, 28-3-1935).

« Le mental n’est qu’une projection du Soi qui apparaît à l’état de veille. Lorsque vous
dormez profondément vous ne dites pas de qui vous êtes le fils, etc. Mais dès que vous vous réveillez, vous vous prétendez tel ou tel, vous reconnaissez le monde et ainsi de suite. Or, le monde n’est que loka [ce qui est perçu]. Loka = lokyate iti lokah (Ce qui est perçu est le monde.) Ce qui est donc vu est le loka ou le monde. Quel est l’oeil qui le voit ? C’est l’ego qui apparaît et disparaît périodiquement.
Mais vous existez toujours. Par conséquent CELA qui se trouve au-delà de l’ego est la Conscience – le Soi.
Dans le sommeil profond, le mental est immergé mais il n’est pas détruit. Ce qui est immergé tôt ou tard émergera. Cela peut se passer aussi en méditation. Mais le mental qui est détruit ne peut plus réapparaître. Le but du yogi doit être de détruire le mental et non pas de plonger en état de laya [dissolution temporaire du mental].
Dans la paix du dhyâna [méditation, contemplation], le laya se produit, mais cela n’est pas suffisant. Il faut aussi avoir recours à d’autres pratiques pour détruire le mental. Il y a des gens qui sont entrés en samâdhi [absorption totale dans la contemplation] avec une pensée insignifiante et longtemps après, en se réveillant, ils ont retrouvé cette même pensée. Entre-temps, des générations entières ont disparu du monde. Un tel yogi n’a pas détruit son mental. Le détruire veut dire ne pas l’admettre comme existant en dehors du Soi. Même en ce moment, le mental n’existe pas [le scribe de la page souligne].
Reconnaissez-le. Comment le pourriez-vous autrement que dans vos activités quotidiennes ? Elles se déroulent automatiquement. Sachez que le mental qui les commande n’est pas réel, il n’est qu’un fantôme procédant du Soi. Voilà comment le mental peut être détruit ». (Ramana Maharshi 76, 29-9-1935).

CONCERNANT LE « CROC-POMME :

– Q. : La Bible enseigne que l’homme est né dans le péché.
– M. : Être homme est péché. Ce sentiment d’être homme n’existe pas dans le sommeil profond.
C’est la pensée du corps qui fait naître l’idée de péché [cette pensée à l’état de veille]. La naissance de la pensée est en soi péché. (Ramana Maharshi 164, 24-2-1936).

CONCERNANT LE « CROC-POMME = L’ÉTAT DE VEILLE = COM-prendre : Ils (Adam-Ève) découvrirent qu’ils étaient nus : ils COM-prennent, leur mental naissait, LA SAISIE du Dedans-Dehors n’était plus loin, les jours et les nuits apparaissaient et AL(2) s’éloignait de plus en plus.

Considérons les EMI (Expériences dites de ”Mort Imminente”), qui ne concernent pas seulement les personnes en état de mort clinique, car elles peuvent se produire chez de sujets en parfaite santé, à la faveur de situations moins dramatiques, tels un accident évité de justesse, un anesthésie générale, reproduisant le sommeil profond sans rêve. Les EMI surviennent donc dans des circonstance quelconques qui vont d’un cerveau parfaitement normal jusqu’à un état corporel en délabrement total dans lequel aucune activité n’est possible, en passant par tous les intermédiaires possibles.
Contrairement aux états de conscience divers que Nous expérimentons quotidiennement, et que Nous appelons ”réalité”, CES EXPÉRIENCES NE SONT CORRÉLÉES À AUCUN ÉTAT CÉRÉBRAL PARTICULIER : CE MONDE N’EST QU’UN SYSTÈME DE SIGNES ET D’INFORMATIONS SANS PLUS, SANS RÉFÉRENT AU DEHORS AUX SIGNIFIANT-SIGNIFIÉ(1).

Ainsi ce monde n’est ni réel ni irréel, il fonctionne en une sorte de RIDEAU, de MASQUE pouvant s’appeler « COMME SI », TOUT SE PASSE « COMME SI ». Sur l’écran de cinéma sont projeté des images, ça semble former une HISTOIRE, ce qui fait QU’ON Y CROIT, TOUT SEMBLE DE TENIR, comme quand une magie parle toutes les magies parlent, quand une se tait toutes se taisent.
Le COM-prendre sera de croquer la Pomme : DISTINGUER, POUR-VOIR, au lieu de PERCE-VOIR : TROU-VÈRE : voir le Trou où il n’y a RIEN, d’où le mode d’être COUR :

  • « Il faut se souvenir le plus souvent possible des états de paix que l’on a pu obtenir. Cette paix est votre état naturel et permanent [cette Paix n’est donc pas la paix du commerce et du régime républicain fourguée à toutes les sauces du faire/fer, cette ”paix est donc ARTIFICIELLE, une transition permettant justement ce COM-merce, ce COM-prendre]. Par une pratique assidue, elle deviendra naturelle. C’est ce qu’on appelle « le courant ». Cela est votre vraie nature.
    Le ndda, le jyotis [lumière], etc., impliquent l’existence de la tripûti (triade du connaisseur, de la connaissance et de l’objet connu, la dualité sujet-objet). Le courant qui provient de la recherche du Soi est la shuddhatripûti ou triade pure, c’est-à-dire la triade non différenciée [non-dualité] ». (Ramana Maharshi 303, 25-12-1936).

Être Cour, être au Courant :

ÊTRE COUR, VRAIES LUMIÈRES veut dire ceci : l’accès en non-accès au Seul Réel ne peut pas se décrire avec le pauvre langage humain : on ne peut qu’utiliser artificiellement le mot « vide », totalement au-delà de l’être et du devenir toujours temporel. De même qu’on ne peut pas « expérimenter » le vide façon de l’empirisme à la John Locke sans aussitôt tomber dans le spatio-temporel…. Ce Vide n’est pas « quelque chose », comme de nos jours « l’espace » et sa « conquête spatiale » imbécile : c’est la robotisation de l’humain qui a fait qu’il exige LE CONFORT, LE SÉCURITAIRE : trouver un refuge-appui comme la Caverne de Platon, en l’occurence un substrat qui aura la forme du cerveau et et du mental.

Ce Vide est évidemment connu de tous, il est le ‘Je’, sans dualité sujet-objet, mais comme OMNISCIENCE OU ZÉRO INDIEN ET OMNIPRÉSENCE DE LA SAGESSE PRIMORDIALE, LAQUELLE EST COMME UNE « CONSCIENCE SPONTANÉE » QUI SE CONNAÎT ELLE-MÊME (Je suis ce JE SUIS) : LA TRINITÉ ÊTRE-CONSCIENCE-FÉLICITÉ. C’EST DIEU ET NON-DIEU ! (ni monothéisme ni non-monothéisme) ; alors là encore, comme pour le mot « vide », il faut bien employer le mot « Dieu ».

NE PAS SE TROMPER : Le Seul Réel n’est pas une « durée infinie » comme tout objet conditionné, comme le croient à n’en pas douter les transhumanistes qui veulent « prolonger » (augmenter) la vie indéfiniment ici-bas, soit AUGMENTER LEUR PROPRE EGO-OBJET, mais désigne le caractère immuable de l’état naturel où l’apparence et la vacuité sont inséparables.
Chaque INSTANT est une manifestation du pouvoir créatif du Zéro Indien dans son aspect du Vide, et ce Zéro signifie que l’acte ne peut pas être identifié, ne peut pas être référencé à un quelconque mot même à un quelconque silence que ce soit : en Vacuité comme en Ainsité, l’acte et ses effets ont lieu dans le monde de la manifestation, et leur essence EN ZÉRO INDIEN ICI AU SENS D’« ÉNERGIE LIBRE » N’OFFRE RIEN À QUOI SE CONFORTER : c’est PANique, le SAINT CHAOS. C’EST L’ANTI MESSIANISME, L’ANTI-JACQUES LACAN (et sa dualité ici-ailleurs).

