Pour les êtres réalisés, la mort, avec ou sans le corps, n’existe pas. L’être réalisé est conscient dans les deux cas et ne voit aucune différence. Pour lui, aucun de ces deux états n’est supérieur à l’autre. Aussi, pour les non-réalisés, le sort du corps d’un être libéré ne doit pas être un sujet de préoccupation. Occupez-vous de ce qui vous regarde. Réalisez le Soi ; après la Réalisation, vous aurez tout le temps de vous demander quelle forme de mort est préférable pour vous. C’est la fausse identification du Soi avec le corps qui suscite l’idée de préférence, etc. Êtes-vous le corps ? En aviez-vous conscience la nuit dernière, lorsque vous dormiez profondément ?
Non ! Alors qu’est-ce qui existe donc maintenant qui vous trouble ainsi ? C’est le ‘je’ [ego]. Débarrassez vous-en et soyez heureux. (Ramana Maharshi 32, 4-2-1935).
PAUVRE CERVEAU, en plus, sa copie fabriquée par ce même cerveau qui va nommer sa machine ”intelligence artificielle” !
« En cherchant si le mental existe ou non, on s’aperçoit qu’il n’existe pas. C’est là le contrôle du mental. Autrement, si on admet l’existence du mental et qu’on cherche à le contrôler, cela équivaut à obliger le mental à se contrôler lui-même [par la fameuse ”raison”], à l’instar d’un voleur se transformant en policier pour procéder à sa propre arrestation. De cette manière, le mental continue à subsister, mais échappe à lui-même ». (Ramana Maharshi 43, 28-3-1935).
« Le mental n’est qu’une projection du Soi qui apparaît à l’état de veille. Lorsque vous
dormez profondément vous ne dites pas de qui vous êtes le fils, etc. Mais dès que vous vous réveillez, vous vous prétendez tel ou tel, vous reconnaissez le monde et ainsi de suite. Or, le monde n’est que loka [ce qui est perçu]. Loka = lokyate iti lokah (Ce qui est perçu est le monde.) Ce qui est donc vu est le loka ou le monde. Quel est l’oeil qui le voit ? C’est l’ego qui apparaît et disparaît périodiquement.
Mais vous existez toujours. Par conséquent CELA qui se trouve au-delà de l’ego est la Conscience – le Soi.
Dans le sommeil profond, le mental est immergé mais il n’est pas détruit. Ce qui est immergé tôt ou tard émergera. Cela peut se passer aussi en méditation. Mais le mental qui est détruit ne peut plus réapparaître. Le but du yogi doit être de détruire le mental et non pas de plonger en état de laya [dissolution temporaire du mental].
Dans la paix du dhyâna [méditation, contemplation], le laya se produit, mais cela n’est pas suffisant. Il faut aussi avoir recours à d’autres pratiques pour détruire le mental. Il y a des gens qui sont entrés en samâdhi [absorption totale dans la contemplation] avec une pensée insignifiante et longtemps après, en se réveillant, ils ont retrouvé cette même pensée. Entre-temps, des générations entières ont disparu du monde. Un tel yogi n’a pas détruit son mental. Le détruire veut dire ne pas l’admettre comme existant en dehors du Soi. Même en ce moment, le mental n’existe pas [le scribe de la page souligne].
Reconnaissez-le. Comment le pourriez-vous autrement que dans vos activités quotidiennes ? Elles se déroulent automatiquement. Sachez que le mental qui les commande n’est pas réel, il n’est qu’un fantôme procédant du Soi. Voilà comment le mental peut être détruit ». (Ramana Maharshi 76, 29-9-1935).
CONCERNANT LE « CROC-POMME :
– Q. : La Bible enseigne que l’homme est né dans le péché.
– M. : Être homme est péché. Ce sentiment d’être homme n’existe pas dans le sommeil profond.
C’est la pensée du corps qui fait naître l’idée de péché [cette pensée à l’état de veille]. La naissance de la pensée est en soi péché. (Ramana Maharshi 164, 24-2-1936).