PANique ou douleur Absolue : la Liberté inconcevable !
Le messianisme et son évolutionnisme ne sont pas des réalités réelles puisque messianisme ou évolution on un commencement et une fin indéfinissable par principe (sauf dans l’opinion de la « fin des temps » ou « jour du jugement dernier »…)

La connaissance de se nature la plus essentielle ou la plus naturelle est la SEULE RÉALITÉ POSSIBLE POUR L’HUMAIN ET, que Nous en soyons conscient ou non, c’est précisément de cette LIBERTÉ INCONCEVABLE que Nous sommes, ICI et MAINTENANT que Nous dans L’INSTANT appelé « vie » (la Vraie, pas celle des projects-projections du messianisme politique républicain…)

Les « sauveurs » du monde sont dans leur logique de LA CHUTE, logique du PEUPLE ÉLU RÉPARATEUR, OU EXPERTS EN ASCÈCE ET DONC EN FABRICATION DE DÉSAGRÉMENTS EN GROS !!! ILS SE CROIENT NÉS, ALORS IL LEUR FAUT RÉPARER ! Jamais né, il n’y a rien à saisir, la loi de succion est inopérante, la saleté n’exige aucun lavage, aucune réparation, elle ne se produit pas. Alors, POURQUOI RÉPARER ? EN QUOI CONSISTE LA CHUTE ICI-BAS ?

L’Éveil n’a rien à voir avec la mode actuelle d’un « développement personnel », genre « prise de conscience » comme prise de possession de sa voiture lors de son achat ! L’Éveil échappe à la saisie par les cinq sens du mental : Il est libre des souffrances de sentir et de penser ! L’Éveil N’A PAS LIEU : NOSTRE ESSENCE N’EST NI NOSTRE NI PAS NOSTRE (Elle n’est pas une opinion).
L’Éveil est comparable aux Vraies Lumières, non hallucinatoires, mais suffisamment se rapprochant de l’Arc-en-Ciel formant le Blanc de l’Instant, mais des rayons qui ne sont ni bleus, ni jaunes, ni rouges, ni blancs, ni noirs ; ils n’ont pas de formes ni ne relèvent d’un « esprit » ; ils n’appartiennent ni à l’être ni au non-être et n’obéissent pas à la loi duelle de causalité.
Le mot « Éveil » est comme le mot « Dieu » et le mot « vide », sont des désignations CONVENTIONNELLES REJOIGNANT L’OPINION… Et pourtant, l’Éveil est Connaissance infinie parce qu’il saisit les pensées et les actes de chaque noms-les-formes.

Se libérer des routines, des automatismes du confort des habitudes et de nos jours du confort et des béquilles du numérique des industries du capitalisme qui ENFERMENT, ET QUI TOUS RÉSULTENT DE LA PENSÉE, DU CALCUL, DE L’UTILITÉ, DE LA SAISIE.
DONC SE LIBÉRER DU DÉMON DE L’IDENTIFICATION SI OMNIPRÉSENT DEPUIS LE 1789 FRANÇAIS ET SON CONVENTIONNEL-CONSENSUS ENCYCLOPÉDIE (Diderot et Cie.).
SE LIBÉRER DU COM-prendre et de sa COM-préhension donc se libérer de la DUALITÉ DU MANQUE ET DU RESTE, LAQUELLE, COMME A DUALITÉ DU DEDANS-DEHORS, N’EXISTE PAS. SEUL LE MENTAL POUVAIT L’INVENTER (dans le sommeil profond il n’y a pas de Dedans et de Dehors).

La mode du « développement personnel » et du sport de fin de semaines du salarié est typique de ce monde de l’UTILITÉ : POSSÉDER SOI-MÊME COMME ON POSSÈDE ”SON” SMARTPHONE, dans la logique du : ”Votre ceci, votre cela”, et dans la logique du Nouvel Ordre Mondial : ”Vous ne posséderez rien et vous serez heureux”.

Ce qui de nos jours détruit ce monde, C’EST LA RATIONALITÉ UTILITAIRE OCCIDENTALE AYANT SOUMIS LES CORPS-MENTAL À LA DICTATURE DE L’EFFICACITÉ, dont le numérique et son ”intelligence artificielle” entre en bonne part.
En Occident, loi de la fièvre égalitaire oblige, le mouvement de la robotisation de l’humain est en place : quête du plaisir-bien-être, la dynamite de l’émotionnel et du « psy » à la recherche du ”VIVRE ENSEMBLE” républicain, cette NOUVELLE CONVIVIALITÉ OU NOUVELLE CONCORDE, comme la place parisienne du même nom, convivialité des salariés vacanciers qui investissent les plages ou les pistes de ski, largement balisées dans ce forcené du loisir.
Ce monde du « droit » et de « l’État de droit » qui se voudrait LA VÉRITÉ fonce dans le mur. Car comme chacun devrait le savoir : la ligne droite n’est pas la plus directe : LE DÉTOUR EST L’ACCÈS, CELUI QUI GATE GATE : « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). ”Parti, parti, passé au-delà, traversée la rive, Éveil, Salut !”, ou encore : ”Venant, venant par-dessus, venant directement, Éveillant, Bienvenu !”
A TRANSMISSION-TRANSITION NE PASSE PAS PAR LE CALCUL NI PAR LA « RAISON ». LA TRANSMISSION EST PRINCIPALEMENT ÉNIGMATIQUE, à des distances incalculables d’une méthode conventionnelle et définie et de prévisions ciblées. La TRANSMISSION PASSE TOUJOURS PAR PANique : LÀ OÙ ON NE L’ATTEND PAS, LÀ OÙ ON NE LA CALCUL OU ON NE LA SAISIE PAS. LA TRANSMISSION EST TOUJOURS EN GATE GATE : ”AILLEURS” (NULLE PART), une I.A. ne pourra jamais être une béquille ou une aide pour la TRANSMISSION-TRANSMUTATION. MYSTÈRE DU MENTAL PACIFIÉ À L’OCCASION D’UNE RELATION HUMAINE.

  • Le corps de l’Éveillé ou Réalisé ne chute dans aucune identification ni dans aucune pensée, alors de quelle maladie pourrait-il souffrir ?

    Seule la loi de succion ou POSSESSION peut engendrer des souffrances à n’en plus finir. On parlait autrefois de « possédés » chez les gens en grande souffrance mentale…

  • Sans l’abominable loi de succion vulgaire ou attraction, pesanteur, PLOMB, POIDS, il n’y a pas de saisie, il n’y a que l’introuvable, le vide, aucune chose à acheter ! Ainsi apparaît le vrai sens du mot MERVEILLEUX : dans l’introuvable git le TRÉSOR, LE TRÈS-OR : LE TROIS FOIS OR OU TRINITÉ.

    C’EST LA MERVEILLE DE L’INTROUVABLE VIE, L’INTROUVABLE NAISSANCE-MORT, L’INTROUVABLE COMMENCEMENT DE QUOI QUE CE SOIT, L’INTROUVABLE EFFET D’AUCUNE CAUSE. TOUT ÉTANT VIDE EN VÉRITÉ ABSOLUE OU EN AINSITÉ, OU DANS SON ASPECT DU SEUL RÉEL. Alors il ne reste plus que le ZÉRO INDIEN en forme d’AMOUR ou GRATUITÉ :

    « Quel que soit celui que l’on vénère, l’adorateur ne vénère que ‘Moi’ et ‘Je’ le sauverai ». C’est la Réalisation de l’Instant, de l’Ici et Maintenant, le Grand Rayonnement. QUE CROYEZ-VOUS QUE VÉNÈRE UN TRUMP, UN MACRON-ROTHSCHILD, SINON EUX-MÊMES ?