CONCERNANT LE « CROC-POMME = L’ÉTAT DE VEILLE = COM-prendre : Ils (Adam-Ève) découvrirent qu’ils étaient nus : ils COM-prennent, leur mental naissait, LA SAISIE du Dedans-Dehors n’était plus loin, les jours et les nuits apparaissaient et AL(2) s’éloignait de plus en plus.
Considérons les EMI (Expériences dites de ”Mort Imminente”), qui ne concernent pas seulement les personnes en état de mort clinique, car elles peuvent se produire chez de sujets en parfaite santé, à la faveur de situations moins dramatiques, tels un accident évité de justesse, un anesthésie générale, reproduisant le sommeil profond sans rêve. Les EMI surviennent donc dans des circonstance quelconques qui vont d’un cerveau parfaitement normal jusqu’à un état corporel en délabrement total dans lequel aucune activité n’est possible, en passant par tous les intermédiaires possibles.
Contrairement aux états de conscience divers que Nous expérimentons quotidiennement, et que Nous appelons ”réalité”, CES EXPÉRIENCES NE SONT CORRÉLÉES À AUCUN ÉTAT CÉRÉBRAL PARTICULIER : CE MONDE N’EST QU’UN SYSTÈME DE SIGNES ET D’INFORMATIONS SANS PLUS, SANS RÉFÉRENT AU DEHORS AUX SIGNIFIANT-SIGNIFIÉ(1).
Ainsi ce monde n’est ni réel ni irréel, il fonctionne en une sorte de RIDEAU, de MASQUE pouvant s’appeler « COMME SI », TOUT SE PASSE « COMME SI ». Sur l’écran de cinéma sont projeté des images, ça semble former une HISTOIRE, ce qui fait QU’ON Y CROIT, TOUT SEMBLE DE TENIR, comme quand une magie parle toutes les magies parlent, quand une se tait toutes se taisent.
Le COM-prendre sera de croquer la Pomme : DISTINGUER, POUR-VOIR, au lieu de PERCE-VOIR : TROU-VÈRE : voir le Trou où il n’y a RIEN, d’où le mode d’être COUR :
- « Il faut se souvenir le plus souvent possible des états de paix que l’on a pu obtenir. Cette paix est votre état naturel et permanent [cette Paix n’est donc pas la paix du commerce et du régime républicain fourguée à toutes les sauces du faire/fer, cette ”paix est donc ARTIFICIELLE, une transition permettant justement ce COM-merce, ce COM-prendre]. Par une pratique assidue, elle deviendra naturelle. C’est ce qu’on appelle « le courant ». Cela est votre vraie nature.
Le ndda, le jyotis [lumière], etc., impliquent l’existence de la tripûti (triade du connaisseur, de la connaissance et de l’objet connu, la dualité sujet-objet). Le courant qui provient de la recherche du Soi est la shuddhatripûti ou triade pure, c’est-à-dire la triade non différenciée [non-dualité] ». (Ramana Maharshi 303, 25-12-1936).
Être Cour, être au Courant :
ÊTRE COUR, VRAIES LUMIÈRES veut dire ceci : l’accès en non-accès au Seul Réel ne peut pas se décrire avec le pauvre langage humain : on ne peut qu’utiliser artificiellement le mot « vide », totalement au-delà de l’être et du devenir toujours temporel. De même qu’on ne peut pas « expérimenter » le vide façon de l’empirisme à la John Locke sans aussitôt tomber dans le spatio-temporel…. Ce Vide n’est pas « quelque chose », comme de nos jours « l’espace » et sa « conquête spatiale » imbécile : c’est la robotisation de l’humain qui a fait qu’il exige LE CONFORT, LE SÉCURITAIRE : trouver un refuge-appui comme la Caverne de Platon, en l’occurence un substrat qui aura la forme du cerveau et et du mental.