La Cour ou Vallée : dans le soufisme elle est une Stargate de la voie spirituelle, et surtout un symbole de la Taoïcité. La Vallée est ouverte vers le haut comme un Vase près à recevoir, un creux ou canal vers lequel convergent nécessairement les eaux venues des hauteurs qui l’entourent.
Pour recueillir les Eaux Primordiales l’Adepte doit se tenir au niveau le plus bas : humilité et non-agir (Tao 28, 66).
Dans la Vallée se situent les Vibrations primordiales, caverne du Cœur, là où est la Vacuité.
En tous cas, Vallée = Stargate, le Val profond ou Passe, gardé évidemment par un Gardien. Comme écrivait Fulcanelli dans Les Demeures Philosophales : « En dehors du Dragon qui veille, les choses ne sont pas gardées ». Bref, l’ego s’accroche…
Comme le Vase, la Vallée est lieu de transformations par « jongleries » des contraires : et cependant inséparables, car les Contraires se soutiennent l’un et l’autre. Il n’y a pas de “guerre” entre eux (absence de dualité).

EN RÉSUMÉ : Les expériences du Soi ou Conscience fondamentale INDIVIDUELLE (le ’Je’-‘Je’ lumineux et infini) sont en « COMME SI » : elles sont INDÉPENDANTES de l’état physiologique et CONVENTIONNEL-FONCTIONNEL DU CERVEAU SITUÉE SOUS UN CRÂNE. La seule observation que peut faire une personne en état de veille, est qu’elle peut observer chez une autre personne, un état que par convention elle appellera ”inconscience”, et cet état chez l’autre personne lui paraît « réel ». Inconscient et conscient devient alors LE CONTRAT SOCIAL des êtres à l’état de veille par rapport à ceux qui « dorment » :

Pour un poste de télévision ou une voiture, si vous dites à votre garagiste ou au réparateur télé que votre automobile fonctionne sans essence et que votre télé montre à l’écran de magnifiques images en couleurs et un son stéréo alors qu’elle n’est pas branchée, les deux réparateurs auront de sérieux doutes ! Parce que la voiture comme le téléviseur SONT DES OBJETS DU CONVENTIONNEL, DES OBJETS DU CONSENSUS, DES OBJETS DU SOCIAL OU DU PARTAGE : TOUS CONNAISSENT LE FONCTIONNEMENT DE LA VOITURE ET DE LA TÉLÉ TOUS CONSTRUIT SELON UN CONSENSUS, UNE CONVENTION. On n’a jamais vu de télé marcher mieux que ce pourquoi elle a été prévue conventionnellement, idem pour une automobile qui doit être ”mobile” et AUTO-nome (non tiré par un cheval ou par un bœuf). Et dans les deux cas de ces objets conventionnels, chaque panne et trouble correspondent à une panne localisable, identifiable, selon ce même consensus ou ce MÊME CONTRAT SOCIAL.

Évidemment l’être humain n’est pas une machine, du moins pas encore, les transhumanistes et les Google ont encore du job, puisque personne n’a LES PLANS, LES COMPOSANTES LES PLUS FINES ET LE CÂBLAGE D’UN ÊTRE HUMAIN (la nomenclature des pièces détachées de l’humain est infinie et donc INSAISISSABLE) vu que l’être humain est le TOUT, l’UNivers Lui-même, il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant d’un « Univers » qui lui serait extérieur, au dehors de lui. La recherche de sa propre identité est une entreprise vaine en son principe puisqu’il est impossible de jamais identifier ce qui est le Seul Réel, lequel étant précisément ce qui, pour être sans copie, demeure réfractaire à toute entreprise d’identification ou pire : du numérisation.

Ce monde de l’utilitaire et du numérique construit sur sa ”raison” et donc sur son identification au corps-mental, CONSTRUIT SUR L’OBJET À SAISIR, L’OBJET À POSSÉDER : UNE CONSCIENCE OU « RAISON » CLAIRE AVEC UNE MÉMORISATION CLAIRE, QUI DÉPENDENT D’UN CORPS-CERVEAU EN « ÉTAT DE MARCHE » COMME UNE MACHINE, COMME UN I.A., N’ADMETTRA JAMAIS QUE LE MENTAL N’EXISTE PAS.

« Dès que le mental tend à s’extérioriser, tournez-le aussitôt vers l’intérieur. Il s’extériorise du fait de l’habitude de chercher le bonheur en dehors de soi-même ; mais la connaissance que les objets extérieurs ne sont pas cause de bonheur le refrénera. C’est le vairâgya, l’état sans passion [anti-loi de succion vulgaire]. Ce n’est qu’avec le parfait vairâgya que le mental devient stable.
Le mental n’est qu’un mélange de connaissance et d’ignorance ou de sommeil et de veille. Ses cinq modes de fonctionnement sont :
kshipta (actif)
mûdha (lourd)
vikshipta (distrait)
kashâya (latent)
ekâgriya (concentré).
De ces cinq modes, kashâya ne désigne que l’état latent des tendances, et non les tendances elles-mêmes, telles que l’attachement, la répulsion, etc.
(Ramana Maharshi 344, 23-1-1937).

Ce monde du mental, de la ”raison”, en ”COMME SI”, avec leurs OBJETS SACRALISÉS : en plus d’eux-mêmes, ILS SONT AUTRE CHOSE : ILS SONT EN ”COMME SI”.
Ils ont leur vie à eux. Ainsi, il est nécessaire de les respecter, sinon il y a danger. Voir par exemple, à quelle vitesse se dégrade une maison inoccupée. Donc, les laisser vivre….
Parfois, comme les chats, l’un d’entre eux fait des “ bêtises ”. Celui dont on a instantanément besoin se cache, il tombe derrière la lourde commode ; on ne le récupère qu’au bout de longs efforts.
En notre absence, nous ne savons pas ce que font les objets. Sont-ils toujours là ?
ou ailleurs ? Que fait le bruit d’un arbre qui tombe s’il n’y a personne pour l’entendre ? Comme pour le temps, il faudra une personne pour le voir. Il n’y a aucun moyen de le vérifier (même avec une machine, car elle devient un autre objet construit par l’humain), et c’est bien ainsi, CELA NE NOUS REGARDE PAS. Le contraire sera de CROQUER LA POMME : POUR-VOIR, pour COM-prendre : ils virent qu’ils étaient nus…… L’ordinateur, « l’intelligence artificielle », ce sont des suites de ”Ils virent qu’ils étaient nus”, des suites du COM-prendre, DES SUITES DU MENTAL (étymologie de MENTIR : ment-AL : mentir à AL, ou EL, le Divin(2)….).

Notes.
1. Tout se passe ”COMME SI”, le GRAND JEU DU FAIRE SEMBLANT : on comprend l’histoire, on y CROIT : les plans défilent, les images semblent s’accorder entre elles : tout se tient. Quand une magie parle toutes les magies parlent, quand une se tait toutes se taisent. Ce monde est donc un langage ou un système de signes et d’informations, SANS PLUS, sans référent extérieur à des signifiants ou à des essences. CE MONDE EST À L’IMAGE DES IMAGES QUI BOUGENT SUR L’ÉCRAN DE CINÉMA, MONDE DU ”CONTRAT SOCIAL”, MONDE DU GRAND JEU DU FAIRE SEMBLANT.
DIEU-DIABLE de Genèse 1, 1-2 = LE MATÉRIALISME SI PRÉSENT ACTUELLEMENT.
Le Saint Chaos évacué, le signe naissait et avec lui naissait le CONVENTIONNEL OU DEHORS, QUI DONNA NAISSANCE À LA SAISIE, À LA LOI DE SUCCION VULGAIRE ET UTILITAIRE : le SIGNIFIÉ, donc la copie, puisque différent du Signe. (Nous voyons une fumée, signe, et nous y associons l’opinion d’un feu, signifié : nous voyons des nuages sombres, signe, et nous y associons : ”Il va pleuvoir”, signifié ou effet de la cause ”nuages sombres”. La Coïncidentia Oppositorum de signifié-signifiant constituent le VERBE, le LANGAGE de tous les noms-les-formes, ce qui veut dire que le LANGAGE SE TROUVE AUSSI DANS LA PLUS PETIOTE POUSSIÈRE QUI VOLTIGE SOUS LE SOLEIL D’UN APRÈS-MIDI D’ÉTÉ. CAR TOUT LANGAGE S’APPUIE SUR LE MENTAL….. CE MONDE ACTUEL DE GENÈSE 1, 1-2 EST UN SUPER CHAOS ARTIFICIEL CONSTRUIT SUR LA LOI DE SUCCION VULGAIRE OU PLOMB-PESANTEUR.