Ce Vide est évidemment connu de tous, il est le ‘Je’, sans dualité sujet-objet, mais comme OMNISCIENCE OU ZÉRO INDIEN ET OMNIPRÉSENCE DE LA SAGESSE PRIMORDIALE, LAQUELLE EST COMME UNE « CONSCIENCE SPONTANÉE » QUI SE CONNAÎT ELLE-MÊME (Je suis ce JE SUIS) : LA TRINITÉ ÊTRE-CONSCIENCE-FÉLICITÉ. C’EST DIEU ET NON-DIEU ! (ni monothéisme ni non-monothéisme) ; alors là encore, comme pour le mot « vide », il faut bien employer le mot « Dieu ».
NE PAS SE TROMPER : Le Seul Réel n’est pas une « durée infinie » comme tout objet conditionné, comme le croient à n’en pas douter les transhumanistes qui veulent « prolonger » (augmenter) la vie indéfiniment ici-bas, soit AUGMENTER LEUR PROPRE EGO-OBJET, mais désigne le caractère immuable de l’état naturel où l’apparence et la vacuité sont inséparables.
Chaque INSTANT est une manifestation du pouvoir créatif du Zéro Indien dans son aspect du Vide, et ce Zéro signifie que l’acte ne peut pas être identifié, ne peut pas être référencé à un quelconque mot même à un quelconque silence que ce soit : en Vacuité comme en Ainsité, l’acte et ses effets ont lieu dans le monde de la manifestation, et leur essence EN ZÉRO INDIEN ICI AU SENS D’« ÉNERGIE LIBRE » N’OFFRE RIEN À QUOI SE CONFORTER : c’est PANique, le SAINT CHAOS. C’EST L’ANTI MESSIANISME, L’ANTI-JACQUES LACAN (et sa dualité ici-ailleurs).
PANique ou douleur Absolue : la Liberté inconcevable !
Le messianisme et son évolutionnisme ne sont pas des réalités réelles puisque messianisme ou évolution on un commencement et une fin indéfinissable par principe (sauf dans l’opinion de la « fin des temps » ou « jour du jugement dernier »…)
La connaissance de se nature la plus essentielle ou la plus naturelle est la SEULE RÉALITÉ POSSIBLE POUR L’HUMAIN ET, que Nous en soyons conscient ou non, c’est précisément de cette LIBERTÉ INCONCEVABLE que Nous sommes, ICI et MAINTENANT que Nous dans L’INSTANT appelé « vie » (la Vraie, pas celle des projects-projections du messianisme politique républicain…)
Les « sauveurs » du monde sont dans leur logique de LA CHUTE, logique du PEUPLE ÉLU RÉPARATEUR, OU EXPERTS EN ASCÈCE ET DONC EN FABRICATION DE DÉSAGRÉMENTS EN GROS !!! ILS SE CROIENT NÉS, ALORS IL LEUR FAUT RÉPARER ! Jamais né, il n’y a rien à saisir, la loi de succion est inopérante, la saleté n’exige aucun lavage, aucune réparation, elle ne se produit pas. Alors, POURQUOI RÉPARER ? EN QUOI CONSISTE LA CHUTE ICI-BAS ?
L’Éveil n’a rien à voir avec la mode actuelle d’un « développement personnel », genre « prise de conscience » comme prise de possession de sa voiture lors de son achat ! L’Éveil échappe à la saisie par les cinq sens du mental : Il est libre des souffrances de sentir et de penser ! L’Éveil N’A PAS LIEU : NOSTRE ESSENCE N’EST NI NOSTRE NI PAS NOSTRE (Elle n’est pas une opinion).
L’Éveil est comparable aux Vraies Lumières, non hallucinatoires, mais suffisamment se rapprochant de l’Arc-en-Ciel formant le Blanc de l’Instant, mais des rayons qui ne sont ni bleus, ni jaunes, ni rouges, ni blancs, ni noirs ; ils n’ont pas de formes ni ne relèvent d’un « esprit » ; ils n’appartiennent ni à l’être ni au non-être et n’obéissent pas à la loi duelle de causalité.