2. « Depuis le premier chapitre jusqu’au dernier, les traducteurs des livres sacrés des Juifs ont faussement interprété le sens des textes. Ils ont changé l’orthographe du nom de Dieu, comme le prouve Sir William Drummond. Ainsi EL, correctement écrit, devrait se prononcer AL car dans l’original il y a AL. Or, d’après Higgins, ce mot signifie le dieu Mithra, le soleil, le conservateur, le sauveur [Christ]. Sir W. Drummond montre que Beth-El signifie la maison du Soleil, en traduction littérale, et non de Dieu. « El, dans la composition de ces noms Chananéens, ne signifie pas Deus mais Sol » (note : W. Drummond, Œdipus judicus, p. 250). C’est ainsi que la Théologie a défiguré la Théosophie antique et la Science l’ancienne Philosophie (note : Les premiers Pères de l’Eglise et les théologiens qui les ont suivis se sont trouvés dans l’absolue nécessité de commettre ces pieuses fraudes. C’est évidemment parce que, s’ils avaient laissé subsister le mot AL tel que le donne l’original, il devenait trop clair, sauf pour les initiés, que le Jéhovah de Moïse et le Soleil étaient identiques. Les multitudes ignorant que les anciens hiérophantes ne considéraient le soleil visible que comme un emblème du soleil central invisible et spirituel, auraient alors accusé Moïse, comme l’ont fait d’ailleurs beaucoup de commentateurs, d’adorer les corps planétaires et, en un mot, de s’être rendu coupable de Sabianisme [Sabéisme ?]).
Faute d’avoir compris ce grand principe philosophique, les méthodes de la science moderne, quoique exactes, n’aboutiront qu’au néant.
(Isis dévoilée, de H.P. Blavatsky, page 70, volume 1)

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Le MÉPRIS de la vie donc le mépris de la mort

Le MÉPRIS de la vie donc le mépris de la mort
qui caractérise cette « civilisation » technologique, matérialiste, et de l’après Sigmund Freud et de l’après encyclopédie de la clique des perruques poudrées de leur siècle français des loupiotes.
Ce monde est composé d’imbéciles et d’entre-preneurs-possesseurs fortunés qui ne croit que ce qu’il voit : ils disent qu’ils voient le monde parce qu’il existe : GRAND PRINCIPE DE VIE DE L’APRÈS ENCYCLOPÉDIE ET DES LOUPIOTES FRANÇAISES DE L’APRÈS 1789 JUSQU’À L’INFORMATIQUE des industries du capitalisme. Absolument tout fonctionne sur LA PENSÉE que le monde existe parce que Nous le percevons : certains humains fortunés rêvent de s’envoyer en l’R, jusque sur la planète Mars, ou ”ailleurs””COMME SI” la planète ne leur suffisait pas, comme s’ils avaient
un manque !

ALORS QUE LES ANCIENS FAISAIENT LE CONTRAIRE : Plus éveillés, plus ouverts à TOUS LES POSSIBLES. Il n’y avait pas encore les ravages de l’informatique qui coagule tout, pire que la lettre qui ne numérisait par encore le mental ; l’informatique et le chiffre EST CE TYRAN QUI EMPÊCHE tous les possibles, cela se coagule ou concrétise avec la prolifération de la machine appelée ”intelligence artificielle”, cette CROYANCE à la facilité « COMME SI », c’était le ”bonheur”, singerie et nostalgie de la FÉLICITÉ originelle !

Tout ce monde actuel fonctionne en terme de CHOSES (essentiellement LES MARCHANDISES ou le productivisme du capitalisme), alors que les Anciens voyaient les choses du Dehors comme des moyens de fonction d’acquisition d’information : les SIGNES faisaient intrinsèquement partie des choses, tout comme leur nom. C’est en Europe à partir de Galilée et de la Renaissance QUE LES SIGNES DEVIENNENT DES MODES DE REPRÉSENTATION : IL NAISSAIT LA SOCIÉTÉ DU SPECTACLE : LES REPRÉSENTATIONS FINISSENT PAR ÊTRE RADICALEMENT DISTINGUÉES DES CHOSES REPRÉSENTÉES. C’est comme si au cinéma les IMAGES (opinions, histoire) N’AVAIENT PLUS BESOIN D’UN ÉCRAN OU D’UN SUPPORT POUR ÊTRE VU. Ainsi Nous plaçons l’outil comme s’il existait AVANT l’information qu’il est supposé traiter : les images n’ont plus besoin de l’outil écran. En quelque sorte l’humain se place ”COMME DIEU”, ou en ”COMME SI” AUGMENTÉ : ILS CROIENT EN AUGMENTATION GRÂCE À LEURS BÉQUILLES TECHNOLOGIQUES.

L’ART COMMENCE AVEC L’INSIGNIFIANT, AVEC CE QUI EST INUTILE : PAS d’A-voir, PAS BESOIN D’OUTIL, PAS BESOIN DE CRÉATION DE BESOINS (qui ne sera que COM-merce). Un ornement une chose utile n’est pas de l’art. La recherche du « MIEUX » ou de la perfection C’EST TOMBER DANS LA DUALITÉ DU MANQUE ET DU RESTE, comme le fait cette ”civilisation” actuelle ; c’est surtout tomber dans le WINNERISME en laissant les LOSERS en état de manque.

Ce n’est pas un effet du hasard qu’il a été placé en France de l’après 1789 à la tête du régime républicain un macron-rothschild, de ces époques du monothéisme unilatéral républicain où le primat social est dévolu à l’argent, ce qui va engendrer LA PIRE FIÈVRE ÉGALITARISTE (”égalité homme-femme”, ÉGALITÉ DES OBJETS INDUSTRIELS). Tout le monde se sent digne de devenir LE spécialiste, l’élu : JOUIR ET NE RIEN FAIRE SAUF FAIRE DES AFFAIRES.
Le macron-rothschild EST L’AMOUR DU TYPE COMMERCIAL QUI NÉCESSAIREMENT SE MARIE AVEC L’AMOUR DU TYPE GUERRIER OU PLUTÔT : CONQUÉRANT, comme le présente l’innombrable littérature et l’histoire qui rapporte le comportement du séducteur et de la coquette : le macron-rothschild EST UN SÉDUCTEUR, UNE COQUETTE MANIPULATRICE. COM-merce et GUERRE ont de profondes affinités. Le COM-merce est la guerre de l’esprit de gain ou de profit. Amour de l’argent et du pouvoir prédisent au COM-merce, et la guerre est le déchaînement explosif de l’esprit de GAIN ou de PROFIT PRINCIPE DU COM-merce : ”faire des affaires”. Et, dans les deux cas, les avantages obtenus – par échange (socialisme, républicanisme), ou par violence – restent au DEHORS puisqu’ils ne dépassent jamais le concept de la SAISIE, LE CONCEPT DE LA LOI DE SUCCION VULGAIRE OU PLOMB-PESANTEUR : L’ATTRACTION.