Le mot « Éveil » est comme le mot « Dieu » et le mot « vide », sont des désignations CONVENTIONNELLES REJOIGNANT L’OPINION… Et pourtant, l’Éveil est Connaissance infinie parce qu’il saisit les pensées et les actes de chaque noms-les-formes.
Se libérer des routines, des automatismes du confort des habitudes et de nos jours du confort et des béquilles du numérique des industries du capitalisme qui ENFERMENT, ET QUI TOUS RÉSULTENT DE LA PENSÉE, DU CALCUL, DE L’UTILITÉ, DE LA SAISIE.
DONC SE LIBÉRER DU DÉMON DE L’IDENTIFICATION SI OMNIPRÉSENT DEPUIS LE 1789 FRANÇAIS ET SON CONVENTIONNEL-CONSENSUS ENCYCLOPÉDIE (Diderot et Cie.).
SE LIBÉRER DU COM-prendre et de sa COM-préhension donc se libérer de la DUALITÉ DU MANQUE ET DU RESTE, LAQUELLE, COMME A DUALITÉ DU DEDANS-DEHORS, N’EXISTE PAS. SEUL LE MENTAL POUVAIT L’INVENTER (dans le sommeil profond il n’y a pas de Dedans et de Dehors).
La mode du « développement personnel » et du sport de fin de semaines du salarié est typique de ce monde de l’UTILITÉ : POSSÉDER SOI-MÊME COMME ON POSSÈDE ”SON” SMARTPHONE, dans la logique du : ”Votre ceci, votre cela”, et dans la logique du Nouvel Ordre Mondial : ”Vous ne posséderez rien et vous serez heureux”.
Ce qui de nos jours détruit ce monde, C’EST LA RATIONALITÉ UTILITAIRE OCCIDENTALE AYANT SOUMIS LES CORPS-MENTAL À LA DICTATURE DE L’EFFICACITÉ, dont le numérique et son ”intelligence artificielle” entre en bonne part.
En Occident, loi de la fièvre égalitaire oblige, le mouvement de la robotisation de l’humain est en place : quête du plaisir-bien-être, la dynamite de l’émotionnel et du « psy » à la recherche du ”VIVRE ENSEMBLE” républicain, cette NOUVELLE CONVIVIALITÉ OU NOUVELLE CONCORDE, comme la place parisienne du même nom, convivialité des salariés vacanciers qui investissent les plages ou les pistes de ski, largement balisées dans ce forcené du loisir.
Ce monde du « droit » et de « l’État de droit » qui se voudrait LA VÉRITÉ fonce dans le mur. Car comme chacun devrait le savoir : la ligne droite n’est pas la plus directe : LE DÉTOUR EST L’ACCÈS, CELUI QUI GATE GATE : « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). ”Parti, parti, passé au-delà, traversée la rive, Éveil, Salut !”, ou encore : ”Venant, venant par-dessus, venant directement, Éveillant, Bienvenu !”
A TRANSMISSION-TRANSITION NE PASSE PAS PAR LE CALCUL NI PAR LA « RAISON ». LA TRANSMISSION EST PRINCIPALEMENT ÉNIGMATIQUE, à des distances incalculables d’une méthode conventionnelle et définie et de prévisions ciblées. La TRANSMISSION PASSE TOUJOURS PAR PANique : LÀ OÙ ON NE L’ATTEND PAS, LÀ OÙ ON NE LA CALCUL OU ON NE LA SAISIE PAS. LA TRANSMISSION EST TOUJOURS EN GATE GATE : ”AILLEURS” (NULLE PART), une I.A. ne pourra jamais être une béquille ou une aide pour la TRANSMISSION-TRANSMUTATION. MYSTÈRE DU MENTAL PACIFIÉ À L’OCCASION D’UNE RELATION HUMAINE.
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Le corps de l’Éveillé ou Réalisé ne chute dans aucune identification ni dans aucune pensée, alors de quelle maladie pourrait-il souffrir ?