Ce qui est effrayant est ce désir de POUR-VOIR ou de POUVOIR, LA CONQUÊTE, LA SAISIE, LA POSSESSION : DÉTRUIRE ET OPINIONER QUE CETTE PLANÈTE EST UNE VALEUR EN BOURSE, À WALL STREET, UNE OPPORTUNITÉ PAR LES « GRANDES ENTREPRISES » DEVENUES DES BIG MOTHERS DOUBLÉES DE LA PAUVRETÉ DU MONDE INTÉRIEUR DE CES SEMBLANTS D’HUMAINS DE L’APRÈS ENCYCLOPÉDIE ET DE L’APRÈS FREUDISME, SANS OUBLIER L’APRÈS GALILÉE. Ce monde d’après méprise la vie et méprise en conséquence la mort : le TRANSHUMANISME en est une preuve avec des imbéciles comme Laurent Alexandre qui voudrait vivre sur Terre « un million d’années », parfait mépris de sa vie, et de celle des autres.

Dans ce monde actuel, conforté par la technologie des industries du capitalisme, DE PLUS EN PLUS, RIEN N’EST À SA PLACE, et des imbéciles appellent ça : « l’ordre », ou
pire : « la science ». ICI-BAS RIEN N’EST COMPLET ET DONC EN « ORDRE », et de plus en plus depuis cet après et de la ”raison” dans ce mépris de la vie et de la mort.

Ce qui de nos jours est appelée : « science » N’EST QU’IDÉES REÇUES : IL Y A UN MONDE ET DES ÉTOILES DANS LE CIEL PARCE QUE JE LES VOIT À MON ÉTAT DE VEILLE ET QUE LES AUTRES DISENT QU’IL Y A DES ÉTOILES DANS LE CIEL ; CETTE SCIENCE N’EST QU’ENSEIGNEMENT NOURRIT DU CONVENTIONNEL, DU CONSENSUS, C’EST DONC LE CONTRAIRE DU VRAI SENS DU MOT SCIENCE :
« JE-SUIS »(1), CAR CETTE SCIENCE ACTUELLE N’EST QU’OPINION EN FORME DE LA MÊME « CERTITUDE-OPINION » QUE « VIVRE UN MILLION D’ANNÉES » ICI-BAS, ET CETTE SCIENCE-OPINION ACCUMULÉE DANS LE TEMPS QUI COULE N’A AUCUNE VALEUR CAR ELLE SERA REMISE EN QUESTION SELON LES MODES ET LOGIQUES DE PENSER. Comme le mode de vie sans électricité n’a tué personne pendant des millénaires (laissons de coté la torche qui pouvait provoquer des incendies), alors que la centaine d’années seulement qui voit l’électricité dans chaque foyer, du moins en Occident, n’est pas sans dangers tendant à se multiplier (la production monstrueuse de l’énergie nécessaire pour cet électricité, ce qui n’était pas le cas de la torche ou de la lampe à huile).

Cette « civilisation », son régime capitaliste et républicain quelque peu SCLÉROSÉ depuis l’après 1789 français totalitaire, NE PERMET PAS ET NE FOURNIT AUCUN OUTIL APPROPRIÉ POUR LA DÉLIVRANCE, POUR LA VRAIE LIBERTÉ. Seul LE POUVOIR compte pour cette « civilisation », son COM-merce, son régime capitaliste et républicain, mourant. Seule l’ambition-argent compte et répond parfaitement au macron-rothschild et aux transhumanistes de ces technologiques des industries du capitalisme, et DEHORS L’HONNÊTETÉ ET LA COMPASSION POUR SON PROCHAIN : un président de quoi que ce soit se comporte comme tout spécialiste-spéculatif et ”peuple élu” : IL SE SOUCIE DES AUTRES = LE COMBLE DE L’ÉGOÏSME. Un ”président” d’une république se soucie nécessairement des autres, c’est-à-dire EN PREMIER : DE LUI-MÊME, sinon, il ne se présenterait à l’érection (pas de faute, car il s’agit bien de cela). Car ce ”président” ne se connaissant pas se soucie des autres, évidemment pour les « AMÉLIORER », POUR LES TRANSHUMANISTER, bref, pour les « rendre heureux », et ainsi par la même occasion se rendre heureux lui-même. C’EST DU COM-merce, du marchandage de NOUVEL ORDRE MONDIAL : RENDRE TOUS LES GENS SEMBLABLE-PROFITS-ÉVOLUTIONISME.
« Le karma peut être accompli pour la gloire, ou par désintéressement et pour le bien public. Mais, même dans ce cas, les gens recherchent l’approbation [en république ils recherchent des électeurs comme ils recherchent de l’argent]. C’est en réalité de l’égoïsme ». (Ramana Maharshi 41, 22-3-1935).

LA VIE ACTUELLE, dite ”moderne”, est d’une FUTILITÉ crasse. Les humains deviennent de plus en plus puériles dans la soumission à leur smartphone NOUVELLE TÉTINE, NOUVEAU SEIN de BIG MOTHER des industries du capitalisme, qui nécessairement FABRIQUENT LE MONDE, LEUR MONDE DU PROFIT, LEUR MONDE DE LA SAISIE, LEUR MONDE DE LA LOI DE SUCCION VULGAIRE LE PLOMB-PESANTEUR. Les industries capitalistes confirment toutes évidemment travailler pour « LA PAIX » ou « GREENWASHING «, « ÉCOLOGIE » ou « FAIRWASHING », dans la logique des MARCHANDS DE CONFIANCE (ancien nom des banquiers) : « Nous travaillons à conserver votre confiance », promettait le pétrolier Texaco. « Nous nous engageons » assurait l’aciériste United States Steel ; « Il y a tout un monde de choses que vous pouvez faire » disait l’industrie chimique DuPont ; et le pire, Union Carbide, un vrai bide depuis la catastrophe de Bhopal, assurait en 1974 dans la presse américaine : « Today, something we do will touch your life » (Aujourd’hui, ce que nous faisons va toucher votre vie), surtout celle de milliers de morts, en Inde, en une seule nuit de décembre 1984. Bref, TOUJOURS LA SAISIE, FAIRE UN MAXE DE PROFIT.

Et s’il n’y avait que ça !
EST-CE QUE NOUS PRENONS CONSCIENCE que le nombre de nos opinions-conceptions qui dépendent de L’ILLUSION DU TEMPS QUI COULE sont considérables et en augmentation de décennies en décennies ? Et que toutes nos opinions-conceptions qui dépendent de L’ILLUSION DU TEMPS QUI COULE sont nécessairement des stupidités ?
Nos opinions sur la naissance, la vie, la mort, ne sont que des opinions guidées par la logique de pensée à la mode : vie mort, survie, renaissance, salut, « fin des temps » sont des absurdités, des opinions. Et combien encore d’autres opinions sur lesquelles Nous avons construit notre manière de « vivre » et sur lesquelles Nous avons construit NOTRE GÉOMÉTRIE MENTALE ?

RÉALISEZ « JE-SUIS »(1), donc retirez l’illusion du temps qui coule.
Que reste-t-il ?
Un COSMIQUE ET OMNIPRÉSENT EFFONDREMENT !
TERMINÉE L’HISTOIRE ET SON POLITISME ET SON SOCIALISME ET SON COM-merce.
Quelqu’un a-t-il déjà osé le faire ?
Alors, allez-y les usagers et électeurs du temps qui coule !!!
Comment voulez-vous qu’il existe un « PRÉSENT », UNE RÉALITÉ, puisque vous la SAISISSEZ en l’identifiant comme « PRÉSENT », comme « RÉALITÉ », VOUS LA TUEZ EN EN FAISANT UN OBJET DANS LE TEMPS…..