Seule la loi de succion ou POSSESSION peut engendrer des souffrances à n’en plus finir. On parlait autrefois de « possédés » chez les gens en grande souffrance mentale…
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Sans l’abominable loi de succion vulgaire ou attraction, pesanteur, PLOMB, POIDS, il n’y a pas de saisie, il n’y a que l’introuvable, le vide, aucune chose à acheter ! Ainsi apparaît le vrai sens du mot MERVEILLEUX : dans l’introuvable git le TRÉSOR, LE TRÈS-OR : LE TROIS FOIS OR OU TRINITÉ.
C’EST LA MERVEILLE DE L’INTROUVABLE VIE, L’INTROUVABLE NAISSANCE-MORT, L’INTROUVABLE COMMENCEMENT DE QUOI QUE CE SOIT, L’INTROUVABLE EFFET D’AUCUNE CAUSE. TOUT ÉTANT VIDE EN VÉRITÉ ABSOLUE OU EN AINSITÉ, OU DANS SON ASPECT DU SEUL RÉEL. Alors il ne reste plus que le ZÉRO INDIEN en forme d’AMOUR ou GRATUITÉ :
« Quel que soit celui que l’on vénère, l’adorateur ne vénère que ‘Moi’ et ‘Je’ le sauverai ». C’est la Réalisation de l’Instant, de l’Ici et Maintenant, le Grand Rayonnement. QUE CROYEZ-VOUS QUE VÉNÈRE UN TRUMP, UN MACRON-ROTHSCHILD, SINON EUX-MÊMES ?
La Cour ou Vallée : dans le soufisme elle est une Stargate de la voie spirituelle, et surtout un symbole de la Taoïcité. La Vallée est ouverte vers le haut comme un Vase près à recevoir, un creux ou canal vers lequel convergent nécessairement les eaux venues des hauteurs qui l’entourent.
Pour recueillir les Eaux Primordiales l’Adepte doit se tenir au niveau le plus bas : humilité et non-agir (Tao 28, 66).
Dans la Vallée se situent les Vibrations primordiales, caverne du Cœur, là où est la Vacuité.
En tous cas, Vallée = Stargate, le Val profond ou Passe, gardé évidemment par un Gardien. Comme écrivait Fulcanelli dans Les Demeures Philosophales : « En dehors du Dragon qui veille, les choses ne sont pas gardées ». Bref, l’ego s’accroche…
Comme le Vase, la Vallée est lieu de transformations par « jongleries » des contraires : et cependant inséparables, car les Contraires se soutiennent l’un et l’autre. Il n’y a pas de “guerre” entre eux (absence de dualité).
EN RÉSUMÉ : Les expériences du Soi ou Conscience fondamentale INDIVIDUELLE (le ’Je’-‘Je’ lumineux et infini) sont en « COMME SI » : elles sont INDÉPENDANTES de l’état physiologique et CONVENTIONNEL-FONCTIONNEL DU CERVEAU SITUÉE SOUS UN CRÂNE. La seule observation que peut faire une personne en état de veille, est qu’elle peut observer chez une autre personne, un état que par convention elle appellera ”inconscience”, et cet état chez l’autre personne lui paraît « réel ». Inconscient et conscient devient alors LE CONTRAT SOCIAL des êtres à l’état de veille par rapport à ceux qui « dorment » :
Pour un poste de télévision ou une voiture, si vous dites à votre garagiste ou au réparateur télé que votre automobile fonctionne sans essence et que votre télé montre à l’écran de magnifiques images en couleurs et un son stéréo alors qu’elle n’est pas branchée, les deux réparateurs auront de sérieux doutes ! Parce que la voiture comme le téléviseur SONT DES OBJETS DU CONVENTIONNEL, DES OBJETS DU CONSENSUS, DES OBJETS DU SOCIAL OU DU PARTAGE : TOUS CONNAISSENT LE FONCTIONNEMENT DE LA VOITURE ET DE LA TÉLÉ TOUS CONSTRUIT SELON UN CONSENSUS, UNE CONVENTION. On n’a jamais vu de télé marcher mieux que ce pourquoi elle a été prévue conventionnellement, idem pour une automobile qui doit être ”mobile” et AUTO-nome (non tiré par un cheval ou par un bœuf). Et dans les deux cas de ces objets conventionnels, chaque panne et trouble correspondent à une panne localisable, identifiable, selon ce même consensus ou ce MÊME CONTRAT SOCIAL.