Note.
1. « La seule chose permanente est la Réalité ; et cela est le Soi. Vous dites : « Je suis »,
« Je suis en train de marcher », « Je suis en train de parler, de travailler, etc. ». Ajoutez un trait d’union à « Je suis » chaque fois, et cela devient « JE-SUIS ». Cela est la Réalité permanente et fondamentale. Cette vérité fut enseignée par Dieu à Moïse quand Il lui dit
« Je suis ce JE-SUIS ». « Sois tranquille et sache que JE-SUIS Dieu ».
Donc « JE-SUIS » est Dieu.
Vous savez que vous êtes. Vous ne pouvez nier votre existence à aucun moment. Car pour nier votre existence, il faut que vous existiez. C’est cela (la pure Existence) que l’on entend par un mental tranquille. Le mental est la faculté d’extériorisation de l’individu. S’il est tourné vers l’intérieur, il devient peu à peu tranquille. C’est alors que seul prévaut le
« JE-SUIS ». « JE-SUIS » est toute la Vérité ». Ramana Maharshi 503, 17-8-1938).

– Q. : Qu’est-ce donc ce Soi ?
– M. : Le Soi est connu de chacun, mais pas clairement. Vous existez toujours. Le fait d’être est le Soi. « Je suis » [Je-suis] est le nom de Dieu(a). De toutes les définitions de Dieu, nulle n’est mieux exprimée que celle de la Bible (Exode, 3) : « Je suis ce JE SUIS. » Il y a d’autres déclarations, telles que brahmaivâham, aham brahmâsmi et so ’ham. Mais aucune n’est aussi directe que le nom de Jehovah = JE SUIS. L’Être absolu est ce qui est. C’est le Soi. C’est Dieu. En connaissant le Soi, on connaît Dieu. En fait, Dieu n’est rien d’autre que le Soi.
(Ramana Maharshi 106, 29-11-1935).

Le Soi, ou Conscience fondamentale, QUI N’EST PAS une conscience collective : le Soi est purement individuel, Il n’est pas bien-sûr l’ego.
« Il n’y a pas de perception [de Pour-Voir chez un être réalisé]. Percevoir [perce et voir : le Trou, dans lequel il n’y a rien d’autre que le Trou, donc pas de Trou à pour-Voir] percevoir est seulement ÊTRE. L’état de Réalisation du Soi, comme nous l’appelons, ne consiste pas à atteindre quelque chose de nouveau ou un but lointain, mais simplement à être ce que vous êtes en permanence ET QUE VOUS AVEZ TOUJOURS ÉTÉ [le scribe de la page souligne]. Vous devez seulement cesser de prendre pour vrai ce qui ne l’est pas. Tout le monde considère comme réel ce qui n’est pas réel [comme voir le Trou, comme un objet, et donc une possession-information]. Nous devons perdre cette habitude. Alors nous réalisons le Soi tel qu’Il est, autrement dit, nous serons le Soi. À ce stade, nous allons rires de nous-mêmes du fait d’avoir fournie tant d’efforts pour découvrir le Soi qui est une telle évidence [parabole de ce Trou qui n’est pas à voir ou à pour-voir].
Alors, pour répondre à votre question : cet état de réalisation transcende celui qui perçoit [le pour-voir] et ce qui est perçu [l’objet symbolisé par le Plomb]. Il n’y a plus de sujet pour percevoir quoi que ce soit. Celui qui à présent perçoit tout cela cesse d’exister et seul demeure le Soi.
[…] Cet état [de Réalisation] transcende celui qui perçoit et ce qui est perçu. Il n’y a plus de sujet percevant pour percevoir quoi que ce soit. [Le scribe de cette page confirme par la pratique de l’aquarelle, que quand il était face à une paysage, ou face à une tour en pierres pour pratiquer la peinture à l’aquarelle, il faisait UN avec ce paysage ou UN avec cette tour]. Celui qui à présent perçoit tout cela cesse d’exister et seul demeure le Soi [pour l’aquarelle, l’impression indescriptible par n’importe quel mot et syntaxe de langue française de l’aquarelliste, et qui rejoint ce sentiment océanique, les Eaux Primordiales]. (Ramana Maharshi au jour le jour, 19-11-1946).

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Allégorie = raison, pensée

Allégorie = raison, pensée
L’allégorie est un CALCUL, un CHIFFRE-DÉCHIFFREMENT, UN ICI AVEC SON AILLEURS.

L’ALLÉGORIE VA FABRIQUER LE LABYRINTHE ET ENGENDRER-ENGROSSER CEUX QUI L’ENTRETIENNE.

L’allégorie N’EST QU’UNE opération du mental, de la raison. L’allégorie N’EST PAS LE GATE GATE permettant de RE-trouver le niveau de Conscience fondamentale INDIVIDUELLE(1).
L’allégorie est un FAUX LABYRINTHE avec des portes DÉJÀ CONNUE : une figuration, à un niveau de conscience déjà connu d’une autre manière. Le symbole annonce un autre niveau de conscience que l’évidence rationnelle : il est comme la BÉQUILLE DU CHIFFRE d’un mystère et seul moyen de dire ce qui ne peut être saisi autrement ; labyrinthe parce qu’il n’est jamais coagulé ou expliqué une fois pour toute, mais toujours à déchiffrer, ce qui l’apparente à THÈME et VARIATION, par lequel le Thème devient une Variation qui devient à son tour un Thème, et ainsi de suite. Il n’y a pas de CIRCULUS, mais CAUSE-EFFET :

  • Avec un Dieu créateur on fabrique une sanctification de la dualité. C’est ce que symbolise parfaitement Jean Coulonval dans son livre Synthèse et Temps Nouveaux, dans « L’œuf et la Poule » : « Une jeune cousine, élevée par les bonnes sœurs, me disaient un jour : ”Pour avoir un œuf il faut une poule et pour avoir un monde il faut un Dieu”. À quoi je répondais : ”Pour avoir une poule il faut aussi un œuf. Tu t’enfermes dans une chaîne de causes et d’effets dont les deux bouts ne se rejoignent pas, et que tu peux allonger à l’infini, sans que ton raisonnement soit valable” ». Notre monde malade actuel fonctionne de cette façon : l’évolutionnisme en une course sans fin (ou vers la Super Carotte « fin des temps »). « Pourquoi une ligne aurait-elle une fin, puisque après un pas je peux en faire un autre ? ». Je « progresse », donc je « construis » (Faire/Fer), JE CAPITALISE…

L’ALLÉGORIE EST DANGEREUSE. ELLE DÉNATURE UN PROPOS, SURTOUT UNE PENSÉE ÉCRITE DANS UN TEXTE.

Les Juifs l’avaient appliqué à leur Ancien Testament, et les Gnostiques au Nouveau. Le code alimentaire des Juifs est déjà allégorisé de façon hollywoodienne, notamment dans l’Épitre de Barnabé.

L’allégorie permettait aux cerveaux spéculatifs d’échapper à la tyrannie de la lettre, et de nos jours à la tyrannie informatique des industries du capitalisme qui codent contrôlent tout imperturbablement. L’allégorie est un outil au DOUBLE TRANCHANT : d’un côté positif, de l’autre : négatif et lieu de perdition dans le LABYRINTHE qui n’a aucun Circulus.

Juifs et Chrétiens interprètent les choses de façon allégorique : certains vont appeler cela ”Progrès”. Les Juifs sont typique des TRAVAILLEURS DU CHAPEAUX, du mental, des spéculatifs, qui se retrouvent dans les grosses obédiences de la judéo-maçonnerie spéculative.

Une des raisons du succès du christianisme, et par sa suite : LE NOUVEL ORDRE MONDIAL sous république, fut la faiblesse et l’épuisement de l’opposition qu’il rencontrait : le paganisme avait perdu sa foi dans la Science, c’est-à-dire en lui-même, comme s’il doutait de la réalisation du Soi(1).
Au contraire, le christianisme devenait une sorte de DÉMOCRATIE qui faisait qu’il était digne que l’on vive pour lui parce que l’on voyait qu’il était digne que l’on meurt aussi pour lui. La fréquence des MARTYRS VOLONTAIRES AUGMENTAIENT BEAUCOUP…

Que fait un ”président” d’une république ?

Il se comporte comme tout spécialiste-spéculatif : IL SE SOUCIE DES AUTRES = LE COMBLE DE L’ÉGOÏSME. Un ”président” d’une république se soucie nécessairement des autres, c’est-à-dire EN PREMIER : DE LUI-MÊME, sinon, il ne se présenterait à l’érection (pas de faute, car il s’agit bien de cela). Car ce ”président” ne se connaissant pas se soucie des autres, évidemment pour les « AMÉLIORER », POUR LES TRANSHUMANISTER, bref, pour les « rendre heureux », et ainsi par la même occasion se rendre heureux lui-même. C’EST DU COM-merce, du marchandage de NOUVEL ORDRE MONDIAL : RENDRE TOUS LES GENS SEMBLABLES.

« Le karma peut être accompli pour la gloire, ou par désintéressement et
pour le bien public. Mais, même dans ce cas, les gens recherchent l’approbation [en république ils recherchent des électeurs comme ils recherchent de l’argent]. C’est en réalité de l’égoïsme ». (Ramana Maharshi 41, 22-3-1935).

Si tout le monde est assis sur le trône ou sur le palanquin, QUI VA LE PORTER.
SI PERSONNE NE POSSÈDE RIEN AFIN D’ÊTRE ”HEUREUX”, QUI VA LEUR FOURNIR CE QUE PERSONNE NE POSSÈDE ? Car il faudra bien un POSSÉDANT pour DÉPOSSÉDER les MOINS QUE RIEN !
SI L’ÉTAT C’EST NOUS TOUS, LA RÉPUBLIQUE, QUEL INTÉRÊT DE PROCLAMER UN ”PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE”, SINON D’EN FAIRE UN ROI !!!
Les riches ne peuvent être considérés comme riches que s’il y a des pauvres, et les voleurs que s’il existe des VALEURS.
On ne peut connaître l’obscurité que s’il y a de la lumière, le bonheur que s’il y a de la souffrance. Et la nourriture savoureuse que si on a faim. Ainsi, on ne peut aider que dans la limite du possible, mais il est impossible de rendre tous les êtres humains ÉGALEMENT heureux ; c’est pourtant ce que prétend l’Agenda 2030 et son : « VOUS NE POSSÉDEREZ RIEN ET VOUS SEREZ HEUREUX ». CETTE NOUVELLE ÉGLISE avec ses consommateurs et leurs inter-actions (leur Fair/Fer).

AVANT la BIG MOTHER : LA RÉPUBLIQUE, il y avait la BIG MOTHER L’ÉGLISE.
L’Église fournissait ce qui s’appelle de nos jours « sécurité sociale » : elle prenait soin des veuves et des orphelins, des vieux, des chômeurs et des invalides, elle veillait à enterrer les pauvres et à soigner les malades en cas d’épidémie : et le plus important était le fait d’appartenir à une communauté : le fameux ”instinct grégaire”, faire partie de la « marre », de la TRIBU, LE « VIVRE ENSEMBLE », LE TROUPEAU, LE CLAN, LA BANDE ou LE PEUPLE ÉLU et les bandes organisées qui se nomment État ou gouvernement : un psychisme de groupe ou grégarisme agglutinant les âmes en un paquet visqueux, comme les paquets d’œufs de crapauds qu’on trouve dans les étangs ; il est dangereux d’être têtard qui veut vivre seul en tête à tête avec les lois de sa vie de têtard, sans la protection de ce paquet de gélatine. Il y a toujours un goujon ou une truite pour le bouffer. (Exemple du Crapaud emprunté à Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux).

Le GRÉGARISME de ceux qui disent qu’il y a un monde parce qu’ils le perçoivent, qu’il y a un « réchauffement de la planète » parce qu’il y a la fonte des glaces, il y a des ouragans, des étoiles dans le ciel, etc., et que vous les subissez ; c’est vous qui dites qu’il y a un monde et vous dites cela dans votre état de veille, et vous dites que les autre voient aussi les étoiles dans le ciel et subissent aussi le réchauffisme climatique. Dans le sommeil profond, pas de monde, seulement un monde à l’état de graine, graine qui se développe dans l’état de veille, forme l’identification au corps et à la raison et qui dit qu’il y a un monde, des étoiles, etc.
Et si vous « n’existiez pas » en sommeil profond, un Emmanuel pourrait alors se réveiller comme un Bernard. Comment l’identité de la personne est-elle alors maintenue dans ces conditions ?
QUI EST CE ‘JE’ QUI DIT QU’IL Y A UN MONDE ET DES PLANÈTES ?

  • « Il ne peut être le corps, ni le mental, comme nous l’avons déjà vu. Ce ‘je’ est celui qui fait l’expérience des états de veille, de rêve et de sommeil profond. Ces trois états sont des changements qui n’affectent pas [l’identité de] l’individu. Les expériences sont comme des images qui défilent sur un écran de cinéma. L’apparition et la disparition des images n’affectent pas l’écran. Ainsi, les trois états alternent successivement laissant le Soi non affecté. Les états de veille et de rêve sont des créations du mental [le scribe de la page souligne]. Le Soi les englobe toutes. Savoir que le Soi demeure heureux dans sa perfection est la réalisation du Soi. C’est la réalisation de la Perfection et ainsi du Bonheur.
    […] L’idée « je suis le corps ou le mental » est si enracinée qu’il est difficile de s’en défaire, même quand on est convaincu du contraire. Quand on a fait un rêve, on sait au réveil qu’il était irréel ; et l’expérience de veille devient irréelle dans les autres états. Par conséquent, chaque état contredit les autres. Ils ne sont donc que des états changeants qui se déroulent dans la conscience de celui qui les perçoit. Ce sont des phénomènes apparaissant dans le Soi qui, lui, ne change pas et reste non affecté par eux.
    Tout comme les états de veille, de rêve et de sommeil profond ne sont que des phénomènes, la naissance, la croissance et la mort ne sont, elles aussi, que des phénomènes dans le Soi, lequel continue à demeurer inchangé et non affecté. Naissance et mort ne sont que des idées. Elles relèvent
    du corps ou du mental. Le Soi existait avant la naissance de ce corps et demeurera après la mort de celui-ci [le corps n’est qu’un VAISSEAU, une COAGULATION temporaire]. Il en est de même de tous les corps qui ont été pris successivement. Le Soi est immortel. Les phénomènes changent et sont mortels [la coagulation]. La peur de la mort relève du corps, pas du Soi. Une telle peur est due à l’ignorance. Réalisation signifie vraie connaissance de la perfection et de l’immortalité du Soi. La mortalité n’est qu’une idée qui cause la souffrance. Vous pouvez vous en débarrasser en réalisant la nature immortelle du Soi ». (Ramana Maharshi 487, 2-5-1938, avec les importantes questions sur la réalité du monde par une jeune anglaise).