Évidemment l’être humain n’est pas une machine, du moins pas encore, les transhumanistes et les Google ont encore du job, puisque personne n’a LES PLANS, LES COMPOSANTES LES PLUS FINES ET LE CÂBLAGE D’UN ÊTRE HUMAIN (la nomenclature des pièces détachées de l’humain est infinie et donc INSAISISSABLE) vu que l’être humain est le TOUT, l’UNivers Lui-même, il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant d’un « Univers » qui lui serait extérieur, au dehors de lui. La recherche de sa propre identité est une entreprise vaine en son principe puisqu’il est impossible de jamais identifier ce qui est le Seul Réel, lequel étant précisément ce qui, pour être sans copie, demeure réfractaire à toute entreprise d’identification ou pire : du numérisation.
Ce monde de l’utilitaire et du numérique construit sur sa ”raison” et donc sur son identification au corps-mental, CONSTRUIT SUR L’OBJET À SAISIR, L’OBJET À POSSÉDER : UNE CONSCIENCE OU « RAISON » CLAIRE AVEC UNE MÉMORISATION CLAIRE, QUI DÉPENDENT D’UN CORPS-CERVEAU EN « ÉTAT DE MARCHE » COMME UNE MACHINE, COMME UN I.A., N’ADMETTRA JAMAIS QUE LE MENTAL N’EXISTE PAS.
« Dès que le mental tend à s’extérioriser, tournez-le aussitôt vers l’intérieur. Il s’extériorise du fait de l’habitude de chercher le bonheur en dehors de soi-même ; mais la connaissance que les objets extérieurs ne sont pas cause de bonheur le refrénera. C’est le vairâgya, l’état sans passion [anti-loi de succion vulgaire]. Ce n’est qu’avec le parfait vairâgya que le mental devient stable.
Le mental n’est qu’un mélange de connaissance et d’ignorance ou de sommeil et de veille. Ses cinq modes de fonctionnement sont :
kshipta (actif)
mûdha (lourd)
vikshipta (distrait)
kashâya (latent)
ekâgriya (concentré).
De ces cinq modes, kashâya ne désigne que l’état latent des tendances, et non les tendances elles-mêmes, telles que l’attachement, la répulsion, etc.
(Ramana Maharshi 344, 23-1-1937).
Ce monde du mental, de la ”raison”, en ”COMME SI”, avec leurs OBJETS SACRALISÉS : en plus d’eux-mêmes, ILS SONT AUTRE CHOSE : ILS SONT EN ”COMME SI”.
Ils ont leur vie à eux. Ainsi, il est nécessaire de les respecter, sinon il y a danger. Voir par exemple, à quelle vitesse se dégrade une maison inoccupée. Donc, les laisser vivre….
Parfois, comme les chats, l’un d’entre eux fait des “ bêtises ”. Celui dont on a instantanément besoin se cache, il tombe derrière la lourde commode ; on ne le récupère qu’au bout de longs efforts.
En notre absence, nous ne savons pas ce que font les objets. Sont-ils toujours là ?
ou ailleurs ? Que fait le bruit d’un arbre qui tombe s’il n’y a personne pour l’entendre ? Comme pour le temps, il faudra une personne pour le voir. Il n’y a aucun moyen de le vérifier (même avec une machine, car elle devient un autre objet construit par l’humain), et c’est bien ainsi, CELA NE NOUS REGARDE PAS. Le contraire sera de CROQUER LA POMME : POUR-VOIR, pour COM-prendre : ils virent qu’ils étaient nus…… L’ordinateur, « l’intelligence artificielle », ce sont des suites de ”Ils virent qu’ils étaient nus”, des suites du COM-prendre, DES SUITES DU MENTAL (étymologie de MENTIR : ment-AL : mentir à AL, ou EL, le Divin(2)….).