Chrétiens comme républicains sont membres les uns des autres. Ils ne sont pas libre puisqu’ils se définissent par rapport à un autre donc par rapport à un DEHORS, et qu’ainsi ils sont limités parce qui les différencie les uns des autres ; MAIS LE SYSTÈME DU NOUVEL ORDRE MONDIAL VOUDRAIT RENDRE ÉGAL TOUS LES HUMAINS, EFFACER LES DISTINCTIONS TOUT EN LES ENTRETENANT COMME JAMAIS AUPARAVANT par la singerie de « NE RIEN POSSÉDER ET ÊTRE HEUREUX ». Un faux état du Soi confondu comme CONSCIENCE COLLECTIVE, du têtard noyé dans la GÉLATINE CHRÉTIENNE AUTREFOIS ET RÉPUBLICAINE MAINTENANT.

« L’âtman [le Soi inné ou Conscience fondamentale individuelle] est toujours présent, à tout moment et en tout lieu. Si, au lieu de regarder le Soi réel et permanent, on prend le corps pour le Soi, alors c’est du suicide. Y a-t-il un autre meurtre que celui-là ? » (Ramana Maharshi, 15 mai 1947, Le témoignage de Suri Nagamma, une des très proches disciples).

« Si vous essayez d’apporter la paix dans le monde au lieu de trouver la vôtre, vous êtes comme l’affamé qui demande de la nourriture en disant qu’il peut nourrir un grand nombre de gens avec ce qu’on lui donne [EXACTEMENT COMME DE PRÉTENDRE QUE : « VOUS NE POSSÉDEREZ RIEN ET VOUS SEREZ HEUREUX »]. Où comme le paralytique qui dit : ”Si seulement quelqu’un m’aide à me tenir debout [ou : « SI QUELQU’UN POSSÈDE QUELQUE CHOSE ET ME LE DONNE POUR QUE JE NE POSSÈDE RIEN, JE POURRAIS ÊTRE HEUREUX »], je pourrai tabasser les voleurs !” ». (Ramana Maharshi, 15 mai 1947)

« La libération est déjà en vous ; vous devez simplement vous débarrasser des choses EXTÉRIEURES qui se sont imposées à vous » (Ramana Maharshi 21-11-1937). À commencer par la naissance avec son identification au corps et à la loi d succion vulgaire y afférente pour la survie de ce corps.

Le vrai « vous ne posséderez rien » est la SUPPRESSION DE LA LOI DE SUCCION VULGAIRE : SE LIBÉRER DES OBJETS DU DÉSIR, SE LIBÉRER DU COM-merce et de son merci-madame-merci-monsieur = être à la merci de madame et de monsieur. UNE FOIS LA LOI DE SUCCION VULGAIRE ÉVACUÉE : ON EST.

S’il y avait VRAIMENT un PRÉSIDENT (de quoi que ce soit), s’il y avait un ÊTRE, il devrait être un Réalisé, un jnânî.

Or le président, et ses électeurs, ne sont ni des libérés ni des Réalisés. Ils sont un ‘moi’ se définissant par rapport à un autre ‘moi’, et qu’ainsi ils sont limités par ce qui les différencie les uns des autres. Chaque personne ne peut être un infini, un TOUT. On ne peut savoir cela que quand on a réalisé le Soi. « Tant que l’on n’a pas acquis [plutôt RE-trouvé] cette connaissance, tout ce que l’on voit sans ce monde paraît réel. Supposons qu’un homme, dans ce hall [l’ashram de Ramana Maharshi), s’endort. Dans son sommeil, il rêve qu’il se rend quelque part, s’égare, erre de village en village, d’une montagne à l’autre et cherche des jours entiers, sans eau ni nourriture. Il souffre beaucoup, s’informe de son chemin auprès de gens, et trouve finalement le bon endroit. Soulagé, il entre dans ce hall. Là, il ouvre les yeux, il est surpris. Tout cela a eu lieu durant un court moment et c’est seulement en se réveillant qu’il se rend compte qu’il n’a été nulle part. C’est la même chose avec notre vie présente [le scribe de la page souligne]. Quand s’ouvre l’œil de la Connaissance, l’homme réalise qu’il demeure en permanence en son propre Soi ». (Ramana Maharshi, 29-11-1947).

Il n’y a pas d’autre ailleurs que la Vraie Demeure du Sans
Demeure : ”Je suis ce JE-SUIS”. « Moi et le Père Nous sommes Un » (Jean 10,30). SEULE UNITÉ, SEUL FIL D’ARIANE qui évite de se perdre dans le labyrinthe de ce monde augmenté du labyrinthe de la technologie des industries du capitalisme ; et ce n’est certainement pas la bande organisée DU DEHORS qui se nomme « république » qui va aider quiconque AU DEDANS !!! Car il n’y a rien de plus SUPERFICIELLE QUE LA COUVERTURE SOCIALE : la pire fièvre de l’égalité et du socialisme et du républicanisme ne peut se dérouler qu’aux époques dévolues à l’argent.

– Les trois religions abrahamistes SONT TOUTES TOURNÉES VERS LE DEHORS, VERS LES AUTRES.
– Les PAÏENS sont tournés vers le DEDANS, sorte de « chacun pour soi », mais avec forcément le Soi latent, BIEN PLUS QUE SOUS LES CHRÉTIENS et leur POLITIQUE MORALE nécessairement pour maintenir UNE COHÉSION SOCIALE ne laissant libre qu’un conscience collective de « vivre ensemble ».

« Le Maharshi ne voit personne hors de son Soi. Pour lui, il n’y a donc pas de disciples. Sa grâce est omniprésente, et il la communique en silence à quiconque la mérite ». (Un fidèle, à propos de la question si le Maharshi initiait des disciples, entretien 23 du 2-2-1935).
Ramana Maharshi se situe dans le courant originel des PAÏENS.

Note.
1. Le Soi, ou Conscience fondamentale, QUI N’EST PAS une conscience collective : le Soi est purement individuel, Il n’est pas bien-sûr l’ego.
« Il n’y a pas de perception [de Pour-Voir chez un être réalisé]. Percevoir [perce et voir : le Trou, dans lequel il n’y a rien d’autre que le Trou, donc pas de Trou à pour-Voir] percevoir est seulement ÊTRE. L’état de Réalisation du Soi, comme nous l’appelons, ne consiste pas à atteindre quelque chose de nouveau ou un but lointain, mais simplement à être ce que vous êtes en permanence ET QUE VOUS AVEZ TOUJOURS ÉTÉ [le scribe de la page souligne]. Vous devez seulement cesser de prendre pour vrai ce qui ne l’est pas. Tout le monde considère comme réel ce qui n’est pas réel [comme voir le Trou, comme un objet, et donc une possession-information]. Nous devons perdre cette habitude. Alors nous réalisons le Soi tel qu’Il est, autrement dit, nous serons le Soi. À ce stade, nous allons rires de nous-mêmes du fait d’avoir fournie tant d’efforts pour découvrir le Soi qui est une telle évidence [parabole de ce Trou qui n’est pas à voir ou à pour-voir].
Alors, pour répondre à votre question : cet état de réalisation transcende celui qui perçoit [le pour-voir] et ce qui est perçu [l’objet symbolisé par le Plomb]. Il n’y a plus de sujet pour percevoir quoi que ce soit. Celui qui à présent perçoit tout cela cesse d’exister et seul demeure le Soi.
[…] Cet état [de Réalisation] transcende celui qui perçoit et ce qui est perçu. Il n’y a plus de sujet percevant pour percevoir quoi que ce soit. [Le scribe de cette page confirme par la pratique de l’aquarelle, que quand il était face à une paysage, ou face à une tour en pierres pour pratiquer la peinture à l’aquarelle, il faisait UN avec ce paysage ou UN avec cette tour]. Celui qui à présent perçoit tout cela cesse d’exister et seul demeure le Soi [pour l’aquarelle, l’impression indescriptible par n’importe quel mot et syntaxe de langue française de l’aquarelliste, et qui rejoint ce sentiment océanique, les Eaux Primordiales]. (Ramana Maharshi au jour le jour, 19-11-1946).

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