Notes.
1. Tout se passe ”COMME SI”, le GRAND JEU DU FAIRE SEMBLANT : on comprend l’histoire, on y CROIT : les plans défilent, les images semblent s’accorder entre elles : tout se tient. Quand une magie parle toutes les magies parlent, quand une se tait toutes se taisent. Ce monde est donc un langage ou un système de signes et d’informations, SANS PLUS, sans référent extérieur à des signifiants ou à des essences. CE MONDE EST À L’IMAGE DES IMAGES QUI BOUGENT SUR L’ÉCRAN DE CINÉMA, MONDE DU ”CONTRAT SOCIAL”, MONDE DU GRAND JEU DU FAIRE SEMBLANT.
DIEU-DIABLE de Genèse 1, 1-2 = LE MATÉRIALISME SI PRÉSENT ACTUELLEMENT.
Le Saint Chaos évacué, le signe naissait et avec lui naissait le CONVENTIONNEL OU DEHORS, QUI DONNA NAISSANCE À LA SAISIE, À LA LOI DE SUCCION VULGAIRE ET UTILITAIRE : le SIGNIFIÉ, donc la copie, puisque différent du Signe. (Nous voyons une fumée, signe, et nous y associons l’opinion d’un feu, signifié : nous voyons des nuages sombres, signe, et nous y associons : ”Il va pleuvoir”, signifié ou effet de la cause ”nuages sombres”. La Coïncidentia Oppositorum de signifié-signifiant constituent le VERBE, le LANGAGE de tous les noms-les-formes, ce qui veut dire que le LANGAGE SE TROUVE AUSSI DANS LA PLUS PETIOTE POUSSIÈRE QUI VOLTIGE SOUS LE SOLEIL D’UN APRÈS-MIDI D’ÉTÉ. CAR TOUT LANGAGE S’APPUIE SUR LE MENTAL….. CE MONDE ACTUEL DE GENÈSE 1, 1-2 EST UN SUPER CHAOS ARTIFICIEL CONSTRUIT SUR LA LOI DE SUCCION VULGAIRE OU PLOMB-PESANTEUR.
2. « Depuis le premier chapitre jusqu’au dernier, les traducteurs des livres sacrés des Juifs ont faussement interprété le sens des textes. Ils ont changé l’orthographe du nom de Dieu, comme le prouve Sir William Drummond. Ainsi EL, correctement écrit, devrait se prononcer AL car dans l’original il y a AL. Or, d’après Higgins, ce mot signifie le dieu Mithra, le soleil, le conservateur, le sauveur [Christ]. Sir W. Drummond montre que Beth-El signifie la maison du Soleil, en traduction littérale, et non de Dieu. « El, dans la composition de ces noms Chananéens, ne signifie pas Deus mais Sol » (note : W. Drummond, Œdipus judicus, p. 250). C’est ainsi que la Théologie a défiguré la Théosophie antique et la Science l’ancienne Philosophie (note : Les premiers Pères de l’Eglise et les théologiens qui les ont suivis se sont trouvés dans l’absolue nécessité de commettre ces pieuses fraudes. C’est évidemment parce que, s’ils avaient laissé subsister le mot AL tel que le donne l’original, il devenait trop clair, sauf pour les initiés, que le Jéhovah de Moïse et le Soleil étaient identiques. Les multitudes ignorant que les anciens hiérophantes ne considéraient le soleil visible que comme un emblème du soleil central invisible et spirituel, auraient alors accusé Moïse, comme l’ont fait d’ailleurs beaucoup de commentateurs, d’adorer les corps planétaires et, en un mot, de s’être rendu coupable de Sabianisme [Sabéisme ?]).
Faute d’avoir compris ce grand principe philosophique, les méthodes de la science moderne, quoique exactes, n’aboutiront qu’au néant.
(Isis dévoilée, de H.P. Blavatsky, page 70, volume 1)







